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Corrélation angulaire béta-gamma à la résonance : 85Kr et 76As

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00236303

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236303

Submitted on 1 Jan 1960

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Corrélation angulaire béta-gamma à la résonance : 85Kr et 76As

Maurice Spighel

To cite this version:

Maurice Spighel. Corrélation angulaire béta-gamma à la résonance : 85Kr et 76As. J. Phys. Radium,

1960, 21 (5), pp.449-450. �10.1051/jphysrad:01960002105044900�. �jpa-00236303�

(2)

449.

CORRÉLATION ANGULAIRE BÉTA-GAMMA A LA RÉSONANCE : 85Kr ET 76As Par MAURICE SPIGHEL,

Laboratoire de Physique Nucléaire, Faculté des Sciences, Orsay.

Résumé.

2014

Les méthodes de gamma diffusé par résonance et de coïncidences retardées per- mettent de fixer la période du niveau de 150 keV du 85Rb à T1/2

=

(5.5 ± 2.5) 10-10 s. Nous

montrons l’existence de gamma de 560 keV de 76Se diffusés à la résonance

en

coïncidence

avec

les bêta de 76As. La corrélation angulaire observée

ne

permet de faire le choix du type d’interaction que suivant certaines hypothèses. Nous examinons les possibilités de cette méthode à la lumière des expériences récentes.

Abstract.

2014

The 150 keV 1 evel of 85Rb has been measured using the method of scattered 03B3

resonance and delayed coincidences. The half-live is T1/2

=

(5.5 ± 2.5) 10-10

s.

The 560 keV

resonance scattered 03B3 from 76Se has been found, with the 03B2 of 76As. It is possible, to choose bet-

ween some

hypotheses the type of interaction with the observed angular correlation. The diffe- rent possibilities are examined in the light of recent experimental results.

LE JOURNAL DE

PHYSIQUE

ET LE

RADIUM

TOME

21,

MAI

1960,

Nous avons examiné dans un article précédent [1]

les conditions requises pour une expérience de cor-

rélation angulaire p-y à la résonance. Cette nou-

velle méthode a l’intérêt de pouvoir montrer le type d’interaction responsable de la radioactivité B.

I. Krypton 85.

--

Le krypton 85 de période 4,4 heures présente une transition g permise de type Gamow-Teller pur de 0,83 MeV suivi d’un y de 0,150 MeV. Le coefficient de conversion étant de 4. 10-2, ce y est un Ml pur dont la période pour- rait être de quelques 10-11 sec. Cet émetteur était donc a priori favorable pour une telle expérience.

Par différence de diffusion à 1100 surduCl Rb (1)

et sur du Cl2Sr, nous avons observé la diffusion par résonance du y de 0,150 MeV sur le Rubidium. La largeur de raie d’origine thermique à la tempé-

rature ambiante est du même ordre de grandeur que le déplacement d’énergie nécessaire pour porter ce y à l’énergie de résonance. En utilisant la formule (4’)

de la publication [1], intégrée sous tous les angles

et pour tout le .spectre B, en faisant arbitraire- ment

oc =

0 comme première approximation, nous

en déduisons la valeur

Nous n’avons pu observer, ensuite, la coïnci- dence p-y diffusée par résonance, car dans notre

dispositif expérimental le taux de coïncidence es-

compté était de l’ordre de 10-7 ; la queue du pic compton diffusé à 11Uo était encore assez impor-

tante en coïncidence’ pour masquer la raie de

0,150 MeV dú Y diffusé par résonance.

Pour préciser la vie du niveau de 0,150 MeV

du 85Kr, nous avons fait des coïncidences diffé- rées B-y. La pente de la courbe de coïncidence donne une vie T1/2 8.10-1° s. Le déplace-

(i) Nous remercions la maison Prolabo de bien avoir voulu nous prêter 100 grammes de CIRb.

ment du centre de gravité de cette courbe donne T1l2 =(7+3) 10-10 s. De l’ensemble de ces mesures la période peut être fixée à

Pour un M1 pur d’après le modèle de la particule indépendante [2], T112 théorique == 3,7. 10-12 s.

La valeur expérimentale indique que l’interdiction du Ml est de l’ordre de 150. Si ip.1 est le moment magnétique dipolaire de la transition, )u[2 expéri-

mental est égal à 0,052. D’après les valeurs habi- tuelles de M1 interdits dans les noyaux de Z im-

pair [3], cette valeur de 112 semble forte.

Il. Arsenic 76.

-

La source est mise sous forme gazeuse en fabriquant la molécule As H3 utilisée

sous moins de 8 cm Hg de pression. Une molécule telle que As H3 est encore utilisable pour des expé-

riences de recul car la masse H3 perturbatrice est

faible devant la masse du noyau de recul As. La vie du niveau de 0,560 MeV de 10-11 s est assez faible ; l’énergie du y est suffisante pour ne pas être gêné par le pic compton à 110° comme dans

le cas précédent.

Sur le cristal d’anthracène de 2 mm d’épaisseur

il n’y a que les B de 2,40 MeV à 1,70 MeV qui soient comptés en coïncidence, un écran d’aluminium de 0,72 g/CM2 arrêtant les B d’énergie inférieure

à 1,70 MeV. Dans la géométrie employée, 2.105

coups sont comptés par seconde sur le cristal B,

mesurés après décroissance. Dans ces conditions il y a une coïncidence vraie toutes les 20 minutes

avec les y diffusés par le sélénium dans la bande

d’énergie des y correspondant au pic photo-élec- trique de 560 keV. Les coïncidences fortuites observées avec un diffuseur d’arsenic ont à peu près

la même valeur. Pour observer 200 coïncidences,

dont 100 vraies, avec le diffuseur de sélénium et 100 coïncidences avec le diffuseur d’arsenic, il

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01960002105044900

(3)

450

faut donc 70 heures de travail. La précision ob-

tenue est de 25 %. Le taux de coïncidences vraies est de 0,5. 10-8 dans notre géométrie correspondant

à une vie du niveau excité de 560 keV de 0,5 à

2.10-11 s.

Dans ces conditions pour s’assurer de la réalité du phénomène de coïncidences B-y diffusé par

résonance, d’une part nous avons observé la répar-

tition sur un multicanaux de ,la différence des

FIG. 1.

spectres y diffusés par le sélénium et l’arsenic,

d’autre part nous nous sommes assuré de la dispa-

r*tion du phénomène lorsque la source radioactive n’était plus sous forme gazeuse.

En supposant une corrélation angulaire bêta-

neutrino de la forme 1 + À. vie. cos 0, la corrélation à observer dans le cas de ’sAs avec les limites étroites d’énergies’ prises près de l’énergie maxi-

mum des g, est influencée plus par les conditions

aux limites q >, JE + cos e VW2 - 11 liées aux lois

de conservation de l’énergie et de la quantité de

mouvement que par le paramètre nucléaire oc. C’est

ce que montre la figure 1, les variations de la corrélation avec

oc

[1] sont faibles devant l’impréci-

sion que l’on peut obtenir avec de tels taux de

coïncidences. En tenant compte de la valeur finie des angles solides, la corrélation angulaire

réelle donne tc( 117°)/tc( 102°)

=

0,45 0,20. La

valeur de

oc

correspondante est

a

= 0,9 ; d’où -0,2 x 1.

Bien que le y de 560 keV soit un E2 pur, l’inter-

prétation du résultat nécessite des hypothèses sim- plificatrices car la transition B, 2- 2+, est interdite

du 1er ordre. Le nombre d’éléments de matrice

pouvant entrer en jeu est grand. Le log (ft) de la

transition est de 8 ; la corrélation angulaire B-y

est faible, de l’ordre de 7 à 9 % ; le spectre a une

forme voisine de la forme permise : on peut suppo-

ser qu’une grande part de la transition est due à des éléments de matrice correspondant à AJ

=

0. Les

éléments de matrice responsables de la transi- tion AJ

=

0 se divisent en deux groupes, l’un dit des transitions relativistes, l’autre dit des effets

retardés. Si le second groupe intervient, le pro- blème devient inextricable, car les fonctions de cor-

rélation bêta-neutrino deviennent d’une forme toute autre que celle supposée dans les calculs de l’expérience.

Dans le cas des transitions relativistes AJ

=

0

avec changement de parité, la valeur de a corres- pondant à l’interaction

«

vecteur axial » est + 1.

Notre résultat est alors compatible avec la présence prédominante de l’interaction A, bien que la série

d’hypothèses qu’il faille employer pour arriver à

ce résultat soit bien grand.

L’expérience sur le 23Ne [4] conduit aussi à des résultats n’apportant pas une preuve certaine de l’interaction A, car ceux-ci dépendent trop dans

ce cas du mélange .E2, M1 mal connu de la transi- tion de 436 keV. La précision obtenue n’est pas suffisante.

Ce type d’expérience n’a donc pas apporté jus- qu’ici de résultats sûrs pour le type d’interaction

responsable de la radioactivité B. Le cas favorable

à étudier reste le 2°F ; la transition est G. T pure, le y est un E2 pur et la vie du niveau de 1,632 MeV

est suffisamment courte, 5.10-13 sec. Mais, outre

la difficulté de la période courte de 11 sec du 2°F, le

diffuseur doit être du néon liquide.

Ce travail a été réalisé au laboratoire de Syn-

thèse Atomique d’Ivry.

Notes ajoutées à la correction des épreuves. - 10 Nous

avons depuis étendu la théorie des corrélations angulaires B - y à la résonance,

aux

cas de transitions P interdites du 1er ordre à forme de spectre presque permis ; à partir

de la détermination par Pipkin et Culvahouse (Phys. Rev., 1958, 109, 1423) du rapport (AL

=

0/AL= 1)

=

2,5 dans

la transition (3, l’interprétation de notre résultat

sur

’6As

n’est plus ambiguë ;

on

déduit xS,T - 0,3 et aV,A > + 0,3 :

notre résultat exclut donc l’interaction S, T et est compatible

avec V, A.

2° Notre

mesure

de période du niveau de 150 keV du 85Rb est

en

accord

aux erreurs

indiquées près,

avec

le résultat de Burgov, Davidoff et Kotashov, J. Exptl. Theor.

Phys. (USSR), 1959, 36, 1946.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SPIGHEL (M.), J. Physique Rad., 1959, 20, 488.

[2] MOSZKOWSKI (S. A.), Phys. Rev., 1953, 89, 474.

[3] VARTAPETIAN, Thèse Annales de Physique, 1958.

[4] BOOTH (N. E.), HUTCHINSON (G. W.), SEGAR (A. M.),

SHUTE (G. G.) et WHITE (D. H.), Nuclear Physics,

1959, 11, 341.

Références

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