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Transitions dipôlaires et quadrupôlaires de certains éléments (Z = 83, 82, 78, 74). Calcul des largeurs radiatives et des intensités relatives des raies X correspondantes

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235237

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Submitted on 1 Jan 1955

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Transitions dipôlaires et quadrupôlaires de certains éléments (Z = 83, 82, 78, 74). Calcul des largeurs

radiatives et des intensités relatives des raies X correspondantes

Williams Laskar

To cite this version:

Williams Laskar. Transitions dipôlaires et quadrupôlaires de certains éléments (Z = 83, 82, 78, 74).

Calcul des largeurs radiatives et des intensités relatives des raies X correspondantes. J. Phys. Radium, 1955, 16 (8-9), pp.644-649. �10.1051/jphysrad:01955001608-9064401�. �jpa-00235237�

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Admettant alors que, par suite de l’insensibilité de a au choix de la fonction d’onde, les valeurs de oc, données par (1.II) et (2.II) coïncident, il vient :

v

On notera l’analogie de cette formule avec celle

obtenue à partir du modèle métallique. La longueur

d’onde calculée

correspond approximativement à celle de la tran-

sition parallèle dans l’éthylène [3], cette approxi-

mation étant d’ailleurs meilleure dans le cas des chaînes courtes que celle donnée par le modèle de l’électron libre.

Manuscrit reçu le 9 février 1955.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] BARRIOL J. et RÉGNIER J. - J. Physique Rad., I954, 15, 528.

[2] LANDOLT-BORNSTEIN. 2014 6 Auflage, I Band, 3 Teil, p. 5I3.

[3] PRYCE W. C. et TUTTLE W. T. - Proc. Roy. Soc., I940,

A 174, 207.

TRANSITIONS DIPÔLAIRES ET QUADRUPÔLAIRES DE CERTAINS ÉLÉMENTS (Z = 83, 82, 78, 74).

CALCUL DES LARGEURS RADIATIVES

ET DES INTENSITÉS RELATIVES DES RAIES X CORRESPONDANTES Par WILLIAMS LASKAR,

Institut du Radium, Laboratoire Curie.

Sommaire. - Cet article a pour objet le calcul relativiste des probabilités de 22 transitions pour chacun des quatre éléments suivants : 83Bi, 82Pb, 78Pt et 74W. Le tableau des résultats et de ceux

obtenus en I936 par le Professeur H. S. W. Massey et le Docteur E. H. S. Burhop pour 92U, 79Au et 51Sb sont résumés dans les courbes correspondantes. Discussion et interprétation des résultats.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 1(i, AOUT-SEPTEMBRE 1955, 1

Le présent article constitue une suite au travail que H. S. W. Massey et E. H. S. Burhop ont publié

il y a 19 ans au sujet de 92U, 79 Au et 51Sb, et qui a

été pour moi un guide extrêmement précieux; dans

ce qui suit, ces éléments sont placés dans un cadre

pour rappeler que les valeurs correspondantes sont

les résultats de leurs calculs.

Rappelons que l’intensité avec laquelle est émise

une radiation de fréquence v correspondant à une

transition dipôlaire électrique entre deux niveaux initial et final i et f est donnée par la formule clas-

sique

où P.1-i est la densité de charge associée à la tran- sition et s’écrit à l’aide des fonctions d’ondes rela- tivistes à quatre composantes

Si I (El) = o, une radiation dipôlaire magnétique

ou quadrupôlaire électrique peut alors être émise

avec l’intensité

par unité d’angle solide et dans la direction OZ [ où

les composantes j}i et iii de la densité de courant

associée à la transition sont données par l’expression

p1 et o- étant les matrices employées habituellement dans la théorie de Dirac, ff f et wi les fonctions d’ondes des niveaux f et i ].

En unités Hartree, ,P == 6.E, et il suffit d’un

simple changement d’unités pour exprimer les lar-

geurs radiatives en électrons-volts.

Enfin, entre l’intensité I liée à l’énergie émise et

la probabilité de transition correspondante P, liée

au nombre de photons émis, on a la relation

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001608-9064401

(3)

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.

Les fréquences caractéristiques des raies X sont

celles publiées par Mile Y. Cauchois [2], ou déduites

des données du même auteur. Remarquons à ce

propos que certains écarts avec les résultats de 79Au

peuvent s’expliquer par le fait qu’une petite varia-

tion d 1J sur le choix de v entraîne une variation de 3 tiv sur les largeurs et de 4 d 1J au moins sur les intensités relatives.

Le calcul des éléments de matrices est fait suivant les mêmes données qu’en Ig36; les fonctions d’ondes utilisées sont, à un facteur de normalisation près,

les fonctions hydrogénoïdes données par C. G.

Darwin [3] et la charge effective du noyau pour les différents niveaux est calculée suivant les règles de

Slater [4].

En vue de la détermination des coefficients de- fluorescence par une méthode semi-directe [5], les

calculs des probabilités de transitions et celui des lar- geurs ont été faits avec une précision en rapport

avec celle des mesures de largeurs de raies X obtenues par la méthode du cristal courbé de Mile Y. Cauchois; nous avons utilisé une machine

à calculer et la table de logarithmes à sept décimales

du Service Géographique de l’Armée.

Le calcul des intensités. relatives en a été déduit par des opérations faites à la règle à calcul.

Enfin les 82 et 83 d’une part, 78 et 79 d’autre

part, sont assez voisins pour servir de contrôle

réciproque des opérations.

La largeur indiquée ici pour une transition LUI-+- K, par exemple, n’est pas la largeur observée pour la raie correspondante, soit pour : AERai = 4 2,5 eV,

mais seulement la contribution de cette transition à la largeur totale du niveau K. La largeur observée

pour K«1 est la somme des largeurs des niveaux K

et Lin, car

Comme, , d’après Margenau, r L III f’.J 1 0 r K, on peut

considérer, en première approximation, la largeur

de la raie K«1 comme égale à la largeur totale du

niveau K. La largeur radiative totale calculée ici

pour ce niveau étant de 39,o eV, on peut admettre

pour le coefficient de fluorescence total du niveau K de 74W la valeur

Signalons qu’il est possible de déduire des calculs ci-après, des coefficients de fluorescence partiels dont

la somme est égale, àWK.

L’intensité le calculée dans le présent article correspond au cas où la probabilité d’ionisation du niveau est égale à l’unité. Le calcul çde la proba-

bilité d’ionisation des différents niveaux par bombar-

dement électronique est donc nécessaire pour inter-

préter les données expérimentales sur les mesures

des intensités des raies X. Remarquons qu’à cette probabilité s’ajoute d’une manière plus complexe,

celle correspondant à des situ.ations libérées par effet Auger ou Coster-Kronig.

Cependant la probabilité d’ionisation d’un niveau étant fixée, il est possible de calculer les intensités relatives des raies correspondantes; c’est pourquoi

les résultats sont groupés suivant les niveaux corres-

pondant à l’ionisation initiale : K, Li, LI1, LuI, Enfin signalons que la superposition des courbes

est due aux changements d’échelles indiqués en

marge...

1. Raies K. - a. Les règles de Burger et Dorgelo

donnent quel que soit Z, la valeur o,5 pour les doublets .

Nous obtenons ici, pour KrJ..2: K«1 des valeurs

généralement inférieures et s’en rapprochant quand Z

diminue.

Les données expérimentales bien que rares sont

en accord avec ces résultats; en particulier pour’4W,

Duane et Stenstrôm [6J donnent

nous trouvons ici pour le même rapport

Pour /51Sb ) 1 la valeur observée par J. H.’ Wil- liams [7] 1 pour K Pl -4- K 3.«,, est de o, 3 I, et celle

calculée par H. S. W. Massey et E. H. S. Burhop

est de o,39.

b. Pour les raies quadrupôlaires correspondant

Fig. i. - Transitions sur le niveau K.

(4)

l"1ransitions Sllr le nippall K.

à Kp5, il n’existe pas dans la zone étudiée de données

expérimentales à comparer aux résultats du calcul.

c. Les raies provenant des transitions LI -¿. K

et Mi - K ne sont pas strictement interdites en théorie de Dirac, la composition des parties angulaires

des fonctions d’ondes étant différente de zéro, c’est la composition des parties radiales de ces fonctions

d’ondes qui entraîne la faible probabilité d’existence de ces raies; il en est de même pour MI -->- L1

ou Mi, Lu; si l’on peut chercher à monter une

expérience révélant la raie LI -¿. K de l’uranium du fait qu’elle semble avoir une intensité de l’ordre du i/ioe de Kp5, il serait par contre inutile de chercher la raie Mi - K qui est 100 fois plus faible

que LI - K.

Par contre, Ls (MuI -+ LUI)’ interdite du point

de vue non relativiste, se voit attribuer une inten-

sité en rapport avec les données expérimentales.

2. Raies Li. - a. La raie Mi - Li, encore plus

faible que la raie Li -> K, est au-dessous des limites de sensibilité expérimentale, comme il fallait s’y

attendre.

b. Pour le doublet Lp4: Lp3 les règles de Burger et Dorgelo donnent, quel que soit Z, la valeur o,5;

le tableau ci-dessous permet la comparaison des

valeurs calculées et des données expérimentales.

c. Pour les quadrupôles .L p9 : Lp10, le rapport

calculé des intensités relatives semble se situer autour de o,80.

Fig. 2. - Transitions sur le niveau LI.

(5)

Transitions sur le niveau LI.

Allison et Armstrong [9] donnent pour 74W

tandis que nous trouvons ici

3. Raies L,I. - a. Nous avons expliqué pourquoi

nous sommes limités à la comparaison des raies dont le niveau final est le même et regrettons de ne pouvoir

comparer ici les intensités relatives du triplet a1: a2 : Pi.

(voir en Appendice une étude approchée de ce triplet).

b. Le quadrupôle Lp17 a été observé, mais l’on n’a pas de données expérimentales concernant son

intensité.

c. La comparaison des intensités L-n: Lp1 est cependant assez décevante car les données expéri-

mentales donnent un rapport d’intensité de l’ordre

Fig. 3. - Transitions sur le niveau Ln.

Transitions sur le niveau LII.

(6)

de un pour cent, soit environ cinq fois plus que ce que nous trouvons pour 83Bi, 82Pb et 78Pt. Pour les raies dont l’intensité est faible et où la plus grande précision s’impose pour le calcul, en raison des

. singularités des parties radiales des fonctions d’ondes,

il nous semble que les règles de Slater sont insuffi-

santes et nous nous proposons de reprendre leur

calcul avec de meilleures données.

4. Raies Ll". - a. Pour L l : Lai on a

Nous exprimons pour M, -->-LIII, les mêmes regrets que pour MI -> LII, accusant là encore

l’imperfection des règles de Slater pour le niveau Mi.

b. Bien qu’observables, on n’a pas encore de données expérimentales sur les intensités relatives de Lt et Ls.

c. Burger et Dorgelo donnent L a1: L a2 = 9: 1,

quel que soit Z. Le calcul relativiste donne pour ce

rapport des valeurs variant de 6,7 pour Z = 92 à 10 pour Z = 5 1, tandis que les données expéri-

mentales connues à ce jour lui attribuent les valeurs suivantes :

Dans un calcul non relativiste, pour les couples

de niveaux Ln et Ln), Mi, et M))" MIV et My, les parties radiales des fonctions d’ondes sont les mêmes. Il en résulte que seules les harmoniques sphériques interviennent dans les rapports des proba-

bilités de transitions correspondantes qui ont alors

une valeur indépendante de Z; ces harmoniques sphériques étant liées au nombre de situations

possibles sur les niveaux correspondants, l’application

des règles de Burger et Dorgelo (Z. Physik, 1924, 23, 258) en découle.

Le calcul relativiste, par contre, attribue des parties radiales différentes à chacun des niveaux ci-dessus; il permet d’expliquer d’une part, la varia-

tion des intensités relatives avec Z et, d’autre part, les écarts observés aux règles de Burger et Dorgelo,

écarts d’autant plus importants que l’énergie en jeu

est plus grande, c’est-à-dire que Z est plus élevé.

Enfin nous avons vu que sans exclure les raies telles que Al = o, comme le fait le calcul non relativiste, la théorie de Dirac leur attribue généralement des

intensités en rapport avec l’état actuel des données

expérimentales.

Fig. 4. - Transitions sur le niveau LI,,.

l1ransitions sur le niveau Liii.

(7)

649

APPENDICE.

Étude du triplet exl: a2 : pi. -- Il résulte d’un calcul de M. E. H. S. Burhop [11], que l’on peut prendre comme première approximation pour le

rapport des probabilités d’ionisation par bombar- dement électronique des trois niveaux L,

Adoptons ces rapports sans tenir compte, des tran-

sitions de type Auger ou Coster-Kronig parfois possibles, et étudions le triplet LrJ.l: L(X2: L l pour lequel Burger et Dorgelo donnent g : 1 : 5. Nous avons déjà étudié LOC2: La,.; le tableau suivant donne ainrs 7’ry- T, R.

Nous avons tenu à séparer cette étude de ce qui précède, la précision n’étant pas ici du même ordre.

Je tiens à remercier Mme 1. Joliot-Curie qui a

bien voulu m’accueillir dans son Institut et de l’intérêt bienveillant qu’elle m’a porté. Je tiens

aussi à remercier M. M. Frilley dont les discussions constructives, les conseils avisés et la documen- tation étendue ont grandement facilité la rédaction de ce travail; il m’est très agréable de pouvoir lui témoigner ici ma profonde gratitude.

C’est grâce aux allocations fournies par le Centre National de la Recherche Scientifique que j’ai pu effectuer ce travail. 1

Manuscrit reçu le 20 mars 1955.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] MASSEY H. S. W. et BURHOP E. H. S. - The intensity

of X-ray spectrum line of heavy elements. Proc.

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[11] BURHOP E. H. S. 2014 Proc. Camb. Phil. Soc., I940, 36, I, 43.

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OBSERVÉS SUR DES ÉCHANTILLONS MÉTALLIQUES IRRADIÉS DANS L’AIR

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LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM.

TOME 16, AOUT-SEPTEMBRE_19Ô5, 1

Dans un travail antérieur [1], Mme Joliot-CUrie _ avait montré la possibilité de doser le carbone dans

des échantillons d’acier, en comparant l’activité de

ces échantillons à celle d’un étalon irradié simultané- ment dans des conditions analogues par le flux de

deutons du Collège de France. La réaction 1 , .2C(d,n)117N, qui donne naissance à du radioazote de période 10,2 mn, possède en effet une section efficace très élevée, et elle devrait pouvoir permettre une évaluation précise

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