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Le calcul de la probabilité de diffusion Raman par le formalisme de la résolvante. Etude de la largeur naturelle des raies

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(1)

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Submitted on 1 Jan 1971

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Le calcul de la probabilité de diffusion Raman par le formalisme de la résolvante. Etude de la largeur

naturelle des raies

M. Jacon, R. Germinet, M. Berjot, L. Bernard

To cite this version:

M. Jacon, R. Germinet, M. Berjot, L. Bernard. Le calcul de la probabilité de diffusion Raman par le

formalisme de la résolvante. Etude de la largeur naturelle des raies. Journal de Physique, 1971, 32

(7), pp.517-531. �10.1051/jphys:01971003207051700�. �jpa-00207106�

(2)

LE CALCUL DE LA PROBABILITÉ DE DIFFUSION RAMAN

PAR LE FORMALISME DE LA RÉSOLVANTE.

ÉTUDE DE LA LARGEUR NATURELLE DES RAIES

M.

JACON,

R.

GERMINET,

M. BERJOT et L. BERNARD Laboratoire de Recherches

Optiques,

Faculté des Sciences de Reims

B. P.

347, 51,

Reims

(Reçu

le 2

septembre 1970,

révisé le

7 janvier 1971)

Résumé. 2014 On calcule la probabilité de diffusion Raman en utilisant le formalisme de la résol- vante. Cette méthode met en évidence le profil naturel des raies, résultat qui n’apparaît pas dans

l’expression donnée par G. Placzek. Les différentes approximations utilisées mettent en évidence la

largeur naturelle de l’état initial et de l’état final de la molécule ainsi que la largeur due à l’excitation

optique. D’autre part, l’introduction des diagrammes de Feynman permet de bien visualiser le phé-

nomène de diffusion Raman.

Abstract. 2014 We calculate the Raman scattering probability using the formalism of the resolvent operator. This method shows the natural breadth of the Raman lines, result which does not appear in the expression given by G. Placzek. The different approximations used show the breadth of the initial and final states of the molecule and the breadth due to the optical excitation. On the other

hand, the introduction of the Feynman’s diagrams allows us to visualize the Raman scattering phenomena.

Classification

Physics Abstracts : 13.00, 13.30

1. Introduction. - Le calcul de l’intensité des raies Raman a été effectué par G. Placzek

[1] ]

aux

environs de 1935 à l’aide de la théorie des

perturba-

tions et on en trouve

l’exposé

dans les ouvrages de nombreux auteurs

parmi lesquels

nous citerons

W. Heitler

[2],

P. A. M. Dirac

[3]

et A. Messiah

[4].

Ce

calcul,

effectué dans

l’hypothèse

la radiation

incidente est

monochromatique

montre que la raie diffusée est

également monochromatique

et ne tient

par

conséquent

pas compte d’une

largeur

éventuelle des niveaux de la molécule

qui

interviennent dans la transition.

Or, depuis

le mémoire de G.

Placzek,

des travaux

importants

se sont

développés

en

électrodynamique quantique,

travaux

qui

permettent

aujourd’hui

une

meilleure

compréhension

des

phénomènes

d’inter-

action

rayonnement-matière,

avec par

exemple,

la

mise en évidence du

déplacement énergétique

de

Lamb,

de la

largeur

naturelle des raies et

l’interpréta-

tion

particulièrement

intuitive des

diagrammes

de

Feynman.

Nous citerons par

exemple

par ordre chro-

nologique

les articles de V.

Weisskopf [5],

R. P.

Feynman [6], [7],

F. J.

Dyson [8],

E.

Arnous,

S. Zienau et K. Bleuler

[9], [10],

W. Heitler

[2],

J. P. Barrat et C.

Cohen-Tannoudji [11], [12],

A. Visconti

[13],

M. L.

Goldberger

et K. M. Watson

[14],

L. Mower

[15], [16],

C.

Cohen-Tannoudji

et

S. Haroche

[17], [18].

Si les

techniques

de

l’électrodynamique quantique

et les résultats

qu’elles

apportent sont maintenant

bien connus et se trouvent dans de nombreux mémoires

[2], [3], [4], [13], [14]

en ce

qui

concerne l’étude

des

phénomènes d’émission, d’absorption

ou de

fluorescence de

résonance,

on ne trouve

pratiquement

aucune étude nouvelle concernant la détermination de la

probabilité

de diffusion Raman. Il

paraît

donc

nécessaire de

reprendre

ce

problème

en utilisant

les méthodes de

l’électrodynamique quantique.

Tel est

le but de ce travail.

Nous nous proposons de déterminer la

probabilité

de diffusion Raman en mettant en évidence les

dépla-

cements radiatifs dus au

couplage

avec le

champ électromagnétique

et surtout en étudiant la

largeur

de la raie

diffusée, phénomènes qui

ne peuvent appa- raître dans le résultat obtenu par G. Placzek au

moyen de la théorie des

perturbations.

Nous utiliserons pour cette étude le formalisme de la résolvante

développé

en

particulier

par L. Mower

[15], [16]

en vue de l’étude des interactions rayonne- ment-matière. Ce formalisme s’est montré

particulière-

ment efficace dans l’étude de nombreux

problèmes,

comme cela est

signalé

dans les articles de L. Mower.

En ce

qui

concerne l’effet Raman, nous verrons

qu’il

permet de déterminer d’une manière relativement

simple

les

amplitudes

de

probabilité

de transition

dans les différents cas

envisagés.

D’autre part, nous

montrerons comment les

équations

obtenues permet-

tent de suivre l’évolution du

système

dans le processus de diffusion et d’en donner ainsi une

interprétation physique.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003207051700

(3)

II. Le cadre

général

de la théorie. - 1. LE PHÉ- NOMÈNE ÉTUDIÉ. - Nous allons étudier le processus de diffusion Raman

représenté

sur le schéma ci-contre

et

qui correspond

au bilan

énergétique

FiG.l.

Sur la

figure 1,

seuls sont

représentés

l’état initial a

et l’état final b de la transition ainsi que le niveau ro le

plus proche

du niveau

énergétique Ea

+

hvo.

Cependant,

nous tiendrons compte dans les calculs de tous les états propres r de la molécule.

Nous supposerons pour toute cette étude que nous sommes loin des conditions de

résonance,

c’est-à-dire que la

fréquence

excitatrice vérifie l’une des deux conditions suivantes :

ou

Plusieurs cas sont

possibles

pour les états a et b de la molécule. Dans le cas de la

figure

1

qui

corres-

pond

à la diffusion d’une raie

Stokes,

l’état, a est en

général

l’état fondamental de la molécule : il est donc naturellement stable

(sa largeur

naturelle

Fa

est

nulle).

Par contre, l’état b peut être instable

(sa largeur

naturelle

Tb

peut être différente de

zéro).

Dans le cas

de la diffusion

anti-Stokes,

les rôles des états a et b

sont

échangés.

Nous traiterons les cas suivants :

a)

les états a et b sont naturellement

stables, b)

l’état a est naturellement stable et l’état b est

instable,

c)

les états a et b sont tous deux naturellement instables.

2. NOTATIONS. - Nous supposerons que l’onde incidente est

monochromatique

et

qu’elle

comporte no

photons

ayant tous le même vecteur d’onde

ko

et

le même vecteur

polarisation

eko;o.

Nous noterons son vecteur d’état :

Nous

distinguerons

le

champ électromagnétique

incident du

champ

constitué par les

photons

émis.

Aussi

représenterons-nous

l’état initial de la diffusion

Raman schématisé sur la

figure

1 par le ket :

signifiant

ainsi que l’état initial

correspond

au vide

du

champ

des

photons

émis. L’état final de la diffusion où la molécule est dans l’état b - un

photon

de la

raie excitatrice ayant été absorbé et un

photon

Raman

de vecteur d’onde k et de

polarisation

ekj étant émis - est donc

représenté

par le ket :

Nous poserons d’autre part pour la suite des calculs h = c = 1 et nous écrirons l’hamiltonien d’interaction

entre la molécule et le

champ électromagnétique

Dans cette

expression,

N

désigne

le nombre de

particules (électrons

et

noyaux) qui

constituent la

molécule,

qi, pi et mi la

charge, l’impulsion

et la masse

de ces

particules.

A est le

potentiel-vecteur

du

champ électromagnétique.

Dans la

représentation d’impulsion

discrète du

champ électromagnétique,

les éléments

de matrice et l’interaction sont donnés par

[4] :

L’ désigne

ici le volume de

quantification

du

champ électromagnétique ;

D

qi

iri est

l’opérateur dipo-

f

laire

électrique

de la molécule et (Ob,, la

fréquence

de transition entre les états a et b

«Ob,, = D6 - Ea).

Nous nous

placerons

d’autre part dans

l’approxima-

tion

dipolaire : e"-’ -=

1.

3. DÉTERMINATION DES AMPLITUDES DE PROBABILITÉ.

- Le

système

étudié étant à l’instant t = 0 dans l’état

n

> , le vecteur d’état au temps t est déterminé au moyen de

l’opérateur

d’évolution

U(t, 0)

par la relation :

et

l’amplitude

de

probabilité

de transition vers l’état

12

> à cet instant est donnée par :

Cette

amplitude

de

probabilité

peut

s’exprimer [14], [15], [16], [19]

au moyen de la fonction de Green

(ou résolvante)

par

l’intégrale

(4)

C étant le contour

indiqué

sur la

figure

2

(z

= E +

iq.

E

désigne l’énergie

du

système

et il est une

quantité positive

infiniment

petite).

La détermination de cette

intégrale

est facilitée par l’introduction du

projecteur

sur l’état initial

et du

projecteur complémentaire

L’amplitude

de

probabilité

de transition vers un

état ! 2

> différent

de 1

> s’écrit alors :

On démontre

[15], [16]

que les deux

projections Q1 G(z) Pi

et

Pi G(z) Pi

de la résolvante sont données par les

équations :

Dans ces

expressions Ho

est l’hamiltonien non per- turbé du

système (H

=

Ho

+

V).

D’autre part,

l’opérateur R(z)

est déterminé en fonction de l’inter-

action

v par :

On peut

également

déduire de

(19) l’égalité (20) qui

permet de déterminer

R(z)

par

approximations

successives :

Les relations

(16)

à

(20)

sont les relations fonda- mentales

qui

permettent de déterminer les

amplitudes

de

probabilité

dans les différents cas

envisagés.

III. Etude de la diffusion Raman dans le cas où les niveaux a et b de la molécule sont naturellement stables

(Ta

=

Fb

=

o) .

1. DÉTERMINATION DE LA SECTION EFFICACE DE DIFFUSION. -

D’après (17),

nous avons :

et

l’amplitude

de

probabilité

de transition est déter- minée par :

Les

propriétés

de la fonction à

intégrer

ont été

étudiées en détail par M. L.

Goldberger

et K. M.

Watson

[14].

Nous

rappelons

ici les résultats obtenus :

- La fonction

1 Pl G(z) Pi ) 1

>

possède

une

coupure sur l’axe réel pour les valeurs de

l’énergie supérieures

à

l’énergie

minimale du

système Ern.

Elle est

analytique

en tout autre

point.

Il en est de

même de la fonction

2 Q2 G(z) Pi ) 1

>

qui

est

la fonction à

intégrer.

Faisons en effet

apparaître

la discontinuité de la fonction

1 Pl G(z) Pi ) 1

> sur l’axe réel lors-

qu’on

se limite à

l’approximation

d’ordre deux de

l’opérateur R(z), approximation

que nous

désignerons

par

fl(z)

et

qui, d’après (20)

est donnée par :

En tenant compte de ce

que Vases

éléments dia- gonaux

nuls,

on a :

est la densité par unité

d’énergie

et

d’angle

solide et

pour une

polarisation donnée,

des états à un

photon

du

champ électromagnétique

dans la

représentation d’impulsion

discrète.

Lorsque

z tend vers un

point

de l’axe

réel,

on a :

(5)

Dans cette

expression,

on a

posé :

et on a d’autre part utilisé la relation

J

1 /x désignant

la

partie principale

de

llx.

L’expression (26)

montre la discontinuité de la fonction

1 Pl G(z) Pi 1

>

lorsque

z

tend,

dans

le

demi-plan complexe supérieur

ou

inférieur,

vers

une valeur E de l’axe réel

qui

annule

l’argument

de

la distribution ô. On voit que dans le cas où l’on utilise

l’approximation

d’ordre deux

:R(z),

la coupure s’étend

depuis

la valeur E

= Ea

+ no

ko, Ea

étant

l’énergie

de l’état fondamental a de la molécule.

La

partie

réelle de

1 ! 1 :R :teE) 1

>

correspond

comme nous le verrons à un

déplacement énergétique

du niveau a de la molécule

(déplacement

de

Lamb)

tandis que la

partie imaginaire correspond

à la

largeur

naturelle de ce niveau. Aussi introduirons-nous dès maintenant la notation :

L’évaluation de

l’intégrale (22)

par la méthode des résidus nécessite donc le

prolongement analytique

de

la fonction

1 j Pl G(z) Pi 1

> dans le second feuil- let de Riemann. La fonction ainsi

prolongée

s’écrit

au

voisinage

de la coupure

Les

quantités da(E)

et

ra(E)

sont des fonctions de E

qui

varient très lentement au

voisinage

de la valeur

E =

El.

En

effet,

ce sont des

quantités

du second ordre

par rapport à l’interaction V et d’autre part, la

partie

discrète de

da(E) qui

est donnée par : -.

ne

possède

pas de

pôle

au

voisinage

de

El,

l’excitation

optique

s’effectuant loin des conditions de résonance.

(30)

peut alors s’écrire avec une bonne

approximation

au

voisinage de El

avec

expression qui

met en évidence un

pôle complexe

dans le

demi-plan

inférieur du second feuillet de Riemann

On voit d’autre part sur

l’expression (21),

que la

fonction

2 ) Q2 G(z) P, 1

> admet un second

pôle

réel

On évalue

l’intégrale (22)

en utilisant

l’approxima-

tion donnée par

(32)

pour la fonction

Cette

intégrale

s’écrit alors

L’intégration

s’effectue par la méthode des résidus.

On obtient en tenant compte des

pôles

z, et z2

avec

et

Nous voyons ainsi que

da correspond

bien à un

déplacement énergétique

de l’état a. D’autre part,

I"a

est défini

d’après (26), (29)

et

(32)

par :

Ce n’est autre que la

probabilité

totale de transi- tion par émission

spontanée

de l’état a vers tous les états a’

d’énergie

inférieure. C’est bien la

largeur

naturelle de l’état a.

Puisque

nous avons

supposé

l’état a naturellement

stable,

nous pouvons écrire

(6)

La section efficace de diffusion Raman

s’exprime

en fonction de la matrice S

[13] qui

peut être définie

par la

relation :

U(t/2, - t/2) désigne l’opérateur

d’évolution dans la

représentation

d’interaction

Dans le calcul des éléments de la

matrice S,

on doit considérer que les

énergies

des états moléculaires

sont les valeurs propres de l’hamiltonien non

perturbé

de la molécule

corrigées

par les

déplacements

radia-

tifs dus au

couplage

avec le

champ électromagnétique.

On a donc : *

En utilisant

[19]

la relation

On obtient l’élément de la matrice S

On peut alors déduire de

(43)

la

probabilité

de tran-

sition par unité de temps

A l’aide des

expressions (8)

et

(9)

des éléments de matrice de l’interaction

pris

dans

l’approximation dipolaire

et compte tenu que l’excitation

optique

se

fait loin de la résonance, l’élément de matrice

2 1 R+(E1) 1

> est donné à

l’approximation

d’ordre deux par :

avec

Cette

expression correspond

au tenseur de diffusion

introduit par G. Placzek

[1].

D’après (44),

la

probabilité

totale d’émission d’un

photon

Raman dont le vecteur d’onde k

pointe

dans

l’angle

solide dQ est donnée par :

avec

Dans cette dernière

expression

obtenue

pour -

les états a et b interviennent de manière

dissymétrique, l’énergie Ea

de l’état a étant seule

corrigée

par le

dépla-

cement de Lamb

da.

En

effet,

dans les calculs

précé- dents,

nous avons tenu compte

uniquement

de l’interac-

tion de la molécule dans l’état a avec le

champ

électro-

magnétique.

La

symétrie

entre les deux états a et b

sera rétablie au

paragraphe

IV, nous tiendrons compte

également

de l’interaction de la molécule dans l’état final b avec le

champ électromagnétique :

nous

obtiendrons alors la

fréquence.

On a donc :

La section efficace de diffusion Raman

daIdQ

s’obtient en divisant

(47)

par le flux des

photons

inci-

dents

qui

est ici

égal

à

n,IL’.

En utilisant d’autre part l’expression (45), on obtient finalement :

C’est la section efficace de diffusion déterminée par W. Heitlcr

[2]

et P. A. M. Dirac

[3].

On retrouve aisé-

ment à

partir

de

(48)

la formule de l’intensité des raies Raman de G. Placzek. On pourra pour cela se reporter

aux travaux de I. I. Kondilenko

[20].

2. INTERPRÉTATION DE L’AMPLITUDE DE PROBABILITÉ

EN TERMES DE DIAGRAMMES DE FEYNMAN. -

L’expres-

(7)

sion

(45) s’interprète physiquement

en termes de dia-

grammes de

Feynman.

Nous l’écrirons

symbolique-

ment sous la forme :

Ces

diagrammes

se lisent de bas en haut.

Chaque

vertex

désigne

l’interaction de la molécule avec le

champ électromagnétique.

Les

trajectoires rectilignes représentent

l’évolution de la molécule et les

lignes

brisées l’évolution des

photons

incident et émis. Ainsi le

premier diagramme représente

l’interaction de la molécule dans l’état initial a avec le

photon

incident

(ko jo).

La molécule passe alors dans un état intermé-

diaire r,

le

photon

incident étant absorbé.

Puis,

au

cours d’une deuxième

interaction,

le

photon (kj)

est

émis et la molécule subit la transition vers l’état b.

Le

premier diagramme correspond

donc à la pre- mière

partie

de

l’amplitude

de

probabilité

de diffusion

soit :

Le second

diagramme s’interprète

de la même

manière mais

correspond

à l’émission du

photon (k, j)

avant

l’absorption

du

photon (ko jo).

Il

correspond

à

la deuxième

partie

de

l’amplitude

de

probabilité

de

diffusion.

Dans le processus de

diffusion,

aucune des transi- tions

qui

portent la molécule sur l’état r ne conservent

l’énergie.

On leur donne le nom de transitions virtuel-

les,

par

opposition

aux transitions réelles au cours des-

quelles l’énergie

est conservée et dont le processus

d’absorption

fournit un

exemple.

C’est la raison pour

laquelle

nous avons

représenté

par une

ligne pointillée

le passage de la molécule par l’état r.

En vertu de la

quatrième

relation d’incertitude de

Heisenberg,

la durée de vie de l’état intermédiaire

est limitée

supérieurement

et on a par

exemple

pour le terme :

la durée de vie maximale

Si nous nous reportons à la

figure

1, nous voyons que la durée maximale

possible

de l’état intermédiaire dans la diffusion Raman est :

ro

désigne

l’état propre de la molécule le

plus proche

de l’état

énergétique Ea

+

hvo.

C’est cette durée de

vie To que nous

appellerons

« durée de vie de l’état intermédiaire dans la diffusion Raman ».

3. INSTABILITÉ DE L’ÉTAT INITIAL DUE A L’EXCITA-

TION OPTIQUE. - Nous supposerons

toujours

que les états a et b sont naturellement stables.

Cependant,

du fait de l’excitation

optique,

l’état initial a devient instable

puisqu’en particulier

la molécule peut subir la transition Raman vers l’état b. L’état a

possède

donc

une durée de vie finie et il doit par

conséquent

lui

correspondre

une

largeur ya

dans la raie diffusée.

Cette

largeur

y,, peut effectivement être mise en

évidence en reprenant

l’équation qui

détermine

l’ampli-

tude de

probabilité

et en calculant l’élément

diagonal 1 R+ (El) 1

>

à

l’approximation

d’ordre quatre par rapport à l’inter-

action V,

ce

qui

est l’ordre de

grandeur

de la

probabi-

lité de diffusion Raman.

Dans cette

approximation, d’après (20), R+(E,)

est donné par :

où A est

l’opérateur

(F désigne

la

partie principale)

A i

est donc un

opérateur hermitique

et

A2 un opéra-

teur

antihermitique.

La

largeur

de raie issue de

1 1 R+(El) 1

> est déterminée par :

R+ah(E1) désigne

la

partie antihermitique

de

R+ (lii).

On a donc :

(8)

Afin de

simplifier

cette

expression,

nous devons

tenir compte des données suivantes :

- V’ ne

couple

que des états

qui

diffèrent d’un

photon.

Ses éléments

diagonaux

sont donc nuls.

- A1

et

A2

sont des

opérateurs diagonaux

dans la

représentation

utilisée.

- Les états a et b sont naturellement stables :

aucune transition par émission

spontanée

n’est

possi-

ble à

partir

d’un de ces états. D’autre part, étant donné les conditions d’excitation

optique,

aucune

absorption

réelle n’est

possible

à

partir

de l’état

initial.

Compte

tenu de ces remarques, on vérifie que la

largeur

de raie est finalement donnée par :

On a donc l’élément de matrice

:R + (El) désignant l’approximation

d’ordre deux défi-

nie

précédemment.

A l’expression (62) correspond

la

largeur

de raie

Cette

expression

n’est autre que la

probabilité

totale de diffusion Raman par unité de temps vers

tous les états finaux

possibles (voir 44).

On a par

exemple d’après (45)

pour le terme

qui correspond

à

la diffusion Raman schématisée sur la

figure

3

F IG. 3.

La valeur trouvée pour la

largeur

ya

généralise

donc

pour les transitions du second ordre

l’expression

de la

largeur

naturelle établie en

(37).

Notons que ya est essentiellement liée à l’instabilité de l’état

initial,

instabilité due à l’excitation

optique.

Cette

largeur dépend

de la durée de vie Io de l’état intermédiaire de diffusion : on voit en effets

d’après (64)

que Io

apparaît

dans tous les facteurs de la forme :

par l’intermédiaire du dénominateur wroa - OJo. Ya étant

proportionnelle

au carré du module de

(64)

varie finalement comme

ro 2

ya est

également

propor- tionnelle à no donc à l’intensité de la raie excitatrice.

L’amplitude

de

probabilité

s’écrit

ce

qui

donne

après intégration

Pour t »

1/’Y D’

le deuxième terme est

négligeable.

Dans

l’approximation

on obtient la

probabilité

de transition

La raie diffusée a donc cette fois-ci un

profil

de

Lorentz de

largeur

à mi-hauteur ya. On obtient la

probabilité

totale de transition P en sommant sur tous les états finaux

possibles.

Avec les notations introduites

précédemment,

on a :

Cette

intégrale

est

principalement

déterminée par les valeurs de co voisines de

W R

car la

largeur ya

est très

faible. D’autre part,

l’expression

(9)

varie lentement au

voisinage

de co =

())R.

On peut alors calculer

(69)

dans

l’approximation :

On a donc

et

La

quantité

n’est autre

d’après (46)

que la

probabilité

totale de

diffusion Raman par unité de temps vers les états

1 b ;

no -

1 ; kj >.

Conformément à

(63),

nous

posons :

On a donc :

qui

est bien la

probabilité

normalisée de trouver la molécule dans l’état b à la fin du processus de diffu- sion.

Etudions maintenant le cas où les états a et b ne

sont pas naturellement stables.

IV. Etude de la diffusion Raman dans le cas où les niveaux a et b sont instables. - 1. LE FORMALISME

GÉNÉRAL. - Comme nous l’avons vu au

paragraphe précédent,

l’introduction du

projecteur Pi

sur l’état initial a

permis

de mettre en évidence la

largeur

naturelle

Fa

de cet

état, largeur

que nous avons sup-

posée nulle,

et la

largeur ya

due à l’excitation

optique.

Pour mettre en évidence l’instabilité de l’état

b,

nous introduisons de la même manière le

projecteur P2

sur

l’état 12 > = 1 b ; no 1 ; kj >.

Nous avons donc

les

projecteurs

suivants :

et nous posons d’autre part

L’état 12

> n’est pas l’état final du processus de diffusion

puisque

la molécule peut, à

partir

de l’état

b,

subir des transitions vers les états

d’énergie

infé-

rieure par émission

spontanée.

Dans le cas

simple

où seule la transition de l’état b vers l’état stable c

est

permise (Fig. 4),

l’état final de la diffusion est

celui où la molécule se trouve dans l’état c, les

pho-

tons

(k, i)

et

(k’, j’)

étant émis. Cet état est décrit par le ket :

F’’IG. 4.

Pour calculer les

amplitudes

de

probabilité

de transi-

tion,

nous devons déterminer les

expressions

des

opérateurs P2 G(z) Pl

et

Q2 G(z) Pl.

Le

premier

permet de calculer la

probabilité

de trouver à l’ins-

tant t le

système

dans

l’état ! 2

>,

probabilité qui

tend vers zéro

lorsque t

tend vers l’infini

puisque

l’état b est instable. D’autre part, à l’aide de

l’opéra-

teur

Q2 G(z) P1,

nous pouvons déterminer la

proba-

bilité de transition vers

l’état 3

>

qui

est l’état final de la transition. L’état c étant

stable,

cette

probabilité

tend vers une valeur finie non nulle

lorsque t

tend vers

l’infini,

valeur à

partir

de

laquelle

nous pourrons déterminer le

profil

de la raie Raman.

En tenant compte des relations :

l’égalité (17)

donne

et

Dans ces

expressions, R(z)

est déterminé par

L’expression (80) qui

permet de calculer

l’amplitude

de

probabilité

de transition de

l’état 1

> à l’état

13

> ne met pas en évidence les deux

étapes

du pro-

cessus de diffusion :

- première

transition du second ordre

de 1

>

(10)

à 2

> à l’issue de

laquelle

le

photon (k, j)

est

émis,

- seconde transition de

l’état 2

> à

l’état 3

>

qui

conduit à l’émission du

photon (k’,.jl).

On a en effet

Comme nous l’avons vu

précédemment,

l’élément

diagonal 11 Pl G(z) Pl 1

> rend compte de la

largeur

naturelle de l’état a. Mais la transition de

l’état Il

> à

l’état !

3 > est décrite par l’élément de matrice

3 1 R(z)

1 >

qui

tient compte de tous les chemins

possibles

pour passer

de 1

>

à 13

>.

On

peut cependant séparer

dans

l’amplitude

de

probabilité ’(82)

les termes

qui correspondent

à un

passage du

système

par

l’état 2

> des autres termes

en utilisant le résultat suivant démontré par L. Mower

[16] : l’opérateur R(z) s’exprime

en fonc-

tion de

R’(z)

défini par :

au moyen des relations :

et

On obtient alors à

partir

de

(79) :

et à

partir

de

(80) :

L’expression (86),

comme nous le montrerons, donne une

probabilité

de transition vers

l’état 2

>

qui

tend vers zéro

lorsque

t tend vers l’infini. D’autre part,

l’expression (87)

donne

l’amplitude

de

proba-

bilité de transition :

Cette

amplitude

se compose de deux termes. Le

premier

décrit la transition

de 1

>

à 3

> sans passage par

l’état 2

> à cause de la

présence

du

projecteur Q2

dans

l’expression

de

R’(z).

Le

deuxième,

par contre, décrit le passage de

l’état 1

> à

l’état 3

> par l’intermédiaire de

l’état ! 2

> :

Enfin, l’expression (88) possède

le

pôle

réel z =

E3 correspondant

à

l’état 3

>

qui

est stable.

Ainsi l’introduction de

l’opérateur R’(z)

permet de

séparer

dans

l’amplitude

de

probabilité

les termes

qui correspondent

au passage du

système

par l’état

2

> des autres termes.

Appliquons

maintenant les

expressions (86)

et

(87)

à l’étude de la diffusion Raman.

2. LE MODÈLE MOLÉCULAIRE

(Fig. 5).

- Nous consi-

dérerons que les états a et b sont instables : des tran- sitions par émission

spontanée

peuvent avoir lieu à

partir

de l’état a vers l’état a’

qui

est

stable,

ou bien

à

partir

de l’état b vers l’état b’

qui

est

également

stable. L’état final de la diffusion est donc :

(k, j)

est le

photon

Raman et

(k’, j)

le

photon

émis

au cours de la transition b - b’.

3. CALCUL DE LA PROBABILITÉ DE TRANSITION VERS

L’ÉTAT 12 > = 1 b ; no - 1 ; kj >. -

Vérifions que

cette

probabilité

tend vers zéro

lorsque t

tend vers

l’infini.

L’amplitude

de

probabilité

est déterminée par

(11)

avec

d’après (86)

Avec les mêmes

approximations

que celles

déjà utilisées,

nous avons :

- au

voisinage

de la valeur E

= El

- au

voisinage

de la valeur E =

E2

db

est le

déplacement

de Lamb de l’état b et

rb

sa

largeur

naturelle. On obtient alors par

intégration

de

(90) :

On obtient bien une

amplitude

de

probabilité qui

tend vers zéro

lorsque t

tend vers l’infini.

4. DÉTERMINATION DE LA PROBABILITÉ DE DIFFU- SION RAMAN LORSQUE L’ÉTAT a EST STABLE. -

L’ampli-

tude de

probabilité

de transition vers l’état final de la

diffusions 3

> est donnée par

Q2 G(Z) P,

est déterminé par

(87).

Avec les mêmes

approximations

que

précédemment,

on obtient :

Dans le cas où l’état a est naturellement stable

(Ta

=

0),

on a donc :

L’intégrale h correspond

à la transition

de 1

>

à 3

> sans passage par l’état

intermédiaires 2

>.

L’intégration

par résidus donne :

(12)

Etant donné que l’interaction v ne

couple

que des états

qui

diffèrent d’un

photon,

nous devons utiliser

pour déterminer

h l’approximation

d’ordre trois de

R’(z) :

On a donc :

et une

expression analogue

pour

3 1 R’+(Èl) 1

>.

Un des termes de

(100)

est par

exemple

décrit par le

diagramme

de la

figure

6. Il

correspond

à deux

transitions virtuelles par l’intermédiaire des états

FIG. 6.

r, et r2

d’énergie

différente de

Ea

+

ko.

Ce terme est

donné par :

Toutes les transitions décrites par

(100) possèdent

deux dénominateurs

d’énergie

non résonnants.

On obtient d’autre part pour

l’intégrale 12

en

négligeant

le

pôle imaginaire :

Pour évaluer cette

intégrale

à

l’approximation

la

plus basse,

nous devons utiliser

l’approximation

d’ordre deux pour l’élément de matrice

ce

qui correspond

à la diffusion Raman vers l’état b et

l’approximation

d’ordre un pour

ce

qui correspond

à la transition

dipolaire

de b à b’.

On a donc :

(13)

L’expression 2 131" (E) Il

> ne

possède qu’un

seul dénominateur non résonnant

qui correspond

à une

transition virtuelle. D’autre part, les dénominateurs

résonnants pour

El

=

E2

=

E3,

ce

qui exprime

la

conservation de

l’énergie

aux

largeurs

des niveaux

près

dans les processus de diffusion Raman

(transi-

tion de a à

b)

et d’émission

spontanée (transition

de b

à

b’).

Un des termes de

l’amplitude

de

probabilité I2

peut donc être

représenté

par le

diagramme

de la

figure

7 sur

lequel

la seule transition virtuelle est

indiquée

en

pointillé.

L’intégrale 12

apporte donc la contribution la

plus importante

à la

probabilité

de transition vers

l’état 3

>. Nous ne conserverons par la suite que

ce terme

qui correspond

au passage de la molécule par

l’état ! 2

>. On a donc :

En passant à la

représentation d’interaction,

on obtient l’élément de la matrice S

ce

qui

donne

(voir (43))

Nous pouvons alors définir comme en

(44)

une pro- babilité de transition par unité de temps

qui

est

donnée par :

Nous voyons sur cette

expression

que la diffusion Raman s’effectue entre les deux niveaux

d’énergie El et E2

apparaissent

les

déplacements

de Lamb

da

et

db

des états a et b de la molécule.

Il en

résulte que

la fréquence du photon

Raman émis est

(OR

= (00 + (Oab

avec wa6

= Ea - Eb,

Ainsi que’ nous l’avons

déjà signalé,

les états a et b interviennent ici d’une manière tout à fait

symétrique.

La

probabilité

p d’émission du

photon

Raman

(k, j)

s’obtient en sommant sur tous les états

possibles

d’émission à

partir

de

l’état 2

>.

Dans l’expression

de

P13,

l’élément de matrice

2 1 a"(Él) I 1

> est

indépendant

de k’. On a donc :

avec

La

sommation E

s’effectue sur les deux

polarisations

j

possibles

du

photon (k’, j’) ,

On a d’autre part :

(14)

ce

qui

donne

l’expression

finale de la

probabilité

d’émission du

photon

Raman

(k, j) :

Nous obtenons donc ainsi une raie Raman dont la

largeur

est

Tb, largeur

naturelle du niveau b.

La

probabilité dPldQ

d’émission d’un

photon

Raman dans

l’angle

solide dQ s’obtient en

intégrant (110)

sur dco et en sommant sur les

polarisations

soit

A cette

probabilité correspond

comme en

(48)

la section efficace de diffusion :

Ainsi, lorsqu’on

tient compte de l’instabilité de l’état b pour déterminer la section efficace de

diffusion,

le calcul montre que la raie Raman

possède

une

largeur Ib. Cependant, d’après l’expression (113),

la section efficace

duIdQ

n’est pas modifiée.

Ce résultat montre que

lorsque

la raie Raman

possède une largeur

naturelle

Tb

due à l’instabilité de l’état

final,

la section efficace de diffusion déter- minée par G. Placzek dans le cas d’une raie stricte-

ment

monochromatique s’applique

encore mais

repré-

sente cette fois-ci l’intensité totale de la raie diffusée

(intensité intégrée).

5. CAS OU LES ÉTATS a ET b SONT INSTABLES. - L’am-

plitude

de

probabilité qui

est déterminée par le deu- xième terme de

(96)

est alors donnée par :

Nous effectuons

l’intégration

en ne tenant compte que du

pôle

z =

E3 qui seul,

donne un terme sans

décroissance

exponentielle.

On obtient :

Avec les mêmes

approximations

que

précédemment,

a

probabilité

de transition de

l’état 1

> à l’état

1 3

> est donnée par :

La

probabilité

p d’émission du

photon

Raman

(k,.j)

s’obtient en sommant sur tous les états

possibles

d’émission à

partir

de

l’état 2

>

avec dans cette

expression :

et

Pour évaluer

l’intégrale (117),

nous introduisons

l’approximation suivante,

du même type que celle utilisée pour l’évaluation de

(69) :

est donné par

(45), expression

indépendante

de k’. On a donc :

(15)

Tb désignant

la

largeur

naturelle de l’état

b,

on a

ce

qui

donne finalement :

L’intégrale

sur dco’ s’évalue aisément. On trouve

avec

On obtient donc finalement la

probabilité

de diffu-

sion Raman

avec

La raie Raman a donc un

profil

de Lorentz de

largeur ra + Tb égale

à la somme des

largeurs

natu-

relles des niveaux a et b.

Déterminons maintenant la

probabilité

totale P

de diffusion Raman. Elle s’obtient en

intégrant (125)

sur dm et en sommant sur les

polarisations.

On obtient :

Par

suite,

on a :

Mais

d’après (73) :

On obtient donc en définitive :

Ce résultat se retrouve par un calcul élémentaire de

probabilité.

En

effet, puisque

l’état a

possède

une

durée de vie moyenne

égale

à

1/Ta,

la

probabilité

de

trouver la molécule dans cet état à l’instant t est

donnée par :

(En

fait la durée de vie de l’état a est

égale

à

r 1 + , mais

dans les calculs

précédents,

nous n’avons

a’*7a

pas tenu compte de la

largeur

due à l’excitation

opti-

que

qui

est

négligeable

devant

Ià.)

La

probabilité

totale de diffusion Raman est alors

déterminée par

l’équation :

ce

qui

donne :

et pour t tendant vers l’infini :

V. Conclusion. - L’utilisation du formalisme de la résolvante

G(z)

nous a donc

permis

de calculer la

probabilité

de diffusion Raman en tenant compte des

largeurs

de l’état initial a et de l’état final b de la molécule et de déterminer ainsi le

profil

de la raie

diffusée. Nous avons mis en évidence les résultats sui-

vants :

- Dans le cas où les niveaux a et b de la molécule sont

stables,

nous retrouvons en

première approxima-

tion le résultat donné par G. Placzek. Une

approxima-

tion d’ordre

supérieur

nous a

permis

d’introduire la

largeur

de

raie ya

due à l’excitation

optique.

Cette

largeur dépend

d’une part de l’intensité de la raie excitatrice et d’autre part de la durée de vie Io de l’état intermédiaire de diffusion.

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