1. L’arrestation et la condamnation à mort du roi

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Que se passe-t-il en 1792 ?

1. L’arrestation et la condamnation à mort du roi

Louis XVI, détenu au Palais des Tuileries depuis sa tentative de fuite, est accusé de comploter avec l’ennemi étranger. Le 10 août 1792, il est arrêté après une violente émeute. Dès lors, la monarchie est tombée : la France n’a plus de roi. Le procès de Louis XVI s’ouvre en décembre : il est condamné à être guillotiné en place publique en janvier 1793.

Selon toi, pourquoi l’exécution du roi se déroule en public ?

L’exécution en public sur la place de la Révolution, aujourd’hui place de la Concorde, est destinée à associer le peuple à cet acte « festif » et à servir la propagande révolutionnaire.

Comment Robespierre désigne-t-il le roi ? Qu’est ce que cela implique ?

Robespierre évoque le roi en le nommant « Louis », c’est-à-dire en l’interpellant comme un simple citoyen, ne lui reconnaissant plus aucune prérogative.

Comment Robespierre justifie-t-il la mort de Louis XVI ?

Il justifie sa mort car, en faisant appel aux ennemis extérieurs contre le peuple, Louis XVI a affiché sa trahison.

C’est désormais la volonté du peuple qui doit prévaloir. Louis XVI doit mourir pour que la « patrie » vive.

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2. La proclamation de la première République

3. La Patrie en danger

Le 22 septembre 1792, au lendemain d’une grande victoire à Valmy, la première République est proclamée par la nouvelle Assemblée, la Convention.

La situation militaire de la France est alors inquiétante : aux guerres extérieures s’ajoutent des troubles intérieurs. A la fin de l’année, des mouvements contre-révolutionnaires et royalistes se forment en Vendée et dans l’Ouest de la France, une région attachée à la royauté. Pour protéger la République, les députés de la Convention, des révolutionnaires radicaux, prennent des mesures d’urgence. Ces mesures, souvent brutales, contredisent les principes et les idéaux révolutionnaires : les procès sont rendus rapidement, tous ceux soupçonnés d’être des ennemis de la Révolution sont exécutés.

Au cours de l’année 1792, les relations sont très tendus entre la France et les monarchies voisines, qui craignent que la Révolution arrive chez eux. Les nobles français, qui ont émigré suite aux évènements de 1789, font pression sur les monarques étrangers pour qu’ils engagent la guerre contre la France et rétablissent Louis XVI sur le trône.

Dans ce contexte, la France déclare la guerre à l’Autriche en avril. En juillet, l’Assemblée proclame « la Patrie en danger » car les premières défaites militaires font des milliers de victime. Dans tout le pays, des volontaires s’engagent pour défendre la Révolution.

Repère les différents symboles présents sur l’affiche et expliques-en le sens.

Les symboles sont :

- le bonnet phrygien, celui des révolutionnaires - la cocarde, symbole de la République

- le coq gaulois, symbole de la France - la couronne de laurier, symbole de paix

- la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité

Quelles puissances menacent la France entre 1792 et 1793 ?

Les Anglais, les Espagnols, les Hollandais, les Autrichiens, les Prussiens et les Piémontais menacent les frontières françaises.

Pourquoi ces menaces sont-elles difficiles à repousser pour les armées de la Révolution ?

Ces menaces sont difficiles à repousser car elles encerclent la France sur plusieurs fronts à la fois. Les pays attaquant sont de plus coalisés, c’est-à-dire qu’ils s’entendent dans une stratégie commune. Ces menaces proviennent de pays puissants, dont les armées sont bien organisées, alors que les armées révolutionnaires ont du mal à coordonner leurs actions.

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