HAL Id: jpa-00206534
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Submitted on 1 Jan 1967
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Étude des largeurs de raies de la bande ν 3 de HCN et la bande fondamentale de NO
L. Hochard-Demollière, C. Alamichel, Ph. Arcas
To cite this version:
L. Hochard-Demollière, C. Alamichel, Ph. Arcas. Étude des largeurs de raies de la bande ν3 de HCN et la bande fondamentale de NO. Journal de Physique, 1967, 28 (5-6), pp.421-426.
�10.1051/jphys:01967002805-6042100�. �jpa-00206534�
ÉTUDE
DES LARGEURS DE RAIES DE LA BANDE 03BD3 DE HCN ET LA BANDEFONDAMENTALE
DE NOPar Mme L.
HOCHARD-DEMOLLIÈRE,
C.ALAMICHEL,
PH.ARCAS,
Laboratoire d’Infrarouge, Chimie-Physique, Faculté des Sciences de Paris, 91-Orsay.
Résumé. 2014 On a déterminé les
largeurs
de raies dans la bande 03BD3 de HCN par une méthodeinterférométrique.
On acomparé
ces résultats avec ceux obtenus enappliquant
la théoried’Anderson. Les calculs ont été
également
effectués pour la bande fondamentale de NOqui présente
laparticularité
de se trouver dans des étatsélectroniques 203C01/2
et203C03/2.
Abstract. 2014 The line widths in the 03BD3 band of HCN have been measured
by
an interfero-metric method. These results have been
compared
with those obtainedby using
Anderson’stheory.
The calculations have also been done for the fundamental band of NO which has the characteristic ofbeing
in the203C01/2
and203C03/2
electronic states.La
representation graphique
des formules donnant l’indice de refraction auvoisinage
d’une raiespectrale
montre que dans la
region
de resonance la variation d’indice en fonction de lafrequence
est caract6ris6e par unedispersion
anomale. 11 est doncpossible,
en mesurant la
dispersion
auvoisinage
d’une raiedonnee,
de determiner lalargeur apparente
d’une raiespectrale.
Celle-ci est 6videmment diff6rente de lalargeur
vraie etdepend
de la fonctiond’appareil
duspectrom6tre
utilise. Les corrections aapporter
auxmesures ont ete calcul6es par F.
Legay
et ses coll. pourune fonction
d’appareil triangulaire
et pourplusieurs largeurs
de fentes[1].
Nous avons utilise leurs résultats pour determiner lalargeur
des raies de vibration- rotation de la bande v3 de 1’acidecyanhydrique
a3 u.
L’appareillage
utilise est le meme que celui decrit dans lapublication dej a
cit6e. Nous avons mesure lalargeur
des raies de HCN pour unepression
de75 torrs, en utilisant une cuve de
4,98
cm delongueur.
Dans ces
conditions,
il 6tait n6cessaire de travailleravec des fentes dont la
largeur spectrale
6tait de l’ordre de0,20
cm’r pour obtenir une6nergie
suffisante auvoisinage
du centre de la raie. Il 6tait alorspossible
de mesurer directement la
largeur
apparente pour laplupart
des raies comme on peut s’en rendrecompte
sur la
figure
1.Toutefois,
pour les raies lesplus
intenseset les
plus larges,
cette determination devientplus delicate,
la courbe dedispersion
6tant tresaplatie
auvoisinage
de la zone dedispersion
anomale( fig. 2),
etla deformation due a la fonction
d’appareil beaucoup plus
sensible. Par contre, on peuttoujours connaitre,
avec une
precision meilleure, l’écart
d’indice entre lesdeux
fréquences qui
d6finissent lalargeur
a mi-hau-FIG. 1. - Variation d’indice au
voisinage
de la raie R j = 19.- Courbe
th6orique.
- - - Courbe
th6orique
def ormee par la fonctiond’appareil.
. Points
expérimentaux.
teur. La relation suivante
permet
alors de determinercette
largeur
y :Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002805-6042100
422
FIG. 2. - Variation d’indice au
voisinage
de la raie RJ = 6.- Courbe
th6orique.
- - - Courbe
th6orique
def ormee par la fonctiond’appareil.
. Points
expérimentaux.
ou S est l’intensit6
int6gr6e
de la raie consideree. Les valeurs des intensités de chacune des raies de la bande v3 ont ete d6termin6es sur ce meme appa- reil[1].
Si on admet que l’on peut commettre sur la determination de 2 An une erreur de 2 X10-s,
et entenant
compte
de l’incertitude sur lesintensités,
laprecision
sur y doit etre telle que l’on a en moyenne :Les mesures ont ete faites surtout pour les raies de la branche R ou l’on est moins
gene
que dans la branche P par les raies de la bande chaude. Les valeurs ainsi d6termin6es sont donn6es dans le tableau I. Leslargeurs
des raies ainsi obtenues sontsystématiquement plus grandes
que cellesindiqu6es
parPigott
etRank
[2]
pour unepression
voisine(7
cm deHg
a 20
°C) .
La difference n’est toutefois pas tressignifi- cative,
les m6thodesemployees
6tant tres différentes.Nous avons voulu voir si ces résultats
exp6rimentaux
6taient
compatibles
avec la th6orie deslargeurs
deraies
d’Anderson ;
nous nereprendrons
pas1’expose
de cette th6orie
qui
a ete fait par Anderson lui-meme
[3], [4]
etqui
a ete ensuitelargement d6velopp6
par Tsao et Curnutte
[5].
Plusieurs auteurs ontdéjà applique
cette th6orie a certainesmolecules,
notam-ment Benedict et Herman
[6].
Nousindiquerons
tr6sbri6vement comment cette th6orie peut etre
appliqu6e
d’une
façon pratique ;
nous donnerons nos résultatsconcernant 1’acide
cyanhydrique
etl’oxyde nitrique.
La th6orie d’Anderson
explique
lalargeur
de raiecollisionnelle par un
changement
dephase
de laradiation
(cas adiabatique)
et surtout par des tran- sitions non radiatives(cas
nonadiabatiques)
dues aupotentiel
d’interactionintermoléculaire ;
ceci diminue la duree de vie desniveaux,
cequi
revient a61argir
les raies. Soit une molecule 1 effectuant la transition radiative
(Oji
- vtJf)
et une moleculeperturbatrice
2dans 1’6tat
(OJ2) ;
cette molecule 2 estsuppos6e
d6crire une
droite,
caract6ris6e par sa distance b a la cible 1 fixe et par deuxparametres
dedirection,
avecune vitesse
6gale
a la vitessemoyenne v
donnee par la th6oriecinetique
des gaz :ou M
d6signe
la masse mol6culaire reduite dusysteme
des deux molecules 1 et 2 et T la
temperature
absolue.On suppose la duree du choc
n6gligeable.
Lalargeur
de la raie
correspondant
a la transition(0 Ji
-* vfJf)
est en cm-1 :
ou c est la vitesse de la lumiere
exprimee
encm/s, Po( J2)
lapopulation
du niveau(0 J2)
etPJi J2
la sec-tion efficace de collision entre les molecules 1 et 2.
En
effet,
lapopulation
des niveaux vibrationnels excites estn6gligeable
auxtemperatures
ordinaires.Tant
que b
n’est pas troppetit, Pii J2
est de laforme :
ou
S(b)
est uneprobabilite
de choc dont nous donne-rons
1’expression plus
loin.Quand b
estpetit,
Andersonadmet que
S(b) = 1,
si bien que la section efficace a considerer dans la formule(1)
est :La distance minimale
d’approche bo
s’obtient en r6sol-vant
1’6quation (3) :
Mais cette distance ne saurait etre infiniment
petite ;
il existe une limite inferieure
bmin
que l’onprend
de1’ordre du diamètre de collision donne par la th6orie
cin6tique (et g6n6ralement
determine par des mesuresde
viscosite) .
Soit b’ la solution deS(b)
= 1. Sib’ >
bmin, bo
= b’ et si b’bmin, bo
=bmin.
L’expression
deS(b) depend
dupotentiel
d’interac-tion retenu. On a considere ici les interactions
dipo-
laires et
quadrupolaires 6lectriques
seulement. Lesregles
de selection sont les suivantes :A J
=0, +
1 pour l’interactiondipole-dipole Aj = 0, ± 1, ± 2
pour l’interaction
quadrupole-quadrupole [12].
Dans le cas de l’interaction
dipole-quadrupole,
ilfaut 6videmment
envisager
lestransitions A/
=0, ±
1pour la molecule dont on consid6re le
dipole
etA J
=0, ± 1,
± 2 pour celle dont on consid6re lequadrupole.
Au cours d’une de ces transitions nonradiatives,
la molecule cible passe de 1’6tatJi
a 1’6tatJi
ou de 1’6tat
Jf
a 1’6tatJf
et la moleculeperturbatrice
de 1’6tat
J2
a 1’6tatJ2 (il n’y a
6videmment pas de modifications de 1’6tatvibrationnel).
L’6nergie
mise enjeu (1)
est :ou
S(b)
se calcule en fonction des nombresquantiques
caract6risant les deux
molecules,
des momentsdipo-
laires
pl
etP2
etquadrupolaires Q1
etQ2
et du para- mètre k :ou h est la constante de Planck. Pour une molecule
lin6aire,
onpeut
verifier aisement que dans ces condi- tions la m6thode donne la memelargeur
pour deux raies caractérisées par la meme valeur absolue du nombre m dans la branche P(m
= -J)
et dans labranche R
(m = J + 1). S(b)
se met sous la forme :Tsao et Curnutte
[5]
ont donne lesexpressions
deces trois termes pour les différentes interactions que
nous
envisageons
icilorsque
les molecules sont du typetoupie sym6trique.
Ce sont les formules(133), (137), (150), (153), (161)
et(163)
de leur arti- cle.Quand
les molecules sontlin6aires,
on poseKi
=Kf
=K,
= 0. Les sommations sont étenduesaux
Ji, J’, J’ possibles, Ji, Jf, J2
6tant fixes. Les termes de la forme(ji 1 Ki 0 1 J2Ki)
sont des coef-ficients de Clebsch-Gordan que l’on
peut
trouver dans les tables de la reference[7].
W est un coefficient de Racah que l’on trouvera a la reference[8].
Les fonc-tions
fl(k), f2(k), f3(k)
ont été tabul6es par Tsao etCurnutte
(Appendice
D de leur articledej a cite).
Dans
1’equation (2), r(bo)
sera la somme de troistermes
r (bo) o,
i,r (bo)o,
f,r (bo) m
oùchaque
terme r ala meme forme que le terme
S(b) correspondant,
a(1)
En touterigueur,
on devraitprendre
comme cons-tante rotationnelle B la valeur de celle-ci pour
chaque
niveau considéré initial et final, ce
qui
serait une manierede
distinguer
les diff6rences deslargeurs
de raies desbandes fondamentales et des
harmoniques
dans la m6-thode d’Anderson. Nous avons
pris
dans nos calculs lameme valeur B,, celle du niveau fondamental, pour le niveau initial et final, ce
qui
n’entraine pas une erreurimportante
etsimplifie
d’unefacon
nonn6gligeable
lescalculs
deja
tres ardus.condition
d’y remplacer
lesfonctions f1, f2, f3
par troisfonctions
F1(k), F2(k), F3(k) 6galement
tabul6es par Tsao et Curnutte al’appendice
D de leur article.1. Cas du HCN. - Un calcul a
d6jh
ete fait parAnderson,
mais il s’est limit6 aux collisions r6sonnanteset a utilise un moment
dipolaire
trop faible.Les molecules 1 et 2 sont de meme nature, donc
Pl
=p2
etQ1 = Q2 ;
elles sontlin6aires,
doncS(b)m
= 0 pour les interactionsdipole-dipole
et di-pole-quadrupole
mais non pour les interactions qua-drupole-quadrupole.
Un
premier
calcul a ete conduit en tenantcompte
de la seule interactiondipole-dipole
avec une valeurdu moment
dipolaire 6gale
a2,96 debyes,
pour unetemperature
de 297 OK et unepression
de 75 torrs,bmi,
=4,5 A, Bo
=1,478
cm-1 comme constanterotationnelle du niveau
fondamental, J2
variant de 0 a 26.Nous avons tenu compte ensuite des interactions di-
pole-quadrupole
etquadrupole-quadrupole
pour les memes valeurs quepr6c6demment
et un moment qua-drupolaire
de8,88
X 10-26 et14,8
X 10-26 u.e.s. cm2.Nous donnons tableau I les résultats de ces calculs.
La
figure
3repr6sente
la courbe de variation debo
enFIG. 3. - Effet
dipole-dipole
bo
=f(J2) ;
m = 17 ; T = 297 oK.424
TABLEAU I
LARGEURS DES RAIES DE HCN CALCULEES ET OBSERVEES A 297 OK ET 75 MM DE
Hg
FIG. 4
Largeurs
de raies observ6es et calcul6es pour HCN.fonction de
J2
pour la valeur de m = 17 et si on netient
compte
que de l’interactiondipole-dipole.
Lafigure
4repr6sente
les courbes des valeurs calcul6es etexpérimentales
en tenantcompte
des interactionsdipole-dipole
seulement et des interactionsdipole- dipole, dipole-quadrupole, quadrupole-quadrupole.
Nous voyons que la valeur
Q = 14,8
X 10-26 u.e.s. cm2est celle
qui
rend le mieuxcompte
des résultatsexpérimentaux.
2. Cas de NO. - Une
partie
des résultats du calcula
dej a
etepubli6e [9]
et donnait un accord convenableavec les résultats
exp6rimentaux
de1’epoque. Depuis,
de nouveaux resultats ont ete
publi6s
par Abels et Shaw[10].
Bien que NO soit une moleculelin6aire,
son cas est
special
car elle est dans un 6tat 6lectro-nique 21t;
il existe deux sous-niveaux6lectroniques 21tl/2
et21t3/2 qui peuvent
etrerepr6sent6s
a l’ordrezero par des fonctions d’onde de
toupie sym6trique
!/2
et03/2
pourlesquelles
le nombrequantique K
vaudrait
respectivement 1/2
et3/2.
Comme le cou-TABLEAU II
DEMI-LARGEURS DE RAIES DE NO CALCULEES A 297 OK ET A LA PRESSION
ATMOSPHERIQUE
plage
est interm6diaire entre les cas a et b deHund,
la fonction d’onde r6elle est une combinaison lin6aire des deux fonctions d’onde d’ordre zero :
11 faut donc en toute
rigueur remplacer
les coeffi- cients de Clebsch-Gordan intervenant dansS(b)
par des combinaisons(non lin6aires)
de telscoefficients,
mais ce n’est pas tres
critique
car e est voisin de 1(et d
dezero).
On a considere que lalargeur
des raiesrelatives a 1’6tat
1/2
6tait la somme de deuxlargeurs partielles :
pour lapremiere,
la molecule cible 1 estdans 1’6tat
1/2 (Ki
=Kf
=1/2)
et la molecule 2 dans 1’6tat1/2 (K2
=1/2) ;
pour laseconde,
la molecule 1est
toujours
dans 1’6tat1/2,
mais la molecule 2 est dans 1’6tat3/2.
On a fait de meme pour les raies relatives a 1’6tat3/2.
Pourchaque couple
de molecules dans les 6tatsrespectifs (Q = 1/2
ou3/2, v
=0, Ji)
et(0
=1/2
ou
3/2, v
=0, J2), S(b) comprend a priori :
- 21 termes
provenant
de l’interactiondipole-dipole
dont 9 viennent de
S(b)o,
i(J’i
=Ji, Ji - 1,
- 55 termes
provenant
de l’interactionquadrupole- quadrupole
dont 25 deS(b)o,
i, 25 deS(b)o,
f et5 de
S(b)m;
- 70 termes provenant de l’interaction
dipole-qua- drupole
dont 35 de l’interaction depl
avecQ2
et 35 de l’interaction
de p2
avecQ, ;
chacun de cesdeux groupes
comprend
15 termes venant deS(b)o,¡,
15 deS(b)o, f et
5 deS(b)m.
On a
pris
comme constantes rotationnelles appa-rentes
B01
==1,672
cm-1 pour1/2
etB02
=1,720
cm-1pour
3/2 ;
on a retenu pour la constante decouplage
Ala valeur 124 cm-1. On a
pris bmin
=3,5 A,
p1= P2
=0,16 debye.
On a admisQ1 = Q2 = Q,.
Hill et Smith
[11]
donnent pour1’oxyde nitrique
unmoment
quadrupolaire Q = 1,4
X 10-26 u.e.s.cm2,
ce
qui
est une valeur trop faible pour rendrecompte
deslargeurs
de raiesexpérimentales.
On a fait deuxseries de calculs avec
les résultats obtenus sont donn6s dans le tableau II.
Pour calculer la
population
des niveaux a lapression atmosph6rique
et a 297OK,
on asuppose
le gazparfait.
Enprincipe,
on doit tenircompte
de tous les niveaux(OJ2) possibles
pour la moleculeperturbatrice;
on s’est arr6t6 a
J2
=22,5,
cequi peut
entrainer unetres faible erreur pour la derni6re raie calcul6e
(2m
=43).
Comme on 1’adeja dit,
la m6thode nedistingue
pas les branches P et R. Un calcul raffine devrait tenircompte
des interactionsmagn6tiques
pour
distinguer
mieux les 6tats1/2
et3/2,
mais il nesemble pas que la th6orie d’Anderson rende suffisam-
ment bien compte de
1’experience
pour sepermettre
de tenir compte d’interactions aussifaibles ;
il n’estpas sur aussi que la
precision
des mesures soit suffisante.La
valeur Q
= 3 X 10-26 est nettementtrop
faibleet la valeur
Q,
= 4 X 10-2616g6rement trop forte,
mais elle rend n6anmoins assez bien
compte
de1’experience
dupoint
de vuequalitatif.
Conclusion. - Comme nous n’avons pas tenu
compte
de toutes les interactions intermoleculairespossibles (forces
dedispersion
et d’induction deDebye
en
particulier)
et que 1’evaluation debmin
estimprecise,
426
nous ne pouvons pas considerer la
comparaison
entrela th6orie d’Anderson et les mesures
expérimentales
comme une determination du moment
quadrupolaire moleculaire ;
n6anmoins cette th6orie rendcompte
dans le cas de HCN et de NO d’unefaçon
assezsatisfaisante des résultats
expérimentaux,
a conditionde considerer les
grandeurs bmin
etQ
comme desparametres ajustables.
En 1’absence d’autre m6thode de mesures, les valeursoptimales
deQ
peuvent etre consid6r6es comme unepremiere approximation
dumoment
quadrupolaire
mol6culaire.Manuscrit requ le ler d6cembre 1966.
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