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Étude des largeurs de raies de la bande ν3 de HCN et la bande fondamentale de NO

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Étude des largeurs de raies de la bande ν 3 de HCN et la bande fondamentale de NO

L. Hochard-Demollière, C. Alamichel, Ph. Arcas

To cite this version:

L. Hochard-Demollière, C. Alamichel, Ph. Arcas. Étude des largeurs de raies de la bande ν3 de HCN et la bande fondamentale de NO. Journal de Physique, 1967, 28 (5-6), pp.421-426.

�10.1051/jphys:01967002805-6042100�. �jpa-00206534�

(2)

ÉTUDE

DES LARGEURS DE RAIES DE LA BANDE 03BD3 DE HCN ET LA BANDE

FONDAMENTALE

DE NO

Par Mme L.

HOCHARD-DEMOLLIÈRE,

C.

ALAMICHEL,

PH.

ARCAS,

Laboratoire d’Infrarouge, Chimie-Physique, Faculté des Sciences de Paris, 91-Orsay.

Résumé. 2014 On a déterminé les

largeurs

de raies dans la bande 03BD3 de HCN par une méthode

interférométrique.

On a

comparé

ces résultats avec ceux obtenus en

appliquant

la théorie

d’Anderson. Les calculs ont été

également

effectués pour la bande fondamentale de NO

qui présente

la

particularité

de se trouver dans des états

électroniques 203C01/2

et

203C03/2.

Abstract. 2014 The line widths in the 03BD3 band of HCN have been measured

by

an interfero-

metric method. These results have been

compared

with those obtained

by using

Anderson’s

theory.

The calculations have also been done for the fundamental band of NO which has the characteristic of

being

in the

203C01/2

and

203C03/2

electronic states.

La

representation graphique

des formules donnant l’indice de refraction au

voisinage

d’une raie

spectrale

montre que dans la

region

de resonance la variation d’indice en fonction de la

frequence

est caract6ris6e par une

dispersion

anomale. 11 est donc

possible,

en mesurant la

dispersion

au

voisinage

d’une raie

donnee,

de determiner la

largeur apparente

d’une raie

spectrale.

Celle-ci est 6videmment diff6rente de la

largeur

vraie et

depend

de la fonction

d’appareil

du

spectrom6tre

utilise. Les corrections a

apporter

aux

mesures ont ete calcul6es par F.

Legay

et ses coll. pour

une fonction

d’appareil triangulaire

et pour

plusieurs largeurs

de fentes

[1].

Nous avons utilise leurs résultats pour determiner la

largeur

des raies de vibration- rotation de la bande v3 de 1’acide

cyanhydrique

a

3 u.

L’appareillage

utilise est le meme que celui decrit dans la

publication dej a

cit6e. Nous avons mesure la

largeur

des raies de HCN pour une

pression

de

75 torrs, en utilisant une cuve de

4,98

cm de

longueur.

Dans ces

conditions,

il 6tait n6cessaire de travailler

avec des fentes dont la

largeur spectrale

6tait de l’ordre de

0,20

cm’r pour obtenir une

6nergie

suffisante au

voisinage

du centre de la raie. Il 6tait alors

possible

de mesurer directement la

largeur

apparente pour la

plupart

des raies comme on peut s’en rendre

compte

sur la

figure

1.

Toutefois,

pour les raies les

plus

intenses

et les

plus larges,

cette determination devient

plus delicate,

la courbe de

dispersion

6tant tres

aplatie

au

voisinage

de la zone de

dispersion

anomale

( fig. 2),

et

la deformation due a la fonction

d’appareil beaucoup plus

sensible. Par contre, on peut

toujours connaitre,

avec une

precision meilleure, l’écart

d’indice entre les

deux

fréquences qui

d6finissent la

largeur

a mi-hau-

FIG. 1. - Variation d’indice au

voisinage

de la raie R j = 19.

- Courbe

th6orique.

- - - Courbe

th6orique

def ormee par la fonction

d’appareil.

. Points

expérimentaux.

teur. La relation suivante

permet

alors de determiner

cette

largeur

y :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01967002805-6042100

(3)

422

FIG. 2. - Variation d’indice au

voisinage

de la raie RJ = 6.

- Courbe

th6orique.

- - - Courbe

th6orique

def ormee par la fonction

d’appareil.

. Points

expérimentaux.

ou S est l’intensit6

int6gr6e

de la raie consideree. Les valeurs des intensités de chacune des raies de la bande v3 ont ete d6termin6es sur ce meme appa- reil

[1].

Si on admet que l’on peut commettre sur la determination de 2 An une erreur de 2 X

10-s,

et en

tenant

compte

de l’incertitude sur les

intensités,

la

precision

sur y doit etre telle que l’on a en moyenne :

Les mesures ont ete faites surtout pour les raies de la branche R ou l’on est moins

gene

que dans la branche P par les raies de la bande chaude. Les valeurs ainsi d6termin6es sont donn6es dans le tableau I. Les

largeurs

des raies ainsi obtenues sont

systématiquement plus grandes

que celles

indiqu6es

par

Pigott

et

Rank

[2]

pour une

pression

voisine

(7

cm de

Hg

a 20

°C) .

La difference n’est toutefois pas tres

signifi- cative,

les m6thodes

employees

6tant tres différentes.

Nous avons voulu voir si ces résultats

exp6rimentaux

6taient

compatibles

avec la th6orie des

largeurs

de

raies

d’Anderson ;

nous ne

reprendrons

pas

1’expose

de cette th6orie

qui

a ete fait par Anderson lui-

meme

[3], [4]

et

qui

a ete ensuite

largement d6velopp6

par Tsao et Curnutte

[5].

Plusieurs auteurs ont

déjà applique

cette th6orie a certaines

molecules,

notam-

ment Benedict et Herman

[6].

Nous

indiquerons

tr6s

bri6vement comment cette th6orie peut etre

appliqu6e

d’une

façon pratique ;

nous donnerons nos résultats

concernant 1’acide

cyanhydrique

et

l’oxyde nitrique.

La th6orie d’Anderson

explique

la

largeur

de raie

collisionnelle par un

changement

de

phase

de la

radiation

(cas adiabatique)

et surtout par des tran- sitions non radiatives

(cas

non

adiabatiques)

dues au

potentiel

d’interaction

intermoléculaire ;

ceci diminue la duree de vie des

niveaux,

ce

qui

revient a

61argir

les raies. Soit une molecule 1 effectuant la transition radiative

(Oji

- vt

Jf)

et une molecule

perturbatrice

2

dans 1’6tat

(OJ2) ;

cette molecule 2 est

suppos6e

d6crire une

droite,

caract6ris6e par sa distance b a la cible 1 fixe et par deux

parametres

de

direction,

avec

une vitesse

6gale

a la vitesse

moyenne v

donnee par la th6orie

cinetique

des gaz :

ou M

d6signe

la masse mol6culaire reduite du

systeme

des deux molecules 1 et 2 et T la

temperature

absolue.

On suppose la duree du choc

n6gligeable.

La

largeur

de la raie

correspondant

a la transition

(0 Ji

-* vf

Jf)

est en cm-1 :

ou c est la vitesse de la lumiere

exprimee

en

cm/s, Po( J2)

la

population

du niveau

(0 J2)

et

PJi J2

la sec-

tion efficace de collision entre les molecules 1 et 2.

En

effet,

la

population

des niveaux vibrationnels excites est

n6gligeable

aux

temperatures

ordinaires.

Tant

que b

n’est pas trop

petit, Pii J2

est de la

forme :

ou

S(b)

est une

probabilite

de choc dont nous donne-

rons

1’expression plus

loin.

Quand b

est

petit,

Anderson

admet que

S(b) = 1,

si bien que la section efficace a considerer dans la formule

(1)

est :

La distance minimale

d’approche bo

s’obtient en r6sol-

vant

1’6quation (3) :

Mais cette distance ne saurait etre infiniment

petite ;

il existe une limite inferieure

bmin

que l’on

prend

de

1’ordre du diamètre de collision donne par la th6orie

cin6tique (et g6n6ralement

determine par des mesures

de

viscosite) .

Soit b’ la solution de

S(b)

= 1. Si

b’ >

bmin, bo

= b’ et si b’

bmin, bo

=

bmin.

L’expression

de

S(b) depend

du

potentiel

d’interac-

tion retenu. On a considere ici les interactions

dipo-

(4)

laires et

quadrupolaires 6lectriques

seulement. Les

regles

de selection sont les suivantes :

A J

=

0, +

1 pour l’interaction

dipole-dipole Aj = 0, ± 1, ± 2

pour l’interaction

quadrupole-quadrupole [12].

Dans le cas de l’interaction

dipole-quadrupole,

il

faut 6videmment

envisager

les

transitions A/

=

0, ±

1

pour la molecule dont on consid6re le

dipole

et

A J

=

0, ± 1,

± 2 pour celle dont on consid6re le

quadrupole.

Au cours d’une de ces transitions non

radiatives,

la molecule cible passe de 1’6tat

Ji

a 1’6tat

Ji

ou de 1’6tat

Jf

a 1’6tat

Jf

et la molecule

perturbatrice

de 1’6tat

J2

a 1’6tat

J2 (il n’y a

6videmment pas de modifications de 1’6tat

vibrationnel).

L’6nergie

mise en

jeu (1)

est :

ou

S(b)

se calcule en fonction des nombres

quantiques

caract6risant les deux

molecules,

des moments

dipo-

laires

pl

et

P2

et

quadrupolaires Q1

et

Q2

et du para- mètre k :

ou h est la constante de Planck. Pour une molecule

lin6aire,

on

peut

verifier aisement que dans ces condi- tions la m6thode donne la meme

largeur

pour deux raies caractérisées par la meme valeur absolue du nombre m dans la branche P

(m

= -

J)

et dans la

branche R

(m = J + 1). S(b)

se met sous la forme :

Tsao et Curnutte

[5]

ont donne les

expressions

de

ces trois termes pour les différentes interactions que

nous

envisageons

ici

lorsque

les molecules sont du type

toupie sym6trique.

Ce sont les formules

(133), (137), (150), (153), (161)

et

(163)

de leur arti- cle.

Quand

les molecules sont

lin6aires,

on pose

Ki

=

Kf

=

K,

= 0. Les sommations sont étendues

aux

Ji, J’, J’ possibles, Ji, Jf, J2

6tant fixes. Les termes de la forme

(ji 1 Ki 0 1 J2Ki)

sont des coef-

ficients de Clebsch-Gordan que l’on

peut

trouver dans les tables de la reference

[7].

W est un coefficient de Racah que l’on trouvera a la reference

[8].

Les fonc-

tions

fl(k), f2(k), f3(k)

ont été tabul6es par Tsao et

Curnutte

(Appendice

D de leur article

dej a cite).

Dans

1’equation (2), r(bo)

sera la somme de trois

termes

r (bo) o,

i,

r (bo)o,

f,

r (bo) m

chaque

terme r a

la meme forme que le terme

S(b) correspondant,

a

(1)

En toute

rigueur,

on devrait

prendre

comme cons-

tante rotationnelle B la valeur de celle-ci pour

chaque

niveau considéré initial et final, ce

qui

serait une maniere

de

distinguer

les diff6rences des

largeurs

de raies des

bandes fondamentales et des

harmoniques

dans la m6-

thode d’Anderson. Nous avons

pris

dans nos calculs la

meme valeur B,, celle du niveau fondamental, pour le niveau initial et final, ce

qui

n’entraine pas une erreur

importante

et

simplifie

d’une

facon

non

n6gligeable

les

calculs

deja

tres ardus.

condition

d’y remplacer

les

fonctions f1, f2, f3

par trois

fonctions

F1(k), F2(k), F3(k) 6galement

tabul6es par Tsao et Curnutte a

l’appendice

D de leur article.

1. Cas du HCN. - Un calcul a

d6jh

ete fait par

Anderson,

mais il s’est limit6 aux collisions r6sonnantes

et a utilise un moment

dipolaire

trop faible.

Les molecules 1 et 2 sont de meme nature, donc

Pl

=

p2

et

Q1 = Q2 ;

elles sont

lin6aires,

donc

S(b)m

= 0 pour les interactions

dipole-dipole

et di-

pole-quadrupole

mais non pour les interactions qua-

drupole-quadrupole.

Un

premier

calcul a ete conduit en tenant

compte

de la seule interaction

dipole-dipole

avec une valeur

du moment

dipolaire 6gale

a

2,96 debyes,

pour une

temperature

de 297 OK et une

pression

de 75 torrs,

bmi,

=

4,5 A, Bo

=

1,478

cm-1 comme constante

rotationnelle du niveau

fondamental, J2

variant de 0 a 26.

Nous avons tenu compte ensuite des interactions di-

pole-quadrupole

et

quadrupole-quadrupole

pour les memes valeurs que

pr6c6demment

et un moment qua-

drupolaire

de

8,88

X 10-26 et

14,8

X 10-26 u.e.s. cm2.

Nous donnons tableau I les résultats de ces calculs.

La

figure

3

repr6sente

la courbe de variation de

bo

en

FIG. 3. - Effet

dipole-dipole

bo

=

f(J2) ;

m = 17 ; T = 297 oK.

(5)

424

TABLEAU I

LARGEURS DES RAIES DE HCN CALCULEES ET OBSERVEES A 297 OK ET 75 MM DE

Hg

FIG. 4

Largeurs

de raies observ6es et calcul6es pour HCN.

fonction de

J2

pour la valeur de m = 17 et si on ne

tient

compte

que de l’interaction

dipole-dipole.

La

figure

4

repr6sente

les courbes des valeurs calcul6es et

expérimentales

en tenant

compte

des interactions

dipole-dipole

seulement et des interactions

dipole- dipole, dipole-quadrupole, quadrupole-quadrupole.

Nous voyons que la valeur

Q = 14,8

X 10-26 u.e.s. cm2

est celle

qui

rend le mieux

compte

des résultats

expérimentaux.

2. Cas de NO. - Une

partie

des résultats du calcul

a

dej a

ete

publi6e [9]

et donnait un accord convenable

avec les résultats

exp6rimentaux

de

1’epoque. Depuis,

de nouveaux resultats ont ete

publi6s

par Abels et Shaw

[10].

Bien que NO soit une molecule

lin6aire,

son cas est

special

car elle est dans un 6tat 6lectro-

nique 21t;

il existe deux sous-niveaux

6lectroniques 21tl/2

et

21t3/2 qui peuvent

etre

repr6sent6s

a l’ordre

zero par des fonctions d’onde de

toupie sym6trique

!/2

et

03/2

pour

lesquelles

le nombre

quantique K

vaudrait

respectivement 1/2

et

3/2.

Comme le cou-

(6)

TABLEAU II

DEMI-LARGEURS DE RAIES DE NO CALCULEES A 297 OK ET A LA PRESSION

ATMOSPHERIQUE

plage

est interm6diaire entre les cas a et b de

Hund,

la fonction d’onde r6elle est une combinaison lin6aire des deux fonctions d’onde d’ordre zero :

11 faut donc en toute

rigueur remplacer

les coeffi- cients de Clebsch-Gordan intervenant dans

S(b)

par des combinaisons

(non lin6aires)

de tels

coefficients,

mais ce n’est pas tres

critique

car e est voisin de 1

(et d

de

zero).

On a considere que la

largeur

des raies

relatives a 1’6tat

1/2

6tait la somme de deux

largeurs partielles :

pour la

premiere,

la molecule cible 1 est

dans 1’6tat

1/2 (Ki

=

Kf

=

1/2)

et la molecule 2 dans 1’6tat

1/2 (K2

=

1/2) ;

pour la

seconde,

la molecule 1

est

toujours

dans 1’6tat

1/2,

mais la molecule 2 est dans 1’6tat

3/2.

On a fait de meme pour les raies relatives a 1’6tat

3/2.

Pour

chaque couple

de molecules dans les 6tats

respectifs (Q = 1/2

ou

3/2, v

=

0, Ji)

et

(0

=

1/2

ou

3/2, v

=

0, J2), S(b) comprend a priori :

- 21 termes

provenant

de l’interaction

dipole-dipole

dont 9 viennent de

S(b)o,

i

(J’i

=

Ji, Ji - 1,

- 55 termes

provenant

de l’interaction

quadrupole- quadrupole

dont 25 de

S(b)o,

i, 25 de

S(b)o,

f et

5 de

S(b)m;

- 70 termes provenant de l’interaction

dipole-qua- drupole

dont 35 de l’interaction de

pl

avec

Q2

et 35 de l’interaction

de p2

avec

Q, ;

chacun de ces

deux groupes

comprend

15 termes venant de

S(b)o,¡,

15 de

S(b)o, f et

5 de

S(b)m.

On a

pris

comme constantes rotationnelles appa-

rentes

B01

==

1,672

cm-1 pour

1/2

et

B02

=

1,720

cm-1

pour

3/2 ;

on a retenu pour la constante de

couplage

A

la valeur 124 cm-1. On a

pris bmin

=

3,5 A,

p1= P2

=

0,16 debye.

On a admis

Q1 = Q2 = Q,.

Hill et Smith

[11]

donnent pour

1’oxyde nitrique

un

moment

quadrupolaire Q = 1,4

X 10-26 u.e.s.

cm2,

ce

qui

est une valeur trop faible pour rendre

compte

des

largeurs

de raies

expérimentales.

On a fait deux

series de calculs avec

les résultats obtenus sont donn6s dans le tableau II.

Pour calculer la

population

des niveaux a la

pression atmosph6rique

et a 297

OK,

on a

suppose

le gaz

parfait.

En

principe,

on doit tenir

compte

de tous les niveaux

(OJ2) possibles

pour la molecule

perturbatrice;

on s’est arr6t6 a

J2

=

22,5,

ce

qui peut

entrainer une

tres faible erreur pour la derni6re raie calcul6e

(2m

=

43).

Comme on 1’a

deja dit,

la m6thode ne

distingue

pas les branches P et R. Un calcul raffine devrait tenir

compte

des interactions

magn6tiques

pour

distinguer

mieux les 6tats

1/2

et

3/2,

mais il ne

semble pas que la th6orie d’Anderson rende suffisam-

ment bien compte de

1’experience

pour se

permettre

de tenir compte d’interactions aussi

faibles ;

il n’est

pas sur aussi que la

precision

des mesures soit suffisante.

La

valeur Q

= 3 X 10-26 est nettement

trop

faible

et la valeur

Q,

= 4 X 10-26

16g6rement trop forte,

mais elle rend n6anmoins assez bien

compte

de

1’experience

du

point

de vue

qualitatif.

Conclusion. - Comme nous n’avons pas tenu

compte

de toutes les interactions intermoleculaires

possibles (forces

de

dispersion

et d’induction de

Debye

en

particulier)

et que 1’evaluation de

bmin

est

imprecise,

(7)

426

nous ne pouvons pas considerer la

comparaison

entre

la th6orie d’Anderson et les mesures

expérimentales

comme une determination du moment

quadrupolaire moleculaire ;

n6anmoins cette th6orie rend

compte

dans le cas de HCN et de NO d’une

façon

assez

satisfaisante des résultats

expérimentaux,

a condition

de considerer les

grandeurs bmin

et

Q

comme des

parametres ajustables.

En 1’absence d’autre m6thode de mesures, les valeurs

optimales

de

Q

peuvent etre consid6r6es comme une

premiere approximation

du

moment

quadrupolaire

mol6culaire.

Manuscrit requ le ler d6cembre 1966.

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