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Étude de la dispersion dans la bande fondamentale de vibration-rotation de NO

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(1)

HAL Id: jpa-00206412

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Submitted on 1 Jan 1966

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Étude de la dispersion dans la bande fondamentale de vibration-rotation de NO

C. Alamichel

To cite this version:

C. Alamichel. Étude de la dispersion dans la bande fondamentale de vibration-rotation de NO. Journal

de Physique, 1966, 27 (5-6), pp.345-352. �10.1051/jphys:01966002705-6034500�. �jpa-00206412�

(2)

ÉTUDE

DE LA DISPERSION DANS LA BANDE FONDAMENTALE DE VIBRATION-ROTATION DE NO

Par C.

ALAMICHEL,

Laboratoire

d’Infrarouge, Chimie-Physique,

Faculté des

Sciences, Orsay,

Essonne.

Résumé. 2014 On a mesuré la

dispersion

de l’indice de réfraction dans la hande fondamentale de vibration-rotation de

l’oxyde nitrique

à

5,3

03BC, ce

qui

a

permis

de déterminer le carré du moment vibrationnel pur de transition

R10;

on en a déduit une mesure de l’intensité

intégrée

de la bande

(132

cm-2 atm-1 à 273

°K)

et de la valeur absolue de la dérivée

M1

du moment

dipolaire

par rapport à la distance internucléaire

(|M1|

=

2,30 debye/angström);

on estime

que

M1

est

positif.

On a mesuré

quelques largeurs

de raies et l’ordre de

grandeur

trouvé

(0,12

cm-1

atm-1)

est conforme aux résultats obtenus en

absorption

par d’autres auteurs ;

un calcul de la

largeur

des raies a été effectué par

application

de la thèse d’Anderson.

Abstract. 2014 The

dispersion

of the refractive index of nitric oxide has been measured in the fundamental vibration-rotation band at

5.3 03BC

and which

provided

the square value of the pure vibrational transition moment

R10;

a measure of the

integrated intensity

of the

band

(132

cm-2 atm-1 at 273

°K)

and the absolute value of the derivative

M1

of the

dipole

moment in

regard

to the internuclear distance

(|M1|

= 2.30

debye/angström)

has been

deduced from

this ; M1

is believed to be

positive.

Some linewidths have been measured and found close to 0.12 cm-1

atm-1,

which is in

keeping

with the results obtained

through absorp-

tion methods

by

other

authors ;

a calculation of these linewidths has been done

using

Anderson’s

theory.

27, 1966,

I. Introduction. - Le

spectre infrarouge

de

l’oxyde nitrique

est bien connu

[1, 2, 3, 4, 5, 6, 7]

et

plusieurs

mesures de l’intensit6

int6gr6e

de la

bande fondamentale ont 6t6 faites

[8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 29]

mais les r6sultats varient du

simple

au

double d’un auteur a un autre. A

1’exception

de

Havens

[8] qui

a utilise une m6thode de

dispersion,

et de Breeze et Ferriso

[14] qui

ont travaiII6 en

emission,

tous les auteurs ont

opere

par spectro- m6trie

d’absorption.

Parmi tous ces travaux, seul celui de James

[13]

a 6t6 eff ectue en haute réso-

lution. Nous avons donc 6tudi6 la

dispersion

dans la

bande fondamentale de NO vers

5,3 y

a 1’aide d’un interféromètre de Michelson

auquel

un spectro- m6tre a haute resolution servait de monochro-

mateur. On

sait,

en effet

[15, 16, 17]

que les mesures

de

dispersion permettent

d’atteindre les memes

param6tres

que les mesures

d’absorption (intensité

et

largeur

des

raies). L’appareillage

et la m6thode

de mesure ont

deja

6t6 décrits

[18, 19].

On a utilise

un réseau 6chelette a 150

traits/mm

de 20 cm de

large

dont

1’angle

de miroitement

blaze

)))

corres-

pond

a

6 V. ;

le d6tecteur etait une cellule a 1’anti- moniure d’indium refroidie a 1’azote

liquide.

Le

pouvoir s6parateur

etait de l’ordre de

0,15

cm7l.

II. Niveaux

d’enefgle

et spectre de NO. - On sait que la molecule de NO est a la

temperature

ordinaire dans un 6tat

électronique

21t et

qu’elle

se

trouve dans un cas de

couplage

interm6diaire entre

les cas a et b de

Hund,

mais tres

proche

du cas a

tant que le nombre

quantique

de rotation J n’est

pas trop élevé.

L’energie

est :

les termes

G1(v)

et

G2(v), d6signant 1’energie

de

vibration,

ont 6t6 d6termin6s par Gillette et

Eysters [1J.

Te di A /2

est

1’6nergie electronique ;

A la « cons-

tante de

couplage

»

spin-orbite qui,

en

fait, depend 16g6rement

de la distance internucléaire et donc des nombres

quantiques

de vibration v et de rotation J

[20J.

Enfin :

ou Bv

designe

la constante rotationnelle.

Pratiquement,

nous avons

négligé

la distorsion

centrifuge,

c’est-A-dire

D:1

et

D:2.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002705-6034500

(3)

346

On a retenu les valeurs suivantes : A =124

cm-1;

Bo

=

1,6951 cm-1; Bl

=

1,6770 ; B*l

=

1,6700 ; BO*2

=

1,7200.

Nous avons

pris

comme

fréquences

des raies

celles obtenues par Shaw

[2].

La

figure

1

repr6sente

une

partie

du spectre que nous avons obtenu.

branche P

FIG. 1. - Bande fondamentale de

l’oxyde nitrique.

III.

Expression théorique

de la

dispersion.

- On

sait que, selon la th6orie

électromagnétique,

l’indice

de refraction

n(6)

d’un gaz a la

pression

p et a la

temperature

absolue T est une fonction du nombre d’ondes donn6e par la relation de Lorentz :

où la sommation est étendue 4 toutes les raies du spectre de nombre

d’ondes ai

et de

largeur

a mi-

hauteur

yi ; Sj

est l’intensit6

int6gr6e, proportionnelle

h la

pression

p si celle-ci est faible. En th6orie

quantique

la formule de Lorentz est

remplac6e

par celle de Kramers :

h est la constante de

Planck,

K celle de

Boltzmann,

c la vitesse de la lumiere dans le

vide,

N le nombre

de molecules par unite de

volume,

T la

temp6-

rature absolue du gaz, gn. le

degr6

de

d6g6n6res-

(4)

cence du niveau

d’energle Eno ;

no et n

désignent

l’ensemble des nombres

quantiques

de 1’6tat initial

et de 1’6tat

final ;

anOn est le nombre d’ondes corres-

pondant

a la transition entre ces 6tats et y,,on

d6signe

la

largeur

4 mi-hauteur de la raie. Comme la th6orie ne tient pas compte des interactions inter- moléculaires ynon devrait

designer

la

largeur

natu-

relle ;

en

fait,

on obtient un bon accord avec

l’ expé-

rience en prenant la

largeur

mesur6e ou domine

pourtant

1’effet de choc.

flno,

est 1’element de tran-

sition du moment

dipolaire. Moyennant l’approxi-

mation ’7non + a N 2a ~

2anon,

les deux formules de Lorentz et de Kramers sont

compatibles.

Dans la formule de

Kramers,

on doit sommer sur

toutes les valeurs de n et no associées par les

r6gles

de selection. Nous avons

négligé

les termes d’emis-

sion induite

(En En,).

La

sommation, qui figure

au

num6rateur,

est etendue a toutes les transitions

possibles ;

en

fait,

la contribution des raies

éloignées

du domaine de

fréquences

ou l’on mesure

l’indice,

bien

qu’elle

ne soit pas forcément

n6gligeable

en

valeur

absolue,

ne varie

pratiquement

pas avec a.

Comme nous nous Interessons a la variation de

l’indice,

nous avons

regroup6

tous les termes relatifs

aux raies extérieures a la bande fondamentale de vibration-rotation dans une seule

expression

que

nous

appellerons z(a).

Il n’est pas n6cessaire de connaitre

z(a)

avec une

grande precision

Dans

1’equation (II)

la sommation au num6rateur est donc desormals limitée aux raies de la bande fondamentale a condition

d’ajouter

au membre de

droite le terme correctif

z(6).

Au sein de cette bande fondamentale nous avons tenu compte de toutes

les raies

repérées

par Shaw

[2] ;

nous avons calcul6 la

frequence

de celles

qui

sont

superpos6es

4 des

raies de 1’eau. La sommation

qui figure

au d6no-

minateur de la relation de Kramers est en

principe

étendue à tous les

6tats ;

en fait nous avons

négligé

tous les 6tats vibrationnels excites et a

fortiori

les

6tats

6lectroniques

excites. Par contre, les deux 6tats 1tl/2 et 7C3/2 sont trop

rapproch6s

pour

qu’on puisse négliger

le terme relatif a 7ta/2’

Posons :

Alors la formule

(II)

s’6crit :

ou la sommation

Yl

est étendue a 1’ensemble des transitions relatives a 1’etat 7rl/2 et

12 h

celles

concernant 1’6tat Tc312 de la bande fondamentale.

AOV’J’

est le moment

dipolaire

de transition ou QvJ caract6risent 1’6tat initial et Qv’J’ 1’6tat final

(1).

Les deux moments a considérer sont :

ou j2 d6signe 1’operateur

moment

dipolaire

et ou les

(1) Rappelons

que le moment

electronique

orbital est

caracterise par le nombre

quantique A,

le moment de

spin par

et le moment

electronique

total par Q. Dans

un 6tat

2n, !Al

= 1 et E == +_

1/2

si bien que

1111

=

i11-+- El = 1/2

ou

3/2.

fonctions

§ny j

sont les fonctions d’onde de la mole- cule. La determination des fonctions d’onde a 6t6 faite par Van Vleck

[22]

dans le cas a de

Hund ;

on obtient des fonctions

§flyj

de la forme

1>0 . P V J . 00JM

oii

4Yn

est la fonction d’onde 6lee-

tronique, PVJ

la fonction dvibrationnelle et

0!1JM

la fonction rotationnelle

(2).

La molecule de NO est

dans un cas Intermedlaire entre les cas a et b de

Hund ;

suivant Van Vleck

[22]

et

Kronig [23],

on

doit alors

prendre

comme fonction d’onde

§nvj

une combinaison IIneaIre des fonctions

ovj

rela-

tives aux deux niveaux

1/2

et

3/2

du doublet 6lee-

tronique :

(2)

M est le nombre

quantique magnetique.

(5)

348

ou les coefficients

ev(J)

et

dv(J)

sont donn6s par les formules

classiques

d’un calcul de résonance

[24].

La

question

est

expos6e plus

en detail a la réfé-

rence

[19].

En

premiere approximation

la fonction

d’onde (D

peut

se mettre sous la forme du

produit

d’une fonction d’onde

d’espace

CPA par une fonction d’onde de

spin

ocE. Ainsi :

Soit

M(p) = f Ofi ) 4Yn d-re,

ou

dt,

est 1’616ment

de volume de

1’espace

de

configuration

des élec-

trons. On voit que dans ces conditions

M(p)

est le

meme pour les deux sous-6tats

27Zl/2

et

2 7r3/21 puisque 1’operateur

moment

dipolaire n’agit

pas sur les fonctions de

spin.

Si l’on pose :

ou drvb est 1’616ment de volume de

1’espace

des

coordonnées des noyaux, les moments de transition s’ecrivent alors :

oyli,

Nous sommes ramené au calcul de

-Xnvj

et I’on

sait

[22, 23]

que la fonction

eOJM

est celle de la

toupie symetrique.

Ce calcul a 6t6 effectue par Herman et Rubin

[25]

et par

Herman, Rothery

et

Rubin

[26].

On peut mettre le moment

Aayi

sous

la forme du

produit (SIL-ali £fl$)’

ou

Snnj

est le

carr6 du moment de transition d’un rotateur

rigide

et

Eny’J’ le

moment vibrationnel. Pour 6valuer ce

dernier moment Herman et Rubin

déveIoppent M(p)

en s6rie de

Taylor

en fonction de

(p

-

pe)

ou pe

d6signe

la distance internucl6aire a

1’equilibre :

En

fait,

ils se limitent a i = 0 et 1. Ils prennent

comme fonction

potentielle

une fonction de Morse.

Dans la reference

[26]

on trouve, dans le cas ou Q =

0,

une

expression

directement utilisable de la forme :

avec

Nous avons utilise ces r6sultats en y

ajoutant

la

condition m = 0 dans la branche

Q, puisque

dans

le cas de

NO, Q

n’est pas nul. Si l’on pose :

on peut, en

négligeant

le coeff cient c2, écrire alors

La confrontation de cette

formule,

ou

A(6)

et

B(a)

sont

calculables,

avec les mesures

exp6rimen- tales,

doit permettre de d6terminer a et b. Pour cela

on a

applique

la m6thode des moindres

carrés ;

on a

jug6 prudent d’ajouter

au membre de droite un

terme d pour tenir compte d’une erreur

syst6ma- tique.

IV. R6sultats

exp6rimentaux.

- DETERMi

NATION DE

(Rà)2

ET DE L’INTENSITE INTEGREE.

Nous avons

appliqu6

la m6thode des moindres carrés :

a)

aux mesures absolues d’indice

(43

mesures

faites en

double),

effectuées a

frequence

constante

en faisant varier la

pression

du gaz dans une cuve

de 25 cm, comme il est

indiqu6

4 la reference

[18].

Nous avons trouve :

quand

on

n6glige bB(,7).

quand

on tient compte de

bB(a).

On voit que d n’est pas

négligeable ;

nos mesures ne se

placent

pas sur la courbe obtenue par extra-

polation

de celle 6tablie dans l’ultraviolet par Cuthbertson

[21]

et dont on s’est servi pour 6va- luer

z(a).

b)

4 l’ensemble des mesures relatives obtenues

en faisant varier la

frequence a pression

constante.

On a ainsi

obtenu,

par rotation du

réseau,

quatre spectres cannel6s aux

pressions respectives

de

185,2

torr,

212,0

torr,

305,0

torr et

326,9

torr avec

une cuve de 25 cm. Ces quatre spectres cannel6s concordent tres

bien,

mais ne permettent pas de

s’approcher pres

des raies

(3).

On a aussi utilise la

(3)

Si I

d6sigiie

l’intensit6

qui

tombe sur le

detecteur, io

celle

qui

tombe sur

l’interférolnètre,

R et T les pou- voirs de réflexion et de transmission de la lame

s6para- trice,

alors

l’equation

des

franges

du spectre cannele

est

[16, 19] :

T2 est le facteur de transmission du au gaz

interpose,

O est le

dephasage

en I’absence de gaz

et §

le

d6pha-

sage du au gaz.

§

=

47tl(n

-

.’1)

a, si I est la

longueur

de la cuve à

gaz.

Nous avons considere que les

franges enregistr6es, qui representent 1’equation

I =

f(a),

etaient dues

unique-

ment a la variation de

§.

Ceci introduit sur la

position

des extrema une erreur,

toujours

inf6rieure a

1/30

de

frange,

si 1’on ne

s’approche

pas a moins de dix

largeurs

de raies du centre de la raie.

Sur les

figures

2 a

6,

on a

represente

par un

point

les

mesures faites par un spectre cannele et par un

point

entoure d’un

cercle,

celles faites par la methode de la

compensatrice

tournante.

(6)

m6thode dite de rotation de la

compensatrice [19], appel6e

aussi m6thode de mesures de 1’exe6dent

fractionnaire

[17, 18],

avec une cuve de 2 cm a une

pression

voisine d’une

atmosphere ;

on a ainsi realise

une

exploration

presque

complete

de la branche P.

Les r6sultats sont les suivants :

si on

n eglige bB(a)

si on tient compte de

bB(a).

Sur les

figures

2 a

6,

on a trace les courbes th6o-

riques (formes

de

Lorentz)

calcul6es avec cette der-

niere valeur de a

(soit a

=

(Ro)2

=

0,633

X 10-2

(debye)2)

mais sans tenir compte de b. Ces courbes

ont 6t6 calcul6es pour une

temperature

de 24 °C

(temperature

a

laquelle

les mesures ont 6t6

faites)

et une

pression

d’une

atmosphere

en utilisant la meme

largeur

de raie a mi-hauteur

(0,10 cm"1)

pour toutes les raies. Ces

cinq figures

ne

repr6-

sentent

qu’une petite partie

de nos mesures ; le

lecteur d6sireux de voir l’ensemble des courbes obtenues se reportera a la reference

[19].

Pour calculer l’intensit6

intégrée,

on a

pris (Ro) 2

=

0,63

X 10"2

(debye) 2

et on a

applique

la

formule de Herman et Wallis

[27].

On a trouve

132,36

cm-2 atm7l a 0 °C. James

[13] applique

une

formule un peu

simplifi6e qui

donne 132 avec nos

r6sultats

experimentaux.

On

indique

dans le ta-

bleau 1 les r6sultats des différents auteurs. Les diver- gences sont tres

importantes.

20 DETERMINATION DE

M1. -

La! connaissance de

(Ro)2

permet d’atteindre la valeur absolue

1M 1B

de la dérivée du moment

dipolaire

par rapport a la distance internucleaire

(cf.

formule

(III)). L’appli-

cation de la formule de

Herman, Rothery

et Rubin

[26]

donne

1M 11

=

2,30 debye/angstr6m.

De son

(7)

350

TABLEAU I

cote James

[13] applique

une formule un peu diff6-

rente,’-obtenue

a I’aide d’un

potentiel

de Dunham

et

non"d’une

fonction de Morse

(mais

ou le

d6velop-

pement

(III)

est

toujours

limit6 h i =

1) ;

il obtient

1M II

=

2,32 debye/angstrom

tandis

qu’avec

nos

r6sultats

experimentaux

cette meme formule don- nerait

2,26 debye/angstrom. Meyer,

Haeusler et

Barchewitz

[28]

ont 6tudi6 les intensit6s des 1 er et 2e

harmoniques

ce

qui

leur a

permis

d’utiliser un

d6veloppement

de la formule

(III) pousse j usqu’a

i = 3. Utilisant notre mesure de

(Ro) 2,

ils ont pu determiner les moments vibrationnels

et

.R3o

et

obtenir une mesure

plus precise

de

1M II :

en utilisant la m6thode de calcul de Cashion

[35].

Ils ont trouv6

BM 1/

=

2,315.

D’autre

part,

dans le terme d’interaction vibra- tion-rotation

FO-1

intervient le coefficient

que l’on peut atteindre a

partir

de b :

Be

etant la valeur a

l’équiIibre

de la constante rota-

tionnelle et we la

f requence

vibrationnelle

classique,

c’est-a-dire le coefficient

de (v + 1/2)

dans

l’ expression

de

G(v).Mo,

moment

dipolaire

a

1’equilibre,

peut

etre confondu en

premiere approximation

avec le

moment

permanent ;

on peut donc d6duire de la

mesure de b la valeur de

M1 en grandeur

et

signe,

tandis que la mesure de a ne donnait que sa valeur absolue.

L’application

de la formule 6 =

M o/M I

Pe, a I’aide de notre mesure

pr6c6dente

de

1M 11

donne

(8)

[0)

=

0,06 ;

comme yi =

1,7905

X 10-3 on voit

que I bl

devrait etre de l’ordre de

0,27

X

10--5,

alors

que nos deux mesures donnent

0,13

X 1b4 et

0,33

X 10-4. La mesure de b est ici delicate a cause

de la

petitesse

simultan6e de 6 et yl, ce

qui

rend b

tres

petit.

Nos deux mesures sont toutefois du meme

signe (b n6gatif)

ce

qui

laisse penser que

M1

est du meme

signe

que

Mo.

V.

Largeur

des raies. - Les mesures d’indice de refraction faites a l’int6rieur des raies

(zone

anoma-

le)

permettent de determiner la

largeur

a mi-hau-

teur de ces

raies ;

des mesures ont

deja

6t6 effec-

tu6es de cette

fagon

sur 1’acide

chlorhydrique [18, 30].

On obtient la

largeur

de raie par

comparaison

entre le

profil

de raie

experimental

et les

profils th6oriques

obtenus en se donnant arbitrairement différentes valeurs de la

largeur

de

raie ;

les re-

sultats

exp6rimentaux

sont tres

largement

influen-

cés par la fonction

d’appareil

du

spectrom6tre [18] ;

nous

appelons profil experimental

1’ensemble des

points exp6rimentaux

obtenusdans la raie

consideree,

sans aucune correction

instrumentale ;

cette correc-

tion est faite sur le

profil th6orique (profil

de

Lorentz

correspondant

a la

largeur

de raie arbi- trairement choisie

auquel

on

applique

la correc-

tion instrumentale

correspondante).

Nous avons

pris

comme

frequence

des raies de rotation celles obtenus par Shaw

[2]

et nous caracterisons

chaque

raie par le nombre

classique

2m commel’a fait Shaw

(m

= - J dans la branche P et J

+ I

dans la bran- che

R).

Les deux raies -

37(1/2)

et -

37(3/2)

pour les-

quelles

2m = - 37 ont 6t6

étudiées,

par la m6thode de la

compensatrice

tournante, avec une cuve de 2 cm a la

pression atmospherique ;

on a trace les

courbes

th6oriques,

compte tenu de la correction de fonction

d’appareil,

pour une

largeur

de raie

y =

0,10 cm-1,

en

prenant (Ro)2

=

0,63

X 10-2

(debye) 2.

Pour les raies de la branche P corres-

pondant

a un nombre

quantique

J

plus faible,

il

a 6t6 n6cessaire de travailler avec de

plus petites

cuves

(2

et 5

mm).

D’autre part nous avons travaillé

sous une

pression

de 133 cm de mercure.

On a étudié au total onze raies

(y compris

les

deux raies -

37).

Nous n’en

reproduirons

ici que

deux ;

sur la

figure

7 on a

port6

les

points expéri-

mentaux obtenus a 24°C et 1 atm, la courbe th6o-

rique correspondant

a y =

+ 0,10 cm-1;

sur la

figure 8,

on a

port6

les

points exp6rimentaux

obtenus

a 24°C et 1330 torr, la courbe

th6orique

corres-

pondant

a y =

+ 0,21

cm"1 4 la

pression

de

1330 torr.

Notre

precision

n’est pas suffisante pour

distinguer

les

largeurs

des raies de meme nombre

J,

relatives

aux deux 6tats

1/2

et

3/2,

et pour suivre la variation de y avec J. Les

points exp6rimentaux

sont compa- tibles avec des

largeurs

de l’ordre de

0,12

cm-1

(0,10

pour les deux raies -

37).

Nos r6sultats

seraient done Intermediaires entre ceux de

James[13]

dans la bande fondamentale et ceux obtenus par

Meyer,

Haeusler et Barchewitz

[28]

dans les ire et

2e

harmoniques ;

les r6sultats de ces auteurs,

qui

ont

opere

par

spectrom6trie d’absorption,

sont tr6s

probablement plus precis

que les notres.

Nous avons voulu comparer ces resultats a ceux

obtenus par

application

de la th6orie d’Anderson

[31, 32]

dont Tsao et Curnutte ont donn6 une forme

se

pretant

au calcul

num6rique [33].

On a tenu

compte des interactions entre les moments

dipo-

laires

6lectriques,

entre ces moments

dipolaires

et

les moments

quadrupolaires

mol6culaires

(6lec- triques)

et entre les moments

quadrupolaires

mole-

culaires. On a

pris

un moment

dipolaire

de

0,16 debye

pour la molecule

d’oxyde nitrique

(9)

352

et un moment

quadrupolaire

mol6culaire de 4 X 10-26 ues cm2

(les

memes pour les deux 6tats

1/2

et

3/2) ;

nous avons

pris

comme distance minimale

d’approche

entre deux molecules de

NO,

le diam6tre

de collision de la th6orie

cin6tique,

soit ici

bruin

=

3,50 A.

Les valeurs retenues pour les cons-

tantes spectroscopiques ont n‘ete Bol

=

1,672

cm-1

et

Bo2

=

1,720

cm-1. Les calculs de Tsao et

Curnutte ont

deja

6t6

appliques

4 différentes mole- cules

diatomiques

par Benedict et Herman

[34] ;

nous avons fait un calcul

numerique

du meme type, mais

adapt6

a la situation

particuli6relde

NO

(mole-

cule dans un 6tat 27t et non

ly,).

Les

calculs

ont 6t6 faits sur un ordinateur UNIVAC 1107 en utilisant le

langage

Fortran

4 ;

on peut voir sur le tableau

ci-joint

que notre calcul concorde assez bien avec

les r6sultats de

Meyer,

Haeusler et Barchewitz.

L’auteur

exprime

ses remerciements a M. le Professeur Barchewitz pour ses conseils fructueux

et les facilités

qu’il

lui a

accord6es,

et a M.

Legay,

Maitre de Recherches au C. N. R.

S., qui

lui a donne

l’idée

d’entreprendre

ce travail et I’a efficacement conseille.

Manuscrit reçu le 19

janvier

1966.

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