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Intensités et largeurs des raies de vibration-rotation de molécules diatomiques

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00205967

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Submitted on 1 Jan 1965

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Intensités et largeurs des raies de vibration-rotation de molécules diatomiques

C. Meyer, C. Haeusler, P. Barchewitz

To cite this version:

C. Meyer, C. Haeusler, P. Barchewitz. Intensités et largeurs des raies de vibration- rotation de molécules diatomiques. Journal de Physique, 1965, 26 (6), pp.305-316.

�10.1051/jphys:01965002606030500�. �jpa-00205967�

(2)

INTENSITÉS ET LARGEURS

DES RAIES DE VIBRATION-ROTATION DE MOLÉCULES DIATOMIQUES Par C. MEYER, C. HAEUSLER et P. BARCHEWITZ,

Laboratoire d’Infrarouge, Chimie-Physique, Faculté des Sciences, Orsay, Seine-et-Oise.

Résumé. - Mesures des demi-largeurs à mi-hauteur et des intensités des raies de vibration- rotation des bandes harmoniques 03BD0-2 et 03BD0-3 de l’oxyde nitrique NO et de l’acide iodhydrique HI.

Les résultats des mesures des demi-largeurs des raies, comparés

aux

résultats théoriques fournis

par la théorie d’Anderson, mettent

en

évidence l’insuffisance de cette théorie, appliquée

aux

molé-

cules ayant

un

taible moment dipolaire permanent. Les mesures des intensités ont permis de cal-

culer les deux premiers coefficients du développement

en

série de Taylor de la fonction dipolaire

de l’oxyde nitrique; elles ont également permis de mettre

en

évidence une anomalie dans la valeur de

ces

coefficients pour l’acide iodhydrique.

Abstract. 2014 Measurements of half widths and strengths of the vibration-rotation lines of the 03BD0-2 and 03BD0-3 overtones of nitric oxide NO and hydriodic acid HI. The width measurements, compared to the results given by the theory of Anderson, show the inadequacy of this theory applied to molecules with

a

low permanent dipole moment. The strength measurements allowed calculation of the two first coefficients of the Taylor power series expansion of the dipole function

of nitric oxide; and also showed to show off

an

anomaly in the values sf the coefficients for the

hydriodic acid.

JOURNAL DE

PHYSIQUE 26, 1965,

1. Introduction.

-

Depuis quelques ann6es, les spectres d’absorption infrarouge des molecules dia-

tomiques sont etudies systématiquement, aussi

bien du point de vue de l’étalonnage en frequence

des raies de vibration-rotation, que du point de vue

de la mesure des intensités et des largeurs de ces

raies. Sur ces molecules simples, on peut esp6rer

obtenir une connaissance plus profonde des inter-

actions mol6culaires, et verifier les theories quan-

tiques existantes.

Nous avons entrepris, dans ce sens, 1’etude de

l’oxyde nitrique NO, et de 1’acide iodhydrique HI.

Les bandes fondamentales de ces deux molecules, ayant ete pr6c6demment 6tudi6es par d’autres

auteurs [1, 2, 3], nous nous sommes bornes a

1’etude des bandes premiere et seconde harmo-

nique, pour chacune des deux mol6cules.

2. Experimentation. - A. METHOD E D E MESURE.

-

Si on fait 1’hypothese que les raies, dont on veut

mesurer l’intensit6 et la demi-largeur a mi-hauteur,

ont une forme de Lorentz, on d6montre que 1’aire W situ6e sous une raie d’absorption, et convertie

en cm-1, s’écrit :

W represente la quantite nomm6e « largeur 6quiva-

lente de la raie " par les auteurs anglo-saxons,

y la demi-largeur a mi-hauteur de la raie, a la pression de Inexperience, mesur6e en cm-1.

x se d6finit par 1’expression :

où S est l’intensit6 de la raie a la pression et a la

temperature de Inexperience, exprim6e en cm-2,

1 la longueur du parcours absorbant, mesur6e en

cm.

Jo et J1 sont les fonctions de Bessel d’ordre 0 et 1.

Pour x faible, on peut exploiter les largeurs 6quivalentes mesur6es en utilisant les premiers

termes du d6veloppement en s6rie des relations (1) et (2)

S° et y° d6signent respectivement l’intensit6 et la

demi-largeur, rapport6es a une pression d’une atmosphere, en admettant que :

L’equation (1) a deux asymptotes.

Quand x est petit (x 0,05), l’équation (3) prend

la forme asymptotique

Quand x est grand (x » 6), cette meme equation

s’ecrit :

Benedict et al. [4], ont propose un procédé de

mesure utilisant ces deux formes asymptotiques :

on fait une s6rie de manipulations avec de faibles

parcours, c’est-à-dire de faibles valeurs de x, et

une s6rie avec de longs parcours, done de grandes

valeurs de x. Ensuite on represente log W/’p en

fonction de log l. W /p est exprime en cm,-1. atm-1

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01965002606030500

(3)

et 1 en cm (fig. 1). Les deux series de mesures per- mettent de repr6senter les deux fonctions log W o/p

et log W oo/p en fonction de log 1 :

Les pentes de ces deux asymptotes sont respec- tivement 1 et 1/2. L’intersection de l’asymptote log W o /p avec la droite log 1

=

0, fournit log S°.

Les deux asymptotes se coupent au point :

La figure 1 donne un exemple de l’application

de ce procédé sur la raie P10,1 de la bande VO-12 de

l’oxyde nitrique.

En fait cette m6thode est assez mal adaptee aux

conditions expérimentales, car en general, on ne possede pas un ordre de grandeur valable des quantit6s SO et yO. 11 faudrait donc entreprendre

des manipulations pr6liminaires suffisamment pr6-

cises pour determiner ces ordres de grandeurs qui permettront de decider des longueurs de parcours a utiliser. Elles se revelent pratiquement irr6ali-

sables sur un appareil tres r6solutif, comme celui

que nous avons utilise, car cela augmenterait leur duree, deja tres importante. D’autre part, il arrive

comme on le verra pour 1’acide iodhydrique, qu’on

ne puisse pas augmenter la longueur du parcours absorbant au dela d’une certaine limite. Pour toutes ces raisons on dispose assez souvent de points pour lesquels la valeur de x ne r6pond pas

aux conditions de 1’application de la m6thode de Benedict.

Pour utiliser ces points, nous portons graphi- quement la quantite mesur6e W /pl en fonction

de l. Quand pour les plus longs parcours, x ne

prend pas de valeurs trop grandes, les points peuvent repr6senter une droite dont 1’equation

serait de la forme (3)

L’ordonnée a l’origine de cette droite fournit S°*

et la pente permet d’atteindre Yo*. Ces valeurs ne

sont que des ordres de grandeurs de S° et de Yo, qui peuvent etre facilement am6lior6s par une

m6thode iterative. En effet la relation (1) donne

la valeur de W jp :

Nous voulons pouvoir appliquer 1’6quation :

L’indice I de Wi indique que 1’6quation [5] est

un developpement limit6 de 1’6quation g6n6rale.

Un point experimental W /p doit etre corrige d’une quantite OW /p

=

(W - Wl) /p pour, etre ramen6 a Inequation (5). Cette correction ne pouvant pas etre calcul6e exactement, il faudra entreprendre

une m6thode iterative. La valeur corrig6e W* Ip

se calcule en utilisant la relation :

Il existe des tables num6riques de la fonction f (x)

Sur la figure 2, on a represente la droite trac6e avec

les mesures initiales, ainsi que la droite obtenue

apres la derni6re iteration. L’exp6rience montre

que, si pour une raie donn6e, on dispose de points

pour lesquels x est inférieur a 0,2, la valeur de S°*

varie peu au cours des iterations successives.

On a éprouvé cette nouvelle m6thode sur la raie .Plo,1 de la bande VO-12 de l’oxyde nitrique. La

mesure de y° a ete faite a la fois par la m6thode de Benedict, et par le procédé d’it6ration ( fig. 1

et 2) : l’accord est parfait entre les resultats des deux m6thodes.

Malgr6 tout, cette m6thode de mesure ne peut s’appliquer dans tous les cas. Si pour les parcours les plus longs la correction atteint 50 % de la

valeur mesur6e, il est 6vidend que le point W pert

toute signification expérimentaIe, puisque l’incer-

titude absolue sur ce point est divisee par deux.

C’est le cas si x devient superieur a 1,5. Une erreur

de ce genre nous avait conduit a annoncer des valeurs beaucoup trop grandes pour les quatre raies

les plus intenses du sous-6tat 2H 1/2 de la bande

vo--,3 de l’oxyde nitrique [5]. Ces valeurs se sont

r6v6l6es fausses, en utilisant avec nos points exp6-

rimentaux, la m6thode de Benedict. Dans ce cas

(4)

tres def avorable, l’intensit6 se trouve trop faible

de 10 a 15 %. Une erreur, beaucoup moins impor- tante, s’était aussi introduite sur les valeurs annon-

c6es pour les largeurs des raies de la bande Vo--+3 de 1’acide iodhydrique [6]. Un autre cas ou on ne peut

calculer yO se pr6sente quand, pour le plus long

parcours, x ne d6passe pas 0,5. A ce moment la pente n’est pas suffisamment bien d6finie pour per- mettre une mesure valable. Mais S’° reste mesurable.

FIG. 2.

B. APPAREILLAGE.

-

Le spectrographe utilise

est un appareil dup type Czerny dont la r6solvance

atteint 68 000 [7]. Cet appareil est muni d’un dis-

positif d’étalonnage qui consiste a enregistrer

simultan6ment le spectre infrarouge 6tudi6 et un spectre cannel6 fourni par un etalon de Perot-

Fabry. L’interfrange du spectre cannel6 est connu

avec une grande precision. Ce systeme de franges

est d’une grande utilite dans la mesure des inten-

sit6s, car il facilite la conversion en cm-1 de I’aire situ6e sous la courbe d’absorption (largeur 6quiva- lente). En plus, il permet de detecter et de corriger

des irrégularités dans la rotation du r6seau, ou dans

le d6roulement du papier d’enregistrement. On

d6tecte le rayonnement infrarouge, module à

125 cycles, à la sortie du spectrographe, par une

cellule au sulfure de plomb refroidie a la glace carbonique, et on amplifie le signal detecte par un

amplificateur lin6aire a detection de phase. La

Iinéarité de l’amplificateur est contr6l6e p6riodi- quement au moyen d’un g6n6rateur a basse fr6- quence. Le signal amplifi6 est enfin enregistr6 sur

un enregistreur double-plume dont la vitesse de d6roulement est rigoureusement constante.

C. CONDITIONS EXPERIMENTALES.

-

Comme on

1’a vu pr6c6demment, une mesure d’intensit6 n6ces- site un choix de longueur de cuves d’absorption et

une connaissance precise des pressions de gaz utili- s6es.

Pour 6tudier 1’acide iodhydrique gazeux, nous

avons utilise des cuves en verre a faces soud6es,

pour les deux harmoniques. Ces deux bandes 6tant

situ6es vers 1,6 03BC et 2,2 (1., il 6tait possible d’utiliser

des faces en verre. La plus grande longueur utilis6e

6tait de 60 cm pour la premiere bande harmonique, Vo-+2 et d’un metre pour la deuxi6me bande har-

monique, vo_.,3; le caract6re corrosif du gaz est tel que nous avons renonc6 a utiliser la cuve a r6- flexions multiples pour obtenir des parcours plus importants. Le gaz utilise, fourni par la « Matheson Gas Company », a un 6tat de puret6 superieur a 98%

et a servi sans purification pr6alable. La pression

du gaz a ete, pour toute les manipulations, voisine

d’une atmosphere. Les raies de vibration-rotation de 1’acide iodhydrique sont tellement s6par6es les

unes des autres que l’on pouvait utiliser une telle pression sans risquer des recouvrements de raies.

La mesure de la pression du gaz 6tait faite au moyen d’un manometre a mercure, le mercure en contact avec le gaz 6tant prot6g6 par[une couche

d’huile halog6n6e fluide.

Pour 6tudier l’oxyde nitrique, le choix des par-

cours est tres different. Pour la seconde bande

harmonique Vo-+3, nous nous sommes servi d’une

cuve a reflexions multiples du type White. Cette

cuve permet de r6aliser des parcours variant de 4 metres en 4 metres. Pour avoir suffisamment de

points expérimentaux, nous avons du utiliser

jusqu’A 20 metres de parcours. A cause de ce par-

cours important, pour les raies les plus intenses,

on se trouvera dans les conditions de l’application

de la m6thode de Benedict. Pour la premiere bande harmonique, VO-12, la longueur des cuves variait

entre 20 et 6 cm. Cette bande se trouvant situ6e

vers 2,7 03BC, domaine a partir duquel le verre cesse

d’ etre transparent, il a fallu prendre des faces en

fluorine. Les cuves 6taient en laiton, et 1’etan-

ch6it6 entre la face en fluorine et la cuve 6tait assur6e par un joint torique. Le gaz utilise est fourni par la soci6t6 " I’Air Liquide ". Son 6tat de

puret6 est superieur a 99 %. Pour la mesure de la

bande "0-+3’ nous avons choisi une pression de

22 cm de mercure, et pour la bande Vo-+2 une pres- sion de 35 cm de mercure. Malgr6 ces pressions

relativement faibles, il n’a pas ete possible de

determiner l’intensit6 des raies de la branche R pour la bande "0-+3 et, pour la bande VO-->2, nous n’avons pu mesurer d’une façon satisfaisante que celle des derniers doublets de la branche R, car les

raies relatives aux deux sous-6tats se recouvrent

(5)

partiellement, ou m6me entierement dans les branches R [8].

Pour la mesure des deuxiemes bandes harmo-

niques, la source infrarouge 6tait une lampe a fila-

ment de tungstene. Au-dessus de 2 y nous avons

utilise un filament de Nernst. Pour éliminer 1’6ner-

gie transmise par le reseau dans les ordres sup6- rieurs, il f aut operer un filtrage rigoureux de Fener- gie incidente. Dans le domaine de 1,5 V. a 1,8 03BC,

un verre au manganal s’est revele suffisant. Par

contre, pour des longueurs d’onde superieures à

2 03BC, il a fallu employer une plaque de germanium

recouverte sur ses deux faces d’un revetement anti- r6flecteur de sulfure de zinc, centre sur 2,5 03BC.

Toutes les bandes d’absorption de l’oxyde nitrique sont situ6es dans des domaines spectraux

de forte absorption atmosphérique : vapeur d’eau et gaz carbonique. A 1,8 03BC, l’utilisation de la cuve

a réflexions multiples, rend impossible l’élimination de la bande de la vapeur d’eau. Nous avons donc seulement mesure les raies completement s6par6es

des raies de la vapeur d’eau. Par contre, a 2,7 03BC, i’intensite des raies de la vapeur d’eau et du gaz

carbonique est tellement grande qu’il a fallu tenter

d’eliminer ces bandes parasites.

Pour éliminer la vapeur d’eau, nous avons en-

ferme la source infrarouge et la cuve d’absorption

dans une enceinte 6tanche a l’int6rieur de laquelle

on assurait un recyclage de 1’air a travers des colonnes absorbantes. Les raies tres intenses du gaz carbonique 6taient dues a une accumulation dans le boitier du d6tecteur du gaz provenant de

la sublimation de la glace carbonique. Une venti-

lation 6nergique du boitier du d6tecteur a permis

1’elimination complete des raies parasites. Malgr6

ces precautions, nous n’avons pas pu analyser

toutes les raies de la bande vO--*2 de l’oxyde nitrique.

D. EXPLOITATION DE L’ENREGISTREMENT.

-

Pour chaque parcours 1, chaque raie est enregistr6e

I

FIG. 3.

au minimum trois fois. Fr6quemment, on d6ter-

mine le zero sur l’enregistrement, en interposant un

écran sur le trajet optique. Sur chaque enregis- trement, on d6limite le contour de la raie, on

mesure l’élongation correspondant a 1’energie non

absorb6e et on mesure sur la papier l’interfrange

du spectre canel6, puis 1’aire situ6e sous la raie 6tudi6e avec un planilnetre. On exprime ensuite

cette aire en cm-1 (fig. 3).

Les calculs th6oriques supposent des raies qui

s’étendent a l’infini de part et d’autre du maximum

d’absorption. Or, a partir d’une distance g em-1 du centre de la raie, on ne peut plus distinguer l’absorp-

tion du bruit de fond. C’est-à-dire qu’à la largeur 6quivalente mesur6e directement, on doit ajouter

une contribution due a la partie des ailes de la raie

qui a ete negligee. En supposant que la raie suit

une loi de Lorentz, on trouve :

11 est n6cessaire, pour faire cette correction,

d’avoir au moins une valeur approch6e de y. Quand

on dispose d’un spectrographe a haute resolution,

comme celui que nous avons utilise, les corrections d’ailes n’atteignent jamais 10 % de la valeur

mesur6e directement. Les largeurs 6quivalentes corrig6es, correspondant a chacun des parcours

utilises, exploit6es par une des deux m6thodes

d6crites, conduisent a la valeur de SO et de y° pour chacune des raies 6tudi6es.

3. Rdsultats des mesures.

-

A. VALE U RS D E S°

ET DE y°.

-

Pour 1’acide iodhydrique, les valeurs de SO et de y° sont indiqu6es dans les tableaux I et II, pour la bande VO.-12 et pour la bande vo-,,

respectivement. On remarque que l’intensité d’une raie de la bande vO-*2 est peu superieure a l’inten-

site de la raie homologue de la bande vo-->3 Ce

rapport d’intensit6 tres faible, exceptionnel pour les molecules diatomiques, n’est pas particulier aux

deux bandes 6tudi6es, puisqu’il se retrouve entre la bande fondamentale et la bande premiere har- monique publi6es ,par un autre auteur [1, 2]. La figure 4 donne la variation des largeurs des raies

pour les deux bandes 6tudi6es, en fonction du nombre m. En toute rigueur,

,

il semble difficile d’admettre que la variation puisse etre différente selon la bande 6tudi6e.

Pour l’oxyde nitrique, les valeurs de SO et de yO

sont fournies par les tableaux III et IV, pour

chaque bande harmonique. Pour cette molecule particuliere [3, 8], nous rappelons la notation des raies : les lettres P ou R indiquent la branche à

laquelle appartient la raie, le premier chiffre en

indice donne la valeur J + 1/2 du niveau rota-

tionnel de depart, le second chiffre en indice, 1 ou 2, indique si la raie appartient respectivement a la

sous-bande 211 1/2 ou 211 3/2. Le rapport des inten-

sit6s des raies homologues des deux bandes harmo-

(6)

TABLEAU I

niques a une valeur beaucoup plus grande que pour HI. La figure 5 donne la variation des lar- geurs des raies en fonction de J + 1/2. L’6cart

entre les mesures pour une meme valeur de J +1/2

n’6tant pas tellement différent, nous avons port6

sur un meme graphique les points correspondant

aux deux bandes harmoniques et aux branches P et R.

TABLEAU II

’B, EXPLOITATION DES DEMI-LARGEURS A MI- HAUTEUR. - La th6orie la plus efficace qui per- mette de calculer th6oriquement y° a ete d6ve- loppee par Anderson. Cette th6orie tient compte

des interactions intermol6culaires : interaction

dipole-dipole, dipole-quadrupole, quadrupole-qua- drupole, etc... Cette th6orie a ete rendue plus

utilisable par Tsao et Curnutte [9].

Utilisant les développements de Tsao et Cur-

FIG. 4.

-

Demi-largeur des raies relatives aux band3s uo-i 4

(7)

TABLEAU III

INTENSITE

ET LARGEUR DES RAIES DE

L’OXYDE NITRIQUE. BANDE Vo-2

TABLEAU IV

INTENSITE

ET LARGEUR DES RAIES DE

L’OXYDE NITRIQUE. BANDE Vo-3

nutte, Benedict [10] a fait un calcul sur l’acide iodhydrique, en prenant le moment dipolaire

03BC = 0,38 Debye, et un moment quadrupolaire

variant de 0 a 15 X 10-26 esu. cm2. Sur la figure 4,

nous avons portd les courbes obtenues par Benedict

en prenant Q =11 X 10 -26et 15 X 10-26 esu. cm2.

Ces valeurs sont certainement trop grandes. La

cause de ce resultat aberrant peut provenir du

fait que Benedict a n6glig6 dans ces calculs un

certain nombre d’interactions, dont les forces de

(8)

FIG. 5.

dispersion et d’induction qui sont proportionnelles

au carr6 de la polarisabilité. Or pour HI, la polari-

sabilit6 est plus de deux fois plus grande que pour les autres hydracides. 11 y aurait donc une contri- bution non n6gligeable des forces de dispersion et

d’induction a 1’elargissement de l’acide iodhydrique

Pour l’oxyde nitrique, nous avons report6 sur

1 a figure 5, les calculs faits par la m6thode d’Ander-

son, en supposant un moment quadrupolaire Q de

4 X 10-26 esu. cm2. 11 est evident qu’en faisant

une autre s6rie de calculs avec une valeur de Q 16g6rement superieure, on pourrait obtenir une

courbe qui passe mieux a travers les points experi-

mentaux. Neanmoins la valeur de Q est nettement

superieure a celle obtenue par une m6thode de LCAO. Ces calculs th6oriques ont ete faits par C. Alamichel. Les largeurs de raies mesur6es par C. Alamichel, sur la bande fondamentale de 1’oxpde nitrique, en utilisant une m6thode de dispersion, présentent un accord satisfaisant avec nos propres valeurs [11].

C. EXPLOITATION DES INTENSITES.

-

Les inten- sit6s SO permettent de calculer les elements matri- ciels de transition dipolaire relatifs aux raies de vibration-rotation [M°§§’[ en utilisant l’équa-

tion (12)

Dans le cas de l’oxyde nitrique, on sait que

chaque raie est en fait un doublet non s6par6, à

cause du d6doublement A. L’equation reste n6an-

moins valable. Dans cette equation, Nvj est le

nombre de molecules dans 1’etat initial, par unite de volume et de pression. Pour 1’acide iodhydrique :

vvJ’ est le nombre d’onde de la raie 6tudi6e.

S(J) est la probabilite de transition rotationnelle.

S( J) = m) pour 1’ acide iodhydrique avec

m

= -

J et J -E-1 respectivement pour les raies des branches -P et R.

Pour l’oxyde nitrique, T. C. James a calcul6

cette probabilite de transition, en tenant compte

de la perturbation entre les deux sous-6tats [3].

Mais ce calcul n’a, un intérêt reel, dans le cas

de l’oxyde nitrique que pour les bandes X2 II1/2

-

X 2IIs/2 qui ne sont pas pr6vues par

une th6orie d’approximation zero. Pour les bandes

6tudi6es, S(J) est donn6e avec une erreur n6gli- geable par les formules de Holn-London :

pour les branches R

pour les branches P

of Q vaut 1/2 pour le sous-6tat 2IT1/2 et 3/2 pour le sous-6tat 211 3/2. A partir de l’intensité des raies,

on calcule facilement les moments de transition

dipolaires IMI"J’I. Seule la valeur absolue de ces

grandeurs, est fournie par les valeurs des intensités.

Le tableau V fournit la valeur absolue pour chacune des raies de 1’acide iodhydrique et le tableau VI

pour celles de l’oxyde nitrique. Les figures 6, 7 et 8 repr6sentent la variation de ces valeurs en fonction du nombre m.

4. Discussion th6orique.

-

A. EFFET DE L’I N T E R-

ACTION VIBRATION-ROTATION.

-

Les éléments ma-

triciels [ M§§)J’[ dont nous venons d’obtenir expéri-

mentalement une valeur peuvent se calculer de la

mani6re suivante :

avec

(9)

TABLEAU V

TABLEAU VI

Le calcul th6orique des elements matriciels

)M§JJ’[ de vibration-rotation implique donc a la fois, la connaissance precise de la forme analytique

des fonctions d’ondes adaptees a la fonet’on poten-

tielle choisie et de la fonction dipolaire de la

molecule.

En adoptant pour la molecule une fonction

potentielle de Morse, et une fonction dipolaire de

la forme (9) d6velopp6e jusqu’au troisi6me ordre,

Herman et Rubin [13], ont fait le calcul des ele-

ments matriciels de vibration-rotation. Leurs r6sul- tats sont peu exploitables directement, aussi, dans

un article post6rieur, ils ont d6velopp6 leur r6sul- tat, en restreignant la fonction dipolaire a [14] :

et en cherchant a mettre 1’element matriciel sous la forme :

lRtJVl [ est 1’element matriciel de vibration pure et

[F(J)]1/2 = 1 + am + bm2 caractérise l’inter-

action vibration-rotation. A la fin de leur article,

les auteurs ont donne sous forme explicite, les

fonctions [F(J)]1/2, correspondant aux transitions v"

=

0 a v’

=

1, 2 et 3, ainsi qu’a la transition

v"

=

1 a v’

=

2. Dans ces polynomes, apparais-

sent le terme 0

=

Mol MIre et des grandeurs spectroscopiques liées a la fonction potentielle

choisie.

FIG. 6.

(10)

Quelle que soit la validite de la fonction dipo-

laire adoptée dans les calculs precedents, l’équa-

tion (10) restera toujours valable. Quand nous portons sur un graphique les elements matriciels de vibration-rotation, en fonction du nombre m, l’ordonn6e pour m

=

0, doit fournir 1’616ment

matriciel de vibration pure IRvv’f pour la transition

6tudi6e.

Sur la figure 6, nous avons port6, a la fois nos

propres resultats pour les deux bandes 6tudi6es de 1’acide iodhydrique ainsi que les resultats obtenus par Ameer et Benesch [1] pour la bande fonda- mentale. On remarque que l’interaction vibration- rotation est tres forte pour la transition v"

=

0 à v’

=

1, elle reste bien plus faible pour la tran- sition v"

=

0 a v’

=

2, et presque nulle pour la transition v"

=

0 a v’

=

3. Les equations de Herman, Rothery et Rubin ne rendent absclument

pas compte de cette variation importante de l’in-

teraction vibration-rotation. Benesch, qui avait pr6c6demment 6tudi6 quelques raies de la bande VO--12 [2], et constate ce phenomene en observant

un palier, a entrepris un calcul num6rique [15], en

utilisant I’article original de Herman [13], ce qui

1’a conduit a mettre en evidence le role important

joue par les coefficients d’ordre superieur de la

fonction dipolaire. 11 a montre que si l’on prend

une fonction dipolaire de la forme :

on peut rendre compte de la variation de l’inter- action vibration-rotation entre la bande fonda- mentale et la bande premiere harmonique si on

donne a M2 la valeur :

Comme on le verra plus loin, cette valeur est considérablement plus grande que la valeur que l’on peut attribuer 4 M l’ ce qui nous conduit a

penser que si l’on veut tenir compte parfaitement

de l’interaction vibration-rotation pour toutes les

bandes, il faudrait certainement retenir encore plus

de termes dans le d6veloppement en s6rie de la fonction dipolaire, et nous en venons a douter

finalement de la validite de ce développement,

dans le cas bien particulier de l’ acide iodhydrique.

L’intersection des courbes avec la droite m

=

0 fournit les valeurs IRO,21 et IRo.31. Ces valeurs sont fournies par le tableau VI I.

TABLEAU VII

Sur les figures 7 et 8, nous avons port6 les ele-

ments matriciels de vibration-rotation de l’oxyde

FIG. 7. FIG. 8.

(11)

nitrique, respectivement pour les transitions v"

=

0 A v’ = 2 et v’ = 0 h v’ = 3. Sur la figure 7, on

constate que les points correspondants au sous-

6tat 2H 1/2 sont systématiquement inf6rieurs aux

points correspondant au sous-6tat 2ll3/2. Nous

avons donc trace deux droites. En accord avec les formules de Herman et Rubin, l’interaction vibra- tion-rotation a un effet n6gligeable devant l’incer- titude de mesure. Pour m

=

0, les ordonn6es des droites sont :

Cet 6cart n’étant pas pr6vu, nous adopterons

une valeur moyenne.

Sur la figure 8, il semble que le meme phenomene existe, mais la precision des mesures semblant

moins bonne, nous sommes plus en droit de prendre une valeur moyenne.

Ces valeurs moyennes sont reproduites dans le

tableau VII. Ce tableau r6capitule aussi les valeurs

obtenues par d’autres expérimentateurs. Les me-

sures ant6rieures portant sur les transitions 0 ---> 1

ou 0

--->

2. Dans le cas de l’oxyde nitrique, ne dis- posant pas de mesures comparables sur la bande premiere harmonique, nous avons choisi une des valeurs obtenues a partir de l’intensit6 int6gr6e

d’une bande la plus proche de notre r6sultat, en

utilisant la relation approximative qui lie l’inten- site intégrée ai d’une bande au carr6 de 1’616ment matriciel de vibration pure.

B. UTILISATION DES ELEMENTS MATRICIELS DE VIBRATION PURE.

-

Le calcul des coefficients du

d6veloppement en s6rie de Taylor de la fonction

dipolaire, peut se faire en utilisant les equations

donn6es sous une forme analytique par Herman et Schuler [16] qui assimilaient la molecule diato-

mique a un oscillateur anharmonique perturb6 au premier ordre, ou par Heaps et Herzberg [17] qui

ont 6tudi6 le cas de l’oscillateur de Morse. Une solution plus 616gante du probleme a ete fournie

par J. Trischka et H. Salven [18]. Comme toute

bonne fonction math6matique, la fonction dipo-

laire peut se d6velopper en s6rie de fonctions ortho-

gonales

Si les fonctions orthogonales choisies sont pr6ci-

s6ment les fonctions d’onde, on trouve imm6dia-

tement que les coefficients ai sont les elements matriciels de vibrations pure, IROTI. Done :

Si l’on connait tous les elements matriciels

jusqu’a i

=

n, une bonne approximation de la

fonction dipolaire peut etre :

A partir de cette expression, il est possible

d’obtenir les coefficients de Taylor puisque :

Dans le cas de l’oscillateur de Morse, et en adoptant comme fonction d’onde :

Lk,,,(x) est un polyn6me de Laguerre

on obtient :

La derniere incertitude a lever est le signe relatif

des elements matriciels puisqu’on ne connait que leur valeur absolue. Dans un travail recent [19],

Cashion a montre que, avec les fonctions d’onde choisies pr6c6demment, tous les 6]6ments matriciels devaient etre pris avec le meme signe (1). La seule

incertitude qui subsiste, porte done sur le signe

absolu des coefficients. En utilisant les trois élé- ments matriciels de vibration dont on dispose, on

trouve :

Pour 1’acide iodhydrique :

Dans le cas de HI, nous choisissons tous les (1) Herman et Rubin [20]

en

utilisant des fonctions d’onde de parite différente, obtiennent

une

convention

en

apparence diff6rente. Ceci est du

au

fait que la seule gran- deur physique est IRvv’!2 et que la racine carr6e de cette

quantite est

une

grandeur math6matique dont le signe depend des fonctions d’ondes choisies. Done quand

on

cal-

cule les termes Mi

en

utilisant a la fois les coefficients et les conventions de signe du meme auteur; soit Cashion,

soit Herman et Rubin,

on

obtient la meme valeur.

(12)

elements matriciels negatif s de fagon a conserver

un signe n6gatif qui permet d’obtenir pour 03B8

=

Mo/Mi re une valeur de

-

4,85 coh6rente,

avec la valeur

-

5 obtenue par Ameer et Benesch

sur la bande fondamentale, en utilisant l’interaction vibration-rotation. Bien que nous ayons affirm6 que les calculs de Herman [14], ne sont pas utili- sables sur les bandes vO-12 et VO--13, tout conduit à penser qu’ils ne sont pas trop erron6s pour la bande fondamentale de H I. Pour le second terme,

on trouve :

Ce resultat n’a 6videmment pas de sens, car si l’on disposait d’une valeur RO-4 sa contribution

jouerait un r6le considerable.

Le calcul est beaucoup plus facile dans le cas de

l’oxyde nitrique, puisque les valeurs des elements

FIG. 9.

matriciels d6croissent beaucoup plus vite que dans le cas de 1’acide iodhydrique. On a trouve :

Dans ce cas, nous choisissons les elements matri- ciels negatif s, ce qui donne une valeur M, positive.

ttant donn6e la valeur de ces deux coefficients,

et la faible valeur du moment dipolaire a 1’6qui- libre, il est probable que la fonction dipolaire de l’oxyde nitrique subit une inversion de polarite quand r re (fig. 7).

5. Conclusion.

-

Nous avons mesure les inten- sity et les largeurs des raies de vibration-rotation des deux premi6res bandes harmoniques de 1’acide iodhydrique gazeux HI, et de l’oxyde nitrique NO.

Pour les deux molecules, les mesures des largeurs, compar6es a la th6orie d’Anderson, nous amenent

a la conclusion que cette th6orie, qui rend bien compte des resultats des largeurs de molecules tres

dipolaires, est tres insuffisante ponr rendre compte

de l’élargissement des raies de molecules qui pos- s6dent un moment dipolaire faible et pour lesquelles

certaines interactions negligees habituellement

peuvent jouer un role important. Les intensités des raies de vibration-rotation de l’oxyde nitrique,

nous ont permis de calculer des valeurs vraisem- blables de deux coefficients du d6veloppement en

s6rie de Taylor de la fonction dipolaire de cette

molecule. Par contre, on ne peut d6duire des inten-

sit6s des raies de vibration-rotation de 1’acide

iodhydrique qu’un seul de ces coefficients, qui s’est

revele extr6mement faible, alors que pour rendre

compte de l’importante variation de l’effet d’inter- action vibration-rotation, entre la bande fonda- mentale et les bandes harmoniques, il faudrait

admettre des valeurs nettement plus grandes pour les coefficients d’ordre supérieur. Nous en arrivons

ainsi a douter de la validité d’un d6veloppement

en s6rie de Taylor limite aux deux ou trois premiers

termes pour repr6senter la fonction dipolaire de

l’acide iodhydrique.

Manuscrit regu le 24 mars 1965.

BIBLIOGRAPHIE

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[21] PENNER (S. S.) et WEBER (D.), J. Chem. Physics, 1953, 21, 649.

INFORMATION

L’Organisation Internationale de Biophysique Pure et Appliquée (I. 0. P. A. B.) organisera le 2e Congrès Inter-

national de Biophysique a VIENNE (Autriche), 5-9 sep- tembre 1966.

Des auteurs invites traiteront de la conversion et du transfert de 1’energie, de l’aspect mol6culaire de la differentiation et des probl6mes

nouveaux

du domaine de la biophysique.

Des colloques seront organises par les Comites de : Bio-

physique Moléculaire, Biophysique des Cellules et des Mem- branes, Processus de Communication et de Contrdle, Bio- physique des Radiations, par la Commission d’mtudes et d’autres commissions affiliees 4 I’l. 0. P. A. B.

Des communications

sur

tous les sujets du domaine de la biophysique seront acceptees.

Date limite pour la presentation des resumes de telles

communications : 15 mai 1966.

Pour les renseignements, pri6re de s’adresser :

Programme scientifique : Secrétariat : Vienne IX, Alser-

strape 4, Telephone : 42.61.87, Wiener lB1edizinische Aka- demie, Mme E. Wiedenhaus.

Logement, voyages

et

programme des distractions : Reise- dienst der Wiener Medizinischen Akademie, Vienne IX, Alserstrasse 4, Telephone : 63.45.13.

Exposition commerciale : F. Scherbetz, Vienne IX, Kin-

derspitalgasse 4, Telephone : 42.33.47.

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