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Expression tensorielle de l'hamiltonien de vibration-rotation des molécules à symétrie tétraédrique

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00206872

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206872

Submitted on 1 Jan 1970

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Expression tensorielle de l’hamiltonien de

vibration-rotation des molécules à symétrie tétraédrique

J.C. Hilico

To cite this version:

J.C. Hilico. Expression tensorielle de l’hamiltonien de vibration-rotation des molécules à symétrie

tétraédrique. Journal de Physique, 1970, 31 (1), pp.15-20. �10.1051/jphys:0197000310101500�. �jpa-

00206872�

(2)

EXPRESSION

TENSORIELLE DE L’HAMILTONIEN DE VIBRATION-ROTATION

DES

MOLÉCULES

A

SYMÉTRIE TÉTRAÉDRIQUE

Par

J.

C.

HILICO,

Laboratoire de Spectroscopie Moléculaire, Faculté des Sciences de Dijon.

(Reçu le 13 août 1969.)

Résumé. 2014 Dans le but d’étudier les niveaux

d’énergie

des molécules

« toupies sphériques »

à

symétrie tétraédrique,

on établit une relation entre les éléments matriciels réduits

d’opérateurs

tensoriels relativement à un groupe

(0(3))

et les éléments matriciels réduits de leurs composantes

tensorielles relativement à un sous-groupe (Td). On

précise

les symétries des différents systèmes

dynamiques participant

à

l’énergie

de vibration-rotation des molécules X Y4. On donne une

forme totalement tensorielle de l’hamiltonien

correspondant.

Abstract. 2014 To study the energy levels of

spherical-top

molecules with tetrahedral

symmetry, we have determined a relation between the double-bar matrix elements of a

spherical

operator and its tetrahedral components. We describe the symmetry

properties

of elementary dynamical systems which

give

contribution to rotation-vibration energy of XY4 molecules. We

give

a tensorial

expression

for the

corresponding

hamiltonian.

Introduction. - Ce travail est une contribution à l’étude des niveaux

d’énergie

des molécules à

symétrie tétraédrique,

dont le méthane est

l’exemple

le

plus

connu. Les

principes

de cette étude peuvent être

étendus,

sans modification

fondamentale,

aux molé-

cules à

symétrie octaédrique.

Les

problèmes parti-

culiers

posés

par ces molécules résultent de l’existence de vibrations doublement et

triplement dégénérées

et

des très nombreuses

symétries

du

champ

moléculaire.

Les trois coordonnées normales associées à une

vibration

triplement dégénérée

forment une base pour la

représentation

irréductible

F~

du groupe de recou- vrement de la molécule

( Td) . Cependant,

les fonctions propres de l’oscillateur

harmonique isotrope

associé

possèdent analytiquement

la

symétrie sphérique.

Cette

propriété

permet l’utilisation des tenseurs irréduc- tibles du groupe des rotations

(0(3))

pour écrire l’hamiltonien

lorsque

la vibration doublement

dégé-

nérée n’est pas excitée et pour construire des fonctions de base en réalisant le

couplage

des moments

angulaires

rotationnel et vibrationnels. Cette méthode a été utilisée avec succès par K. T. Hecht

[1, 2, 3]

pour

interpréter

la bande fondamentale v, du méthane et par K. Fox

[4, 5]

pour les bandes

harmoniques 2v3

et

2v4.

Elle fut

parallèlement

améliorée par

J.

Moret-

Bailly [6] qui

a défini des tenseurs irréductibles du groupe des rotations

particulièrement adaptés

à la

symétrie

des molécules. Les

fréquences

des transitions pour une bande fondamentale

triplement dégénérée

s’obtiennent par un

simple

calcul de

perturbation

et

les constantes

caractéristiques

du spectre étudié par

un

simple lissage

de droites.

Par contre, les deux coordonnées normales associées à la vibration doublement

dégénérée

forment une base

pour la

représentation

irréductible E de

T,,

ce

qui

semble éliminer l’utilisation de tenseurs

sphériques.

Les travaux de

J.

Herranz

[7]

et M.

Dang

Nhu

[8]

ont

permis d’interpréter

la bande

fondamentale v2

en

utilisant les

propriétés

de

symétrie

des fonctions d’onde relativement au sous-groupe

Dld

de

Td.

Nous nous proposons de

systématiser

l’utilisation des tenseurs

irréductibles,

tant pour les

opérateurs

que

pour les fonctions

d’onde,

de

façon

que la mise en oeuvre des ressources de la théorie des groupes

soit

assurée

automatiquement, quel

que soit le niveau étudié. Cette formulation n’est

possible

que si les

grandeurs

tensorielles sont relatives au groupe de recouvrement de la molécule. Elle n’exclut pas cepen- dant l’utilisation des tenseurs

sphériques,

mais pose le

problème

de la « liaison tensorielle » entre le groupe

0(3)

et son sous-groupe

T,.

Les conditions

qui

facilitent

cette liaison sont examinées dans la

première partie.

Les

propriétés

essentielles des tenseurs irréductibles relatifs à un groupe

quelconque

sont

exposées

dans la

référence

[9]

dont nous utiliserons les notations.

Dans la seconde

partie,

nous

précisons

les

symétries

dans

Td,

et éventuellement dans

0(3),

des fonctions d’onde et

opérateurs

relatifs aux

systèmes dynamiques

élémentaires

(rotateur

et

oscillateurs)

d’une molé- cule

XY4.

Nous en déduisons une forme de référence

complètement

tensorielle pour l’hamiltonien.

I. Liaison tensorielle groupe-sous-groupe. - I.1. ORIENTATION DES TENSEURS RELATIVEMENT A UN SOUS-GROUPE. - Soit G un groupe

simplement

réduc-

tible,

dont les

représentations

irréductibles sont

notées r. La

représentation

r étant

orientée,

à tout élé-

ment R de G est associée la transformation unitaire

(1) :

Soit H un sous-groupe

simplement

réductible de G.

Ses

représentations

irréductibles sont notées C. Nous supposons que ces

représentations

sont définitivement

orientées, indépendamment

de G. Si ..~~C~ est un tenseur

irréductible,

relativement à

H,

et si S est un élément

de H, on a :

La

représentation

r de G induit une

représentation,

notée aussi

h,

du sous-groupe H. En

général,

elle est

(1) Nous utilisons la convention de sommation d’Eins- tein, c’est-à-dire que nous

n’indiquons

pas explicitement

la sommation sur tous les indices placés hors

parenthèses

et

répétés

en position inférieure et supérieure.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197000310101500

(3)

16

réductible : r

= n’ci.

La réduction s’effectue à l’aide d’une matrice unitaire

et :

Si nous effectuons ce

changement

de base dans

chaque

espace

E~r~,

nous dirons que les

représenta-

tions

(r)

de G sont orientées relativement à celles de H

(2).

S étant un élément de

H,

donc

de G,

on a alors :

Les matrices (")M ne sont bien définies

des

facteurs de

phase près)

que si 1. En

effet,

dans

le cas

contraire, qui

est le cas

général,

toute combi-

naison linéaire :

est encore un tenseur orienté de

symétrie

C. Autrement

dit,

une sous-matrice

~r~M~

° c°

0),

pour

r,

C et 6

fixés,

est définie à une similitude

unitaire ~ près.

I.2.

CONSÉQUENCES

DE CETTE ORIENTATION. -

a)

Dualité. -

Après

le

changement

de base

(3),

les

matrices permettant de passer des composantes covariantes aux composantes contravariantes des ten- seurs deviennent :

(5)

y y

(5)

03B1

représente,

pour

abréger,

un

triple

indice : n,

C,

6.

Elles sont évidemment

diagonales

par rapport à l’indice C. De

plus, C,

n et n’ étant

fixés,

elles sont

proportionnelles

aux matrices (0) Uaa’. Il est donc

possible

de

diagonaliser

les

sous-matrices ~r~

Uaa’

(pour h, C,

6,

6’, fixés)

par rapport à l’indice n et le chan- gement de base

qui

en résulte est

indépendant

de a

et 6’

d’après

la remarque

précédente.

Ce

changement

de base fait intervenir une matrice unitaire d’élé- ments ~r°

C)~n’.

Autrement

dit,

regroupant les simili- tudes successives et (Il, nous voyons

qu’il

est

possible

d’effectuer l’orientation de la

représentation

T

de G relativement aux

représentations Ci qu’elle

induit

dans

H,

de telle sorte que :

b) Couplages.

- Le

couplage

de deux tenseurs irré-

ductibles,

vis-à-vis de

G,

s’effectue à l’aide de nouveaux

symboles 3 j :

Ces «

symboles 3-j,

orientés relativement à

H », possè-

dent les

propriétés particulières

suivantes :

- Ils sont nuls si :

(rappelons

que

C2, G’3)

= 1 si

G"3

est contenue dans la

décomposition

du

produit

des

représenta-

tions

Cl

et

C’2,

sinon

G’2, G’3)

=

0).

CI,

n2

C3

étant

fixés,

ils sont propor- tionnels aux

symboles 3 j correspondants

dans le

sous-groupe :

- - - - - -

(2) Par

exemple,

les

représentations

« standard » du groupe des rotations

[«>D(R)~m,

sont orientées relati- vement aux

représentations

du sous-groupe des rotations autour de Oz.

De l’unitarité des

symboles F

dans G et H respec-

tivement,

on tire :

I.3. APPLICATION AU CALCUL DES ÉLÉMENTS MATRI- CIELS RÉDUITS. - Considérons un

opérateur

9-(r) ten-

soriel relativement à G. Si les

représentations

de G

sont orientées relativement à celles du sous-groupe

H,

~(r) est la somme directe

d’opérateurs

6’~~, ",C> ten-

soriels relativement à H.

Parallèlement,

dans

l’espace

des fonctions

d’onde,

un ensemble tensoriel de fonc- tions

~(r)

se

décompose

en sous-ensembles

~(r, n, C).

Les éléments matriciels des composantes de 9-7(r)

s’expriment

en fonction des éléments matriciels réduits relativement à G par le théorème de

Wigner-Eckart :

Remarquons

que les éléments matriciels réduits

sont

intrinsèques,

c’est-à-dire

qu’ils

sont

indépendants

de l’orientation choisie pour les

représentations Fi

de G. La relation

précédente

s’écrit

encore, compte tenu de

(8) :

Calculons,

par

ailleurs,

un élément matriciel réduit de

l’opérateur

~"~2~2, 02) tensoriel relativement à H :

Les éléments matriciels

apparaissant

dans le second

membre de la relation

(12)

sont

précisément

ceux

qui

ont été calculés en

(11).

En reportant leur

expression

dans la formule

(12)

et en tenant compte des relations d’unitarité des

symboles F,

il vient :

’lb2 V2, B- J.. Il 1

-

Il - -- J/ , 1

-

1

Si les

représentations

r de G ont été convenablement orientées relativement à celles de

H,

nous pouvons tenir compte de la relation

(6)

et obtenons :

La relation

(14)

permet de passer « tensoriellement » du groupe G à un sous-groupe H. Le

problème

inverse

ne

possède

pas de solution

générale.

En

effet,

soit

un élément matriciel réduit d’un ensemble

d’opérateurs

tensoriels dans H. Il lui corres-

pond [C~]

sous-matrices de dimension

[Ci]

X

IC3] (3).

Une

représentation

irréductible

G’2 appartient

à la

décomposition

dans le sous-groupe H de certaines

représentations ria)

du groupe G.

(Par exemple,

si

G =

0(3),

H =

2~

et si

C’2 = E, roi

=

D(2u), D(2g), D(4u), D(4g), etc.)

Si

0(rl, r2, r 3) i= 0,

on peut définir

un élément matriciel réduit

qui

(3) [C]

désigne

la dimension de la

représentation

irré-

ductible C.

(4)

satisfasse la relation

(14),

mais seuls auront un sens

parmi

les

[T1]

X

[r2]

X

[h3J

éléments de matrices

qui

s’en

déduisent,

ceux

qui appartiennent

aux sous-

matrices

précédentes. Malgré

ces

restrictions,

l’exten-

sion ainsi définie de H dans G permet d’utiliser le formalisme tensoriel dans G

plutôt

que dans H et de

simplifier

notablement formules et calculs.

II. Remarques sur le calcul de l’hamiltonien d’une molécule

XY4 tétraédrique.

- II.1. INTRODUCTION.

- Dans une série

d’articles, [10

à

14],

G.

Amat,

M. Goldsmith et H. H. Nielsen ont donné le

dévelop-

pement

jusqu’au quatrième

ordre de l’hamiltonien de vibration-rotation deux fois transformé pour la molé- cule

polyatomique

la

plus générale. Appliquée

à une

molécule

XY4,

cette

expression

conduit à des

équations

séculaires extrêmement lourdes si l’on ne tient aucun

compte de la

symétrie

de la molécule.

Le

principe

du calcul de l’hamiltonien d’une molé- cule

tétraédrique

est

exposé

dans la référence

[6].

Il

consiste à déterminer a

priori’

la forme de l’hamiltonien transformé

H*,

obtenu

après diagonalisation

par rap- port aux nombres

quantiques v, :

Cette détermination s’effectue en deux

étapes :

-.

a)

Construction des

opérateurs

~S~C~ relatifs à un oscil- lateur ou au rotateur, sous forme de composantes de

tenseurs irréductibles

(4).

b) Construction, par couplages,

de toutes les combinaisons linéairement

indépendantes,

totalement

symétriques

vis-à-

vis du groupe

T,, paires

par rapport aux moments P.,,

et

Pa [15].

Comme

J. Moret-Bailly [6],

nous convien-

drons de ne faire

figurer

dans

hn

que les

opérateurs homogènes

de

degré n

+ 2 par

rapport

aux variables

dynamiques

qsa, Psa et

Pa’

Ces conditions ne déterminent pas d’une

façon unique

la forme de

H*,

aussi allons-nous

préciser

cha-

cune de ces

étapes.

II.2. CONSTRUCTIONS DES OPÉRATEURS ~S~t9. - Pour obtenir un

développement

de l’hamiltonien au 4e ordre

d’approximation,

il suffit de construire les

opéra-

teurs (s)(9

diagonaux

en de

degré

au

plus égal

à 6.

Le groupe de recouvrement des molécules considérées

est

Td, cependant

le rotateur aussi bien que les oscil- lateurs

triplement dégénérés possèdent analytiquement

la

symétrie sphérique.

Il est donc

intéressant,

en vue

d’une

simplification

des calculs

ultérieurs,

de

construire,

si

possible,

des

opérateurs

sous forme tensorielle vis-à- vis du groupe

0(3)

des rotations propres et

impropres.

Étudions

le caractère tensoriel des différents

systèmes

élémentaires :

A. Oscillateur non

dégénéré.

- Les fonctions d’onde

et les

opérateurs

relatifs à la vibration non

dégénérée

sont totalement

symétriques

dans

Td

aussi bien que dans

0(3)

et se comportent donc comme des scalaires.

B. Rotateur

rigide sphérique.

- Les fonctions d’onde

associées au rotateur

sphérique

forment des tenseurs

de

symétrie

D(J). La

symétrie

conventionnelle de ces

fonctions est, par

exemple,

D~Jg~ pour le niveau de

(4) I,’indice s caractérise le système élémentaire consi- déré : s = 0 correspond au rotateur, s = 1 à la vibra- tion non

dégénérée

de type = 2 à la vibration doublement

dégénérée

de symétrie E et s = 3 ou 4

aux vibrations triplement dégénérées de symétrie F2.

base et D(Ju) pour le niveau vibrationnel excité

[16].

Les

opérateurs

(l)(9 s’obtiennent par

couplage,

à

partir

de

l’opérateur

élémentaire dont les composantes

sont et Leur

symétrie

est donc

toujours

de type g.

C. Oscillateurs

triplement dégénérés.

- Les deux oscil- lateurs

triplement dégénérés

d’une molécule tétra-

édrique XY4

ont la

symétrie F2

dans

Ta.

Les

symétries

des fonctions d’onde associées aux différentes valeurs du nombre

quantique

Us peuvent être définies dans le groupe

7~ [17]. Cependant,

si l’on considère que l’on effectue les mêmes rotations dans

l’espace

de

configuration

d’un oscillateur

isotrope

que dans

l’espace physique,

les coordonnées

Qscr

se transforment comme

les composantes d’un vecteur

polaire,

c’est-à-dire

qu’elles

forment la base d’une

représentation

D(1u).

De

même,

les fonctions d’onde associées aux différentes valeurs de

ls

forment des tenseurs de

symétrie

de type u si

ls

est

impair,

et de type g

si ls

est

pair.

Les

composantes tensorielles dans

T,

des fonctions d’onde s’obtiennent alors aisément si les

représentations

de

0(3)

sont orientées relativement à celles de

Td.

Les

opéra-

teurs : + q sx,

iPsvlÀ + q sy

et + qsz sont

les composantes d’un tenseur irréductible élémen- taire ~s~..~. ~s>~ et csy =

(où

+

désigne l’adjonc- tion)

ont la

symétrie ~’2

dans

T,

ou dans

0(3).

Les

opérateurs ~~~f9,

pour s = 3 ou

4, diagonaux

en Us, s’obtiennent par

produit

tensoriel relativement à

0(3) d’un,

deux ou trois

opérateurs

(s)d par un nombre

égal d’opérateurs

(s)f!4. Ils ont donc la sy- métrie g.

On peut

également

définir un ensemble

d’opéra-

teurs

(s)(9’,

sous forme tensorielle dans

T,,

en

procédant

de la même manière à

partir

de ~S~ .‘~l ~ F~~ et

Cependant,

on obtiendra un ensemble

d’opéra-

teurs l’)(9"

équivalent

à l’ensemble ~~~f9’ en effectuant la

décomposition

des

opérateurs

(1)(9 dans

T,.

Les

éléments matriciels réduits des

opérateurs

~~~t9" se

calculent à

partir

de ceux de (s)(9 en

appliquant

la

formule

(14).

Les

opérateurs (0)(9, (3)(9@ (4)û

et ~1~(~ sont

définis dans la référence

[6],

ainsi que leurs éléments matriciels réduits

(relativement

à

0(3)).

D. Oscillateur doublement

dégénéré.

- La vibration

doublement

dégénérée

d’une molécule

tétraédrique XY4 possède

la

symétrie

E dans

T,.

Comme

0(3)

ne

possède

aucune

représentation

irréductible à deux

dimensions,

il n’est pas

possible

de définir une exten-

sion de la

représentation

E dans

0(3).

Définissons donc les

opérateurs

(2)(!) sous forme tensorielle dans

T,.

Les

fonctions de base de l’oscillateur doublement

dégé-

néré

[18]

s’écrivent :

où r2

et x2 sont les coordonnées

polaires planes

associées

aux coordonnées cartésiennes

Q,i et Q2.2’

Aux

géné-

rateurs

C3

et

84

du groupe

T~ correspondent

les substi- tutions linéaires x2 -+ X2 -

27T/3

et X2 - TI - X2

respectivement,

d’où il résulte

qu’un

ensemble de deux

fonctions d’onde

t.J;V2.

L2 et -l2 constitue soit un tenseur de

symétrie E (si ~ ~2)7~ 3~)?

soit la somme

directe de tenseurs de

symétrie A1

et

A2.

Nous convien-

drons de

prendre l2 >

0

(l2

= VI, V2 -

2,...,

1 ou

0)

et de choisir les fonctions d’onde tensorielles orientées :

les fonctions

g(x~)

étant définies dans le tableau 1.

2

(5)

18

TABLEAU I

FONCTIONS D’ONDE TENSORIELLES DANS

T,

DE L’OSCILLATEUR DOUBLEMENT DÉGÉNÉRÉ

(5)

Les

opérateurs

(21(g sont construits à

partir

des

opérateurs

élémentaires :

qui

sont les composantes

respectives

des

opérateurs

tensoriels (2)d(E) et (2)j§(E) = ~2~~«~+. Les éléments matriciels réduits de ~2~~~E~ sont donnés dans le ta-

bleau

II,

ceux de ~2~~~E~ s’en déduisent par

adjonction :

TABLEAU II

ÉLÉMENTS

MATRICIELS RÉDUITS DE ~2)yE)

(6)

(5) Nous omettons l’indice a

lorsque

le tenseur est uni- dimensionnel. Les fonctions du tableau I sont orientées conformément aux matrices choisies dans la référence

[9]

pour le groupe 0

isomorphe

à

Td.

(6)

(2)$’(E)

possède

seulement des éléments matriciels

(v2 ~ v2

+ 1). Nous avons

posé,

pour

simplifier

le ta-

bleau II :

et :

Définissons tensoriellement les

opérateurs

~2~U~

(7) :

Les éléments matriciels réduits de ces

opérateurs

sont

donnés dans

l’appendice (I).

II.3. EXPRESSION DE L’HAMILTONIEN. - Le calcul des éléments matriciels de l’hamiltonien est

grandement simplifié

s’il est

possible

d’utiliser le formalisme ten-

soriel,

donc si le

couplage

des

opérateurs

élémen-

taires ~S~f9 est

calqué

sur celui des fonctions d’onde tensorielles élémentaires.

Or,

il existe différents modes de

couplages

des fonctions

d’onde, qui

conduisent à des

équations

séculaires

plus

ou moins

complexes.

Le

choix du schéma de

couplage

des fonctions

d’onde,

et, en

conséquence,

de la forme

analytique

de l’hamil- tonien H* doit être

adapté

à

chaque problème

étudié.

Cependant,

il est intéressant de

pouvoir

comparer les différents niveaux

étudiés,

d’utiliser éventuellement les

constantes moléculaires déterminées

expérimenta-

lement à

partir

de transitions «

simples »

en vue

d’interpréter

des transitions

complexes (telles

que bandes

harmoniques

ou bandes de

combinaison).

Nous

définirons donc une forme de référence pour l’hamil-

tonien,

aussi

simple

que

possible.

Du

point

de vue de

la théorie des groupes, la voie la

plus logique

consiste

à effectuer tous les

couplages

des

opérateurs (s)(9,

pour s ~

2,

relativement au groupe

0(3), puis

de

coupler

les composantes

cubiques

des tenseurs

obtenus,

avec les

opérateurs

(2){!). Les

opérateurs figurant

dans H*

auront donc la forme :

Notons que cette forme est

adaptée,

en

précisant

le

premier couplage,

à l’étude des niveaux pour

lesquels

la vibration doublement

dégénérée

n’est pas excitée.

C est alors

Ai

et le second

couplage

est « trivial ». Elle

convient notamment pour l’étude des niveaux fonda-

(7) a) Nous utilisons les mêmes notations que dans la référence

[6],

cependant, les

opérateurs correspondants

diffèrent par une constante

multiplicative

(coefficient de couplage) .

b) Nous avons omis les

opérateurs

(2)~(~B 2>1E> et 2>>Z’-4» cités dans la référence [6]. Ces

opérateurs

sont impairs en P2G et n’interviennent pas dans l’hamiltonien

développé

au 4e ordre [15].

(6)

mentaux et l’hamiltonien obtenu est celui de la réfé-

rence

[6],

compte tenu des modifications

apportées

dans la définition des

opérateurs

(2) (!) . Nous donnons

l’expression

de référence de l’hamiltonien H* dans

l’appendice (II).

Appendice

I. -

Éléments

matriciels réduits des

opérateurs

(2) (!). - Les fonctions de base tensorielles

(relativement

à

7~)

pour l’oscillateur doublement

dégénéré

sont données dans le tableau I. Les éléments matriciels réduits des

opérateurs

élémentaires {2~~~E~ et

(2)~(~) se déduisent du tableau II et de la formule

(15).

Les

opérateurs tensoriels, diagonaux

intervenant

dans le

développement

de

l’hamiltonien,

au

quatrième ordre,

sont énumérés en

(16).

Les éléments matriciels réduits non nuls des

opéra-

teurs (2)(Q totalement

symétriques

sont

(8) :

Les éléments matriciels réduits de (2)~L42) sont

diagonaux en lz :

L’opérateur

~2~’~~E~ ne

possède

que des éléments matriciels du type

2)

et un élément matriciel

réduit

diagonal en 12,

dans le cas

particulier 12

= 1 :

avec :

et :

Les éléments matriciels réduits de (2)!Y’(E) se déduisent de ceux de

ne

possède

que des éléments matriciels réduits du type

(~, 11 ~>

±

4) :

, , ,-- - _ -

Appendice

II. -

Expression

tensorielle de

l’opé-

rateur hamiltonien pour une molécule

XY4. -

Le

développement

de l’hamiltonien

figure

dans la réfé-

rence

[6].

Nous transformons son

expression,

comme

nous l’avons

indiqué

dans la seconde

partie :

1)

En

supprimant

les termes

impairs

vis-à-vis de l’ensemble des moments Pscr

ou Pa (l’hamiltonien

devant être invariant dans un renversement du

temps).

Ces termes sont ceux affectés des coefficients :

(8) La correspondance l2 --> C2 est explicitée au

§ II .2. D. Rappelons que FC2’ est la dimension de la

représentation

irréductible C 2-

(7)

20

2)

En écrivant les

opérateurs

relatifs à la vibration

doublement

dégénérée

sous forme tensorielle dans

T~,

ce

qui revient,

en conservant les mêmes coefficients

moléculaires,

à

remplacer :

Compte

tenu de ces

modifications,

donnons le

développement

de l’hamiltonien de référence

jusqu’à

l’ordre 3 :

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Références

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