HAL Id: jpa-00208404
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Submitted on 1 Jan 1976
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Spectre de vibration-rotation de l’ammoniac au voisinage de 10 µm
C. Chassagne, M.L. Grenier-Besson, D. Bargues
To cite this version:
C. Chassagne, M.L. Grenier-Besson, D. Bargues. Spectre de vibration-rotation de l’ammoniac au voisinage de 10
µm. Journal de Physique, 1976, 37 (2), pp.71-80. �10.1051/jphys:0197600370207100�.�jpa-00208404�
71
SPECTRE DE VIBRATION-ROTATION DE L’AMMONIAC
AU VOISINAGE DE 10
03BCmC.
CHASSAGNE,
M. L. GRENIER-BESSONLaboratoire de
Spectroscopie Moléculaire,
Université Pierre et Marie Curie4, place Jussieu,
75230 Paris cedex05,
Franceet
D. BARGUES
Office National d’Etudes et de Recherches
Aérospatiales,
92320Châtillon,
France(Reçu
le10 juillet
1975, révisé le 26septembre
1975,accepte
le 3 octobre1975)
Résumé. 2014 Le spectre à haute résolution enregistré au
voisinage
de 10 03BCm à l’aide d’un spectro- mètre à grilles a permis une nouvelle analyse de l’absorption des molécules14NH3
et15NH3
danscette région. Les constantes spectroscopiques ont été calculées par une méthode de moindres carrés et les énergies d’inversion du niveau 0100, ont été déduites de cette analyse.
Abstract. 2014 The
high
resolution spectrum recorded around 10 03BCm using a dual-grid spectrometer permitted a new analysis of the absorption of the molecules14NH3
and15NH3
in this region. The spectroscopic constants have been computed by a least-squares method and the inversion energiescalculated for the level 0100.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 37, FTVRIER 1976,
Classification
Physics Abstracts
5.444
1. Introduction. - Le spectre
d’absorption
de14NH3
aux environs de 10 um a 6t6 6tudi6 par de nombreux auteurs enparticulier
parGaring,
Nielsenet Rao
[1].
Dans la memeregion, l’absorption
de15NH3
a ete r6cemment etudiee par Shimizu et Shimizu[2].
Par suite de I’am6lioration en resolution r6alisee
grace
a l’utilisation d’unspectrometre
agrilles
il nousa semble int6ressant
d’analyser
de nouveau cetteregion
afin decompl6ter 1’interpretation
des raieset de tenter d’en d6duire un ensemble de constantes
spectroscopiques plus pr6cises.
2.
Montage experimental.
- Le spectre a haute resolution de 1’ammoniac 6tudi6 dans cet article a 6t6 realise al’O.N.E.R.A.,
en collaboration avec J. C.Fontanella,
a 1’aide d’unspectrom6tre
agrilles
deGirard
[3].
Les
caractéristiques
de1’appareil
6taient les sui- vantes :- focale : 2 m ;
largeur
de fenteequivalente : 0,15
mm; surface de lagrille :
30 x 30 mm ;- surface du r6seau : 215 x 132 mm; nombre de traits par mm :
73,25;
- d6tecteur au
Ge-Hg.
L’6talonnage
etait obtenu enenregistrant
simultan6-ment le spectre
infrarouge
et les raies d’6mission duneon dans un ordre élevé. Un
goniomètre
interferentiel solidaire dusupport
du reseaupermettait l’interpo-
lation entre les raies d’6mission
[4].
Le parcours
optique
etait de 10 m dans un gazpurifi6
a99,99 %
d’ammoniac. Une memeregion spectrale
6taitenregistr6e
sous deuxpressions
diffe-rentes.
Pour augmenter la resolution sur une
partie
duFIG. 1. - A : spectre enregistre ; B : spectre deconvolue ; C : posi-
tions des raies observees par effet Stark [6].
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:0197600370207100
FIG. 2. - Partie du spectre (pression 3 torr).
73
spectre
pr6sentant
de nombreux recouvrements de raies on a utilise une methode de d6convolution miseau
point
parBargues [5].
Lafigure
1repr6sentant
les aspectscompares
d’uneportion
de la brancheQ de 4NH3
avant etapres
d6convolution met en 6vi- dence I’am6lioration de la resolution. Selon la valeur du rapportsignal
sur bruit celle-ci peut etremultipli6e
par un facteur 2 ou 3.
Les nombres d’ondes des raies d6convolu6es sont en
excellent accord avec les valeurs obtenues par F. Shimizu
[6]
a1’aide
d’undispositif
a effet Stark.Toutefois les intensites relatives sont
quelquefois perturb6es,
cequi exige
ungrand
soin dans l’inter-pr6tation
du spectre.La totalite du spectre est
publi6e
dans la r6f6-rence
[5].
935 raiesd’absorption
ont ete observ6esentre 830
cm-1
et 1 272 cm-’. Laplupart
des raiessont 6talonn6es avec une
precision
absolue de0,008 cm-1.
Unepetite partie
du spectre est donneesur la
figure
2. Laportion
dulisting d’interprétation
que nous
reproduisons
dans le tableau VII permet d’identifier les raies observ6es sur cefragment
du spectre.3. Calculs et résultats. - La
figure
3 montre lesplus
bas niveaux de vibration de14NH3
et les tran-sitions vibrationnelles
susceptibles
d’etre observ6es dans le domainespectral enregistr6.
Comme on peut le voir sur cettefigure plusieurs
bandes chaudes de faible intensité se trouventsuperpos6es
a la bandefondamentale v2 beaucoup plus
intense.Les transitions rovibrationnelles sont soumises aux
regles
de selectiongenerales :
(p
=0,
±1,
+2,
..., et N = 3 pour une molecule desymetrie C3,)-
De
plus,
4 cause duphenomene d’inversion, chaque
niveau rovibrationnel est dedouble en deux sous-
niveaux « s » et « a ». Les transitions entre ces niveaux satisfont aux
r6gles
de selection suivantes : les transi- tions a - a et s - s ne sontpermises
que dans le casd’une bande
perpendiculaire (OK
= ±1),
les tran-sitions a - s et s - a ne 1’6tant que dans le cas d’une bande
parallele (4K
=0).
En
consequence,
dans le domaineetudie,
les bandesa considerer sont les suivantes :
- la double bande
parallele v2 (a
- s et s- a),
tres
intense,
- la bande de difference
parallele
2 v2 - v2(a s)
d’intensite moyenne,FIG. 3. - Representation schematique des transitions observees.
- les bandes de différence de faible intensité :
Le d6doublement d’inversion 6tant d’environ 300 cm-1 pour le niveau 0200 et d’environ 500
cm-1
pour le niveau 0300 nous n’observerons pas de raies appartenant aux composantes
Le taux de
15NH3
dans l’ammoniac naturel 6tant de0,36 %
on pourra observer aussi la doublebande v2
de
15NH3.
3.1 LES BANDES v2. -
Supposant
que les sous-niveaux s et a ne sont pas en
interaction,
on considerera que les composantes a - s et s - a se comportentcomme deux bandes
ind6pendantes auxquelles
onpeut
appliquer
les formulesgenerales
destoupies sym6triques.
Pour un niveau non
d6g6n6r6 1’6nergie
rovibra-tionnelle est donn6e par
1’expression :
Les nombres d’onde des transitions pour les
bandes v2
sont alors :- pour la composante a - s :
- pour la composante s - a nous avons a rem-
placer
s par a et a par s dans1’eq. (3).
Dans cet article nous avons 6crit
aB1
pourB(0100)a, sBo
pourB(oooop,
etc...Selon la
convention
habituelle le nombrequantique
affect6 du
signe ’
serapporte
auplus
haut niveau de latransition,
mais poursimplifier
1’ecriture nous avonssupprime
l’indice " pour caract6riser les nombresquantiques
se rapportant au niveau du bas(J
=J",
K -
K").
L’interprétation
des raies a ete conduite de lafaqon
suivante :- dans une
premiere 6tape
il nous a 6t6 facile derep6rer
sur le spectre les raiesd6jd interpretees
par d’autres auteurs[1, 2],
- les nombres d’ondes des raies ainsi identifiees ont ete introduits dans un programme de moindres carr6s de mani6re a
calculer,
pourchaque
composantes - a et a - s, les constantes
spectroscopiques
de1’eq. (3).
Avec ces constantes il a etepossible
derecalculer les nombres d’ondes des raies
jusqu’d
J = 20 et K = 20.
De nouvelles raies
pouvaient
alors etre retrouv6essur le
spectre,
localisees avec uneprecision experi-
mentale
plus grande
et utilisees pour calculer undeuxi6me
systeme
de constantesspectroscopiques plus pr6cises.
Le processus
pouvait
etre renouvel6jusqu’A
unstade convenable.
Nous avons pu ainsi
interpreter :
- 248 raies
de v2 (s a)
pour14NH3
- 254 raies
de v2 (a - s)
pour14NH3
- 84 raies de V2
(s - a) pour 1$NH3
- 80 raies
de v2 (a - s) pour i 5NH3.
Cependant
pourappliquer
convenablement la methode des moindres carr6s a la determination des constantes il est n6cessaire de faire un choixparmi
les donnees
expertmentales
afin de n’utiliser que cellesqui
ob6issent a certains criteres deprecision.
11 estn6cessaire en
particulier
d’eliminer :- les raies
saturees,
- les groupes de raies mal r6solus.
Ce choix
peut
etre fait directement sur lespectre.
Cependant
ceci n’est pastoujours possible,
certainesbandes
presentant
de nombreux recouvrements de raies. Tel a ete le cas de la composante a - sde v2
pour l’une et 1’autre des molecules14NH3 et 15NH3.
Nousavons du alors etablir un programme
accomplissant
cette selection par un processus interne d’it6ration.
Le
procede
revenait a eliminer du calcul les raies pourlesquelles
ladifference A i = vexp - Vral I
étaitsup6rieure
a une fois et demie 1’ecartquadratique
moyen. L’it6ration etait arretee des que celui-ci etait de l’ordre de la
precision
des mesures a savoir0,008 cm-’.
Par ailleurs il a ete
important
deconnaitre,
a laprecision
de nosdonn6es,
lasignification
des termescorrectifs d’ordre eleve intervenant dans la formule
(3) (termes
enH).
Nous avons donc effectue deuxcalculs,
l’un tenant compte de ces
termes, I’autre
les omettant.L’introduction de termes d’ordre n dans le programme modifiant les valeurs des constantes obtenues dans
un calcul a l’ordre n -
1,
nous avons obtenu deuxsyst6mes
de constantes surlesquels
il est int6ressant de faire la remarque suivante : alors que c’est le calcul effectu6 sans les termes en Hqui
conduit ausystème
de constantes le
plus
voisin de celui obtenu parGaring,
Nielsen et Rao[1],
c’est le calcul faisant intervenir les termes en Hqui permet
de retrouver, pour les nombres d’ondes desraies,
les valeurs lesplus
en accord avec les valeursexpérimentales.
Les constantes
spectroscopiques
d6duites du calculcomplet (avec
les termes enH)
sont donn6es dans les tableaux I et IIpour 14NH3.
On peut remarquer que lesconstantes
H obtenues pour lescouples
de niveauxde meme
symetrie (0000a,
0100" et0000s, 01001)
sontdifferentes ;
il eut eteplus
satisfaisant d’obtenir des valeursvoisines,
ces constantes etantsupposees
inde-pendantes
du nombrequantique
vibrationnel vS. Enfait,
1’ensemble de ces constantes doit etre consid6r6comme un ensemble de constantes effectives per- mettant d’obtenir le meilleur accord avec les donnees
expérimentales.
Une justification
des résultats obtenus peut etre trouvee dansl’analyse
de la bande v2 + V3 + V475
TABLEAU I
Constantes calculées à
partir
des bandes Y2de 14NH3
TABLEAU II
Constantes
spectroscopiques de 14NH3
TABLEAU III
Comparaison
entre les constantes de 1’etatfondamental
obtenues àpartir
des bandesTABLEAÚ IV
Constantes calculees à
partir
de la bande V2de "NH3
TABLEAU V
Constantes
spectroscopiques de "NH3
effectu6e par M.
Herve-Hanotelle
et M.-L. Grenier-Besson
[7].
Des relations de combinaison convenablesappliqu6es
aux raies de cette bande permettent de calculerquelques
constantes de 1’etat fondamental.Comme on peut le voir dans le tableau
III,
les resultats obtenus sont en bon accord avec ceux d6duits de lapr6sente analyse.
Dans ce cas aussi l’accord est meilleur si l’on tient compte des termes enH,
meme sices termes sont trouv6s comme 6tant non
significatifs
au terme du calcul.
Pour 15NH3
le nombre de donn6esexperimentales
6tant
beaucoup plus faible,
un calcul omettant lestermes en H a
permis
de determiner les constantes donn6es dans les tableaux IV et V.3.2 LA BANDE
2 V2 -
V2(a
E--s).
-Quelques
raiesde cette bande ont ete identifi6es par
Garing,
Nielsenet Rao
(raies
de la brancheQ).
A 1’aide des niveaux
d’6nergie
donnes par ces auteurs, il a etepossible
de calculer laposition
th6o-rique
des raies et d’identifier 81 d’entre elles sur lespectre.
Les constantes
spectroscopiques
ont ete calculees par la m6thode decrite ci-dessus. Les constantes du niveau0100,
donn6es dans le tableauII,
ont 6t6 intro- duites dans le calcul. Les resultats sont donn6s dans le tableau VI(les
constantes H ne sont passignifi- catives).
3. 3 LES PLUS HAUTES BANDES DE DIFFERENCE. -
Après
identification destransitions v2
et2 V2 -
V2, environ 400 raies du spectre restaient a identifier.TABLEAU VI
Constantes calculies à
partir
de la bande 2 V2 - V2
de 14NH3
Nous avons alors
essay6
de les attribuer a d’autres bandes de difference.3 . 3 .1 v2
+ v4 - v4. - Les niveaux 0101 et 0001 sontd6g6n6r6s
avec14
= ±1 ;
conform6ment a lar6gle
de selection de1’6q. (1),
les transitionspermises
peuvent
etre,
soitparallèles :
AK =0,
Al =0;
soitperpendiculaires :
AK = ±1,
el = + 2. Lesfigures
4et 5 montrent ces deux types de transitions. La
figure
4met en evidence que la bande
parall6le
est en faitdouble,
chacune de ses composantes(1)
et(2)
faisantintervenir
respectivement
l’un ou 1’autre des niveaux des doublets de Coriolis(Kl
>0,
ou Kl0).
Ced6doublement n’existe pas pour la sous-bande avec
K= 0.
Chaque
type de bande est deplus
dedouble par inversion :les composantes
s - a et a - s s’observent dans le cas des bandesparalleles,
les composantesa +-- a et s +-- s dans le cas des bandes
perpendiculaires.
77
FIG. 5. - Transition perpendiculaire V2 + V4 - V2 avec Al = +2,
OK= + 1; (a - a ou s - s).
3.3.2 V2 +
V4-2V2 (s
+-s).
- Cette bande per-pendiculaire pr6sente
une intensité anormale. Alorsqu’on
l’attendraitbeaucoup plus
faible que la bande V2 + v4 - v4, elle est en réalité d’intensitécomparable.
Cette anomalie peut
s’expliquer
par laresonance de
Coriolis
qui perturbe
les niveaux0001 S
et0200s.
3.3.3
3V2 - 2V2 (a
-s).
- Nous n’observons quequelques
raies de la branche P de cettebande,
les raies
Q
et R ayant des nombres d’ondessup6rieurs
a 1272
cm -1.
Pour ces trois dernières bandes nous avons calcule la
position th6orique
des raies par differences entre lesenergies
rovibrationnelles des niveauximpliqu6s
dansles transitions. A cet effet nous avons utilise des donn6es tir6es de travaux
ant6rieurs,
a savoir :- les nombres d’ondes
exp6rimentaux
des raiesdes
bandes v2
+ V4 et 3 V2 6tudi6es parBenedict, Plyler
et Tidwell[8]
et les valeurs de1’6nergie
desniveaux de 1’etat fondamental donn6es dans la refe-
rence
[7] ;
nous avons pu obtenir ainsi lesenergies
rovibrationnelles des niveaux 0001 et
0300 ;
- les
energies
rovibrationnelles des niveaux 0100 et 0200 donn6es parGaring,
Nielsen et Rao.Cette m6thode nous a
permis d’interpreter :
Avec 1’ensemble de donn6es ainsi rassembl6es pour la bande V2 + V4 - V4 nous
esp6rions
calculerquelques
constantesspectroscopiques suppl6men-
taires.
Dans ce cas le calcul doit tenir
compte,
entre autresperturbations,
de l’interaction entre les niveaux 0001 et 0200(giant I-type doubling) ;
il ne nous a paspermis
toutefois d’obtenir des resultats satisfaisants.
Nous donnons dans le tableau VII une
partie
dulisting
d’identification des raies(1).
(1) Ce listing, trop volumineux pour etre publi6 ici, est a la disposition des personnes qui en feront la demande.
TABLEAU VII
Partie du
listing d’identification
Sur ce
listing
NU2(14N)
est ecrit pour :bande v2 de 14NH3
NU2 + NU4 -
NU4( - 1)
pour V2 + V4 - V4,composante
avec Kl 0 NU2 + NU4 -NU4(+ 1)
pour V2 + V4 - V4,composante
avec Kl >0,
etc...L’ast6risque d6signe
une raie ayant servi au calcul des constantes.3.4 ENERGIES D’INVERSION DANS LE NIVEAU 0100 DE
14NH3. -
Lesenergies
d’inversionENg$(0100)
dansle niveau 0100 peuvent etre obtenues a
partir
desnombres d’ondes des raies des
bandes (s
- a eta -
s)
et desenergies
d’inversion dans le niveau fondamental[9, 10].
Pour ce calcul nous avons depreference
utilise les valeursexpérimentales
de cesenergies.
Toutefois dans les cas ou celles-ci n’6taient pas connues nous avons choisi les valeurs calcul6es a l’aide dud6veloppement exponentiel
avingt
cons-tantes donn6 par
Schnabell, Torring
et Wilke[11].
Comme dans le cas de 1’etat fondamental
[9]
nous79
avons pu etablir que, a la
precision
de nos mesures, lesenergies
d’inversion dans le niveau 0100de 14NH3
peuvent etre
representees
par la formule exponen- tielle :avec :
Le choix des niveaux introduits dans le calcul des constantes a ete fait par la m6thode de selection interne
deja
cit6e.Une
comparaison
entre lesenergies
d’inversion cal- cul6es a 1’aide de1’eq. (4)
et les valeursexperimentales
est donnee dans le tableau VIII.
TABLEAU VIII
Energies
d’inversion dans le niveau 0100 de14NH3
Les valeurs
expérimentales
omises dans ce tableaucorrespondent
a des niveauxapparaissant
dans destransitions non observ6es ou observ6es avec une
precision
insuffisante.Les transitions
marquees
d’unast6risque
ont servi au calcul des constantes.4. Conclusion. - Parmi les 935 raies 6talonn6es
sur le
spectre,
713 ont eteinterpretees
avec une bonneprecision.
Pour pousserplus
loin1’analyse
il seraitnecessaire d’avoir une meilleure connaissance de la
bande v2
+ V4 et aussi du spectre de la moleculeisotopique NH2D
pourlaquelle quelques
raies sontprobablement présentes
dans ce domaine de nombres d’ondes.Bibliographie [1] GARING, J. S., NIELSEN, H. H. et NARAHARI RAO, K., J. Mol.
Spectrosc. 3 (1959) 496.
[2] SHIMIZU, F. O. et SHIMIZU, T., J. Mol. Spectrosc. 36 (1970) 94.
[3] GIRARD, A., Appl. Opt. 2 (1963) 79.
[4] BOTINEAU, J., Note technique O.N.E.R.A. n° 176 (1971).
[5] BARGUES, D., Note technique O.N.E.R.A. n° 213 (1973).
[6] SHIMIZU, F. O., J. Chem. Phys. 52 (1970) 3572.
[7] HERVE-HANOTELLE, M., GRENIER-BESSON, M. L., J. Physique
35 (1974) 335.
[8] BENEDICT, W. S., PLYLER, E. K. et TIDWELL, E. D., J. Chem.
Phys. 29 (1958) 829.
[9] COSTAIN, C. C., Phys. Rev. 82 (1951) 108.
[10] FITZKY, H. G., HONERJÄGER, R., WILKE, W., Z. Phys. 149 (1957) 471.
[11] SCHNABELL, E., TÖRRING, T., WILKE, W., Z. Phys. 188 (1965)
167.