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Le spectre infrarouge et les constantes moléculaires de l'anhydride sulfureux

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235012

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Submitted on 1 Jan 1954

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Le spectre infrarouge et les constantes moléculaires de l’anhydride sulfureux

Anders Henry Nielsen, R.D. Shelton, W.H. Fletcher

To cite this version:

Anders Henry Nielsen, R.D. Shelton, W.H. Fletcher. Le spectre infrarouge et les con- stantes moléculaires de l’anhydride sulfureux. J. Phys. Radium, 1954, 15 (7-9), pp.604-607.

�10.1051/jphysrad:01954001507-9060400�. �jpa-00235012�

(2)

604.

LE SPECTRE INFRAROUGE ET LES CONSTANTES MOLÉCULAIRES

DE L’ANHYDRIDE SULFUREUX (1)

Par A. H. NIELSEN, R. D. SHELTON et W. H. FLETCHER.

Université du Tennessee, Knoxville, Tennessee (États-Unis).

i5, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954, 604.

La molécule d’anhydride sulfureux, de type angu- laire XY2, appartient au groupe de symétrie C2v.

Il se trouve que ses dimensions en font approxima-

tivement une toupie symétrique à angle obtus,

dont le plus petit axe d’inertie est perpendiculaire à

l’axe C2v. v1 et V2 sont ainsi des bandes de type B,

donc, dans ce cas, des bandes perpendiculaires, et v3 une bande de type A, donc parallèle. Différents auteurs ont étudié, à la fois son spectre de vibration

infrarouge [1], [2], [3], et son spectre de micro-

ondes [4], [5], [6].

Les recherches de microondes ont déterminé

Fig.

I. -

La bande de vibration-rotation ’/1.

Fig.

2. -

La bande de vibration-rotation v2.

l’angle 0-S-0 et la distance 0-S comme étant respectivement de 119,530 et 1,432 À. Le travail

infrarouge a mis en évidence six bandes d’absorption,

en particulier ’Il’ ’12’ v3, v2 + V3, 2 ’11 et v1 + v3, Parmi

(1) Subventionné par le U. S. office of ordnance Research.

Adresse actuelle : Nuelear Engineering Division, Convair

Aircraft Co., Fort Worth, Texas.

ces bandes, v1 + v2 ont été très bien résolues [3],

en permettant la détermination des constantes

rotationnelles, à la fois pour les états vibrationnels supérieurs et inférieurs.

On avait conclut qu’un nouvel examen du spectre infrarouge de l’anhydride sulfureux, dans le but de résoudre v3, et d’observer le plus grand nombre possible de bandes harmoniques et de combinaison,

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001507-9060400

(3)

605 pour permettre le calcul des fréquences d’ordre

zéro w1, w2 et Mg et les termes anharmoniques x;/, serait opportun. Les fréquences d’ordre zéro per- mettraient une nouvelle évaluation des constantes de force. On a donc observé le spectre, avec une grande dispersion, entre 45o et 5 5oo cm-1 à l’aide d’un spectromètre à prisme réseau [7] utilisant des

réseaux à 1200, 1800, 3 600, 7 200 et 15 ooo traits par pouce. Les détecteurs employés étaient un

détecteur pneumatique de Golay, au delà de 3 u et, en deçà, une cellule au sulfure de plomb. Les spectres furent enregistrés sur un speedomax Leeds

et Northrup du type G. On a employé une cuve d’absorption à réflexions multiples de 60 cm. La

hig. 3.

-

La bande de vibration-rotation v3.

longueur de trajet maximum utilisable était de

20

m, à la pression atmosphérique normale. Le gaz, fourni

par la Matheson Company, étant pur à 99,988 pour 100, on n’a prévu, ni trouvé, de bandes attribuables à des

impuretés même avec le plus long trajet utilisé.

Les figures.

i

et

2

montrent les nouveaux enregis-

trements des bandes de type B : vr et v2. On peut voir que les branches Q de ces bandes, du type doublet,

sont bien résolues. Il existe des satellites, qui sont probablement dus d’une part, aux transitions 6.J

=

±

1

(transitions entourant chaque branche Q pour former un fond continu), et, d’autre part, à l’asymétrie

de la molécule. Ces bandes, ainsi que 2 VI et

2

v2, ont été soumises aux analyses rotationnelles, qui

ont permis d’obtenir les centres des bandes, A’ - B’, A" - B",

,

et [A- B’- (A" - B")].

La figure 3 montre le spectre de v3 résolu. Les raies de rotation, séparées par environ o,6 cm-1,

sont bien résolus, mais quelque peu irrégulièrement

espacées. L’effet de la légère asymétrie se remarque

sur la figure 4 où l’on a porté les intensités relatives d’un certain nombre de raies en fonction de la fré- quence en cm-’. Dans la partie supérieure de la figure, on voit nettement des parties de l’enveloppe

observée et l’enveloppe calculée, dans laquelle l’apai-

rement des raies est évident. Comme il n’était pas

possible d’appliquer d’une manière satisfaisante, les

relations de combinaison habituelles, on a fait coïn- cider, au moyen d’un calcul de moindres carrés,

les raies observées des branches P et Q avec les fréquences données par les équations. Ce traitement a

donné les valeurs du centre de la bande et des cons- tantes rotationnelles B’, B" et B’ - B ".

La recherche des bandes harmoniques et de combi-

naison nous a conduit à un total de 17 bandes, y

compris celles qui ont déjà été observées par les

précédents chercheurs. Les bandes observées sont classées dans le tableau I, conjointement avec leur

TABLEAU 1.

Résumé des données expérimentales pour les bandes observées..

(4)

606

attribution, la largeur de la fente, le réseau utilisé, la quantité de gaz exprimée en atmomètres, et leur

intensité en prenant pour 1000 pour v3. Sur le tableau II, on voit les fréquences d’onde zéro, (di, et les constantes anharmoniques xij. Celles-ci ont été calculées à partir des relations obtenues pour

Fig. 4.

-

Tracé des dix premières sous-branches ,l dans la branche R d’une bande de type A.

les centres des bandes, en prenant les différences

appropriées entre les termes de vibration exprimés par

Plusieurs, parmi les bandes observées, n’ont pas été utilisées pour le calcul des constantes, elles ont ainsi

servi à contrôler, d’une façon satisfaisante, l’exac- titude des constantes, des fréquences, calculées à partir de ces constantes, sont relatées dans la colonne 3 du tableau I. Les différences, entre les fréquences

calculées et observées, sont inscrites dans la colonne 4.

TABLEAU Il.

On peut utiliser, avec l’angle 0--S-0 et la dis-

tance 0-S obtenus par les recherches avec les microondes, les fréquences d’ordre zéro, wi, (’)21 w3 pour réévaluer les quatre constantes de force dans la fonction potentielle quadratique la plus générale [8]

où ah et 12 sont les distances des liaisons U-S et 0

l’angle 0-S--U. Ces constantes ont été précédeni-

ment calculées par Duchesne [8] et Glockler et Tung [9] qui se servaient déjà des fréquences du

centre de la bande plutôt que des fréquences

d’ordre zéro. Comme on n’a pas découvert de bandes isotopiques, il n’est pas possible de cal-

culer uniquement les constantes de force, mais il est possible de fixer des limites assez serrées de leurs valeurs, en suivant des méthodes indiquées par un certain nombre d’auteurs [9], [10], [11], [12]. Les

meilleures valeurs actuelles de ces constantes semblent

être f 1

=

i o, 7 5. 1 o5 dynes /cm, fl2 o, 4 6 1. 105 dynes /cm, f fj

=

1, 10. 105 dynes/cm et gc

=

1, 41. 105 dynes /cm.

TABLEAU III.

Résumé des constantes rotationnelles ( * ).

(4) Barker [3]

a

(1c)niié,A"-B"=i,-,o, A’-B’=J"l pour V2

et

A’-B’=1.698 pour vl.

(5)

607 Avec l’aide de ces constantes et des masses réduites

convenables, les fréquences d’ordre zéro, pour la molécule 34816 O2, peuvent être calculées comme

w 1

=

I I 6 5, 2 CM-’, W’2

=

519,3 cm-1 et w’;

=

1 63,4 cni-1.

Les variations isotopiques de wl et w2 sont si petites qu’elles sont probablement rendues complètement

invisibles par 32816°2, qui constitue 96 pour 100 des molécules normalement présentes. On aurait pu

supposer que la branche Q de w3 se manifesterait

comme correspondant à w

=

17, 5 cm--1, mais on

n’a observé aucune preuve semblable.

Les constantes rotationnelles déterminées, d’après

les analyses des bandes Y1’ v2, v3, 2 vl, ’il + v3 et v2 + ’/3’ sont résumées dans le tableau III. La compa-.

raison avec les valeurs fournies par les microondes donne un accord satisfaisant.

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J. Chem. Phys., I95I, 19, II9I.

LES NIVEAUX D’ÉNERGIE ÉLECTRONIQUE DANS L’ÉTHYLÈNE

Par H. SPONER (*) et P. O. LÖWDIN,

Department of Physics, Duke University Durham, North Carolina (U. S. A.)

et Institut de Mécanique et Physique mathématique, Université d’Uppsala (Suède).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME j 15, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954, PAGE 607.

Introduction. - La molécule d’éthylène, H,C =CH,

est la plus simple molécule organique possédant une

double liaison. Dans son état fondamental, les six

noyaux sont dans le même plan, et les éléments géomé- triques sont les suivants :

et

De plus, un groupe CH2 peut pivoter d’un angle

par rapport à l’autre autour de l’axe CC.

Le problème des deux électrons 1t de l’éthylène

a été traité théoriquement par Penny [1], Mulliken [2],

Parr et Crawford [3], Murai [4] et Craig [5]. Une pre- mière tentative pour tenir compte aussi des élec-

trons a été faite par Altmann [6]. Si l’interprétation

par Mulliken du maximum d’absorption observé

à 163o  est correcte, tous ces travaux théoriques

ont donné une valeur beaucoup trop grande pour

l’énergie de transition correspondante. Ce n’est pas.

surprenant, car les approximations introduites pour

pouvoir mener à bien les calculs sont toutes très gros- sières. Il est facile d’indiquer les développements qui seraient les plus désirables mais malheureusement ils conduisent tous à des calculs formidables.

(*) Guggenheim Fellow, 1952-1953.

Le but du présent mémoire est d’indiquer quelques compléments de l’approximation à deux électrons.

Bien que modestes, ils conduisent déjà à d’assez gros calculs numériques. Utilisant la méthode des orbitales moléculaires dans l’approximation des combinaisons

linéaires des orbitales atomiques suivant les mêmes

règles que Parr et Crawford, nous avons introduit les innovations suivantes :

i° Les électrons s des quatre hydrogènes et des

deux carbones ne sont plus inclus dans leurs noyaux

respectifs, mais on tient compte de leur extension pour le calcul de l’effet d’écran.

20 Pour les orbitales atomiques, les fonctions de champ self-consistent (avec échange) de l’atome de

carbone libre sont utilisées à la place des exponentielles

de Slater.

Les fonctions SCF du carbone libre donnent une

. bien meilleure description de la structure électronique

de cet atome que les exponentielles de Slater, mais

leur emploi oblige à calculer pour elles des intégrales

moléculaires spéciales, à partir des tables numériques.

Méthode. - L’opérateur hamiltonien du système

est

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