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Tables des constantes radioactives

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242584

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242584

Submitted on 1 Jan 1913

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Tables des constantes radioactives

Léon Kolowrat

To cite this version:

Léon Kolowrat. Tables des constantes radioactives. Radium (Paris), 1913, 10 (1), pp.1-4. �10.1051/ra-

dium:019130010010100�. �jpa-00242584�

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La Radioactivité, les Radiations, l’Ionisation

JOURNAL DE PHYSIQUE

THÉORIQUE ET EXPËR)MENTALE

MÉMOIRES ORIGINAUX

Tables des constantes radioactives

Par Léon KOLOWRAT

Des tableaux résumant les caractéristiques les plus importantes des divers çléments radioactifs ont déjà

été publiés à deux reprises dans ce journal; mais le dé~~eloppement rapide des recherches dans ce domaine fait que de semblables tableaux doivent subir des transformations continuelles afin de pouvoir être tenus

à jour. Comme dans les éditions précédentes, le ta-

bleau principal se présente ici s ous la forme d’une

liste des éléments suivant l’ordre généalogique; deux

tableaux supplémentaires contiennent quelques don-

nées numériques d’un usage courant qui n’ont pu trouver place dans le premier.

Le sens des symboles employés est rappelé en tête

du tableau I; voici encore plusieurs notes explicâ-

tives concernant ce même tableau.

1. Dans la première colonne, on a mis en dehors

de l’alignenlent les noms des substances qui forment

des embranchements latéraux des séries. La position

de l’UrY n’est pas encore très certaine Iv. Rad., 9 (19t2) 53J ~ quant aux emhranchements des séries du Ba Et du Th, les schémas proposés le plus récemment

sont les suivants :

Dans les séries de l’Ac et du Th, on a adopté la

nouvelle n11enclature des éléments proposée par Ritherford et Geiger ~9( 1912)55- ~ puisque certains

auteurs emploient encore la nomenclature ancienne, voici un petit tableau qui sert à passer de l’une à l’autre :

2. A propos de la colonne intitulée T, on peut

remarquer qu’on a supprimé ici l’indication de la vie 1noyenne, constante dont on ne se scrt que rarement

aujourd’hui; mesurée par l’in~~er·e de a,, elle s’ob- tient d’ailleurs simplement en multipliant T par

~,~ ~‘~7.

Les périodes des substances Ur 2, lOllll1111, RaC’ et ThC2 sont purelent hypothétiques; elles ont été cal-

culées par Geiger (t llTuttall, d’après la relation li- néaire qu’ils ont trouvée entre log À et le logarithme

du parcours a.

5. Les valeurs des parcours a sont celles données par Geiger et Nuttall dans un récent mémoire; elles

ont toutes été déterminées par ces auteurs, eaception

faite pour les trois nombres de Bragg et Kleeman (émanation du radium, Ila.~, BaC).

Pour avoir une idée du parcours dans une subs- tance autre (me l’air, on se rappellera que le parcours est approximativement en raison de VIII 0’1 rlt étant

le poids atomique ou moléculaire de la :uh·tnnee et 1 la densité.

4. Les valeurs numériques des coefficients as (AI) dépendent, comme on le sait, sensiblement du di,po-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:019130010010100

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sitif expérimental; d’ailleurs, la complexité des fais-

ceaux mise en évidence par la méthode photogra- phique enlève a ces nombres beaucoup de leur signification théorique, quoiqu’ils gardent une impor-

tance pratique pour l’identification des diverses substances. Les nombres marquos d’un astérisque

sont ceux de Kovarik [7(1910)226]. Pour le RaB,

outre le groupe de rayons porté au tableau, on en distingue un autre plus pénétrant; d’après Fajans et

Makower [9(1912)507] les coefficients des deux groupes sont 15 et 91 ; selon H. W. Schmidt [3~1906) 526] il y aurait trois groupes : 15,1, 80 et 890.

Le rayonnement du RaC, considéré en bloc, peut

être représenlé, d’après Schmidt, par la formule

empirique

Le coefticient 16,5, indique en regard des derniers membres de la fanlÎl1e du Th, est relatif à un mé-

lange de ThC! + ThC¡ + ThD en équilibre; d’après

Hahn ~9( 1912)306J, on a :

5. I,es coefficients u.~ (Pb) marqués d’un astérisque

ont été obtenus par Itussell et Soddy avec un élec-

iroscope placé à 15 cm au-dessus de la substance active et protég~ pir 1 cm de plomb; les écrans absorbants se trouvaient immédiatement au-dessus de la substance. Ce dispositif ne convenait pas dans le cas de l’AcD; les nombres relatifs à deux autres

dispositifs ont été ~,20 et ~1,8~.

Le coefficient p.y ebt assez exactement proportion-

nel à la densité de la substance absorbante, lorsque

celle-ci est un des métaux usuels (le plomb fait excep-

tion) ; le rapport p/1 est égal en moyenne à 0,040

pour les rayons y du RaC, et à 0,047 pour ceux de l’UrX. Pour plus de détails, v. 8(19 11) 76.

[Manuscrit reçu le 15 décembre 1912.]

Sur les rayons 03B2 des radiums B, C, D, E

Par Jean DANYSZ

Faculté des Sciences de Paris.

-

Laboratoire de Mme CURIE

Dans des mémoires antérieurs 1, j’ai montré que,

d’un tube à parois minces, rempli d’émanation du

radium, il s’échappe au moins 25 faisceaux de rayons a, chacun d’eux ayant une vitesse parfaite-

ment définie. D’autre part, en employant comme

source radioactive un fil recouvert de RaB et C, Hahn, v. liaeyer et ~nle i~leitiier9 ont trouvé seulement 9 faisceaux, dont 7 peuvent être identifiés avec 7 des 2;’) faisceaux ci-dessus ; les 2 autres beaucoup plus

lents n’avaient pu être observes dans mes expériences.

Si l’on fait un instant abstraction de ces deux fais- ceaux, la question se posait de savoir si la différence entre mes expériences et celles de Ilaln, v. Baeyer et

~Ille Meitner, provient de la différence des sources

radioactives employées, ou bien si elle n’était due qu’il la différence des dispositifs expérimentaux.

Afin de trancher cette question, j’ai repris les expériences radiographiques décrites antérieurement,

mais en substituant un fil activé aux tubes remplis

d’émanation.

La source radioactive était réalisée en maintenant

pendant 2 heures, dans un tube capillaire rempli

d’émanation de radium, un fil dont le diamètre était de très peu inférieur au diamètre intérieur du tube.

1. C. R., 1911. Le Raclücnl,1912.

2 Phys. Zeitschf.. 1911.

J’ai employé des fils métalliques (en Ag, ou en Pt) de 0,0~ cm de diamètre, ou encore des tubes de verre à

parois minces qui étaient ainsi activés sur leur sur-

face extérieure.

Les radiographies obtenues étaient les mêmes dans

tous les cas, ce qui prouve que la nature du support de la matière radioactive n’intervient pas. Je peux seulement signaler que l’emploi des tubes de verre à

parois minces donne des radiographies plus nettes; je

crois que cela vient de ce que, dans ce cas, il y a

moins de rayons secondaires. Toutefois les radiogra- p’iies obtenues avec de telles sources sont beaucoup

moins jolies que celles que m’ont données les tubes d’émanation : les plaques photographiques étaient toujours voilées, de sorte que les faisceaux « fui- bles » et cc très faibles o, n’~h étaient pas marqués

avec assez de netteté pour que je puisse effectuer sur

eux des mesures. Je me suis donc contenté de véri- fier que, qualitativement, les faisceaux observés av«c un tube d’émanation se retrouvent tous quand on

emploie un fil activé.

Afin de rendre ces expériences concluantes, j’ai

attendu en général environ 50 minutes, après que le fil eût été retiré du contact de l’émanation, sans l’uti-

liser : de cette manière le ra ~ium A se trouvait sup-

primé. D’ailleurs, en diminuant ce temps d’attente le

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