• Aucun résultat trouvé

Spectre de rotation de la carbylamine dans les états excités de vibration ν 8 = 1 et ν8 = 2

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Spectre de rotation de la carbylamine dans les états excités de vibration ν 8 = 1 et ν8 = 2"

Copied!
11
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00207134

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207134

Submitted on 1 Jan 1971

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Spectre de rotation de la carbylamine dans les états excités de vibration ν 8 = 1 et ν 8 = 2

A. Bauer, M. Bogey, S. Maes

To cite this version:

A. Bauer, M. Bogey, S. Maes. Spectre de rotation de la carbylamine dans les états excités de vibration ν 8 = 1 et ν8 = 2. Journal de Physique, 1971, 32 (10), pp.763-772. �10.1051/jphys:019710032010076300�.

�jpa-00207134�

(2)

763

SPECTRE DE ROTATION DE LA CARBYLAMINE

DANS LES ÉTATS EXCITÉS DE VIBRATION 03BD8

=

1 ET 03BD8

=

2

A.

BAUER,

M. BOGEY et S. MAES

Laboratoire de

Spectroscopie

Hertzienne.

Equipe

de Recherche associée au C. N. R.

S.,

U. E. R. de

Physique Fondamentale,

B. P.

36, (59) Villeneuve-d’Ascq

(Reçu

le 5 avril

1971,

révisé le 26 mai

1971)

Résumé. 2014 On étudie le spectre de rotation en ondes

millimétriques

de la

carbylamine

pour toutes les transitions de J = 1

~ 2 à J = 6 ~ 7,

dans les états de vibration v8 = 1 et v8 = 2.

Des difficultés

d’interprétation

du spectre sont rencontrées pour l’état v8 =1, une

diagonalisation particulière

est nécessaire pour certaines raies. L’état v8 = 2 est entièrement

identifié,

et le calcul

théorique

des

fréquences

est en bon accord avec les résultats

expérimentaux.

On en déduit un

ensemble de constantes de rotation et de vibration-rotation.

Abstract. 2014 The rotational spectrum of

methyl isocyanide

is studied

using

millimeter waves

for all transitions from J = 1 ~ 2 to J = 6 ~ 7 in the v8 = 1 and v8 = 2 excited states. Some difficulties to

explain

the spectrum are met for the v8 = 1 state, and a

special diagonalization

is

necessary for some lines. The v8 = 2 state is

completely assigned,

and the theoretical calculation of the

frequencies

is in

good

agreement with the

experimental

results. A set of rotation and vibra- tion-rotation constants is deduced.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 32, OCTOBRE 1971,

Classification

Physics

Abstracts :

13.32

La molécule de

carbylamine CH3NC

est une molé-

cule de

symétrie C,, qui

se

prête

bien à l’étude des

interactions de rotation-vibration en

spectroscopie

hertzienne. L’étude à

température

ordinaire du

spectre

de rotation des états excités de vibration est favorisée d’une

part

par le moment

dipolaire important

de la

molécule : y

=

3,83 debyes [1]

et d’autre

part

par la

fréquence

de vibration

particulièrement

basse du

mode v8

de

type

E

(v.

= 263

cm-’) [2].

Nous donnons ici les résultats et

l’interprétation

des

spectres

de rotation de l’état de vibration v8 excité par un et deux

quantums,

pour les transitions Une

première

étude concernant

uniquement

l’état

fondamental de vibration a été

précédemment publiée

pour ces mêmes transitions

[3].

Pour l’état v. =

1,

certaines raies ne peuvent être

interprétées

correctement à l’aide de la formulation

théorique

de M. L. Grenier-Besson et G. Amat

[4],

car, pour

quelques

niveaux de J

élevés,

le calcul

de

perturbation

ne

peut

être utilisé par suite de

quasi- dégénérescences.

Dans ce cas, des calculs auxiliaires ont donc été

nécessaires,

mais n’ont pu être menés à bien que

grâce

à la connaissance

préalable

de cons-

tantes obtenues à la fois à

partir

du

spectre

« normal »

v. = 1 et du

spectre

v8 = 2.

Le

spectre

de l’état v8 = 2 a été identifié

grâce

à une méthode

graphique ;

nous ne donnerons pas ici de

détails sur cette méthode décrite par ailleurs

[5].

L’interprétation

de ce

spectre

a été effectuée à

partir

de la formulation

théorique

de G.

Tarrago [6]

dans

le cas J N

1,

K - 1 de sa classification.

Dispositif expérimental.

- L’observation des raies

d’absorption

a été faite en

spectrométrie

vidéo clas-

sique

à l’aide d’une cellule de 8 mètres en

guide

stan-

dard RG

53/U.

Les sources

hyperfréquences

nécessaires à

l’explo-

ration de la gamme de

fréquence

sont des

klystrons OKI 40V10,

BTC

60BT/A, Philips 55335,

Varian VC705 utilisés soit dans leur gamme

fondamentale,

soit en

harmonique

de rang deux ou

trois ;

ces

harmoniques

sont obtenues à l’aide d’un

multiplicateur

à cristal

standard

1N53,

ou de

multiplicateurs

à « moustache ».

Le

système

de détection consiste en détecteurs

commerciaux et pour les travaux en

fréquences

élevées

d’un détecteur à « moustache »

fabriqué

au laboratoire.

Deux

types

de mesures de

fréquence

ont été utilisés :

- Le

premier type

consiste en la mesure d’un batte-

ment

produit

entre la

fréquence

fondamentale de la

source

hyperfréquence

et les

harmoniques

d’un oscil- lateur local stabilisé en

phase

sur des

fréquences

définies par F = n x 120 ± 30 MHz à

partir

d’un

quartz

étalon à 5 MHz

[7].

- Dans le second

type

de mesure, la

fréquence

de référence est

produite

par un oscillateur

qui peut

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019710032010076300

(3)

être stabilisé en

phase point

par

point

tous les 10 MHz

de 500 à 1 000 MHz

(Synthétiseur

XUC Rohde et

Schwartz) ;

il fournit une

fréquence fo

à

laquelle

on

peut ajouter

une

fréquence

variable

fi (inférieure

à

10

MHz) qui peut

être mesurée

[8].

Le battement

entre les

harmoniques

de

fo + fl

et la

fréquence

fondamentale est reçu par un

amplificateur

sélectif

accordé sur une

fréquence

fixe.

Pour l’ensemble des mesures, l’incertitude absolue

se situe autour de 30 kHz

lorsqu’on opère

dans la

gamme fondamentale de la source. Elle est

multipliée

par le rang de

l’harmonique

utilisé pour les mesures des

fréquences plus

élevées.

Etat excité de vibration v8 = 1. - Les mesures

des raies des six transitions observées sont

rapportées

dans le tableau I.

L’interprétation

du

spectre

a été faite à

partir

de la

formulation de M. L. Grenier-Besson et G. Amat

[4] :

avec

et

et

Pour

chaque

transition J - J + 1 les identifications en K et 1 ont été facilitées par le tracé de courbes

fl(J

+

1)

en fonction de

(J

+

1)2

suivant la méthode

indiquée

dans la référence

[5].

La formule donnant

les

fréquences

des transitions montre que les courbes

précédentes

doivent être un ensemble de

droites,

chacune étant caractérisée par une valeur de Kl.

En

fait,

certains

points (Fig. 1)

caractérisés par de faibles valeurs

de Kl - 11 (ou K - l1) lorsque

J

atteint les valeurs 5 ou 6 s’écartent

légèrement

des

droites tracées pour les transitions de J

plus

faibles.

Le désaccord entre

expérience

et théorie est confirmé

par un

premier

calcul de moindres carrés

portant

sur l’ensemble des raies. Nous avons utilisé pour ce calcul une valeur

approchée

de la constante

B:z

FIG. 1. - Courbes

f

en fonction de (J + 1)2 pour v8 = l.

J+1

obtenue à

partir

du moment d’inertie déduit de la structure moléculaire donnée par Costain

[9] :

Bezz =

154 330 MHz.

Ce calcul a révélé entre

fréquences expérimentales

et

fréquences théoriques

des différences

supérieures

à l’erreur

expérimentale

pour les raies

correspondant à Kl - 11 [

=

1,

ainsi que les raies K = ±

1,

1 = + 1 et K = ±

3, l = ± 1

correspon- dant

à Kl - 1 [

= 2. Le

phénomène

est

plus impor-

tant pour le

premier type

de raies et se manifeste dès la transition J = 4 -->

5,

tandis

qu’il apparaît

à

partir

de J = 6 ---> 7 pour le second

type.

Il semble que dans

ces cas

particuliers

ne soient pas

remplies

les conditions

de validité du calcul de

perturbation,

fondement de la

formulation de M. L. Grenier-Besson et G. Amat.

Nous donnerons

plus

loin un traitement

particulier

détaillé de ces transitions.

Sur l’ensemble des transitions pour

lesquelles

le

calcul de

perturbation

reste

valable,

nous avons

effectué un calcul de moindres carrés à l’aide de la formulation

précédente.

Les écarts entre

fréquences

mesurées et

fréquences

calculées

(donnés

dans le

tableau

I)

sont en

général

inférieurs aux erreurs

expérimentales,

et les constantes obtenues à la suite de ce calcul sont les

suivantes,

en

mégahertz :

(4)

765

TABLEAU 1 Etat excité v8 = 1

(*)

Raies « anormales ».

(5)

Ce calcul donne

également

En admettant en

première approximation

que

et en

prenant

pour

Bezz

la valeur

calculée,

on obtient :

Cz8

=

0,927,

valeur

qui

se

rapproche

de celle calculée

en

infrarouge

par R. L. Williams :

C8

=

0,94 [2].

avec

L’identification des raies a été réalisée

grâce

à la

même méthode

graphique

que pour l’état V. = 1.

Le réseau des

courbes f/(J

+

1)

en fonction de

(J

+

1)2

est un réseau de droites

(Fig. 2)

conformément à

l’expression théorique

ci-dessus.

Les identifications ont pu être

précisées grâce

au

tracé des courbes

f/(J

+

1)

en fonction

de j 1 ksi pour chaque

valeur de J. Les deux courbes données

figure

3

et

figure

4 pour J = 6 --> 7

correspondent

l’une à

lt

=

0,

l’autre

à lit

=

2 ;

pour la

seconde,

on a

reporté

sur le même

graphique

les valeurs

de j 1 K dans

le sens

positif

sur l’axe des abscisses pour Kl > 0 et dans le sens

négatif

pour Kl 0. La continuité de ces courbes

indique qu’il

n’intervient pas de résonance.

Etat excité de vibration v, = 2. - La sensibilité de notre

spectromètre

nous a

permis

l’observation des raies de faible intensité

appartenant

à l’état excité de vibration v8 = 2 dans les transitions

les

fréquences correspondantes

sont

rapportées

dans

le tableau II.

D’après

G.

Tarrago,

la formulation

théorique

don-

nant les

fréquences

des transitions J - J + 1 dans

un

état vt

= 2 est la suivante :

Les diverses constantes intervenant dans la formu- lation ont été calculées par une méthode de moindres carrés. Les valeurs de

q82

et

d82 ne peuvent

être atteintes car les termes dans

lesquels

interviennent

ces deux constantes sont

négligeables

par suite de la

présence

de dénominateurs élevés.

Pour effectuer ce

calcul,

il a paru nécessaire d’intro- duire au moins l’une des deux constantes

Bezz

et

Cz8

comme données dans le calcul.

Cependant,

étant

donné

qu’elles

sont liées par la relation :

dans

laquelle Béz

n’est pas connu avec suffisamment

(6)

767

TABLEAU Il Etat excité Vs = 2

(7)

TABLEAU II

(suite)

FIG. 2. -

Courbes f

en fonction de (J + 1)2 pour v8 = 2.

J + 1

FIG. 3. - Courbes f

en fonction de

K, lt 1 =

0.

J

+1

(8)

769

FIG. 4. - Courbes

f,

J+1 en fonction de

K, 1 lt

= 2.

de

précision,

on a

préféré prendre

pour valeurs de

départ

différents

couples

de ces

constantes, prises

dans leur domaine d’erreur

respectif

et

compatibles

avec la relation

précédente.

On obtient alors

plusieurs

séries de valeurs des constantes

qui

conduisent toutes aux mêmes

fréquences

calculées.

En

fait,

la

comparaison

de ces séries de valeurs montre que

seuls 1 q8 et

xl8l8 varient en fonction des différents

couples Bezz

et

Cz8.

On a

reporté graphique-

ment leurs valeurs en fonction de

Bezz

et

Cz8

sur les

figures

5 et 6. Ce calcul

permet

donc de fixer les limites

supérieures

et inférieures de ces deux constantes :

FIG. 5. - Variation

de 1 qg avec Bezz

et

Cz8.

FIG. 6. - Variation de Xlsls avec

Bzzz

et

Çz8.

Les résultats obtenus à

partir

des valeurs moyennes

Bezz =

154 300

MHz, qui correspondent

à la valeur

calculée,

et

Cz8

=

0,927

sont :

On remarque

que 1 qg différe

alors assez peu

de 1 q8 f déterminé

pour v. =

1 : 1 q8eff = 6,937 MHz,

ce

qui

est satisfaisant. L’ensemble des constantes obtenues dans ces conditions est rassemblé dans le tableau

III,

sont

rappelées également

celles de

l’état fondamental.

TABLEAU III

1 q.1 12

(*) L’incertitude relative sur le rapport

q08 12

étant probable-

u

ment de l’ordre de 5 %, la valeur

de (z8

est comprise entre 0,925

et 0,929. Cependant, compte tenu de la difficultés de l’évaluation de l’incertitude sur ce rapport on a préféré prendre des valeurs de départ comprises entre 0,922 et 0,932.

(9)

Ces résultats montrent

qu’on

ne trouve pas dans la

carbylamine

la résonance accidentelle

signalée

dans

l’acétonitrile

[11],

et

qu’on

se trouve donc dans des

conditions

beaucoup plus

favorables pour vérifier les formules de G.

Tarrago.

La connaissance du coefficient

q§ permet

d’obtenir

pour l’état v8 = 1 les valeurs des constantes

Bvxx

et

1 R’g2 I qui

restaient indéterminées à la suite de l’étude de cet état excité. A

partir

des

expressions

de B*

et

p*

on calcule avec une bonne

précision

et

le calcul

de 1 ql82 est

moins

significatif :

la valeur

obtenue est voisine de 14 MHz si on admet pour

Bezz

et

Cz8

les valeurs moyennes

précédentes

et

Bexx ~ B,x,x,

On

peut

d’autre

part

déduire des valeurs de

BÛx

obtenues pour v =

0,

v. = 1 et v,, = 2 le coefficient

ces qui

vaut -

39,19

±

0,13

MHz.

Etat excité v,, = 1. Raies « anormales ». - Dans la matrice

énergie

de l’état excité de vibration v8 =

1,

les niveaux

qui

semblent nécessiter un traitement

particulier compte

tenu des raies anormales sont les niveaux

Ek,l

=

EO,I1, E-.1:.2,-.1:.1, E-.1:.1,+1, EI3,-.1:.1.

TABLEAU IV

Cette matrice ne

peut

être traitée par

perturbation

car les éléments W deviennent

grands

devant la diffé- rence E des niveaux

qu’ils couplent.

Cette matrice

peut

se réordonner sous la forme donnée dans le tableau V. Celle-ci se

décompose

en

quatre

sous-matrices

(se

réduisant en fait à

deux)

de

type :

et pour chacune

l’énergie

s’écrit :

Les éléments non

diagonaux W qui couplent

ces

niveaux sont des éléments de

type

/ «

2,

2 » de la forme :

(dans lesquels

on a

négligé

les

coefficients fts22

contenus

dans

qeffO

et

plus précisément

les éléments :

La matrice

simplifiée

de

l’énergie,

où n’interviennent que ces

éléments,

est donnée dans le tableau IV.

Ses éléments

diagonaux

s’écrivent :

avec

(10)

771

Les niveaux intervenant dans ces sous-matrices sont eux-mêmes

couplés

à d’autres niveaux

plus éloignés

en

énergie

par des éléments

qui peuvent

donc être traités par

perturbation.

Aux

énergies EJ

et

EJ s’ajoute

alors un terme de

perturbation qui

s’écrit :

Pour identifier

Ei

et

Ej ,

il suffit de remarquer que l’on a :

car

et

car

Donc :

L’effet de résonance étudié est peu

important,

ce

qui

entraîne que les transitions

permises

sont celles

autorisées par les

règles

de sélection habituelles.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE. - T. 32, 10, OCTOBRE 1971 1

Les

fréquences

des transitions sont données par :

On obtient finalement :

avec

(11)

Grâce à ces

formulations,

nous avons pu traiter

numériquement

les raies affectées par les

quasi-dégé- nérescences,

à

partir

des constantes obtenues

précé-

demment. Deux constantes demeurent

cependant

inconnues dans ce calcul : ce sont les valeurs de ’1K

et

DK

dont nous avons

groupé

les combinaisons linéaires sous forme d’une seule inconnue

dans le calcul de moindres carrés

(1).

TABLEAU VI

Remerciements. - Les auteurs remercient Monsieur le Professeur Wertheimer

qui dirige

le laboratoire où ont été effectuées toutes les mesures.

Leurs remerciements vont

également

à Madame

Comme d’autre

part

une incertitude subsiste sur

la valeur calculée de

Bvzz = B:z,

nous avons

procédé

comme pour l’état Va = 2 en effectuant une série d’itérations à

partir

de divers

groupements

des cons-

tantes

B:z

et

Cz8

associées aux valeurs

de 1 qg obtenues

pour v. = 2. Les divers calculs conduisent à des écarts

quadratiques

moyens

qui dépendent

des valeurs des constantes choisies. Les meilleurs résultats sont obtenus

plur

les valeurs centrales de

Bezz

et

Cz8:

154 300 MHz et

0,927.

Le calcul effectué dans ces condi-

tions sur les raies K = ±

2,

1 =

+ 1 et K = 0, l = + 1

donne 18 -

2

DK N

27

MHz,

tandis que celui effectué

sur les raies K = ±

3,

1 = ± 1 et

K ± 1,l = + 1

donne 7

tl8 -

20

DK - 117

MHz. La

dépendance

de

ces valeurs avec celles de

Bezz

et

Cz8

est très forte de sorte

qu’on

ne

peut

pas en déduire

r8K

et

DK

avec

précision (2).

Le tableau VI donne les

fréquences

obtenues

grâce

à ce

calcul ;

les écarts entre

fréquences expérimentales

et

fréquences théoriques

sont nettement diminués

par

rapport

à ceux obtenus par calcul de

perturbation

et sont dans les limites des erreurs

expérimentales.

Wertheimer,

Madame

Rémy

et Monsieur Colson

qui

ont réalisé la

programmation

et

l’exploitation

des calculs

numériques.

Bibliographie [1]

GOSH

(S. N.),

TRAMBARULO

(R.)

et GORDY

(W.),

J. Chem.

Phys., 1953, 21,

308.

[2]

WILLIAMS

(R. L.),

J. Chem.

Phys.,

1956, 25, 656.

[3]

BAUER

(A.)

et BOGEY

(M.),

C. R. Acad. Sci. Paris, 1970, 271B, 892.

[4]

GRENIER-BESSON (M.

L.)

et AMAT

(G.),

J. Mol.

Spectroscopy,1962, 8, 22.

[5]

BAUER

(A.),

J. Mol.

Spectroscopy (à paraître).

[6]

TARRAGO

(G.),

J. Mol. Spectroscopy, 1970, 34, 23.

[7]

BAUER

(A.),

Thèse de 3e

Cycle, Lille, 1964.

[8]

DELDALLE

(A.),

Thèse de 3e

cycle, Lille,

1969.

[9]

COSTAIN

(C. C.),

J. Chem.

Phys., 1958,

29, 864.

[10]

TARRAGO

(G.),

Cahiers

de Physique,

1965, 19, 149.

[11]

BAUER

(A.)

et MAES

(S.),

J. Mol. Spectroscopy

(à paraître).

(1) Deux calculs de moindres carrés indépendants ont été effectués, l’un sur les raies 2, + 1 et 0, iL: 1, l’autre sur les raies :E 3, :L 1 ; :f: 1, =t= 1.

(2) Une variation de 2 % sur

Béz

entraîne en effet une variation

de 60 % sur

r8K

et de 66 % sur DK.

Références

Documents relatifs

liaison NO est d’autant plus relâchée que la liaison entre les deux atomes d’azote est plus forte.. Je tiens à

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Nous avons observe sur certaines transitions des 6tats vibrationnels excites une structure hyperfine qui r6sulte, d’une part d’une interaction spin-rotation. et,

complet (avec les termes en H) sont donn6es dans les tableaux I et II pour 14NH3. En fait, 1’ensemble de ces constantes doit etre

- La spectroscopie moléculaire dans le domaine des micro-ondes est un outil précis pour la détermination des constantes rotationnelles des molé- cules dans leur état

Nous avons pu constater que cette convention n’alt6rait en rien la validite de la m6thode dans le cas particulier de l’interpolation polynomiale, a condition

pour chacun des coefficients ai une forme plus simple que l’expression complète de Dunham mais qui en constitue cependant une bonne approxi- mation, dans

Bien que, dans certains cas, une partie de la recherche puisse se faire à l’aide d’index, ce qui est préférable à la situation québé- coise où la recherche ne peut se faire