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Sur une interprétation récente du phénomène de Hall

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00238298

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238298

Submitted on 1 Jan 1884

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Sur une interprétation récente du phénomène de Hall

A. Rigui

To cite this version:

A. Rigui. Sur une interprétation récente du phénomène de Hall. J. Phys. Theor. Appl., 1884, 3 (1),

pp.533-535. �10.1051/jphystap:018840030053301�. �jpa-00238298�

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sur les faces argentées des lames, et l’effet produit peut être com-.

paré à un coup de marteau ou de I)él’er; je crois pouvoir l’a[Lri’

bucr à la volatilisation subite de la couche d’argent. En effet, cet

effet de la décharge augmente d’énergie avec la cluantité et avec

le potentiel de la cllarbe électrique.

Les bords du verre ainsi fracturé présentent un aspect con- choide, et les lignes de ces fractures semblent partir de chacun

des deux pôles pour rejoindre en s’écartant les unes des autres la face opposée. Ces lignes, par leur direction, rappellent les spec-

tres magnétiques ou les diagrammes de lignes de force.

SUR UNE INTERPRÉTATION RÉCENTE DU PHÉNOMÈNE DE HALL;

PAR M. A. RIGUI.

M. A. Leduc a donne un résumé et fait t une critique d’expé-

riences de M. Shelford Bid%;ell, à l’appui d’une nouvelle interpré-

tation du phénomène de ilall, sans doute très ingénieuse (’ ). Un

résumé d’une Note, que je viens de faire paraître, sur le même su jet, aura quelque intérêt (2).

Ayant découvert jadis que le phénomène de Hall a une très grande intensité avec le bismuth (:3), j’ai voulu voir si l’explica-

tion de M. Bidwell y était applicable. Comme j’ai démontré, en

outre, clue la résistance électrique du bismuth du commerce con- tenant des traces d’étain diminue en s’échauffant entre certaines 1i mites de température 1’), et comme le phénomène de Hall a

même sens que dans l’or et le cuivre, en admettant l’explication

de M. Bidwell, il faut que le courant thernîo-électrique qui se dé- veloppe entre une partie tendue ou comprimée et une partie qui

(’ ) Voir p. 363 de ce Volume.

(2) Transunti dell Acc. dei Lirzcei, 1881. Cette Note a été lue le 15 juin 88J.

C3) Transllnti dell’ Ace. dei Lincei, t. N-Il, 1883. C01Jlptes rendus, 1883.

JVature, 1883. Phil. -Ilag., 1883. Journal de Physique, noven1bre 1883. Mem.

dell’ Ace. di Bologiza, t. V, 1883. Nuovo Cimento, mars i88J. Journal de Phy-

sique, mars 1884.

(1) .Accade7nia dei Lincei) 1884. Journal cle Physique, aoîct i88J.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018840030053301

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ne reçoit aucune déformation, 0 u encore entre une partie tendue

eu une comprimée, ait une direction toujours opposée à celle du

courant quc, dans les mêmes circonstances, donnent l’or eL le cuivre; ou, ce qui est la même chose, la même direction qu’avec

le l’cr. De plus, ce couran t doit être vraisemblablement très fort.

Avec de petites barres de bismuth du commerce, qui avaient

été solidifies et refroidies très lentement,, et dont, par consé- quent la résistance pour plusieurs degrés au-dessous et au-dessus de la température ambiante diminuait avec l’écliaulfeinent, j’ai vérifiée au contraire, avec les plus grands soins, que le courant

thermo-électrique susdit notait pas sensiblement plus intense qu’avec d’autres m6taux, et avait même direction qu’avec le

cuivre.

L’explication de 1B1. Shelford Bidwell ne peut donc pas s’ap- pliquer à ce bismuth, qni, comme je l’ai constaté directement, présentait toujours, et avec grande intensité, le phénomène de

Hall dans le sens ordinaire.

Une deuxième expérience m’a conduit plus nettement encore

à la même conclusion.

J’ai fondu une petite croix de bismuth, comme pour faire l’ex-

périence de Hall, mais assez épaisse pour n’avoir pas besoin d’être

appliquée sur du verre. Elle a ¡mm environ d’épaisseur, et les bras principaux ont ensemble une longueur de 35mm et une largeur de

1 3mm. A ses quatre bouts, j’ai soudé des électrodes de cuivre assez

flexibles. Les extrémités oû se trouvent les électrodes principales

ont été fixées avec du mastic à deux supports, de manière que les tâces de la lame soient verticales. Enfin un étrier isolé de la lame,

et fixé sur elle par du mastic dans la direction de la ligne qui joint

les deux électrodes secondaires, porte au-dessous un crochet

auquel on peut attacher des poids qui tendent à déformer la lame.

Ayant fait communiquer les électrodes principales avec les pôles

d’un couple Bunsen et les électrodes secondaires avec un galva-

nomètre, et ayant réglé les bras de la croix jusqu’à ce que cet

intrument ne reçût presque pas de courant je n’ai pas obtenu de déviation sensible en attachant, au crochet un poids de 1 kg ou en

enlevant ce poids. La même lame, bien qu’épaisse de I mm, placée

entre les pôles de l’électro-ai lnant de Ruhmkorff, montrait le phé-

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535 nomène de Hall par des déB!ations de 39 de l’éclielle du gal-

vanomètre.

Suivant l’explication de M. Bidwell, la déforlnatiom mécanique

aurait dû produire un courant plus fort, car la force électromagné- tique due à l’électro-aimant et qui, comme le poids, tend à défor-

mer la lame, est certainement moindre que 1 kg.

L’explication de M. Bidwell est donc en défaut pour le bis-

()luth, et il est vraisemblable que, même dans les autres métaux, la cause du phénomène de Hall est différente,. Toutefois les rai-

sonnements de M. Bidwell paraissent exacts et les phénomènes qu’il décrit doivent avoir lieu. Mais il me semble qu’ils ne doivent

-

être considérés que comme secondaires et donner lieu seulement à une correction à faire, lorsqu’on veut comparer numériquement

l’efl’et de Hall dans les différents métaux.

Il ne faut donc pas encore repousser l’explication de M. Hop-

kinson consistant à admettre que l’action électromagnétique mo-

difie les coefjicients de résistance des métaux ; d’autant plus que le bismuth, qui est le métal dans lequel le phénomène de Hall a

la plus grande intensité, est en même temps celui dont la résis-

tance varie le plus par l’action du magnétisme, comme je l’ai signalé le premier (’ ).

LA SIRÈNE ÉLECTRIQUE;

PAR M. R. WEBER (de Neuchâtel).

l,a démonstration de l’origine du ton et la détermination du nombre de vibrations correspondant à chaque note sont de la plus

haute irnportance pour l’étude des rapports entre les différents tons, aussi bien au point de vue de l’acomstique qu’à celui de la théorie de la musique. Cette étude a été faite soit par des méthodes

acoustiques, soit par des méthodes optiques ; les résultats ne sont

plus sujets à aucun doute.

Un appareil tendant à constater ces résultats n’aura donc plus

(1) Dans un cas j de sa valeur. (Voir p. 3à5 de ce Volume.)

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