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Submitted on 1 Jan 1889
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H.-A. ROWLAND et C.-T. HUTCHINSON. - On the electromagnetic effects of convection-currents (Sur l’effet
électromagnétique des courants de convection ) : Phil.
Mag . 5e série, t. XXVII, p. 445; 1889
E. Bouty
To cite this version:
E. Bouty. H.-A. ROWLAND et C.-T. HUTCHINSON. - On the electromagnetic effects of convection- currents (Sur l’effet électromagnétique des courants de convection ) : Phil. Mag . 5e série, t. XXVII, p. 445; 1889. J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.530-534. �10.1051/jphystap:018890080053001�.
�jpa-00239015�
at traclives sont communiquées d’une particule à une autre de
même espèce, de manière à établir dans le liquide une chaîne conductrice, et que le transport a lieu en conséquence; et beau-
.de faits semblent montrer que ces choses se passent réellement
ainsi ... _ ;
» Dans les cas de séparation des parties constituantes de l’eau,
et dans ceux où des solutions de sels neutres forment la totalité de la chaîne, il peut y avoir dans l’intérieur du fluide ’une succession
de décompositions et de recompositions.... Il est facile d’expli-
cluer, d’après les phénomènes généraux de décomposition et de
transport, le mode par lequel l’oxygène et l’hydrogène se dégagent séparément de l’eau. L’oxygène d’une portion de l’eau est attiré
par la surface positive, en même temps que l’autre partie consti-
tuante de ce liquide, Fhydrogène, est repoussée par la même sur- face. lue procédé opposé a lieu à la surface négative, et au milieu,
c’est-à-dire dans le point neutre du circuit, soit t qLl’ll y ait une
série de décompositions et de recompositions, ou soit que les seules particules extrêmes soient actives, la matière repoussée
doit entrer de nouveau en combinaison. »
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".f!A.
~
_____H.-A. ROWLAND et C.-T. HUTCHINSON. 2014 On the electromagnetic effects of
convection-currents (Sur l’effet électromagnétique des courants de convection ) : Phil. Mag. 5e série, t. XXVII, p. 445; I889.
On connaît les expériences réalisées par M. Rowland, pour dé-
montrer que le mouvement d’un corps électrisé produit les mêmes
effets électromagnétiques qu’un courant circulant dans un con-
ducteur immobile ’l’ ~. Ces expériences consistaient essentielle-
ment à observer la déviation d’une aiguille aimantée sous 1 action
d’un disque d’ébonite électrisé, que l’on animait d’un mouvement
de rotation rapide. On observait une déviation réversible avec le
~
sens de l’électrisation et avec le sens de la rotation. Cette déviation
-
très faible s’ef~’ectuait dans le sens de l’action électromagnétique prévue, et coïncidait avec la valeur calculée tout au inoinsau degré d’approximation assez grossier que comportent des expériences
aussi délicates.
(’) Voir Journal cle Physique) Ire série, t. Viti, p. 214.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080053001
Les difficultés sont graves et nombreuses. Pour avoir des effet sensibles, il est indispensable d’animer le~BI5tèlne électrisé d’une
vitesse considérable. Il s’ensuit des trépid3’tio.Ds- et des courants
d’air auxquels il,est assez di(ficile de soustraire complètement le système suspendu; il en résulte aussi la production dans les masses
niétalliques,uB4~uven>ent (axes, poulies) de courants induits
sous l’influence du magnétisme terrestre, dont l’effet électro-
magnétiq~ (réversible avec le sens de la rotation, mais non avec
le sens de l’électrisation) se superpose à celui que l’on veut ob-
server.
,Un 1Sblement absolu est indispensable. S’il y a des fuites, elles
constipent des courants proprement dits dont l’effet électroma-
gnétique se renverse avec le sens de l’électrisation, non avec celui
de la rotation. On parvient, avec des soins minutieux, à sup-
.
primer à peu près les fuites par les supports. Est-il possible, avec
dçs potentiels élevés et de grandes vitesses de rotation, y d’écarter complètement la perte par l’air?
Enfin on doit se mettre en garde contre les actions mécaniques
d’ordre électrostatique. Celles-ci peuvent produire des déviations indépendantes à la fois du sens de l’électrisation et doe sens de la rotation. Toutes les déviations, réversibles ou non, s’âjoutent et
l’on est exposé à confondre leur résultante avec le phénomène simple qu’il s’agit de démêler.
L’appareil de 1B11B1. Rowland et Hutchinson est comparable à
une boussole symétrique de Helmholtz dont les cadres n1ulti pli-
cateurs seraient remplacés par des disques tournant dans le plan
du méridien magnétique. Ces disques D sont en ébonite, dorés
sur leur face interne et entaillés radialement pour éviter la
production de courants sensibles dans la couche d’or. Leur axe
horizontal reçoit d’un moteur électrique une vitesse de rotation d’environ 125 tours par seconde. Les deux disques sont munis
d’anneaux de garde; ils sont maintenus à H.n même potentiel
constant par une machine de Holtz en relation avec une batterie de six jarres, pourvue d’une jauge. Un électromètre absolu mesure
ce potentiel.
,Le système suspendu est astatique. Il se compose de deux
aiguilles, l’une centrale, l’autre placée à un niveau notablement
supérieur au bord des anneaux de garde. Il est protégé : 10 contre
les courants d’air par un tube fermé; 2~ contre les trépidations
par une suspension murale bien indépendante du bâti de l’ap- pareil ; 3° enfin contre les actions électrostatiques par des plateaux
de verre P interposés entre les disques D et le système des ai- guilles, dorés sur leur face extérieure qui regarde les plateaux P,
et en communication avec le sol. Ces plateaux P doivent fonc-
tionner comme des écrans électriques parfaits, c’est-à-dire cju’il
ne doit pas y avoir trace de déviation des aiguilles lorsque les disques D, électrisés positivement ou négativement, sont au
repos.
On a plusieurs moyens de modifier à volonté la sensibilité de
l’appareil : 1° on peut rapprocher ou écarter les disques D et les plateaux P. Chaque disque forme, avec le plateau correspondant,
un condensateur et la densité électrique c à la surface de D est,
pour un potentiel donné, en raison inverse de la distance PD = e.
D’ailleurs, l’action électromagnétique à produire varie pour une valeur donnée de 7 en sens inverse de la distance 2 ~ entre les deux plateaux D. 2° Deux aimanls NS, N’S’, disposés au-dessus
l’«n de l’autre, avec leurs pôles opposés en regard, sont mobiles
,