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H. HERWIG. - Dilatation des vapeurs surchauffées sous volume constant; Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. I6I ; 1872; et Philosophical Magazine (4), t. XLV, p. 40I; 1873

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HAL Id: jpa-00236873

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236873

Submitted on 1 Jan 1873

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H. HERWIG. - Dilatation des vapeurs surchauffées sous volume constant; Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p.

I6I ; 1872; et Philosophical Magazine (4), t. XLV, p. 40I;

1873

Violle

To cite this version:

Violle. H. HERWIG. - Dilatation des vapeurs surchauffées sous volume constant; Annales de Poggen- dorff, t. CXLVII, p. I6I ; 1872; et Philosophical Magazine (4), t. XLV, p. 40I; 1873. J. Phys. Theor.

Appl., 1873, 2 (1), pp.339-342. �10.1051/jphystap:018730020033901�. �jpa-00236873�

(2)

339

l’amplitude

de l’oscillation étant un minimum dans le

voisinage

du

noeud

médian, l’aspect

des

figures

variera de l’extrémité ouverte au centre du tuyau.

Ces

expériences

nous

paraissent très -remarquables,

car elles

permettent d’aborder d’une manière directe l’étude

optique

des

vibrations des gaz.

A. CROVA.

H. HERWIG. - Dilatation des vapeurs surchauffées sous volume constant; Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. I6I ; 1872; et Philosophical Magazine (4), t. XLV, p. 40I; 1873.

Ce travail

complète

les recherches sur les vapeurs,

publiées

dans

les Annales de

Poggendorff,

t.

CXXXVII,

p. 19 et

5g2,

et

t.

CXLI,

p. 83. La détermination de la densité et, par

suite,

de la

dilatation sous

pression

constante, avait fait

spécialement l’objet

des

premiers Mémoires ;

le Mémoire actuel se rapporte à l’étude de la dilatation des vapeurs surchauffées sous v olume constant, étude

qui

n’avait pas encore été abordée directement.

Le

procédé

suivi par l’auteur consiste à comparer directement la dilatation sous volume constant de la vapeur étudiée avec la dilata- tion dans les mêmes

conditions,

d’un volume constant d’air sec.

L’ap- pareil

dont il s’est servi se compose essentiellement d’un

long

tube

en U dont les deux branches

contiennent,

l’une la vapeur surchauf-

fée,

l’autre de l’air sec; la vapeur et l’air sont

séparés

l’un de

l’autre par une colonne de mercure

qui

occupe la

partie

inférieure

du tube en U et dont on

règle

à son

gré

la différence de niveau dans les deux

branches,

avant de fermer définitivement

l’appareil.

Le

volume de la vapeur, aussi bien que celui de

l’air,

restera alors

sensiblement constant

pendant

toute la série

d’expériences

que l’oit pourra

faire,

sans ouvrir le

tube ;

la même constance se rencontrera

par

conséquent

dans la différence des

pressions

de l’air et de la va-

peur. On

comprend

d’ailleurs facilement comment un

laugeage préalable

du tube permet de connaître et les volunes et la différencie de

pression

des deux masses gazeuses.

Les

expériences

ont

porté

sur le sulfure de

carbone,

le chloro-

forme et l’alcool.

Considérons d’abord les deux

premières

vapeurs. Si ces vapeurs

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020033901

(3)

se

comportaient

comme l’air sec, on aurait à

chaque

instant entre

la

pression

p, le volume et la

température

t d’une masse donnée

de vapeur, la relation

§ étant

une

quantité

constante.

Or

l’expérience

montre que, pour les basses

pressions, AY =

At o,

c’est-à-dire que, pour ces

pressions,

la vapeur surcliautfée suit exac-

tement la même loi de dilatation sous volume constant que l’air sec

mais,

sous ces

pressions,

l’air sec a,

d’après

M.

Regnault,

un coeffi-

cient de dilatation sous volume constant inférieur au coefficient nor-

mal o, 003 663

(ainsi,

pour la

pression

de 110

millimètres,

ce coe f-

ficient est o,

003648);

il en est donc de même de la v apeur.

Pour des

pressions plus fortes,

c’est-à-dire pour ces

pressions

sous l’influence

desquelles

la vapeur, au

voisinage

de la

saturation, s’éloigne

manifestement de l’état gazeux

parfait,

le

uotient AY pré-

At

sente une valeur

très-petite,

il est

vrai,

mais une valeur

toujours

et incontestablement

positive,

et d’autant

plus

sensible au début

que la

pression

est

plus

forte. Le coefficients de dilatation de la v apeur sous volume constant est donc alors

plus grand

que celui de l’air sec dans les mêmes

conditions ;

mais la

petite

variation

de Y

ne se montre pas, comme cela semblerait résulter des

expériences

de Tait et Fairbairn sur la vapeur

d’eau,

confinée dans les deux

premiers degrés

seulement au-dessus de la

température

de satura-

tion. Les

expériences

de l’auteur lui ont montré

que Y

tend

graduel-

lement et lentement vers un maximum dont l’existence résulte AY

nettement de ses

observations,

c’est-à-dire que

At

diminue

régu-

lièrement,

tout en restant

toujours positif,

et tend vers zéro pour

une valeur très-élevée de t

(3 25 degrés environ).

Ce n’est donc

qu’à partir

de cette

température

que la vapeur sur- chauffée sous volume constant peut être

regardée

comme un gaz

parfait,

et, s’il est bien vrai que

pratiquement

l’erreur que l’on commettrait en assimilant la vapeur à de l’air sec soit entièrement

négligeable,

il en résulte que

théoriquement §

ne peut pas être

regardé

comme constant.

D’une manière

générale, Y

est une fonction de v et

de t ;

les

expé-

(4)

riences actuelles font connaître

dY,

c’est-à-dire la dérivée

de

par rapport

à t,

v étant considéré comme constant; les

premières

re-

cherches de l’auteur donnaient

dY.

dv

Les deux coefficients de dilatation se rattachent facilement à ces

dérivées. Ainsi le coefficient de dilatation sous volume constant a’

peut se calculer au moyen des nombres du

présent

Mémoires.

On a, en

efiét,

d’une manière

générale,

mais de

on tire

Donc

Si

dY>

dt o, a’ sera

plus grand

que

1

273 ou

o,oo3663,

valeur

qu’il

atteindra pour

dY

-o.

Prenons,

par

exemple,

t == oo

degrés,

les tableaux résumant les

expériences

donnent

alors Y dY

dt = 0,0004

(valeur moyenne);

il

en résulte a’=

0,0044.

Le sulfure de carbone est alors sous la

pression

d’environ 3

atmosphères.

A cette

pression, oe’ pour

l’acide

carbonique

est,

d’après

M.

Regnault, a’=0,0038,

ce

qui

ferait

I

dY

=

0,00008.

Y dt

Le sulfure de carbone et l’acide

carbonique présentent

donc des

écarts de même ordre et de même sens.

Le coefficient de dilatation sous

pression

constante se calculerait de même

très-simplement,

et l’on reconnaîtrait sans difficulté que,

comme

toujours,

il est

plus grand

que le coefficient de dilatation

sous volume constant.

(5)

La vapeur d’alcool a donné des résultats

très-différcnts;

les va-

leurs de

AY

At sont

beaucoup plus grandes

pour les

premiers degrés qui

suivent immédiatement la

température

de saturation que pour les autres .

L’auteur

explique

ce fait par une adhésion de l’alcool au verre

et au mercure, adhésion semblable à celle

qu’il

croit avoir mise en

évidence pour l’eau. Il a, en

effets, opéré

avec son

appareil :

10 en

mettant de l’air sec dans les deux branches du tube en

U;

en

mettant dans l’une de l’air sec et dans l’autre de l’air humide. Le bon fonctionnement de

l’appareil,

dans le

premier

cas, lui fait

expli-

quer, par une adhésion

spéciale

de l’eau pour le verre et le mercure, les

divergences

obtenues dans le second cas entre les nombres

qui

se rapportent à une même

température lorsqu’on opère

une

première

fois en faisant monter la

température,

une deuxième fois en la fai-

sant descendre. On

comprend

donc que Fairbairn et Tait aient ob- servé dans les deux

premiers degrés

au-dessus de la

température

de

saturation une

expansion

si considérable de la vapeur

d’eau,

tandis

qu’ensuite

cette vapeur leur avait paru se comporter comme un

gaz

parfait.

Cette dernière

proposition,

sans être tout à fait exacte,

s’éloigne

peu de la

vérité ;

quant à l’accroissement

singulier

du

coefficient de dilatation dans des limites si étroites à

partir

de la

température

de

saturation,

ce serait une erreur résultant de l’adhé- sion de l’eau avec le verre et le mercure.

VIOLLE.

W. FEDDERSEN. - Ueber die Thermodiffusion von Gazen (Sur la thermodiffusion des gaz); Annales de Poggendorff, t. GXLVIII, p. 302.

La

publication

de ce Mémoire n’est

guère qu’une prise

de date

provoquée

par la communication de 31. Dufour à la Société helvé-

tique

des Sciences naturelles. Le Mémoire de M. Dufour lui-même n’est pas encoré

publié,

mais sa communications

rapportée

dans les

Archives de Genève

(t. XLV; 1872)

est d’un haut intérêt. 1B1. Du- four y annonce les

principaux

résultats de ses recherches sur la dif- fusion des gaz à travers les

parois

poreuses, et sur les variations de

température qui

accompagnent ce

phénomène .

En nous bornant au

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