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Le potentiel thermodynamique à volume constant dans les solutions d'électrolytes forts

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Academic year: 2021

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(1)

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Le potentiel thermodynamique à volume constant dans

les solutions d’électrolytes forts

Jacques Yvon

To cite this version:

(2)

LE POTENTIEL

THERMODYNAMIQUE

A VOLUME CONSTANT DANS LES SOLUTIONS

D’ÉLECTROLYTES

FORTS

Par JACQUES YVON.

Sommaire. 2014 En s’aidant du théorème statistique de Liouville l’auteur établit simplement la formule fondamentale de la théorie des électrolytes de Debye et Hückel relative à la répartition moyenne des ions les uns au voisinage des autres dans une solution en équilibre thermodynamique.

Le

problème

essentiel de la théorie

cinétique

des

liquides

consiste à rechercher comment les molécules

se

répartissent

en moyenne les unes au

voisinage

des autres. Sa solution

s’obtient,

au moins

formellement,

en

s’appuyant

sur la remarque que les forces

intermo-léculaires diminuent

rapidement

avec la

distance ;

natu-rellement il faut choisir un modèle moléculaire très

simple.

Comme les actions

électrostatiques

diminuent au

contraire lentement

quand

la distance

augmente,

la méthode de calcul

qui

réussit clans le cas des molécules ordinaires devient inutilisable

lorsqu’il s’agit

d’étudier la

répartition

des ions dans une solution.

Dehye

etHückel

(1)

ont très heureusemenl trouvé la solution du

problème posé

par les

ions;

mais leur démonstration

comportait

l’emploi

un peu arbitraire d’une formule établie par Boltzmann

qui

donne la

répartition

des molécules d’un gaz dans un

champ

extérieur. Kramers

(1)

a ensuite confirmé de manière

rigoureuse

le résultat de

Debye

et Hückel. Sa démons-tration est

compliquée

Je vais en donner une beau-coup

plus simple

ici: elle aura

l’avantage

de

pouvoir

s’adapter quand

on voudra tenir

compte

exactement du rôle du solvant. Dans ce

qui

suit il ne sera

question

que des

électrolytes

très dilués.

J’utilise les formules que

j’ai

déduites ailleurs du théorème de

Liouville ;

je

renvoie à ce

premier

tra-vail

(~)

pour les définitions et l’essentiel des notations On considère ~1’ ions

positifs

et ions

négatifs

de

charges

respectives

E et ? dissous dans un certain

solvant, v

est la densité des ions

positifs, ,1

celle des ions

négatifs ;

on a

..

(1)

-xi Yi Zt, XI!J2 les coordonnées des contres des ions. On admet que le solvant forme

pratiquement

un fluide

homogène

autour de

chaque

ion et

qu’il

n’exerce par

conséquent

aucune force sur lui. On lui attribue une constante

diélectrique

définie

D,

égale

à celle

qu’il

a

quand

il est pur. Deux ions

positifs

ont une

énergie

mutuelle

(’) DEBYE et KÜCKEL. Phyq’k. Z., 1923, 24, p. 185.

(2) KRAMERS. Proc. Amsterdam, 19-~, 30, p. 145.

e) Ictecxlilés

scientifiques

et industrielles, 1935, no 203.

l’ion 1 est soumis de la

part

de l’ion 2 à une force

si l’ion 2 est

négatif,

la force vaut

si l’ion 1 et l’ion 2 sont

négatifs

en même

temps,

elle vaut

Nous

négligeons

les forces

qui

s’exercent entre les ions autres que les forces

électrostatiques

parce que la solution est très étendue.

Envisageons

les densités simultanées

relatives

respectivement

à deux ions

positifs,

un ion

positif

et un ion

négatif,

deux ions

négatifs,

trois ions

positifs,

deux ions

positifs

et un ion

négatif.

On a évi-demment

Comme la solution est en

équilibre

thermodyna-mique,

le théorème de Liouville

(’ )

nous donne

et

vingt

autres

équations

analogues

où les dérivées

(3)

94

en r, sont

remplacées

par les dérivées en y,, ::-i,:r, Y2, Z2. k est la constante de Bolt z mann . Dans le cas d’une solii-tion non

électrolytique

étendue,

il serait t

légitime

de

négliger

dans les

équations

(2)

les termes

intégraux.

Ici

une

approximation plus

délicate est nécessaire. Nous poserons

Sauf pour des distances très

petites

les Sj2 sont

petits;

nous les traiterons comme des infiniment

petits.

Puis nous formulerons

l’hypothèse, justifiée

par ses

conséquences

et fondamentale dans cette

question,

que l’on a très sensiblement

ou, ce

qui

revient au même

ici,

Les

équations

(2)

se transforment

alors ;

la

première

devien

t par

exemple,

en tenant

compte

de

(9 ),

Mais,

par raison de

symétrie,

on a

En tenant

compte

de toutes les

équations

(2)

on forme une

équation

contenant la seule combinaison linéaire des s,

utile

pour la suite :

Cette

équation

est

D’après

les

propriétés

du

champ

newtonien relatives aux couches

sphériques homogènes,

cela

peut

s’écrire,

en

supprimant

des indices devenus

superflus,

au

point

de vue

physique

il est clair que r tend

rapi-dement vers 0

quand

r

augmente.

L’équaiion

obtenue

se résout et donne

avec

et

C’est la solution de

Debye

et Hückel.

On en déduit : Il

l’énergie

potentielle,

due aux

charges

électrostatiques,

dans le volume v de la

solu-tion : _

ou

~° La

pression partielle

due aux actions

électrosta-tiques ;

elle se calcule par la formule du viriel conve-nablement

généralisée.

Cette

pression

partielle

est :

ou

Les formules de la

thermodynamique

donnent alors le

potentiel thermodynamique

à volume constant

On a

il faut donc

ajouter

à la valeur

qu’aurait

1J¡’" en l’absence de torces

électrostatiques

le terrne suivant

C’est la correction de

Debye

et Hückel. On a

négligé

la variation de D avec la

température.

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