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L’influence des électrolytes forts sur la constante
diélectrique de l’eau
A. Blicher
To cite this version:
L’INFLUENCE
DES
ÉLECTROLYTES
FORTS
SUR LA CONSTANTEDIÉLECTRIQUE
DE L’EAUPar A. BLICHER.
Institut II de
Physique
de l’EcolePolytechnique
de Varsovie.Sommaire. 2014 Pour déterminer l’influence des électrolytes forts dilués sur la constante diélectrique de
’eau, l’auteur compare des solutions de différents électrolytes d’une même conductivité spécifique. Dans ce
but il se sert de la méthode de résonance rendue très sensible, même pour de fortes concentrations, grâce
à l’emploi d’une valve électronique désamortissant le circuit de résonance.
La constance de la fréquence du champ électromagnétique et de la température pendant la mesure fut assurée par des moyens spéciaux. La methode de Deubner fut appliquée pour la comparaison des conduc-tivités de différents
électrolytes.
Les résultatsexpérimentaux
trouvés montrent une bonne concordanceavec les résultats calculés.
Généralités. -
La théorieclassique
d’Arrheniuss’applique
bien auxélectrolytes
faibles peudissociés,
elle est
incapable pourtant d’expliquer
les anomalies desélectrolytes
forts.Les nouvelles théories créées pour combler cette
lacune,
parDebye, Milner, Hückel,
Onsager
etFalken-hagen
admettent l’existence d’un nuage d’ions entou-rantchaque
ion del’électrolyte
dissocié etsupposent
parconséquent
une certainerégularité
dans larépar-tition des ions dans le solvant.
Une des
conséquences
de cette nouvellehypothèse,
mise en évidence par les travaux deDebye
etFalken-hagen,
fut laprévision
de l’influence de lafréquence
duchamp électrique
sur la conductibilité et lacons-tante
diélectrique
desélectrolytes
fort, dilués.D’après
la théorie deDebye
etFalkenhagen (2). (6),
(7),
une force
supplémentaire
defreinage,
provenant
de laprésence
d’un nuaged’ions,
s’exerce sur un ionqui
se meut sous l’influence d’unchamp
électrique
extérieur. La différence dephase
entre les deux forcesappli-quées
provoque uneaugmentation
du courant dedéplacement
et de la constantediélectrique
dusol-vant.
,
Pour un
électrolyte
et unefréquence déterminés,
l’augmentation
de la constantediélectrique
du solvantest fonction
unique
de la concentration del’électrolyte
et croît avec elle.
Pour la vérification de cette loi de nombreux travaux furent exécutés par différentes méthodes. Les
résultats,
aussi bienqualitatifs
quequantitatifs,
montrèrent unegrande
discordance.Ainsi certains
auteurs,
contrairement auxprévisions
de lathéorie,
ne trouvèrent aucune variation de la constantediélectrique,
ou bien trouvèrent une diminu-tion(3)~ (5)~ i8)~ (’°)~ (~~), > (20) > (2t)
.A ces résultats
s’opposent
pourtant
d’autresqui,
aucontraire,
semblent vérifier la théorie(1’).
(’2),
(’3) (14.),
(16)t (18), (22).
.A la base de cette
divergence
se trouve lagrande
difficulté
expérimentale
queprésente
la mesure de laconstante
diélectrique
d’unesolution,
surtout aqueuse,d’un
électrolyte
fort. Une telle solution se montre eneffet,
même auxgrandes
dilutions,
d’unegrande
con-ductivité
qui
diminue la sensibilité de la mesure,exige
l’introduction de corrections
spéciales
et donne desphénomènes
secondairesqui
peuvent
faussercomplète-ment les mesures.
Parmi
quelques
méthodesemployées
pour la mesurede la constante
diélectrique
desélectrolytes
fortsdilués,
celle de la résonanceparaît
laplus
convenable. M. Jezexvski(1?)
a étudié d’unefaçon
détaillée lapossi-bilité
d’application
de cette méthode à la mesure de la constantediélectrique
desélectrolytes
forts.Une mesure par la méthode de résonance
peut
pour-tant donner lieu aux différentes erreursprovenant
sur-tout de la conductivité des solutions recherchées.On les évite si l’on se résout à comparer entre elles les constantes
diélectriques
de diversélectrolytes
de la mêmeconductivité,
si l’onsupprime
l’influence directe de l’émetteur sur le circuit de mesure et si l’ongarde
toujours
en circuit le condensateur contenant les solutions mesurées.Si l’on désire obtenir des résultats avec une
préci-sion suffisante et si l’on veut pousser ses mesures vei s des solutions d’une
plus
grande
cenductivitéspécifique
(jusqu’à
1O- ohm-’ cm-1environ)
on se heurte à une très médiocre sensibilité de la méthode de résonance. Eneffet,
le condensateur contenant la solutionagit
sur le circuit de mesure, comme unecapacité
shuntée parune
résistance,
amortissant ce circuit.La courbe de résonance devient par
conséquent
trèsaplatie,
le maximum très peumarqué
et la lectureexacte de la résonance devient
impossible.
Lasensibi-lité de la méthode devient
pourtant
tout à faitsatis-faisante si l’on désamortit le circuit de mesure par l’introduction d’une résistance
négative
à l’aide d’une valveélectronique
(1), (?) , (17).
Nous avons utilisé dans notre travail cette idée pour
déterminer les dif férences entre les constantes
506
triques
de différentsélectrolytes
de la même conducti-vitéspécifique.
Cette méthode de réalisation des mesures nous a
garanti
d’abord une bonne sensibilité et ensuite unecompensation
des erreursprovenant
de la variation de la conductivité.Dispositif
de mesure. -- Ilse
composait
de trois éléments essentiels :1. L’oscillateur haute
fréquence;
2. Le circuit de mesure ; .
3. Le circuit indicateur.
L’oscillateur haute
fréquence
fut construit par nousde
façon
à assurer une excellente constance de lafré-quence et de
l’amplitude
de l’ondeélectromagnétique
émise.Dans ce but nous avons utilisé les
propriétés
d"unquartz
piézoélectrique.
L’oscillateur secomposait
de deuxétages;
lepremier
était formé par le cristal dequartz
d’unefréquence
6000,8
X 103 Hertz monté enHuth-Kühn dans une triode
Philips
B424,
le deuxième par unepenthode
Philips
E 453qui
recevait sur lagrille de
commande une fraction des oscillations engen-drées dans le circuit d’anode dupremier
étage.
Cette construction apermis
d’obtenir unepuissance
h. f.notable,
tout enchargeant
le cristal dequartz
bienau-dessous de la valeur limite
permise,
cequi
n’est pas sansimportance
pour le maintien de la stabilité defré-quence. L’alimentation de l’oscillateur fut réalisée par une batterie d’accumulateurs d’une tension de 400 V et d’une
capacité
de2,5 ampère-heures.
Les filaments furent chauffés à l’aide des accumula-teurs 4 V d’une
capacité
de 7~amp-h.
La
figure
1 donne le schéma des connexions del’oscil-lateur. L’ensemble de
l’émetteur, à l’exception
de la self-incluctionL,
qui
devait rayonnerl’énergie
11.f.,
fut mis sous unblindage
étanche d aluminium. Les cir-cuits de mesure et indicateur sontreprésentés
sur lafigure
2.Le circuit de mesure se compose de la
self-induc-tion
L,
du condensateur variable à airC
et du conden-sateurd’électrolyte
E’. Cétait un condensateur étalonnéde
précision
de la maison Dr MaxUlrich,
Leipzig,
conl-plètement
blindé,
dont lacapacité pouvait
êtreréglée
entre 20 et 70
u.u.F
environ etqui
avait unecaractéris-tique
sensiblementrectiligne.
L’échelle du condensateur
comportait
180 divisionsFig. 2.
L = a + b; a = 2 spires d’un diamètre de 80 mm; b = 4 spires d’un diamètre de 80 = 8 spires d’un diamètre de 80 mm; 12 =1 spire d’un diamètre de lo0 mm; ff = 20 000 ohms;
c_-_3U» variable; li’ = 500 variable; ~=5000
/(3 == 200 potentiomètre 5 000 ohms; d =
détec-teur à galène; C = condensateur variable étalonné, à air; G = galvanomètre.
fibre d’une
longueur
de 2,5 m environ. 100 tours de cettetige correspondaient
à un tour du condensateur.Au bout t de la
tige
se trouvait une échellesupplémen-taire dont
chaque
divisioncorrespondait
à0,00~
La
partie a
de la self-induction L se trouvait en dehors dublindage
danslequel
se trouvait tout ledis-positif
deréception
excepté
les condensateurs C et Eet le
galvanomètre
G. Le condensateurd’électrolyte
E consistait en deuxplaques
circulaires deplatine
d’un diamètre de 10 mmchacune, placées
à une distance mutuelle de 5 mm environ dans un brascylindrique
d’unsystème
des vasescommuniquants
dont l’autre bras recevait un thermomètre depréci,--ion.
Les deux bras
pouvaient
être vidés simultanémentpar un robinet
qui
se trouvait dans leurpartie
infé-rieure(figure 3).
Cesystème
de vases étaitplacé
dans une enceinte traversée par un courant d’eau continu fourni par le thermostat deHôppler
de la maisonGebr,
Haake,
Medingen,
et maintenu par lui à unetem
péra-ture constante. De cette
façon
latempérature
del’élec-trolyte pouvait
être maintenue constante avec unepré-cision de
Le circuit de mesure était connecté à la
grille
d’une triodePhilips
B 4i4(en
réalité il y avait deux triodes montées enparallèle).
Dans le circuitanodique
se trou-vait une self-induction de réactioncouplée
magnéti-quement
avec lapartie b
de la self-induction L et désa-mortissant le circuit de mesure. Onpouvait
mettre en circuit un nombrequelconque
de ses 8spires
d’un diamètre de 80 mm. Le condensateur cpermettait
un508
réglage
plus précis
de la réaction defaçon
àpermettre
de désamortir le circuit en s’arrêtant
pourtant
toutjuste
avantl’engendrement
d’oscillations.La tension de la
grille
de commandepouvait
varier entre delarges
limites et étaitprise
à une batteried’accumulateurs de mêmes
caractéristiques
que cellede l’oscillateur.
Le circuit indicateur se
composait
d’uné seulespire 1>
d’un
diamètre de 100 mmcouplée
lâchement avec lapartie b
de la self-inductionL,
d’un détecteur àgalène,
d’un
galvanomètre
Deprez-d’Arsonval
à miroir deSie-mens-Halske, d’une sensibilité de 4 X 10-9
amp/mm
shunté par lacapacité
laissant passer le courant de hautefréquence.
. TABLEAU 1.
Entre les
points
~x y onpouvait
mettre différentes résistances etchanger
ainsi la sensibilité dudispositif.
L’image
d’unerègle
divisée d’unelongueur
de 500 mmétait observée par une lunette d’une distance de
2,5
menviron dans le miroir du
galvanomètre.
Onpouvait
tourner la
tige
du condensateur et observer facilementen même
temps
la déviation dugalvanomètre.
TABLEAU II.
Tout le circuit indicateur à
l’exception
dugalvano-mètre se trouvait sous le même
blindage
avec le restedu dipositif.
Mesures. - Nous avons fait des observations sur
les solutions dans l’eau des
électrolytes
suivants :LiCI~
SO*Cd,
SO’MG,
S0’Cu,
MgCP,
LaC[3,
à unetempérature
de~0°C,
pour unefréquence
duchamp
électromagnétique
de6 000,8
kilocycles
(longueur
d’onde 50 msensiblement).
Les constantes
diélectriques
de différentes solutions furentcomparées
avec celle de solution de KCI. Les solutionscomparées possédaient
la même conductivitéspécifique.
On a recherché les solutions de conductivité de0,
10-’ ohm-’ cm-’jusqu’à
8 X
10-’ ohm-1cm1
-On se servit de la méthode de Deubner pour
pré-parer des solutions d’une même conductivité. Dans cebut on fit travailler le
dispositif récepteur
décritplus
haut enémetteur,
le condensateur se trouvantrempli
d’électrolytes.
La réaction variable futréglée
de manière à ce que les oscillations s’amorcent et restenttout
juste
au-dessus de la limite d’entretien. Leur fré-quence étaitégale
à 6000,8
kilocycles.
L’intensité des oscillations ainsi
engendrées
futindi-quée
par le circuit indicateur etdépendait
de la conduc-tivitéd’électrolyte
recherchée. Les mêmes conductivitésTABLEAU III.
conductivités
qui
différaient entre elles àpeine
de0,05
pour100pouvaient
êtredistinguées.
Cette méthode n’est pas fausséepar les
variations de la constantediélec-triquepuisque depetites
variations decapacité n’ontpas
d’influence sur l’intensité desoscillations,
et elle tientcompte
en mêmetemps
de ladispersion
de la conduc-tivité. Les solulions de référence de KCI des conducti-vités connues furentpréparées
en se servant des tableaux donnés chez Kohlrausch et Holborn(15).
On a pu établir de la mêmefaçon
des concentrationséqui-valentes d’autres
électrolytes correspondant
auxdiverses conductivités.
Le tableau 1 donne les résultats obtenus. Dans ce tableau x
indique
la conductivitéspécifique
et y lacon-centration
équivalente.
Pour exécuter une mesure on
remplissait
le conden-sateur E de solution de KCI d’une conductivité désirée. On mettait en marche ledispositif
émetteur,récepteur
et le thermostat deHôppler.
Au bout d’une à deuxheures on
réglait
la réaction defaçon
à ne pasdépasser
le
point
où les oscillationss’amorçaient,
en obtenant toutefois un désamortissementpoussé.
Ensuite onenle-vait une courbe de résonance pour trouver des
segments
de laplus grande
pente
et suffisammentsymétriques.
Après,
on accordait le circuit de mesure à une valeur de courant(indiquée
par le circuitindicateur)
qui
se trouvaitjustement
sur lesegment
choisi.Ensuite on accordait le circuit de
façon
à retrouverla même valeur de l’autre côté du sommet de la courbe de résonance.
On faisait ensuite la moyenne de deux indications
C,
etC2
du condensateur étalonnéCI t C2.
Onrépétait
exactement la même
opération
pour un autreélectro-lyte
mais dilué defaçon
àposséder
la même conducti-vité. La différence de deux valeurs moyennes trouvéesreprésentait
ainsi l’accroissement de lacapacité
dans le circuit de mesure.D’après
cette valeur onpouvait
calculer ensuite l’accroissement de la constantediélec-trique,
en tpnantcompte
de lacapacité
du510
TABLEAU IV.
Résultats. --
D’après
la théorie deDebye-Falkeha-gen
l’augmentation
de la constantediélectrique
d’unesolution aqueuse
d’électrolyte
fortpeut
se mettre sousla forme
( ~; :
où : o
z,, z, = les valences des
ions;
en valeursabsolues ;
l,, 12
; conductivitésioniques équivalentes
à dilutioninfinie ;
-1T=
température
absolue de lasolution;
Do
= constantediélectrique
del’eau ;
1)" = - - - de la solution pour fré-w quence
2x
JD.,>=v
--- constantediélectrique
de la solution pour lecas lin
champ
stationnaire;
y __-_ concentration
équivalente
enéquivalents-gr
par litre de
solution ;
Dans le tableau II nous avons réuni de différentes
grandeurs
pour lesélectrolytes
recherchés :Les valeurs
li
et1,
furentprises
dans le livre deFal-kenhagen
(1).
Le tableau IIT donne les valeurs calculées
d’après
les formules ci-dessus pour les différentes conductivités. Les valeurs de la fonctionf
furentinterpolées
du tableauqu’on
trouve dans le livre de Falkenba-gen(7).
I.4e dernier tableau IV donne enfin
l’accroissement
OD de la constante
diélectrique
de différentsélectro-lytes
parrapport
à celle de KCI. On y voitsimultané-ment des valeurs trouvées
expérimentalement
etthéo-riquement.
montre leur bonne concordance avec les
prévisions
de la théorie deDebye-Falkenhagen.
Le travail décrit fut exécuté au 11, Institut de
Phy-sique
de l’EcolePolytechnique
de Varsovie, sous ladirection de M. le
professeur
St.Kalinowski,
àqui
j’exprime
en ce lieu ma vive reconnaissance de l’avoir rendupossible.
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