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Contribution à l'étude de la conductibilité électrique et de la constante diélectrique du quartz et de quelques autres cristaux

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(1)

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Contribution à l’étude de la conductibilité électrique et

de la constante diélectrique du quartz et de quelques

autres cristaux

Nasser-Gholi Rahimi

To cite this version:

(2)

CONTRIBUTION A

L’ÉTUDE

DE LA

CONDUCTIBILITÉ

ÉLECTRIQUE

ET DE LA CONSTANTE

DIÉLECTRIQUE

DU

QUARTZ

ET DE

QUELQUES

AUTRES CRISTAUX Par NASSER-GHOLI RAHIMI.

Sommaire. 2014 Le présent travail résumé d’abord la thèse de Doctorat que nous avons publié en 1937.

Ayant repris l’étude de la conductibilité d’échantillons de quartz taillés perpendiculairement à l’axe,

nous avons constaté qu’une chauffe prolongée, à 700° environ, diminue beaucoup la conductibilité pré-sentée par le cristal à froid. Cette diminution est encore plus grande si le cristal est resté sous tension pen-dant quelques heures à haute température.

Ce traitement thermique et électrique semble amener le quartz à un état bien défini.

Le même traitement fait disparaître les anomalies présentées par le quartz dans ses propriétés

diélec-triques. Résultats du même ordre avec différents cristaux.

A.

Etude

de la

conductibilité

électrique.

Depuis

Jacques

Curie l’étude de la conductibilité

électrique

des cristaux a été

entreprise

par

quelques

auteurs. Ils ont vérifié les lois fundamentales de la

con-ductibilité

électrique

dans les

cristaux,

annoncées par

Curie et ont étudié en outre l’influence de la

tempéra-ture,

des rayons

ultraviolets,

des rayons X sur la conductibilité. Tout

dernièrement,

en

1936,

Radma-nèche

(’)

étudia

spécialement

le

quartz

taillé

perpendi-culairement à l’axe. Nous avons

poursuivi

ces études

afin de

pouvoir

déterminer les causes d’anomalies constatées

par les

auteurs surtout dans le

quartz.

Appareils

de mesures et

techniques

employés.

- Nous nous sommes servis d’un électromètre Curie

dont nous avions fait

préalablement l’étalonnage.

Pour les faibles courants

(10-12

à 10-1~

A)

nous avons

employé

le

quartz

piézoélectrique

et pour les courants

plus

forts

(10 -9

à

10-3)

la méthode de déviation cons-tante. Elle consiste à relier aux

quadrants

isolés de

l’électromètre,

en

plus

de la borne du

système

dont on

veut mesurer la conductibilité

électrique

une résis-tance variable dont l’autre bout est mis à la terre. Aux basses

températures

nous n’avons rien constaté

d’inté-ressant,

c’est

pourquoi

nous nous

dispensons

de décrire ici les détails

techniques

et les résultats de

mesures dans cette

région.

Aux

températures

élevées

nos cristaux

éprouvent

une

grande

dilatation. Il fallait donc éviter tout

changement

brusque

de

température

qui

produirait

une cassure du

cristal,

et

qui

serait par-ticulièrement désastreux pour le

quartz

cristallin

qui

possède

un

point

de transformation vers 5701.

De plus,

la

température

doit rester constante

pendant

toute la

période

des mesures. Les conditions ont été réalisées

en

prenant

un

cylindre métallique

à

parois épaisses

à

l’intérieur

duquel

on

place

le

système

à

étudier;

on

ferme ensuite le

cylindre

par deux bouchons

(fig. i).

’ Deux

trous sont

pratiqués

dans

chaque

bouchon, l’un

pour laisser passer un

couple

thermoélectrique

et l’autre le fil de l’électrode. Les deux fils sont

protégés

contre les actions extérieures par des tubes de

quartz

opaque, celui en connexion avec l’électromètre en

plus

par un tube

métallique

qui

entoure le tube de

quartz.

Le

cylindre

réuni au sol est

placé

au milieu d’un four de

petit

diamètre et de

grande

longueur

construit de

1

façon

à réaliser une

température

très peu variable en

son milieu. Deux

tampons

d’amiante ferment les deux extrémités du four pour éliminer tout courant d’air

qui

amènerait une variation de

température.

Ainsi nous obtenions des

températures

uniformes dans le

cylindre

-

Fig. 1.

métallique

et nos lames restaient intactes

pendant

toute la durée de

l’expérience qui dépassait parfois

une semaine. La lame

diélectrique

était recouverte d’une couche de

Pd, Pt

ou

Ag,

etc.,

obtenue par

pulvérisation

cathodique,

vaporisation

dans le

vide,

bain

électroly-tique

ou

applications

de feuilles minces du

métal ;

l’en-semble est

arrangé

de

façon

à réaliser un condensateur

à anneau de

garde.

La lame est

placée

entre deux élec-trodes

qui

sont

supportées

par deux

plaques épaisses

rectangulaires

à bords arrondis de

quartz

opaque.

Quatre

tubes

coniques

de

quartz

fondu servent à fixer les deux

plaques

l’une contre l’autre et à les serrer en

traversant

quatre

trous aux coins des deux

plaques.

Le

four est chauffé à travers deux

rhéostats,

l’un

permet-tant de très

petites

variations de l’intensité du courant de

chauffage,

l’autre de

grandes

variations et ce en vue

d’obtenir un

chauffage continu.

La mesure de la

tempé-rature a été effectuée par le

couple

thermoélectrique

platine-platine

iridié au moyen d’un millivoltmètre. Résultats des mesures.

Quartz:

1° Lame taillée

perpendiculairement

à l’axe. - En

appliquant

une

charge

à une des faces de la lame

diélectrique

il passe un courant à travers le

diélectrique,

courant fort

(3)

292

au

début,

qui

tombe

rapidement pendant

les

premières

minutes et finalement très

lentement ;

ce courant a

tendance à

prendre

une valeur constante. Si maintenant

nous relions cette face à la terre, un courant inverse se

produit,

dû à la

polarisation ;

fort an

début,

le courant tombe à zéro dans les

premières

minutes : on a

1,

est le

coùrant

à l’instant où on coupe la

tension;

h

est le courant de sens inverse

qui

se manifeste au

même moment.

Fig. 2.

Par la suite nous

appellerons

1 couran t

primitif.

La diminution du courant avec le

temps

est variable avec la

température; plus

celle-ci est

élevée,

plus

la diminution est

petite,

jusqu’à

une certaine limite où

1,

disparait complètement

et

/== /i,

alors le courant ne diminue

plus

avec le

temps

et le courant inverse n’existe

plus.

Juste avant cette limite

qui dépend

de l’échan-tillon

étudié,

la formule 1=

1,

-~-12

n’est

plus

vérifiée

rigoureusement.

La

figure 2

représente

i en fonction de t à diverses

températures.

A

partir

de cette

température

de

disparition

du courant

inverse,

la dimi-nution du courant n’est

plus

du même genre

qu’auparavant;

d’abord

excessive-ment

faible,

elle

augmente

au fur et à mesure que la

température.

croît et devient très

grande

aux

températures

élevées

(600°

, à

800").

D’autre

part

cette diminution de courant

qui

est réversible dans le

premier

domaine

(avant

la

température limite)

est irréversible dans le second domaine

(après

la

température

limite).

C’est-à-dire si on fait deux

expériences

l’une à la suite de

l’autre,

le conrant

primitif

I obtenu dans la deuxième mesure est le même que celui obtenu dans la

première

expérience

pour le

premier

domaine tandis

qu’il

n’en est pas ainsi pour le second domaine. Pour différentes

lames

ayant

les mêmes

dimensions,

et dans les mêmes

condftions,

mais

provenant

de différents

échantillons,

les conductibilités

électriques

varient dans un

grand

rapport.

Variation de la conductibilité

électrique

avec

la

température. -

La conductibilité

électrique

aug-mente

régulièrement jusqu’à

la

température

du

point

de transformation

(550g

à 5700 suivant les

échantillons).

Il se

produit

alors,

soit un arrêt soit une diminution

brusque,

puis

ensuite,

la conductibilité varie très peu avec la

température.

Si l’on maintient la lame

pendant

un certain temps

à la

température

de 600~ à

800.,oncons-tate que le

simple chauffage

diminue la conductibilité

électrique

qui

tend vers une valeur constante et ce,

après

une dizaine

d’heures,

fait

déjà

constaté par Curie

(2).

En refroidissant avec une vitesse

analogue

à celle de

chauffage,

les variations de courant ne sont

plus

les mêmes

qu’auparavant,

on a une

grande

diminution. A la

température

ordinaire la conductibilité est devenue de l’ordre de cent fois

plus petite

que celle que la lame

possédait

avant le traitement

thermique.

La lame

gardée

à l’abri de

l’humidité,

réchauffée

après quelques

jours,

donne les mêmes variations que dans le cas du

premier

refroidissement. On

peut

encore diminuer le

courant en

appliquant

une différence de

potentiel

pen-dant un

temps

assez

long

entre les deux faces de la lame aux

températures

élevées

(600°

à

8001);

en

refroi-dissant et réchauffant ainsi on a une courbe très

régu-lière,

la même pour tous les échantillons

étudiés,

même

Fig. 3. Fig. 4.

s’ils

possédaient

des conductibilités très différentes avant de subir ce traitement. Cette courbe en

(4)

A la

température ordinaire,

la conductibilité est

devenue

excessivementfaible;

elle tombe à zéro trente

secondes

après

l’application

de la

charge

pour tous les échantillons.

La lame ainsi traitée est

plongée

dans l’eau

régale

bouillante

pendant 2

h,

pour dissoudre le métal

Pd;

celui-ci

disparait

à l’électrode

positive

tan-dis

qu’à

la cathode il reste un

dépôt

coloré.

Après

ce traitement les deux domaines se

distinguent

mieux;

dans le

premier

do-maine la conductibilité diminue très

rapide

ment ’avec le

temps.

Cette diminution s’affaiblit à mesure

qu’on

s’éloigne

de la

température

ordinaire et s’arrête

quand

le courant traversant la lame est de l’ordre

10 9 à 10-8 A (à 3000 pour une lame 20 X 30

X 2

mm sous 90

V).

Le courant

primitif

augmente

très peu

jusqu’à

1500 d’abord

puis

croît

plus

vite. La

figure 4

montre un autre

exemple

relatif à un échantillon

différent.

21 Lames taillées

parallèlenlent

à 1-’axe

En

général,

la conductibilité

électrique

s’annule

rapidement

avec le

temps

aux

alentours de la

température

ordinaire. On

constate ici aussi deux domaines. Dans le

premier

domaine,

le courant

primitif

augmente

peu avec la

température,

mais le

courant obtenu

après

un certain

temps

croît

rapidement

et suit une loi

exponentielle.

Vers 300°

(sous

90

V)

cette variation devient

plusgrande

et on tombe dans le deuxième

domaine,

le courant

primitif

aussi bien que

Fig. 7. Fig. 8.

le courant obtenu

après

un certain

temps

croissent très

rapidement

en suivant encore une loi

exponentielle

différente de la

précédente.

Aux alentours du

point

de transformation on obtient une sorte de

palier, puis

la conductibilité

augmente

en suivant la loi

précédente.

Cette fois le

chauffage

n’influe pas sur la

conductibilité;

au

contraire,

la

charge

la diminue

cinquante

fois ou

plus.

En

retour,

le conrant est devenu cent fois

plus petit,

mais la loi

qu’il

suit est la même que

précédemment

et reste

la même si on recommence

l’expérience ;

seulement le

palier

n’existe

plus.

Cette courbe en coordonnée

logi

et

Fig. 5. Fig. 6.

7

se compose de deux droites raccordées vers 350°

(fig. 5).

D’autresl

échantillons donnent des

figures

semblables.

Quartz

fondu. - Un constate à peu

près

les mêmes caractères que dans le cas du

quartz

taillé

parallèlement

à l’axe sauf

qu’ici

il

n’y

a pas de

palier

(fig. 6).

Fluorine. - Sa conductibilité

électrique

diminue avec le

temps

et tombe à zéro ou

presque

après

peu de

temps

aux

tempéra-tures basses et ordinaires. En chauffant

lentement,

la conductibilité

augmente

régu-lièrement,

puis

vers 1500 cette

augmenta-tion devient très

rapide

et l’intensité de courant

(il

est de l’ordre 10-9 à

tra-versant la lame suit une loi

exponentielle,

la même pour tous les échantillons étudiés

(fig.

7). Remarquons

que les échantillons que nous

possédions

étaient d’une

propreté

parfaite.

Sel gemme. - Il

présente

exactement les mêmes caractères que la

fluorine :

on a ici aussi deux domaines

qui

se

séparent

vers 150-

(sous

90

V).

Aux

températures

élevées la

charge

diminue,

2, 3

ou 4 fois la conductibilité

élec-triquc

suivant

les échantillons et leur

degré

de

pro-preté.

Le maintien d’une différence de

potentiel

assez

(5)

294

Cette

dernière,

après

un traitement

thermique

et

élec-trique

assez

long, possède

des trous et l’électrode

néga-tive se trouve

attaquée.

Barytine. -

On trouve

quelque

chose de semblable au cas du

quartz.

En effet une lame

jaunâtre

devient

bien claire

après

le traite ment

thermique

et

électrique.

La limite de

séparation

des deux domaines est vers 350’

(sous

90

V) (fig. 8).

Gypse. -

L’étude de la variation de la

conducti-bilité

électrique

de ce corps met en évidence la

dispa-rition de l’eau de cristallisation et de même les

points

de transformation.

Résultats. - Les anomalies constatées d’un

échan-tillon à l’autre du même corps

disparaissent

à la suite du traitement

thermique

et

électrique.

La

grande

varia-tion de la conductibili té entre une lame taillée perpen-diculairement à l’axe et une lame

parallèle

à l’axe

provient

de ce que le

quartz

possède

des canaux

parallèles

à l’axe. Cela facilite le mouvement des ions

parallèlement

à l’axe tandis

qu’il

est difficile suivant la direction

perpendiculaire.

L’existence de ces canaux,

déjà imaginés

par

Jacques

Curie,

a été mise en évidence

par les rayons X. L’influence de la

température

est très

caractéristique.

En effet dans les échantillons étudiés on a vu

qu’il

existe deux domaines

qui

se raccordent à

une certaine

température,

différente d’un corps à

l’autre mais

correspondant

à une même intensité de

courant de l’ordre 10-9 à 10-8 A pour tous les

échantil-lons. Ces deux domaines diffèrent par leurs

propriétés.

Tout

porte

à attribuer au

quartz

une conductibilité

électrolytique

dans le deuxième domaine et une

conduc-tibilité mixte dans le

premier

domaine. La loi suivie

par la conductibilité

électrique

en fonction de la

tempé-B

rature est une

exponentielle log

g i =

A - B.

Nous

dis-T

cutons

plus

en détail dans notre thèse la forme de cette relation.

B.

Étude

de la constante

diélectrique.

Bien que les recherches sur la constante

diélectrique

des cristaux soient nombreuses à la

température

ordi-naire,

il n’en est

plus

ainsi aux

températures

élevées ;

d’autre

part,

différentes valeurs du

pouvoir

inducteur

spécifique

sont attribuées à un même corps suivant les auteurs et les méthodes

employées.

Pour éclaircir cette

question

nous avons cru nécessaire

d’employer

diffé-rents

procédés, électrostatique

et

électromagnétique,

pour différents échantillons et nous avons

comparé

les

résultats.

Méthode

électrostatique -

Le

principe

est le même que celui

employé

par

Curie,

compenser les

quantités

d’électricité dues au

pouvoir

inducteur du

diélectrique

par des

quantités

d’électricité connues. Le

montage

employé

est le même que dans le cas de la conductibilité

électrique.

Nous avons

comparé

la capa-cité de la lame

diélectrique

à la

capacité

d’un condensa-%eur à lame d’air connaissant les dimensions de la lame

1

diélectrique

à

mm

près.

La lame

diélectrique

a

9U0 p _

été choisie de dimensions assez

grandes

pour diminuer

les erreurs

correspondantes

autant que

possible ;

nous obtenions ainsi la constante

diélectrique.

Cette méthode n’est pas

applicable

dès que la

conduc-tibilité

électrique

devient un peu

grande.

Méthode

électromagnétique. -

Nous avons uti-lisé la méthode des doubles battements et la méthode de résonance de tension.

La méthode des doubles battements

employée

con-siste à utiliser deux

hétérodynes

associées à un dia-pason : Deux émetteurs A et

A’,

l’un servant comme

oscillateur fixe et l’autre comme

hétérodyne

auxiliaire

dans

lequel

on insère la

capacité

à mesurer; sont

réglés

sur deux

longueurs

d’onde

légèrement

diffé-rentes,

de

façon

qu’on

entende dans le

récepteur

un son

de même hauteur que celui émis par un

diapason.

Cette méthode est extrêmement sensible et donne avec

une

grande

facilité une variation très

petite

de la

capa-cité ;

d’autre

part

il existe deux valeurs de la

capacité

variable pour

lesquelles

l’accord est

possible,

l’une

cor-respondant

à une

longueur

d’onde

plus grande

que la lon-gueur d’onde derésonance et l’autre

plus petite;

donc en

même

temps

on

peut

effectuer deux mesures

qui

se con-trôlent. Pour effectuer une mesure

avec cette méthode,

on a

réglé l’hétérodyne

auxiliaire avec l’oscillateur de

façon

à avoir les

battements,

puis

on introduit la

capacité

à

mesurer dans le circuit de

l’hétérodyne

et on recherche les battements en faisant varier la

capacité

du conden-sateur étalon

qui

donne la

capacité

cherchée.

Méthode de résonance de tension. -

L’émet-teur induit dans la bobine du circuit de mesure, insérée dans le circuit d’un

amplificateur

à résonance à une

lampe

écran,

une force électromotrice

d’amplitude

et de

fréquence

constantes. La tension aux bornes du condensateur étalon et du condensateur contenant le

diélectrique

est transmise à la

grille

de

commande,

on

ajuste

la

polarisation

de la cathode et la tension de la

grille

écran au moyen d’une résistance

réglable

et un

potentiomètre.

Le circuit oscillant

anodique

contient

un

couple thermoélectrique

qui

débite sur un

galvano-mètre et un condensateur variable

permettant

de modi-fier la sensibilité.

Pour effectuer une mesure on cherche

Cm,

correspon-dant à la résonance de tension. en

prenant

plusieurs

valeurs cic2c3 et leur

symétrique

C’1 c’ 2 e’

3 par

rapport

On

opère

ainsi une fois avant l’introduction de la lame

diélectrique

et une fois

après ;

on a : y =

C’m - Cm ;

y est la

capacité

cherchée de la lame

diélectrique.

L’émetteur fixe

employé

est nn circuit oscillant à ondes entretenues

piloté

par un

quartz

piézoélectrique.

L’hétérodyne

auxiliaire : Le circuit oscillant est inséré dans le circuit

grille

d’une

lampe

triode

qui

contient en

plus

une

capacité

shuntée de

stabilisation,

(6)

l’en-semble est

soigneusement

blindé. Le

diapason

servant

comme oscillateur basse

fréquence

est entretenu parun

amplificateur

basse

fréquence.

Condensateurs de mesures. - La lame

diélec-trique

est introduite au milieu d’un condensateur à

lame

d’air. Ainsi le

champ

traversant la lame est

uni-forme, on obtient la constante

diélectrique

en mesurant d’abord la

capacité

c du condensateur sans la lame

diélectrique puis

la

capacité

C’ avec la lame

diélec-trique.

On a

k le

pouvoir

inducteur du

diélectrique, S

et e ses dimensions.

Pour chercher la variation de la constante

diélec--trique

avec la

température,

nous avons

essayé

d’éli-miner toutes les causes d’erreur

provenant

de la capa-cité

parasite.

C’est ainsi que nous avons fait un

con-densateur à trois électrodes à deux lames

diélectriques.

Les deux électrodes extérieures sont réunies à la

masse, l’électrode intérieure au circuit de mesure.

Résultats des mesures. - En

opérant

ainsi sur

plusieurs

échantillons du

quartz

taillé dans différentes directions par les trois

procédés indiqués

on trouve une

légère

variation d’un échantillon à l’autre pour le

pouvoir

inducteur

spécifique.

Ces mêmes

lames,

après

avoir subi le trailement

thermique

et

électrique,

possè-dent une valeur

plus petite

de la C.

D. ;

c’est la même

pour tous les échantillons aux erreurs

expérimentales

près ;

ce

qu’on

peut

voir

d’après

les tableaux :

TABLEAU

I. - Avant traitement

(t.

ordinaire).

Signification

des variations :

Quartz l,

lame taillée

perpendiculairement

à l’axe

optique---Quartz

H,

lame taillée

parallèlement

à l’axe et per

pendiculairement

à l’axe

diélectrique.

Quartz

II et

II,

lame taillée

parallèlement

à l’axe

optique

et à une face du

prisme.

Pour la

fluorine,

on a trouvé K =

î,0~.

Pour le sel

6,07,

Barytine jaune :

I =

11, Z

et

après

le traitement la lame devenue claire donne K

= 10,8.

Variation des constantes

diélectriques

du

quartz

avec la

température. -

La variation de la

capacité électrique

avec la

température

a été étudiée par Hasenohrl

(3)

dans un

petit

intervalle, puis

Gagne-bin

(1)

poussant

ses

expériences

jusqu’à

5000 constata

une

augmentation

anormale dans les lames taillées

perpendiculairement

à l’axe et

indiqua

que la valeur

de la constante

diélectrique

est trois fois

plus grande

à 500°

qu’à

la

température

ordinaire;

mais il

indique

en même

temps

les difficultés de mesure

qu’il

éprouve

aux

températures

élevées. Puis Dietrich

(5)

en

travail-lant dans l’intervalle 20° à 3~° n’observa rien

d’anor-mal comme on

pouvait s’y

attendre. Enfin tout derniè-rement Nakamura

(6) reprit

cette étude et

indiqua

Fig. 9.

une variation très

grande

dans le cas des lames taillées

perpendiculairement

à l’axe

(capacité

de la lame à 600° dix fois

plus grande

qu’à

la

température

ordinaire)

et une très

légère augmentation

dans le cas des lames taillées

parallèlement

à l’axe. Nous avons

repris

cette

étude dans le but de chercher la cause de l’anomalie et de voir si elle

disparaît après

le traitement

thermique

et

électrique. En

opérant

sur des lames taillées

perpendicu-lairement à l’axechoisies dans différents

échantillons,

la

capacité

augmente légèrement

jusqu’à

340°;

vers cette

température,

la variation devient

plus

grande

à mesure

que la

température

croît. La

capacité

à 700" est à peu

près

huit ou dix fois

plus grande

que la valeur initiale

(7)

296

A cette

température

on

applique

à la lame 120 V de

charge

pendant

3 h et on

reprend l’expérience

en refroidissant. Cette fois la lam e

possède

à 720° une

capacité

inférieure au double de S8

capacité

à la

tem-pérature

ordinaire. Cette

capacité

diminue en suivant

Fig. 10.

à peu

près

une droite dont l’inclinaison

change

une

première

fois à 570, au

point

de

transformation,

une deuxième vers 300.

(fig.

9,

courbe

II).

A

partir

de cette

température

la diminution de

capacité

devient très

petite.

Fig. 11.

Lames taillées

parallèlement

à l’axe. - La

capacité

des

lames,

aussi bien

perpendiculaires

à l’axe

diélectrique

que

parallèles

à la face du

prisme,

augmente

légèrement

avec la

température

en suivant uue loi linéaire en fonction de la

température centigrade.

La

pente

de la droite

change

une fois vers 300° et

une autre fois vers le

point

de tranformation du

quartz

(fig. 10).

Ici aussi la

charge

diminue la constante

dié-lectrique

et en refroidissant on a une

capacité

plus

petite

que la

capacité correspondant

à la même

tempé-rature avant le traitement et la courbe obtenue est

parallèle

à la courbe

précédente.

Quartz

fondu. - La

capacité

augmente

plus

légè-rement que dans le cas du

quartz

cristallin;

elle suit encore une loi linéaire en fonction de la

température

aussi bien avant le traitement

qu’après

et les droites obtenues sont

parallèles,

leur

pente

change

à 3500

environ,

ce

qu’on

peut

voir sur la

figure

11.

Dans le cas de la

fluorine,

du sel gemme et de la

barytine

on trouve aussi deux droites à peu

près

qui

se raccordent vers la

température

qui sépare

les deux domaines de la conductibilité

électrique.

Dans le cas de la fluorine et du sel gemme on ne

peut

pas pousser la

température

très loin car en ce moment la résistance

de fuite étant

petite

les méthodes des battements et

même de résonance de tension ne

permet

pas de me-surer avec une assez bonne

précision

la constante

dié-lectrique.

Pour le gypse la mesure de la variation da la constante

diélectrique

met bien en évidence la

dispari-tion de l’eau de cristallisation.

Résultats. - Nos

expériences

montrent que la

capacité électrique

croît linéairement avec la

tempéra-ture et

qu’on

peut

écrire C = At

-~-

B..Ici

aussi on trouve deux

domaines,

exactement les mêmes que dans le cas de la conductibilité

électrique;

la

pente

de la droite est

plus grande

dans le deuxième domaine.

On constate donc

qu’il

y a une relation entre la con-ductibilité

électrique

et la constante

diélectrique

du

même corps

d’autant

plus

que là où on rencontre des

anomalies pour

l’une,

on en rencontre aussi pour l’autre. Ces anomalies

disparaissent après

le

traite-ment

thermique

et

électrique.

Donc elles sont dues aux mêmes

agents

dans les deux cas.

Manuscrit reçu le 10 mars 1938.

BIBLIOGRAPHIE

(1) R. RADMANÈCHE. Thèse, Paris, 1936.

(2) J. CURIE. Thèse de doctorat, Paris, 1888.

(3) HASENOHRL Sitz Ber., 1897, 106, 69.

(4) GAGNEBIN. Arch. Sc. Phys., 1924, 4, 161.

(5) DIETRICH. Ann. d. Physik, 1926, 81, 523.

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