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Submitted on 1 Jan 1955
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Constante diélectrique et association du pyrrole
P. Tuomikoski
To cite this version:
P. Tuomikoski. Constante diélectrique et association du pyrrole. J. Phys. Radium, 1955, 16 (4),
pp.347-348. �10.1051/jphysrad:01955001604034701�. �jpa-00235161�
347 le premier au ; Rb ( fig. 3 b ) et le second au 134CS
(on peut évaluer à moins de i pour 100 la proportion
de l’impureté de Cs présente dans le Cl-Rb utilisé).
Il apparaît donc que la séparation Rb-Cs par la méthode de chromatographie sur papier assure une
pureté totale sans perte de matière.
Le Rb ainsi purifié nous a permis d’étudier le
spectre p- et le spectre de coïncidences B-y à l’aide
du spectromètre type Slatis-Siegbahn du Labo-
ratoire de Physique et Chimie nucléaires dans les mêmes conditions que dans l’étude du "Rh [9],
mais avec une fenêtre de compteur de 1 mg/cm2.
Les sources obtenues par sublimation à l’air avaient
une épaisseur o, mgjcm2 et étaient déposées sur
du LC 600 d’épaisseur - 20 p.gjcm2.
Le spectre B- (fig. 2 b) dont la composante éner- gique (E.,,,
=1760 + 10 ) keV a la forme caracté-
ristique d’une transition ( AJ
=2, oui) a été analysé
par la méthode de Fermi en appliquant le facteur de correction exact pour la composante énergique du spectre. Cette analyse conduit aux résultats suivants :
Le spectre de coïncidences [3-y correspondant à la
seconde composante à une forme expérimentale très
voisine de la forme permise, confirmant les résultats antérieurs obtenus avec des sources plus épaisses.
Manuscrit reçu le I I février 1955.
[1] HOLLANDER J. M., PERLMAN I. et SEABORG T.
-Rev.
Mod. Phys., I953, 25, n° 2, 469.
[2] BELLAMY. 2014 Nature, I95I, 168, 556.
[3] LYON W. S. et STRAIN J. E.
-Phys. Rev., I954, 95,
n° 6, I500.
[4] HAMILTON, LEMONICK et PIPKIN.
-Phys. Rev., I953, 92, II9I.
[5] JOSHI M. C. et THOSAR B. V.
-Phys. Rev., I954, 96, I022.
BACHILOV A. A., ANTONEVA N. M., BLINOV M. V. et DJELEPOV B. S.
-Isv. Akad. Naouk. S. S. S. R., I954, 18, n° 1, 43.
[6] MACQ. 2014 Ann. Soc. Sc., Bruxelles, 67, 30, I7.
[7] POHM, LEWIS, TALBOY et JENSEN.
-Phys. Rev., I954, 95, I5I3.
[8] STEEL A. E.
-Nature, I954, 173, 3I5.
[9] LABERRIGUE-FROLOW J. - C. R. Acad. Sc., I954, 240, 287.
CONSTANTE DIÉLECTRIQUE
ET ASSOCIATION DU PYRROLE Par P. TUOMIKOSKI,
Helsinki (Finlande).
Les recherches infrarouges [1] ont posé le problème
du mécanisme de l’association des molécules de pyrrole.
Afin de trouver des données indépendantes par d’autres propriétés physique, l’auteur a abordé des
mesures diélectriques sur le pyrrole. Les résultats concernant les solutions diluées ont déjà été donnés [2].
On trouvera ici les résultats relatifs au pyrrole liquide
pur, de 16 à 830 C.
Les constantes diélectriques ont été mesurées à l’aide d’un pont semblable à celui utilisé par Schupp
et Mecke [3], avec deux tubes 6 H 6 redresseurs.
Deux condensateurs de précision ont été employés : l’un, le Leybold’s Nachfolger « Normal Drehkonden- sator no 847 », de 1,5 [J.[J.F par grade, avec une préci-
sion de lecture de o,05 grade; l’autre, un conden-
sateur Manens 25puuF isolé au quartz, dont on avait supprimé des lames : la capacité de 10 uu.F obtenue permettait une lecture correspondant à 10-3 uu.F.
Les mesures ont été faites de deux façons avec la
cellule placée dans un récipient rempli de toluène : 10 en employant un condensateur « grossier » seule- ment ; 20 en mesurant à la température ordinaire, pour la cuve vide et pleine, avec le condensateur
« grossier » et, pour les variations de température,
avec le condensateur de précision. On a pris la moyenne des mesures à température croissante et décroissante.
En faisant un essai semblable avec le benzène, on a
trouvé que la capacité de la cellule de mesure était 7,96 -+- o,oi 1J.¡.tF (la constante diélectrique du benzène
est celle indiquée par Niini [4D. Les résultats sont rassemblés dans le tableau I. Les thermomètres avaient été contrôlés par le Bureau des Poids et Mesures d’Helsinki et les corrections ont été faites.
TABLEAU 1.
Les valeurs des densités ont été déterminées avec un pycnomètre 2 ml possédant deux capillaires gradués. Les mesures de densité ont été faites
jusqu’à 540 C (tableau II). Pour le calcul des moments
d’Onsager [5], les valeurs suivantes ont été utilisées :
60° C, o,g348; 7oo C, 0,925; 83° C, 0,912 g.cm-3. Le
moment d’Onsager est plus sensible à la constante
diélectrique qu’à la densité.
TABLEAU II.
.
La formule d’Onsager :
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01955001604034701
348
:1, moment dipolaire;
N, nombre de molécules par centimètre cube ;
c, constante diélectrique statique;
n, indice de réfraction est transformée en
M, poids moléculaire;
d, densité;
R, réfraction molaire.
L’influence de la température sur l’indice de réfrac- tion a donc été introduite en supposant R constant.
Les légères variations possibles de R avec la tempé-
rature n’affectent certainement pas les résultats.
Selon Buckingham et coll. [6] :
la différence entre les deux valeurs est négligeable
dans les calculs de moment dipolaire.
Fig. i.
La courbe en trait plein de la figure i donne U2 On,
en fonction de l’inverse de la température. La courbe pointillée (en médaillon) donne l’allure supposée en
dehors de l’intervalle de mesure. La courbe se termine
en un point correspondant au moment mesuré pour le gaz [6]. La courbe analogue du phénol [8] est
donnée pour comparaison et le point terminal corres- pond à la valeur moyenne trouvée pour les solutions diluées dans les solvants non polaires [8]. L’abscisse
de ce point est l’inverse de la température critique
du phénol. La figure donne pour la température cri- tique du pyrrole 330° C, valeur très raisonnable. ,
Introduisant l’interaction d’une molécule centrale donnée avec ses z voisins les plus proches, Kirk- wood [9] a été conduit à la formule suivante modifiée
par Frohlich [10] :
où go est le moment du gaz et y l’angle entre les dipôles des molécules voisines. cosy >,t, doit être positif dans le cas de l’association avec dipôles parallèles et négatif pour les dipôles antiparallèles.
D’après la figure i, on pourrait penser que le premier ’
cas serait celui du phénol, le second celui du pyrrole.
Quelques halogénures organiques montrent, comme
le pyrrole, un accroissement de UÔns pour décrois-
sant. Mais la comparaison avec le pyrrole n’est pas
permise sans de nouvelles considérations sur les structures moléculaires différentes.
Manuscrit reçu le 12 février 1955.
[1] MIRONE P.
-Atti Accad. Lincei, Classe di Sc. Fis.
Mat. Nat., I95I, 11, 365.
MIRONE P. et VAMPIRI M. - Ibid., I952, 12, 405.
FUSON, JOSIEN, POWELL et UTTERBACK. 2014 J. Chem.
Phys., I952, 20, I45.
TUOMIKOSKI P.
-Ibid., I952, 20, I054.
LINNELL R. H.
-Ibid., I953, 21, I79.
TUOMIKOSKI P.
-J. Physique Rad., I954, 15, 3I8.
JOSIEN M. L. et FUSON N.
-J. Chem. Phys., I954, 22, II69.
TUOMIKOSKI P. 2014 Ibid., I954, 22.
[2] TUOMIKOSKI P.
-Mikrochimica Acta, I955, 42 (sous presse).
[3] SCHUPP R. et MECKE R.
-Z. El. Chem., I948, 52, 40.
[4] NIINI A.
-Ann. Acad. Sc. Fenn., I936, A 46, n° 1.
[5] ONSAGER L.
-J. Amer. Chem. Soc., I936, 58, I 486.
[6] BUCKINGHAM A. D., HARRIS B. et LE FEVRE R. J. W.
-