HAL Id: jpa-00242148
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Submitted on 1 Jan 1905
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Eugène Bloch
To cite this version:
Eugène Bloch. La conductibilité électrique du sélénium. Radium (Paris), 1905, 2 (10), pp.323-328.
�10.1051/radium:01905002010032301�. �jpa-00242148�
pouvoir radioactif du radiothorium. )1. Hahn a trouvé ainsi que quelques milligrammes de radiothorium en
solution donnent une quantité d’émanation qui ne pourrait être produite que par une quantité de tho-
rium un demi-million de fois plus grande. La Conlpa- raison a été faite avec l’élcctrométre.
QIl a aussi essayé de faire la comparaison entre le pouvoir déchargeant du radiothorium, et celui du ra-
dium, avec ce résultat que pour décharger l’électro-
scope, il faut deux fois plus de radiothoriunl que de bromure de radium. Mais on ne doit pas oublier qu’une
telle comparaison ne touche que les rayons 3, et que le radiothorium est beaucoup moins riche en rayons B
que le radium, les rayons B du radiothorium étant d’autre part plus pénétrants que ceux de l’actinium.
De toutes manière, ces chiffres ne sont donc qu’ap- proxiniatifs, car il est bien difficile de comparer deux
quantités aussi différentes que les « pouvoirs éma-
nants » de ces substances; de plus, comme il était
évident qu’on n’avait pas à faire à un échantillon pur de radiothoriunl, l’incertitude qui subsiste encore n’a qu’une importance secondaire. On peut, en tout cas, dire que les solutions du radiothorium abandonnent
une quantité d’énlanation plusieurs cent mille fois plus grandes que les solutions du thorium.
Conclusions. - Les sels de thorium du commerce
donnent une émanation absolument identique à celle
du radiothorium, mais en quantité comparativement
minime. Il s’ensuit donc, qu’il est très probable que le pouvoir radioactif du thorium doit être attribué à la
présence d’une substance spéciale, que nous avons pu
séparer dans un état de pureté approximative, et pour laquelle nous proposons le nom de radiothorium.
Tandis que nos efforts en vue de préparer des échall- tillons de sels de thorium débarrassés de cette sub- stance ont échoué, nous avons tout de même réussi à
relever une partie de la radioactivité du thorium par des moyens que nous comptons décrire dans une pro- chaine communication. Le nouveau corps se précipite partiellement wet’ II’ radium, en ajoutant aux sels de
thorium d’abord un sel de baryum, est ensuite de
l’acide sulfurique: t’t l’on peut efféctuer sa réparation
du radium par un des procédés dont nous avons donne la description. Le corps nouveau possède les carac-
tères d’une terre rare; mair il se distingue du tho- riuiii en ce qu’il ne donne pas un oxalate soluble dans un excès d’oxalate d’ammonium. Il ne contient
aucune trace d’actinium: il va sans dire qu’on a re-
cherché soigneusement la présence de ce corps inté-
ressant.
Provisorement, nous présumons que, suivant
l’analogie observée entre l’uranium, le radium, t’t st’s produits, la série du thorium pl-ul I;trl’ représentée
par les termes suivants :
1. Thorium inactif. 5. Thoriun1..B.
2. Radiothorilm. 6. Thorium n.
5. Thorium X. 7.?
4. Émanation du thorium. 8. Hélium.
Nous regardons comme fort probable que l’hélium soit le produit ultime de la désintégration du radio- thorium; la quantité d’hélium qui existe dans la tho- rianite, niinéral qui contient plus de 70 pour cent d’oxyde de thorium, l’t une trace minime de raclium, permet d’attrobuer avec mm certitude presque com-
plète la provenance de l’hélium à la décomposition
de l’émanation du radiothorium. Jusqu’à maintenant.
ce c’orhs n’a pas été obtenu en quantité suffisante pour
pouvoir examiner cette question au point de vue expérimental.
William Ramsay.
Membre de la Société Royale de Londres.
La conductibilité électrique du sélénium.
L’EXPOSÉ qui va suivre a pour but de résumer d’une manière systématique nos connaissances actuelles sur la conductibilité électrique dit sélénium, et sur la remarquable propriété que pos- sède cet élément de varier de résistance sous lac- tion de la lumière. La première partie eomprettd
les et les théories: ulle u·t à la fois historique
et critique. Les applications iont l’objet d’une seconde
partie beaucoup plus courte 1.
Variétés allotropiques du sélénium. 2013 C’est en 1818 que Berzélius découvrit dans les boues i. La bibliographie complète du sujet sera donner un note
au bas des pages dans l’ordre chronologique.
de la fabrique d’acide sulfurique de l’allum (Suède) un élément nouvea qu’il rapprocha du tellure et au- quel il donna. pour cette raison, le nom de sélénium.
Cet élément possède diverses formes allotropiques
que l’on n’a appris à connaître
lentement. Les résultats actuellement admis sur ce
sujet sont les suivants: il y a trois termes distinctes de sélenium: la forme liquide comprenant le sele- nium vitreux, le sélénium le sélnium solubles la forme cristalline rouge comprenant
peut-être dans
2.
On trouve la assez complet
de toutes les propre avec quelques
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01905002010032301
gi-ise ou métallique. Le sélénium vitreux est le plus
commun dans le commerce ; on l’obtient sous forme d’une masse brillante a cassure conchoïdale, quand on
laisse refroidir assez rapidement du sélénium pris à 220°, température a laquelle il se comporte, colnme
un liquide ordinaire. D’après les idées actuelles, ce
sélénium vitreux est simplement un liquide fortement surfondu, de viscosité si élevée que sa stabilité à la
température ordinaire est à peu près parfaite, et que
sa consistance est celle d’un solide véritable : bien
entendu, ce corps subit, par élévation de température,
la fusion pâteuse et non la fusion brusque. Le sélé-
nium amorphe est la variété qui se précipite sous
forme de poudre rouge quand on réduit, par exemple, l’anhydride sélénieux Se 02. Il se transforme aisément
en sélénium vitreux par chauffage modéré (801), ou
par compression. Si la réduction est faite en solution très étendue, la liqueur reste momentanément lim-
pide et se colore seulement en jaune : elle contient alors du sélénium « soluble », ou, plus probable-
ment, du sélénium colloïdal. La densité des deux
formes principales de sélénium liquide est 4,27 ; ces
deux formes sont solubles en quantités appréciables
dans le sulfure de carbone.
Le sélénium cristallisé rouge a pour densité 4,47,
et est presque insoluble dans le sulfure de carbone ; il
se forme quand on met le sélénium liquide au contact
de certains liquides (sulfure de carbone, etc.), et cette
formation est activée par la lumière.
Mais la forme la plus stable du sélénium est la forme cristalline grise ou métallique, de densité 4,80,
insoluble dans le sulfure de carbone. Alors que la transformation des autres variétés en celle-ci est
insensible à la température ordinaire, elle commence
à s’effectuer avec une vitesse finie vers 90°, et est très rapide au-dessus, surtout vers 2000. Elle est accom- pagnée d’un dégagement de chaleur considérable qui peut amener une partie du sélénium au-dessus de son
point de fusion 217°. Il est du reste extrêmement difficile de préparer du sélénium métallique entière-
ment exempt des autres variétés.
La conductibilité électrique du sélénium. 1 Premières découvertes.
-La conductibilité élec-
3. HITTORF. Pogg. Ann., 84, p. 214, 1851.
4. WILLOUCHBY SMITH. Journ. of Soc. of teleg. Engin., 2.
p. 73; Amer. jounz. of Se. (3) 3. p. ;)01. 1873; Nature, 7.
p. 303, 1873.
5. NAPIER DR.%PER. Nature, j, p. 340. 1873;
-SALE, ibill.
6. W. SMITH. Nature. î, p. 361, 18ï3.
7. SALE. Proc. Roy. Soc.. 21, p. 28;). 1875. Pogg. Ann.
130, p. 333, 1873.
8. DRAPER et Moss. Proc. Roy. British Acad. (2), p. 329.
18ï3.
9. Lord Rossi. Phil. Mag., P. 161. 1874.
10. GORDON. Nature. 13.p. 187. 1875: -DRAPLR et Moss. Na-
ture, 12. p. 291. 1875.
11. W. SIIMENT Monatsberichte d. Akad. zu her lill. mai.
1875: Pogg. Ann., 136. p. 334 1875.
trique du sélénium a été étudiée d’assez près par Hittoifs dès 1851. Ce physicien a constaté que le sélénium vitreux est un isolant très parfait, mais qu’au contraire, le séléniuni métallique conduit rela- tiyement bien l’électricité, quoique infiniment plus
mal que les métaux. D’après lui, une élévation de
température aurait pour effet de diminuer la résis- tance de cette dernière variété : celle-ci se comporte-
rait donc, non comme les métaux ordinaires, mais
comme les électrolytes, le tellure, le carbone.
La curieuse propriété qui a donné au sélénium tout
son intérêt actuel a été découverte en 1875.
’VilloughbI Smith4, qui dirigeait les études sur la
résistance d’isolelnent des câbles transatlantiques à la
station de Valentia (États-Unis), fut amené à se servir
dans ses comparaisons de barreaux de sélénium à électrodes de platine (5 à 10 cm. de long, 1 mm â
1mm,5 de large) dont l’emploi paraissait avantageux à
cause de leur résistance très élevée. Des perturbations,
d’abord observées par May, et étudiées aussitôt par
Sn1ith, montrèrent que la résistance du sélénium diminuait, suivant les cas, de J à 100 pour 100
sous l’action de la lumière. De plus, il ne semblait
pas s’agir d’un effet calorifique des radiations, car la combustion d’un fil de magnésium continuait a in- nuencer instantanément le sélénium, même quand le
tube de verre qui renf’ermait celui-ci était recouvert par une couche d’eau de 1 poace d’épaisseur. Ces
faits, communiqués d’abord le 12 février 1875 h la Société des ingénieurs télégraphistes, puis relatés dans le journal Nature, suscitèrent un peu partout une
vive curiosité. Le journal Nature inséra des demandes
d’explication3, auxquelles Smith répondit 6 : il déclara
en particulier que la forme de sélénium sensible à la lumière était la forlne métallique (la forme vitreuse
est isolante). Les faits ne tardèrent pas à être con- firmés par Sale’ 1 et par Draper et Moss8 et 10. Le pre- mier, en employant comme Smith des barreaux de sélénium et en comparant l’action des diverses par- ties du spectre solaire, trou ya que le maximum de l’effet réside à la limite du rouge et de l’infrarouge.
Les seconds constatèrent que le maximum était dans
l’infrarouge. lls confirmèrent, en se servant avec avait- tage de plaques minces de sélénium, le résultat de
12. W. G. ADAMS. Proc. Roy. Soc.,25. p. 333, 1875: Pogg.
Ann.. 159, p, 622, 1876.
13. ’W. G. ADAMS. Proc. Poy. Soc.. 24, P. 163, 1876; Pogg.
Ann., 139, p 629. 1870.
14. W. SIEMENS Monatsbericht d. Akad. zu Berlin, fév.
1876; Pogg. Ann., la. 1r. 117. 1876.
13.W. G. ADAMS et E. DUY. Proc. Roy. Soc., 23. p. 113,
1876.
16. BRAUN. Wied. Ann., 1.p. n5, 18î7.
17. FORSSMAN. Wied. Ann., 2, p. 313. 1877.
18. W SIEMENS. Monatsberichte Berl. Akad., juill 1877:
Wied. Ann., p. 2. 321, 1877.
19. Robert SABINE. Phil. Mag., 3. p. 401. 1878.
20. BREGULI. Anll. Ch. Ph., 3. 21. p. 360. 1880.
21. OBAUH, Nature. 22. p. 496. 1S80.
Hittorf sur le sens de la variation de résistance du sélénium cristallisé avec la température. Il· réussirent
cependant à préparer une variété nouvelle de sélénium cristallisé pour laquelle l’effet d’une élévation de tel11-
pérature était inverse de ce qu’il est à l’ordinaire: la résistance augmantait comme dans un Inétal quel-
conque. au lieu de diminuer. Pour cette variété, l’effet de la lumière et celui de la chaleur étaient inverses l’ull de l’autre, ce qui contirmait sans objec-
tion possible la découverte de Smith et l’action propre de la lumiére.
-Gomme oit r a ’11 dans le premier paragraphe de cette étude, on n’admet aujourd’hui qu’une seule variété de sélénium cristallisé gris. Nous
verrons plus loin comment il faut dès lors interpréter,
dans les idées actuelles, le résultat de Drapcr et Moss,
que W. Siemens devait d’ailleurs confirmer presque aussitôt. Mais nous allons abandonner ici l’ordre his-
torique pour arriver a une classification plus claire
des principaux faits.
Construction des résistances de sélénium. - En construisant des résistances de sélénium on a eu quelquefois
en vue l’étude exclusive de leur variation avec ,la tempéra-
ture. On peut les mettre alors sous forme de laines minces obtenues par fusion entre deux plaques solides, ou sous toute
autre forme. Mais le plus souvent on s’est proposé d’étu lier
l’action des radiations sur ces résistances, et on a été
amené ainsi à leur donner une forme toute spéciale (éléments au sélénium, sélénium cells des Anglais). Les pre-
miers cxpérimentateurs (Smith6, Adams et Day’j) se ser-
vaient simplement de barres ou de baguettes de sélénium dans lesquelles on avait fixé deux électrodes : on rougissait,
par exemple, deux fils de platine et les plongeait dans la baguette de sélénium vitreux. Mais l’on s’aperçut bientôt qu’il y avait intérêt, pour augmenter les effets : 1° à réaliser
une grande surface; 2° â donner au sélénium une faible épaisseur pour que les radiations pussent agir dans toute
la masse 3° à mettre le plus possible de résistances en
parallèle, ou, ce qui revient au même, à augmenter la section pour diminuer la résistance totale : cclle-ci reste sans cela très élcvéc, car la résistivité du sélénium, même
sous la forme métallique, est relativement énorme. De
plus, il fallait donner aux éléments une sensibilité conve-
nable, qni ne pouvait être obtenue que par une manipula-
tion assez délicate appelée tc recuit » et tiestitiée â transformer le sélénium vitreux en sélénium métalliqm’, ou plus wau-
tcment en la variété sensible a la lumière. Toutes ces
conditions, qui parafent l’n parti,. contradictoires, peuvent être réalisées en adoptant l’un des procédés suivant:-, que
l’eipérience a peu à peu perfectionnés :
22 BIONDIOL. C. R. 91. p. 882. 1880:
-J. Phys., 9. p. 407,
1880
23. A GRAHAM BELL. Proc. Am. Assoc. Ade. Sc., p. 113.
ISSU lii an Congres de Boston, le 27 aUllt . Memoire reproduit
dans Nature, 22. p. 500, 1880, traduit aux Ann. ( h. Ph. 3) 21, p. 599. 1880.
24. SHEIHORD BIDWILL. Nature. 2"). p. 38, 1880.
23. G. BELL Phil Mag., Il, p. 310. p. 1881.
26 SHELHORD BIDWHII. Nature. 23. p. 344. 1881.3
27. E. MIRONDIER. Electricien. avril. In,u, jllll1 l;o-.x1. Divers
mémoires du même auleur Itt radtoph’mte au J.. Phys. A.
lxxl. iuir aussi les années 1881 et 1890 de ce journal. et di-
verses notes aux C. R. de 1881.
28 Phil. Mag. (3. 11. p. ’"-2. 1881 29. Carls Repertorium. 17. p. 363. 1881.
1" Procédé Siemens 11.
-On enroule sur une lame de mica rectangulaire une premiers hélice de fil métallique (cuivre ou platine) et dans les intervalles de"- spires on eu
enroule une seconde. On remplit les intervalles qui sub-
sistent entre les deux hélices en coulant du sélénium d’un côté de la lame de mica et en l’écrasant alvec une seconde lame de mica fortement sériée contre la premiete. En prenant pour pôles de l’étément tes deux tifs métalliques,
on a de la sorte réalisé une résistance ;1 grande surface, à faible épaisscut, et formée en réalité de plusieurs résis-
tances en dérivation, ce qui diminue la résistance totale. Il
ne reste qu’à recuire l’élément pour lui donner la résis- tance convenable.
Ce procédé a été 1’.11 ’)t’t’ra,lie1’2: et surtout par Bidwell24, qui lui ont apporté des perfectionnements.
Kalischer29 a construit aussi tlt’· élément cylindriques (tu
Inêlne type en enroulant les deux fils sur une baguette de
verre; ce dispositif a l’avantage de permettre l’envoi des radiations sur toute la Longueur de 1,1 double spirale; il (’1B
résulte un accroissement d’effet qui a été utilisé 11,11 fi uhmer. D’après celui-ci, en plaçant l’élément dans une
ampoule ou l’on fait le vide, on accroît sa durée 63 Enfin,
depuis que certaines maisons se sont mises Ü Ih)er ,m commerce des éléments au sélénium, le mudéte Siemens est un des plus répandus.
2° Procédé Graham Bell25.
-Ce procédé ressemble an précédent. On empile, en les faisant alterner. une set te de
disques de laiton et de mit’;t, tes seconds ayant un diamètre
un peu inférieur .à celui des premiers. Ces disques con- stituent, après serrage, un bloc cylindrique que J’en recouvre
latéralement d’une mince couche de scténium fondu. Les
disques de laitons pairs, réunis entre euB, fument l’on des
pôles de l’élément, les disques impairs forment l’autre. Un a, ici encore, réalisé simultanément une grande surface,
une faible épaisseur et une résistance aussi petite que pos- sible. Ce procédé, plus compMqué a mettre en oeuvre que celui de Siemens, a été beaucoup moins emploBé. Il;1 donné cependant de bons résultats à son auteur et aussi ÈI Majo- rana48, qui a fait sur des éléments prismatiques de ce l’ pl’
des expériences sur lesquelles nous reviendrons.
3° Procédé Mercadier27 ressemble aussi à celui de Siemens, On sépare deux touques bandes de cuivre mince par deux bandes de papier parchemin, et on enroule le tout en une spirale plate très serrée, dout on peut, après coup, limer et planir les faces latérales. On recouvrira l’une de
ces faces d’une couette mince de sélénium fondu. Si l’élément vient al s’altérer avec te temps, on a ici l’avantage
de pouvoir le renouveler, en limant la face séleniée et la recouvrant à nouveau de sélénium. Malgré sa commodité,
ce procéde, n’a pas eu, non plus, le succès du premier, à
cause, sans doute, de la difficulté qu’il y n à éviter les courts
circuits. Perreau33 s’en est servir cependant dans ses expé-
riences sur les l’avons de Ronteu.
30. J. Most B. Phil. Mag à 12. p 212, 1881.
30 brs. B11 t-t ROMAN. Nuer, Comp., 11
31. /)/111. Mag à 13. p
32. Sell. 26
p. 226 1885.
-208 1885
33. Phys. Lh. et
201. 1883: 2013 ENNER. J:C/J. 20.
34. Sh. BULWELL. Lllt’JIl Neus 31
33. Journ. Phys. Comm. Russe 17. p.
36. SH. BIDWELL. Phil. Mag. ’211, J’ 178. 1887 37. id. Chem. Neus 32. p 1 Ii 1883
comptes rendus. 100;P;271. 1887
39. r’ Guz. ch. Ital. 17. l’ 391. J H ..
207. 1887.
4° Procédé Fritts32.
-C’est là un procédé réellement
nouveau et entièrement différent des précédents. On coule
sur une lame métallique une couche mince de sélénium, et on la recouvre d’une feuille métallique transparente qui
servira, avec la lame, de pôle à l’élément. On illumine le sélénium il travers la feuille transparente (or, argpnt, etc.).
Illjanin4’ dispose la couche de sélénium entre deux lames de
verre platiné, ce qui permet de l’éclairer des deux côtés.
Les radiations sont ici parallèles aux lignes de courant et
non plus perpendiculaires. Cette technique très simple
donne des résistances faibles et qui peuvent être rendues très sensibles. Elle a fourni d’intéressants résultats.
Les autres procédés proposés se rattachent plus ou moins
directement aux précédents et leurs détails varient, du reste, à linfini.
Sensibilisation des résistances de sélénium.
-