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La conductibilité électrique du sélénium

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00242148

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242148

Submitted on 1 Jan 1905

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Eugène Bloch

To cite this version:

Eugène Bloch. La conductibilité électrique du sélénium. Radium (Paris), 1905, 2 (10), pp.323-328.

�10.1051/radium:01905002010032301�. �jpa-00242148�

(2)

pouvoir radioactif du radiothorium. )1. Hahn a trouvé ainsi que quelques milligrammes de radiothorium en

solution donnent une quantité d’émanation qui ne pourrait être produite que par une quantité de tho-

rium un demi-million de fois plus grande. La Conlpa- raison a été faite avec l’élcctrométre.

QIl a aussi essayé de faire la comparaison entre le pouvoir déchargeant du radiothorium, et celui du ra-

dium, avec ce résultat que pour décharger l’électro-

scope, il faut deux fois plus de radiothoriunl que de bromure de radium. Mais on ne doit pas oublier qu’une

telle comparaison ne touche que les rayons 3, et que le radiothorium est beaucoup moins riche en rayons B

que le radium, les rayons B du radiothorium étant d’autre part plus pénétrants que ceux de l’actinium.

De toutes manière, ces chiffres ne sont donc qu’ap- proxiniatifs, car il est bien difficile de comparer deux

quantités aussi différentes que les « pouvoirs éma-

nants » de ces substances; de plus, comme il était

évident qu’on n’avait pas à faire à un échantillon pur de radiothoriunl, l’incertitude qui subsiste encore n’a qu’une importance secondaire. On peut, en tout cas, dire que les solutions du radiothorium abandonnent

une quantité d’énlanation plusieurs cent mille fois plus grandes que les solutions du thorium.

Conclusions. - Les sels de thorium du commerce

donnent une émanation absolument identique à celle

du radiothorium, mais en quantité comparativement

minime. Il s’ensuit donc, qu’il est très probable que le pouvoir radioactif du thorium doit être attribué à la

présence d’une substance spéciale, que nous avons pu

séparer dans un état de pureté approximative, et pour laquelle nous proposons le nom de radiothorium.

Tandis que nos efforts en vue de préparer des échall- tillons de sels de thorium débarrassés de cette sub- stance ont échoué, nous avons tout de même réussi à

relever une partie de la radioactivité du thorium par des moyens que nous comptons décrire dans une pro- chaine communication. Le nouveau corps se précipite partiellement wet’ II’ radium, en ajoutant aux sels de

thorium d’abord un sel de baryum, est ensuite de

l’acide sulfurique: t’t l’on peut efféctuer sa réparation

du radium par un des procédés dont nous avons donne la description. Le corps nouveau possède les carac-

tères d’une terre rare; mair il se distingue du tho- riuiii en ce qu’il ne donne pas un oxalate soluble dans un excès d’oxalate d’ammonium. Il ne contient

aucune trace d’actinium: il va sans dire qu’on a re-

cherché soigneusement la présence de ce corps inté-

ressant.

Provisorement, nous présumons que, suivant

l’analogie observée entre l’uranium, le radium, t’t st’s produits, la série du thorium pl-ul I;trl’ représentée

par les termes suivants :

1. Thorium inactif. 5. Thoriun1..B.

2. Radiothorilm. 6. Thorium n.

5. Thorium X. 7.?

4. Émanation du thorium. 8. Hélium.

Nous regardons comme fort probable que l’hélium soit le produit ultime de la désintégration du radio- thorium; la quantité d’hélium qui existe dans la tho- rianite, niinéral qui contient plus de 70 pour cent d’oxyde de thorium, l’t une trace minime de raclium, permet d’attrobuer avec mm certitude presque com-

plète la provenance de l’hélium à la décomposition

de l’émanation du radiothorium. Jusqu’à maintenant.

ce c’orhs n’a pas été obtenu en quantité suffisante pour

pouvoir examiner cette question au point de vue expérimental.

William Ramsay.

Membre de la Société Royale de Londres.

La conductibilité électrique du sélénium.

L’EXPOSÉ qui va suivre a pour but de résumer d’une manière systématique nos connaissances actuelles sur la conductibilité électrique dit sélénium, et sur la remarquable propriété que pos- sède cet élément de varier de résistance sous lac- tion de la lumière. La première partie eomprettd

les et les théories: ulle u·t à la fois historique

et critique. Les applications iont l’objet d’une seconde

partie beaucoup plus courte 1.

Variétés allotropiques du sélénium. 2013 C’est en 1818 que Berzélius découvrit dans les boues i. La bibliographie complète du sujet sera donner un note

au bas des pages dans l’ordre chronologique.

de la fabrique d’acide sulfurique de l’allum (Suède) un élément nouvea qu’il rapprocha du tellure et au- quel il donna. pour cette raison, le nom de sélénium.

Cet élément possède diverses formes allotropiques

que l’on n’a appris à connaître

lentement. Les résultats actuellement admis sur ce

sujet sont les suivants: il y a trois termes distinctes de sélenium: la forme liquide comprenant le sele- nium vitreux, le sélénium le sélnium solubles la forme cristalline rouge comprenant

peut-être dans

2.

On trouve la assez complet

de toutes les propre avec quelques

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01905002010032301

(3)

gi-ise ou métallique. Le sélénium vitreux est le plus

commun dans le commerce ; on l’obtient sous forme d’une masse brillante a cassure conchoïdale, quand on

laisse refroidir assez rapidement du sélénium pris à 220°, température a laquelle il se comporte, colnme

un liquide ordinaire. D’après les idées actuelles, ce

sélénium vitreux est simplement un liquide fortement surfondu, de viscosité si élevée que sa stabilité à la

température ordinaire est à peu près parfaite, et que

sa consistance est celle d’un solide véritable : bien

entendu, ce corps subit, par élévation de température,

la fusion pâteuse et non la fusion brusque. Le sélé-

nium amorphe est la variété qui se précipite sous

forme de poudre rouge quand on réduit, par exemple, l’anhydride sélénieux Se 02. Il se transforme aisément

en sélénium vitreux par chauffage modéré (801), ou

par compression. Si la réduction est faite en solution très étendue, la liqueur reste momentanément lim-

pide et se colore seulement en jaune : elle contient alors du sélénium « soluble », ou, plus probable-

ment, du sélénium colloïdal. La densité des deux

formes principales de sélénium liquide est 4,27 ; ces

deux formes sont solubles en quantités appréciables

dans le sulfure de carbone.

Le sélénium cristallisé rouge a pour densité 4,47,

et est presque insoluble dans le sulfure de carbone ; il

se forme quand on met le sélénium liquide au contact

de certains liquides (sulfure de carbone, etc.), et cette

formation est activée par la lumière.

Mais la forme la plus stable du sélénium est la forme cristalline grise ou métallique, de densité 4,80,

insoluble dans le sulfure de carbone. Alors que la transformation des autres variétés en celle-ci est

insensible à la température ordinaire, elle commence

à s’effectuer avec une vitesse finie vers 90°, et est très rapide au-dessus, surtout vers 2000. Elle est accom- pagnée d’un dégagement de chaleur considérable qui peut amener une partie du sélénium au-dessus de son

point de fusion 217°. Il est du reste extrêmement difficile de préparer du sélénium métallique entière-

ment exempt des autres variétés.

La conductibilité électrique du sélénium. 1 Premières découvertes.

-

La conductibilité élec-

3. HITTORF. Pogg. Ann., 84, p. 214, 1851.

4. WILLOUCHBY SMITH. Journ. of Soc. of teleg. Engin., 2.

p. 73; Amer. jounz. of Se. (3) 3. p. ;)01. 1873; Nature, 7.

p. 303, 1873.

5. NAPIER DR.%PER. Nature, j, p. 340. 1873;

-

SALE, ibill.

6. W. SMITH. Nature. î, p. 361, 18ï3.

7. SALE. Proc. Roy. Soc.. 21, p. 28;). 1875. Pogg. Ann.

130, p. 333, 1873.

8. DRAPER et Moss. Proc. Roy. British Acad. (2), p. 329.

18ï3.

9. Lord Rossi. Phil. Mag., P. 161. 1874.

10. GORDON. Nature. 13.p. 187. 1875: -DRAPLR et Moss. Na-

ture, 12. p. 291. 1875.

11. W. SIIMENT Monatsberichte d. Akad. zu her lill. mai.

1875: Pogg. Ann., 136. p. 334 1875.

trique du sélénium a été étudiée d’assez près par Hittoifs dès 1851. Ce physicien a constaté que le sélénium vitreux est un isolant très parfait, mais qu’au contraire, le séléniuni métallique conduit rela- tiyement bien l’électricité, quoique infiniment plus

mal que les métaux. D’après lui, une élévation de

température aurait pour effet de diminuer la résis- tance de cette dernière variété : celle-ci se comporte-

rait donc, non comme les métaux ordinaires, mais

comme les électrolytes, le tellure, le carbone.

La curieuse propriété qui a donné au sélénium tout

son intérêt actuel a été découverte en 1875.

’VilloughbI Smith4, qui dirigeait les études sur la

résistance d’isolelnent des câbles transatlantiques à la

station de Valentia (États-Unis), fut amené à se servir

dans ses comparaisons de barreaux de sélénium à électrodes de platine (5 à 10 cm. de long, 1 mm â

1mm,5 de large) dont l’emploi paraissait avantageux à

cause de leur résistance très élevée. Des perturbations,

d’abord observées par May, et étudiées aussitôt par

Sn1ith, montrèrent que la résistance du sélénium diminuait, suivant les cas, de J à 100 pour 100

sous l’action de la lumière. De plus, il ne semblait

pas s’agir d’un effet calorifique des radiations, car la combustion d’un fil de magnésium continuait a in- nuencer instantanément le sélénium, même quand le

tube de verre qui renf’ermait celui-ci était recouvert par une couche d’eau de 1 poace d’épaisseur. Ces

faits, communiqués d’abord le 12 février 1875 h la Société des ingénieurs télégraphistes, puis relatés dans le journal Nature, suscitèrent un peu partout une

vive curiosité. Le journal Nature inséra des demandes

d’explication3, auxquelles Smith répondit 6 : il déclara

en particulier que la forme de sélénium sensible à la lumière était la forlne métallique (la forme vitreuse

est isolante). Les faits ne tardèrent pas à être con- firmés par Sale’ 1 et par Draper et Moss8 et 10. Le pre- mier, en employant comme Smith des barreaux de sélénium et en comparant l’action des diverses par- ties du spectre solaire, trou ya que le maximum de l’effet réside à la limite du rouge et de l’infrarouge.

Les seconds constatèrent que le maximum était dans

l’infrarouge. lls confirmèrent, en se servant avec avait- tage de plaques minces de sélénium, le résultat de

12. W. G. ADAMS. Proc. Roy. Soc.,25. p. 333, 1875: Pogg.

Ann.. 159, p, 622, 1876.

13. ’W. G. ADAMS. Proc. Poy. Soc.. 24, P. 163, 1876; Pogg.

Ann., 139, p 629. 1870.

14. W. SIEMENS Monatsbericht d. Akad. zu Berlin, fév.

1876; Pogg. Ann., la. 1r. 117. 1876.

13.W. G. ADAMS et E. DUY. Proc. Roy. Soc., 23. p. 113,

1876.

16. BRAUN. Wied. Ann., 1.p. n5, 18î7.

17. FORSSMAN. Wied. Ann., 2, p. 313. 1877.

18. W SIEMENS. Monatsberichte Berl. Akad., juill 1877:

Wied. Ann., p. 2. 321, 1877.

19. Robert SABINE. Phil. Mag., 3. p. 401. 1878.

20. BREGULI. Anll. Ch. Ph., 3. 21. p. 360. 1880.

21. OBAUH, Nature. 22. p. 496. 1S80.

(4)

Hittorf sur le sens de la variation de résistance du sélénium cristallisé avec la température. Il· réussirent

cependant à préparer une variété nouvelle de sélénium cristallisé pour laquelle l’effet d’une élévation de tel11-

pérature était inverse de ce qu’il est à l’ordinaire: la résistance augmantait comme dans un Inétal quel-

conque. au lieu de diminuer. Pour cette variété, l’effet de la lumière et celui de la chaleur étaient inverses l’ull de l’autre, ce qui contirmait sans objec-

tion possible la découverte de Smith et l’action propre de la lumiére.

-

Gomme oit r a ’11 dans le premier paragraphe de cette étude, on n’admet aujourd’hui qu’une seule variété de sélénium cristallisé gris. Nous

verrons plus loin comment il faut dès lors interpréter,

dans les idées actuelles, le résultat de Drapcr et Moss,

que W. Siemens devait d’ailleurs confirmer presque aussitôt. Mais nous allons abandonner ici l’ordre his-

torique pour arriver a une classification plus claire

des principaux faits.

Construction des résistances de sélénium. - En construisant des résistances de sélénium on a eu quelquefois

en vue l’étude exclusive de leur variation avec ,la tempéra-

ture. On peut les mettre alors sous forme de laines minces obtenues par fusion entre deux plaques solides, ou sous toute

autre forme. Mais le plus souvent on s’est proposé d’étu lier

l’action des radiations sur ces résistances, et on a été

amené ainsi à leur donner une forme toute spéciale (éléments au sélénium, sélénium cells des Anglais). Les pre-

miers cxpérimentateurs (Smith6, Adams et Day’j) se ser-

vaient simplement de barres ou de baguettes de sélénium dans lesquelles on avait fixé deux électrodes : on rougissait,

par exemple, deux fils de platine et les plongeait dans la baguette de sélénium vitreux. Mais l’on s’aperçut bientôt qu’il y avait intérêt, pour augmenter les effets : 1° à réaliser

une grande surface; â donner au sélénium une faible épaisseur pour que les radiations pussent agir dans toute

la masse 3° à mettre le plus possible de résistances en

parallèle, ou, ce qui revient au même, à augmenter la section pour diminuer la résistance totale : cclle-ci reste sans cela très élcvéc, car la résistivité du sélénium, même

sous la forme métallique, est relativement énorme. De

plus, il fallait donner aux éléments une sensibilité conve-

nable, qni ne pouvait être obtenue que par une manipula-

tion assez délicate appelée tc recuit » et tiestitiée â transformer le sélénium vitreux en sélénium métalliqm’, ou plus wau-

tcment en la variété sensible a la lumière. Toutes ces

conditions, qui parafent l’n parti,. contradictoires, peuvent être réalisées en adoptant l’un des procédés suivant:-, que

l’eipérience a peu à peu perfectionnés :

22 BIONDIOL. C. R. 91. p. 882. 1880:

-

J. Phys., 9. p. 407,

1880

23. A GRAHAM BELL. Proc. Am. Assoc. Ade. Sc., p. 113.

ISSU lii an Congres de Boston, le 27 aUllt . Memoire reproduit

dans Nature, 22. p. 500, 1880, traduit aux Ann. ( h. Ph. 3) 21, p. 599. 1880.

24. SHEIHORD BIDWILL. Nature. 2"). p. 38, 1880.

23. G. BELL Phil Mag., Il, p. 310. p. 1881.

26 SHELHORD BIDWHII. Nature. 23. p. 344. 1881.3

27. E. MIRONDIER. Electricien. avril. In,u, jllll1 l;o-.x1. Divers

mémoires du même auleur Itt radtoph’mte au J.. Phys. A.

lxxl. iuir aussi les années 1881 et 1890 de ce journal. et di-

verses notes aux C. R. de 1881.

28 Phil. Mag. (3. 11. p. ’"-2. 1881 29. Carls Repertorium. 17. p. 363. 1881.

1" Procédé Siemens 11.

-

On enroule sur une lame de mica rectangulaire une premiers hélice de fil métallique (cuivre ou platine) et dans les intervalles de"- spires on eu

enroule une seconde. On remplit les intervalles qui sub-

sistent entre les deux hélices en coulant du sélénium d’un côté de la lame de mica et en l’écrasant alvec une seconde lame de mica fortement sériée contre la premiete. En prenant pour pôles de l’étément tes deux tifs métalliques,

on a de la sorte réalisé une résistance ;1 grande surface, à faible épaisscut, et formée en réalité de plusieurs résis-

tances en dérivation, ce qui diminue la résistance totale. Il

ne reste qu’à recuire l’élément pour lui donner la résis- tance convenable.

Ce procédé a été 1’.11 ’)t’t’ra,lie1’2: et surtout par Bidwell24, qui lui ont apporté des perfectionnements.

Kalischer29 a construit aussi tlt’· élément cylindriques (tu

Inêlne type en enroulant les deux fils sur une baguette de

verre; ce dispositif a l’avantage de permettre l’envoi des radiations sur toute la Longueur de 1,1 double spirale; il (’1B

résulte un accroissement d’effet qui a été utilisé 11,11 fi uhmer. D’après celui-ci, en plaçant l’élément dans une

ampoule ou l’on fait le vide, on accroît sa durée 63 Enfin,

depuis que certaines maisons se sont mises Ü Ih)er ,m commerce des éléments au sélénium, le mudéte Siemens est un des plus répandus.

2° Procédé Graham Bell25.

-

Ce procédé ressemble an précédent. On empile, en les faisant alterner. une set te de

disques de laiton et de mit’;t, tes seconds ayant un diamètre

un peu inférieur .à celui des premiers. Ces disques con- stituent, après serrage, un bloc cylindrique que J’en recouvre

latéralement d’une mince couche de scténium fondu. Les

disques de laitons pairs, réunis entre euB, fument l’on des

pôles de l’élément, les disques impairs forment l’autre. Un a, ici encore, réalisé simultanément une grande surface,

une faible épaisseur et une résistance aussi petite que pos- sible. Ce procédé, plus compMqué a mettre en oeuvre que celui de Siemens, a été beaucoup moins emploBé. Il;1 donné cependant de bons résultats à son auteur et aussi ÈI Majo- rana48, qui a fait sur des éléments prismatiques de ce l’ pl’

des expériences sur lesquelles nous reviendrons.

3° Procédé Mercadier27 ressemble aussi à celui de Siemens, On sépare deux touques bandes de cuivre mince par deux bandes de papier parchemin, et on enroule le tout en une spirale plate très serrée, dout on peut, après coup, limer et planir les faces latérales. On recouvrira l’une de

ces faces d’une couette mince de sélénium fondu. Si l’élément vient al s’altérer avec te temps, on a ici l’avantage

de pouvoir le renouveler, en limant la face séleniée et la recouvrant à nouveau de sélénium. Malgré sa commodité,

ce procéde, n’a pas eu, non plus, le succès du premier, à

cause, sans doute, de la difficulté qu’il y n à éviter les courts

circuits. Perreau33 s’en est servir cependant dans ses expé-

riences sur les l’avons de Ronteu.

30. J. Most B. Phil. Mag à 12. p 212, 1881.

30 brs. B11 t-t ROMAN. Nuer, Comp., 11

31. /)/111. Mag à 13. p

32. Sell. 26

p. 226 1885.

-

208 1885

33. Phys. Lh. et

201. 1883: 2013 ENNER. J:C/J. 20.

34. Sh. BULWELL. Lllt’JIl Neus 31

33. Journ. Phys. Comm. Russe 17. p.

36. SH. BIDWELL. Phil. Mag. ’211, J’ 178. 1887 37. id. Chem. Neus 32. p 1 Ii 1883

comptes rendus. 100;P;271. 1887

39. r’ Guz. ch. Ital. 17. l’ 391. J H ..

207. 1887.

(5)

4° Procédé Fritts32.

-

C’est là un procédé réellement

nouveau et entièrement différent des précédents. On coule

sur une lame métallique une couche mince de sélénium, et on la recouvre d’une feuille métallique transparente qui

servira, avec la lame, de pôle à l’élément. On illumine le sélénium il travers la feuille transparente (or, argpnt, etc.).

Illjanin4’ dispose la couche de sélénium entre deux lames de

verre platiné, ce qui permet de l’éclairer des deux côtés.

Les radiations sont ici parallèles aux lignes de courant et

non plus perpendiculaires. Cette technique très simple

donne des résistances faibles et qui peuvent être rendues très sensibles. Elle a fourni d’intéressants résultats.

Les autres procédés proposés se rattachent plus ou moins

directement aux précédents et leurs détails varient, du reste, à linfini.

Sensibilisation des résistances de sélénium.

-

Une résistance de sélénium quc l’on vient de con-

struire est, en général, insensible à la lumière. Elle est formée surtout de sélénium vitreux, dérivant par refroidissement rapide de sélénium fondu, et sa va-

leur est pratiquement infinie. Il est donc nécessaire de sensibiliser les éléments, et on leur fait subir à cet effet l’opération du recuit, qui convertit, au moins en partie, le sélénium vitreux en sélénium métallique ou cristallin, plus conducteur et sensible aux radiations.

Les premiers auteurs ont employé des procédés de

recuit un peu primitifs. Adams et Day 13 plongeaient

dans le sable une boule de fer portée au rouge, la

retiraient au bout d’une heure et la remplaçaient par

la résistance de sélénium, qu’ils laissaient séjourner

dans le sable et se refroidir lentement pendant ,’ingt- quatre heures. Le sélénium changeait d’aspect, pre- nait une coloration grise caractéristique, et devenait

sensible a la lumière. Les résistances obtenues, de 2,5 l11égohnls en moyenne, pouvaient diminuer du

quart sous l’action de la lumière du jour.

Siemens Il a fait une étude approfondie de la sensi-

hilisation des éléments. Il trouva que les résultats obtenus étaient très différents, suivant que le recuit avait lieu à 100° ou à 200". Un chauffage de plu-

sieurs heures au bain de paraffine à 200°-?10°,

suivi d’un refroidissement très lent, donne les meil- leurs résultats pratiques. Les résistances obtenues s’é- chelonnent entre 500 000 et 1500 000 ohms ; la conductibilité augmente de 2/10 à 5/10 de sa valeur

à la lumière ditfusc. Les indications de Siemens ont 40. KALISCHER. Wied. Ann., 51. p. 101; 3i, p. 108. 1887.

41. ii, von ULJANIN. Tried. Ann., 34, p. 241. 1888.

42. RIGHI. Ac. R. demi Lillcei, i mars 1888. tra(luit dans

Journ. Phys. 7, p. 153, 1888. - Nuov. Ciiii., 24, p. 123. 1888.

45. K.ILISCHER. wied. Ann., 35, p. 597, 1888.

43 bis. Lazare WEILLER. Génie cil’il, 15, p. 370. 1889.

-

Lumière Electrique 16 nov. 1889.

41. Désiré KuRDB. Journ. Phys., 8, p. 230, 1889.

45. RIGHI. Nuov. Cim., 25, p. 225, 1889.

46. SHELFORD BIDWELL. Phil. Mag., 31. p. 250, 1891.

47. MINCHIN. Phil. Mag., 31, p. 207. 1891.

48. QURI"BU MAJORANA. Nuov. Cim...33, p. 267. 1894.

49. SHEI FORD BIDWELL. Phil. Mag., 40. p. 233. 1895.

50. MINCHIN. Proceed., 58, p. 142,1895;

-

;)9, p. 231, 1895 à 1896.

été fréquemment suivies : Bidwell24 les a utilisées simplement en opérant le recuit par chauffage direct

avec un bec Bunsen au voisinage du point de fusion,

et en refroidissant ensuite très lentement. L’emploi

du bain de paraffine ou de tout autre système ana- logue parait encore préférable, et semble devoir donner les résultats les plus constants et les plus faciles à régler. La technique de Siemens n’a qu’un inconvé- nient, c’est le temps qu’elle exige.

Aussi différents physiciens ont-ils proposé des tech- niques plus rapides, mais assurément moins sùres et moins parfaites. Ainsi Graham Bell 2Ô et Mercadier27 recuisent leurs éléments en suivant simplement à l’oeil

le changement d’aspect de la surface du sélénium. On chauffe l’élément en le posant sur une plaque métal- lique placée sur un bec de gaz : la surface, d’abord brillante, se ternit peu à peu et tourne au gris; on

pousse la chauffe jusqu’à ce que des traces de fusion

apparaissent sur les bords, on retire aussitôt la flamme et refroidit rapidement. Le recuit est opéré

ainsi en quelques minutes et par un tour de main en somme facile à acquérir. Cependant je crois qu’il

serait préférable de revenir à une technique du genre de celle de Siemens, si l’on voulait faire des recher- ches systématiques qui, comme nous le verrons, s’im- posent aujourd’hui.

Ordre de grandeur des résistances de sélé- nium et de leur sensibilité aux radiations.

-

Les premières résistances utilisées étaient de l’ordre de

plusieurs mégohms ; leur cmploi pratique était diffi-

cile. Siemens avait réalisé des résistances de 500 000 co

et moins. Cette limite fut progressivement abaissée par suite des perfectionnements apportés dans la construc-

tion. Graham Bell réussit à faire quelques éléments qui n’avaient pas plus de 300 w; ceux de Mercadier

allaient de 1200 a 200 000 w et ceux de Bidwell étaient du même genre. Grâce vl la technique de

Fritts on peut descendre entre 500 et 5000 a) ; Fritts a

mêmc fait des éléments qui n’avaient pas plus de 9 (ù.

Les applications sont dès lors bien plus faciles. Aujour-

d’hui les éléments utilisés ont le plus souvent quel-

ques milliers d’ohms de résistance. En même temps

que la résistance était ainsi réduit, on réussissait à 51 LEHNER. Jouru. Aiii. Chem, ,Soc., 20, p. 355, 1898.

52. AGOSTINI. Nuov. Ci»1., 8, p. 81, 1898.

53. PERREAU, C. R., 129, p. 956; 1899.

54. MASINI, Nuov. Cim.. 1, p. jJ8. 1901.

55. Eugène BLOCH, C. lt., 152. p. 914, 1901.

66. HIMSTEDT, Dmoles AJw.. 4, p. 531. 1901.

57. H. Th. SIMON, Phys. Zcitsclu.. 2, p. 233, ll,)01.

58. E. RUHBIER, Phys. Zeilsclt,-., ’2, p. 323 et p. 339, 1901.

59. V. SEBDLI1Z. Phys. Zeilschr.. 2. p. 380, 1901.

60. E. RUHMER. Phys. Zeitschr.. 2, p. 168. 190I.

61. E. RUHMER, Phys. Zeitschr., 2. p. 498, 1901.

-

Aussi Drudes Anll.. 3. p. 803. 1901.

62. GILTAY. Phys. Zeitschr., 2, p. 675. 1901.

63. POCHETTINO, Lincez, 1, p. 286, 19U2.

(6)

augmenter la sensibilité ii la lumière. On avait consi- déré longtemps comnm extraordinaire un élément dl’

Siemens, dont la conductibilité à lu lumière était 13 fois plus forte qu’a l’obscurité. Fritts réussit a obtenir couramment des sensibilités 6 fois plu:" fortes:

il réalisa même un élément où le rapport des conduc- tibilités à la lumière et a l’obscurité était :;57.

Effet du temps. - Malheureusement, ni la résis- tance, ni la sensibilité des éléments ne sont fixes, et c’est lâ, u tous égards, un de leurs plus graves dé- fauts. Dans l’immense majorité des cas, l’effet du tenlps est double : la résistance diminue fortement et

peut tomber en quelques semaines ou en quclques

mois à quelques ohms seulement ; en même temps la

sensibilité a la lumière diminue aussi et peut même disparaitre entièrement. (Voj. par exelnple kalischer Il

et Bidwell46.) D’après Fritts:12, il y aurait avantage à maintenir les éléments à une température modérée et

li les exposer de temps en temps à la lumière. IJlja-

nin 41 a réussi à régénérer des éléments qui avarient perdu leur sensibilité, et même à donner une sensihi- lité notable à des éléments insuffisanlnlent recuits, en les faisant traverser par les décharges plus ou moins prolongées d’une petite bobine d’induction. Fritts élève de même la sensibilité par l’emploi des courants

alternatifs.

J’ai cu moi-même l’occasion d’observer plusieurs

fois cet effet du temps. Deux éléments de la maison Auer (de Zurich) qui possédaient au début une sensi-

bilité considérable, puisque la résistance de l’un d’eux tombait de 50000 ú) à 10 000 03 à la lumière

diuuse, ont perdu toute sensibilité en moins de deux

ans. Trois éléments appartenant a la collection de

l’École Polytechllique, que M. Mercadier avait con-

struits plus de vingt ans auparavant, et qu’il avait

bien voulu me prêter, ne manifestaient plus (lue des traces de sensibilité. Cet effet du temps, dit sans doute

à une modification chimique lente qui s’opère progres-

sivement au sein de la masse conductrice (voy. plus loin) a été jusqu’ici un des plus grands obstacles a

l’emploi du sélénium pour les besoins de la technique.

Effet de la température. - C’est là un des points qui restent encore les plus obscurs dans l’étude 64. Il. Th. SIMON et )1. REICH. Phys. Zeitschr., 3, p. 278.

1902.

66. E. RUHMER. Phys. Zeitschr., J. p. 468: Llektrolechn.

Zeitschr., 22. p. 196 et 2:t. p. 839

-

Aussi Lel. Et., 33,

p.200. 1902.

66. E RUHMER. Neuere Electrophyshalische Lyschemunqen 163. p. 132; Berlin, 1902.

67; DISSALUD, C.R., 135.p.790; 1902.

tix. COBLYN, C. R., 133, p. 684:

-

33. p. 433 190’2.

69. GUITAY. Phys. Zeitschr., 4. p. 287. 1903.

70. HOPIUS. Journ. Ph. Lh. Russe. 33? p. 381. 1903.

71. ll1 SEHUS, Journ. Ph. ch. Russe, 33, p 661 1903.

72. E. VAN AUBEI. r. R., 131). p. 929 et 1189;

-

Phys.

Zeitschr., 4, p. 807, 1903.

du sélénium. On a vu p.324 que d’après Hiltorf la

résistance du sélénium métallique diminuait, comme

celle des électroytes, quand la température s’élève.

Cesf ce qui lit mettre en doute d’abord quel l’action

de la lumière sur le sélénium lut une action spéci- lique et non une action caloritique indirecte. Le fait ne

devint certain que lorsque Draper et Moss8, puis

W. Siemens14 trouvèrent que certaines variétés de sélénium se comportent sous l’influence de la chaleur d’une manière inverse du sélénium de Hittorf. La

première recherche serieusement l’influence de la tem-

pérature sur la résistance du sélénium est précisément

celle de Siemens.

Les expériences de Siemens14 ont porte d’abord sur

du sélénium vitreux contenu dans une espèce d’ange

en stéatite munie d’électrodes de charbon et renfer- mant un thermomètre. On trouve, en chauffant assez

rapidement, un maximum de conductibilité vers 200°, que Siemens explique ell admettant que le sélénium

métallique augmenter de conductibilité quand la tem- perature s’élève. A cause de la rapidité même de la chauffe, on ne peut considérer ce résulta) comme

rigoureux: il parait cependant avoir été confirme par les expériences ultérieures. Le sélénium métallique gris conduirait donc comme un électrolyte et non

comme un métal. Ayant ensuite construit des élé- ments au sélénium par la teclinique indiquée plus haut, Siemens trouva que les résultats différaient for- tement suivant la température à laquelle ¿naît tU lu’n

le recuit. Si on recuit à 100°, on a éléments rela-

tivement peu sensibles (Se I), (lui se comportent nor-

malement sous l’effet de la température (col1une les électrolytes). Par un long recuit à 200°, on obtient au

contraire des éléments singuliers (Sc II), bien plus

sensibles a la lumière que les premiers, t’t dont la

conductibilité est metallique c’est-à-dire diminue

quand la température s’élève. Siemens est dés tors conduit il admettre l’existence d’une nouvelle variété de sélénium métallique (Sc II), dont la stabilité à la

température ordinaire serait assez faible et qui serait

mélangé en petite proportion an sélénium normal

(Ss I), Il cherche à expliquer ainsi les proprietés variables et étranges de ses divers éléments: en par- ticulier, le fait que la conductibilité des éléments au

73. 9. p.09

74. R., 137 p 617 1903.

75. HAMMLER. Innes. of Im. Inst. of p. 382. 1903.

76. KORN, G. R., 136, p. 1190. 1903.

77. R., p. 213. 1903

78. KORN. Phys. Zeitschr. 13 p. 13

39. p

79. A. H. 1904.

80.

81. BIRTHILL. Ed.

82 . 121 1904.

83 1904

84

(7)

Se 1 passe par un minimum pour une certaine ieiii-

pérature, qu’elle change beaucoup si on les maintient

longtemps à la mème température, etc.

Mercadier27, qui a repris la question en 1881 avec

des éléments d’une construction spéciale, trouBe une

diminution de la résistance du sélénium quand la température cl’oit dc o à 50". Du reste, la résistance

augmente de jour en jour, et la courbe de variation

avec la température ne devient stable qu’au bout de plusieurs jours. En chauffant jusque vers 210°, les résultats sont plus compliqués, et en partie d’accord

avec ceux de Siemens.

Bidwell28 et 31 prélend concilier les propriétés con-

tradictoires des Se 1 et Il de Siemens en montrant que les éléments construits suivant sa technique pré-

sentent un maximum de résistance aux environs de la température ordinaire. Ayant repris la question plus tard 49, il signale l’i1portant fait suivant : les éléments qui, comme les précédents, sont fabriqués par recuit du sélénium fondu au contact d’électrodes métalli- ques possèdent toujours un maximum de résistance pour une certaine température. Si, au contraire, le sélénium est recuit en l’absence de tout niétal, puis

muni, à froid, d’électrodes mëtalliques, il y a tou-

jours diminution de résistance quand la température

s’élève. Ceci est vrai pour le mê1ne morceau de sélé-

rtücm, suivant que l’on mesure sa résistance avec des électrodes fixées à chaud avant recuit ou avec d’autres électrodes fixées à froid après recuit. L’explication de

Bidwell est la suivante : pour les éléments de la pre- mière sorte, l’inégalité des dilatations du sélénium et

des électrodes produit des variations de la résistance

de contact qui influent beaucoup sur les résultats ; dans le second cas, au contraire, où le contact est obtenu par pression, de semblables variations ne se

produisent pas, et toute la variation de résistance est

due au sélénium.

Saunders rejette l’explication de Siemens, ses expé-

riences ne lui avant permis d’admettre l’existence que d’un seul sélénium cristallisé gris (métallidue).

S’appuyant sur les expériences de Bellati et Lussana7;1, d après lesquelles la conductibilité des séléniures mé-

talliques diminuerait comme celle des métaux quand

la température s’élève, et prenant à son compte les idées de Bidwell sur le rôle important des séléniures

(voir plus loin), il explique les anomalies présentées

par les éléments de Siemens (surtout le Se Il), en

admettant que d’abondants séléniures se forment pen- dant le recuit, et que ce sont eux et non le sélénium

qui jouent dans beaucoup d éléments le rôle prin- cipal.

En résumé, la vraie variation de résistance du sélé- nium métallique avec la température serait analogue

à celle des électrolytes; elle diminuerait à tempéra-

ture croissante; celle des séléniures serait inverse..

Ces résultats étant fort paradoxaux, il nle semhle impossible de se faire sur la question une opinion

définitive avant qu’elle n’ait été reprise avec du sélé-

niulll et des séléniures aussi purs que possible, puis

avec des lllélanaes en proportions variables de ces divers corps. Le sujet est à peine ébauché à l’heure actuelle.

(A suivre). Eugène Bloch,

Docteur ès-sciences,

ancien élève de l’Ecole normale supérieure.

La transformation des courants dynamiques

de haute tension en décharges et effluves statiques

A première logie entre vue, la décharge il existe d’une bobine de Ruhln- une très grande ana- korf ou d’un transformateur et la décharge

d’une machine statique. Ces deux générateurs â haut potentiel étant très différentes, tant par leur principe

que par leur construction, ont des rapports très grands

dans leurs manifestations extérieures : tous deux exci- tent des tubes à vide, tous deux chargent des conden- sateurs, tous deux produisent avec des artifices des courants de haute fréquence.

De cette analogie, un problème intéressant se pose.

Ne pourrait-on pas avec des courants dynamiques produire par une transformation des décharges électro- statiques et possédant leurs propriétés depuis la décharge disruptive jusqu’à l’effluvation ?

C’est donc vers la résolution de ce problème que

j’ai dirigé mes recherches, voici le résultat de mes

observations :

Lorsque dans le secondaire d’une bobine de Ruhm- korf ou d’un transformateur à circuit magnétique fermé, on intercale un tube de Crookes, il est aisé de

faire les remarques suivantes, si le tube est un peu dur, c’est-à-dire qu’il ait 8 ou 10 centimètres d’étin- celle équivalente :

a) Si les cordons conducteurs sont assez rahpra- chés, ils ont un mouvement mécanique d oscillation.

b) Des deux pôles du tube, cathode et anode, par- tent des effluves, et mème de l’oslo-régulateur si c’est

un tube de Chabaud.

c) si on approche la main du tube, on a la sensa- tion du vent statique et on peut même en tirer de

courtes étincelles.

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