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Spectre du sélénium dans l'ultra-violet lointain

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Academic year: 2021

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Spectre du sélénium dans l’ultra-violet lointain

Georges Goudet

To cite this version:

(2)

SPECTRE

DU

SÉLÉNIUM

DANS

L’ULTRA-VIOLET LOINTAIN

Par GEORGES GOUDET.

Sommaire. - Nous avons étudié le spectre du sélénium entre 1 294 et 332 Â en employant comme source en tube sans électrodes illuminé par une décharge de haute fréquence. Le spectrographe est à réseau

tangent dans le vide; sa dispersion varie dans le domaine étudié de 7 à 4 Å/mm.

Nous avons retrouvé la plupart des raies signalées par nos prédécesseurs dans le spectre de l’étincelle

chaude, obtenu un certain nombre de raies nouvelles, et étendu sensiblement le spectre au delà de la limite atteinte jusqu’ici.

L’absorption

des radiations de courte

longueur

d’onde par les milieux

réfringents

et par les gaz rend

indispensable

pour l’étude de l’ultraviolet lointain

l’emploi

d’un

spectrographe

à réseau par réflexion dans le vide. C’est avec un

appareil

de ce

type et en

employant

comme source l’étincelle dans le vide que Rao et

Badami d’une

part,

Sawyer

et

Humphreys

d’autre

part

ont obtenu et

parliellement analysé

les

spectres

d’étincelles du

sélénium,

jusqu’à

la

longueur

d’onde

500À environ

(1).

Nous nous sommes

proposé

de

compléter

leurs résultats et de les étendre vers les

longueurs

d’ondes

plus

faibles en illuminant la vapeur de Se par exci-tation en haute

fréquence.

Appareillage. -

I.

Spectrographe. -

Le

spectro-graphe

dont nous

disposions

et

qui

a

déjà

été utilisé pour d’autres recherches par MM. L Pt E Bloch

possède

un réseau

métallique

concave de 1 m de rayon et de ~71 traits par millimètre.

Ce réseau est utilisé sous incidence rasante

(i9°j

selon le

procédé

d’Edlen et

Ericson,

et dans le

premier

ordre.

Sa

dispersion

varie de

6,6 À

par mm au

voisinage

de la

longueur

d’onde id00 1, à

4,4 Â

par mm vers 400 Á.

L’appareil

est vidé par une pompe Holweck amorcée par une pompe double à huile,

IL Source lumineuse. - Pour illuminer la vapeur de sélénium on

charge

un condensateur par

l’intermé-diaire d’un transformateur alimenté par le secteur

alternatif,

et suivant une méthode bien connue on

dé-charge

le condensateur à travers une étincelle de lon-gueur

réglable

et une self de

quelques spires

de fil de cuivre enroulée sur le tube à sélénium. On

peut

faire varier l’excitation en modifiant la

longueur

de l’étin-celle de

décharge.

La

fréquence

généralement

utilisée est d’environ ~00 000

cycles

par seconde.

Le tube de sélénium a environ 60 cm de

long.

Son diamètre est de 3 cm. Le vide étant obtenu dans

l’appa-reil,

il suffit pour

produire

l’illumination de chauffer

légèrement

quelques grains

de sélénium

placés

au fond du

tube;

pour maintenir dans le

spectrographe

le vide

nécessaire,

il faut

condenser,

aussitôt

qu’elle

a traversé la

self,

la vapeur formée. Ce résultat est obtenu au

(1) Voir références bibliographiques à la page 438.

moyen d’un manchon à air

liquide (figure 1)

formant

vase de Dewar horizontal

(1).

Fiâ. 4.

III.

Plaques

photographiques. -

Les

plaques

utili-sées sont des

plaques

Schumann de la maison

Hilger.

Leur faible

épaisseur qui

ne

dépasse

pas

0,5

mm per-met de les courber dans un chassis

approprié,

de manière à les

placer

sur le cercle de Rowland du réseau.

Malheureusement elles

présentent quelques

irrégula-rités de surface

qui

nuisent à la

précision

des mesures.

Expériences. -

Le

point

expérimental

le

plus

im-portant

est l’obtention d’un très bon vide. Si la

pres-sion

dépasse quelques

centièmes de

barye,

l’air restant dans

l’appareil,

même s’il n’absorbe

plus

notablement le faisceau

lumineux, peut pendant

la pose s’illuminer à l’intérieur du

spectrographe

sous l’action du

champ

électromagnétiques

de haute

fréquence.

La

multiplica-tion des

prises

de terre est

impuissante

à

supprimer

cet inconvénient. Il résulte de ces

décharges parasites

un voile

général

de la

plaque, qui

laisse seulement appa-raitre au

développement

les raies les

plus

intenses du

spectre.

Ces

phénomènes disparaissent complètement

si le vide est suffisant et si le vase de Dewar destiné à arrêter les vapeurs est mis en action.

Le

temps

de pose

optimum

est de 2 à 10 min.

La manière dont est effectué le

développement

a une

grande

influence sur la

qualité

du cliché. Les

plaques

Schumann se voilent très facilement. - Si l’on veut

éviter

l’emploi

d’un révélateur surbromuré et d’action encore

trop

rapide (1 min),

il faut ’maintenir le bain à une

température

voisine de 0°. Cette condition étant

réalisée,

la

plaque

peut

rester un

quart

d’heure dans un révélateur au

métol-hydroquinone

à

â g

de bromure par

litre,

sans

qu’il apparaisse

la moindre trace de voile

parasite.

Une telle durée de

développement

fournit des raies intenses et des clichés

poussés.

(~) Cette méthode a déjà été utilisée par L. et E. BLOCH pour l’étude des spectres de Zn, Cd. Hg. (C. R., 1935, t. 207,

p. 137).

29.

(3)
(4)
(5)
(6)
(7)

438

Détermination des

longueurs

d’onde. --

Chaque

cliché est

passé

trois fois à la machine à diviser. Les trois nombres trouvés différent de 1 millième de mm,

dans les cas les

plus

favorables. L’écart ne

dépasse

d’ailleurs

jamais

1 centième de mm.

Pour calculer les

longueurs

d’onde on

repère

sur le

cliché un certain nombre de raies connues, pas

trop

espacées,

et on

interpole

au moyen d’une formule

para-bolique.

Pour les métaux

déjà

étudiés antérieurement

(Voir

note

1, p.

433),

les traces

présentes d’oxygène,

d’azote et de carbone fournissent un réseau suffisam-ment serré de raies étalons.

Au contraire l’examen d’une

première

série de clichés

du sélénium montra que ces raies y faisaient presque

totalement défaut. Ces clichés ne

pouvaient

donc être calculés

qu’en

prenant

pour raies étalons les raies du

sélénium lui-même

déjà

trouvées par Rao et connues à

quelques

centièmes

d’angstrôm

près.

Pour nous libérer de cette

dépendance

et nous

rappor-ter aux raies de

l’oxygène

connues avec une

précision

bien

plus grande

(I(J-3

À,

liste donnée par

Edlen)

nous avons muni le tube à sélénium d’un

appendice

vertical

(fig. 2)

destiné à recevoir du

permanganate

finement

pulvérisa.

Fig. 2. ,

Par

légar chauffage

ce corps se

décompose

en libé-rant de

l’oxygène.

Il est

possible

de

régler

le

chauffage

de manière que la

pression

d’oxygène

soit suffisante pour l’illumina-tion de ce gaz dans la

self,

et que toutefois le débit des pompes maintienne dans le

spectrographe

le vide

indis-pensable.

On

peut

ainsi obtenir successivement sur

chaque

plaque

des raies de

l’oxygène, puis

des raies du

sélénium,

et aucun

déplacement

relatif des deux

spectres

n’est à

craindre,

puisque

la source lumineuse est

placée

en un

point

fixe de

l’appareil.

Précision. -Les différents clichés

présentent

entre

eux des écarts en

générale

inférieurs mais

attei-gnant

quelquefois

0,2

à

0,3

À,

qu’ils

aient été calculés à

partir

de raies du

sélénium,

ou à

partir

de raies de

l’oxygène.

Pour dresser la liste

clelongueurs

d’onde

qui

suit on a

pris

la moyenne entre tous les clichés. Par l’effet de

cette moyenne,

nous

croyons pouvoir

répondre

du

0,1 À

en valeur

absolue;

l’écart entre deux raies voisines est sans doute connu avec une

précision

plus

grande

(quelques

centièmes

d’angstrom).

La

précision

des

pointés

permettrait

d’espérer

une erreur absolue de

l’ordre de 0,01 À. Il semble que la source

principale

d’incertitude réside dans les défauts

superficiels

des

plaques (manque

de

planéïté,

soufflures et

piqures

locales)

les défauts

pouvant

empêcher

la

plaque

d’épou-ser exactement la courbure du

chassis;

de

plus

ils

correspondent

à des

changements

d’incidence

appré-ciables

qui

influent localement sur la

disposition.

L’em-ploi

de moyennes n’arrive

qu’à

réduire un peu les

erreurs

qui

résultent de ce fait.

Liste des raies. - Nous

joignons

à nos résultats

(ire

et 3"

colonnes),

la liste

complète

des raies du

sélénium

déjà publiées

par d’autres auteurs

(~e

et 4e

colonnes)

dans les mémoires suivants :

Se II. RAo. Prac.

Roy.

Soc., 1935, 149, 66.

Se III. RAO.

1933,

140, 387, 1934, 145, 681.

Se IV. RAO et BADAMI.

Ibid, 193 i, 131,

161.

Se V. RAO et BADAbiI.

lbid, 1931, 131, 168.

Se VI. SAWYER et HUMPHREYS.

Phys.

Rev.,

1928, 32,

583.

Se. VII. RAD et MURTY Roc. Soc.

1934,

’145,

698;

LACROUTE. J.

Phys.,

1928.

9,

181.

(Raies

signalées

dans la liste ci-dessus par la lettre

L.)

Ce travail a été exécuté au laboratoire de

physique

de l’Ecole normale

supérieure

sous la bienveillante direction de M.

Eugène

Bloch. Je suis heureux de lui adresser ici mes sincères remerciements.

Je remercie

également

M. Léon Bloch

qui

a bien voulu m’accorder en maintes circonstances le secours

de ses conseils et m’a aidé à mesurer les clichés.

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