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Sur la complexité du spectre de résonance du sélénium
Stefan Gawronski
To cite this version:
SUR LA
COMPLEXITÉ
DU SPECTRE DERÉSONANCE
DUSÉLÉNIUM
Par STEFAN GAWRONSKI.
Sommaire. - Etude des spectres de résonance du sélénium excités par les raies de mercure 4 359 et 4047 Å entreprise à cause de leur structure compliquée. On a employé une lampe au mercure de quartz
à basse pression de puissance de 6 KVA avec un tube soudé à l’intérieur servant à refroidir le courant lumineux de la lampe. La lampe ainsi construite fournissait les raies très fines du mercure, qui excitaient la fluorescence du sélénium. On constata qu’il n’y a aucune différence dans la structure compliquée des
spectres de résonance du sélénium excités par les raies de mercure larges ou étroites. On constata que ni la température de la vapeur du sélénium, ni l’énergie cinétique de ses molécules n’ont d’influence sur
la structure compliquée de ces spectres de résonance. On peut donc supposer que l’existence du grand
nombre d’isotopes du sélénium peut être l’unique facteur qui influence la structure compliquée du
spectre de résonance.
Observant le
spectre
de résonance du sélénium(fig.1)
découvert par Ehrenfeucht et Rosen et étudié ensuite par Kessel etGénard,
onpeut
remarquer sa structure trèscompliquée.
Les séries de résonance dusélénium,
excitées par les raies du mercure 4 359 et 4047A,
s’éten-dentlelong de
toutela région
visible duspectre.
L’auteurayant
employé
desplaques photographiques
d’unesen-sibilité
spéciale, parvint
àprolonger
l’espace
occupé
par ces sériesjusqu’à
lapartie
rouge incluse(fig. 2).
Kessel et Génard ont
employé
unelampe
enquartz
au mercure à basse
pression
depuissance
de1,5
kVA environ. Travaillant dans cesconditions,
onpeut
obte-nir une raie du mercureélargie qui
excite lerayonne-ment de résonance du sélénium. L’auteur décida d’étudier si le fait de l’existence de la raie excitante
élargie possède quelque
influence sur le caractère duspectre
de résonance. On exécuta toute une série dephotographies
durayonnement
de résonance à l’aide duspectrographe
de verre àprismes
afin de s’orientersi les variations de la
pression
et de latempérature
de la vapeur du sélénium nepossèdent
pas d’influence sur le caractère duspectre.
L’expérience
démontraque la
struc-ture desspectres reste
toujours
la même. Pour obtenir desphotographies identiques,
il fallait seulement augmen-ter ou diminuerrespectivement
letemps
del’exposition.
Cesexpériences indiquent
que les chocs des molé-cules du sélénium seproduisant
éventuellement entre elles par suite del’agrandissement
del’énergie
ciné-tique,
n’ont aucune influence sur le caractère duspectre
de résonance. Afin d’arrêter définitivement s’il existequelque
influence de la raieélargie
excitant une ·ériedonnée sur le caractère de cette série on résolut
d’em-ployer
unelampe
au mercure dequartz
àrefroidisse-ment intérieur
spécial.
Lalampe
ne différait de celle dont se servit Kessel que par laprésence
d’un tube dequartz soudé à l’intérieur
(fig. 3).
Ce tube sert à refroi-dir le courant lumineux. Lalampe
ainsi construitesup-portait
facilement lasurcharge
de 6 kVA. On exécuta deux sortes de poses, notamment :1° à la
lampe
au mercureemployée
parKessel ;
2° à la
lampe
au mercure avec le refroidissementà l’eau.
Fig. 3.
Les poses ont été effectuées dans des conditions
identiques
(pression, température
etpuissance
de lalampe).
Pour lacomparaison
précise,
onphotographia
la résonance du sélénium au
spectrographe
de verreà
prismes
àdispersion
de~~~1
mm àproximité
de laraie excitante du
mercure 4359Á(fig. 4a
Lesphotographies
ainsi obtenues furentphotométrées
en-suite à l’aide du
micro photomètre
de Moll etcomparées
réciproquement.
On constate
qu’il
n’existe aucune différence dans la structurecompliquée
desspectres
de résonanceobte-nus au moyen de deux
lampes
différentes. On exécuta ensuite une série de poses auspectrographe
dequartz
possédant
unedispersion
de10 3x li
mm. On voulaitéta-blir si les raies de mercure ultra-violettes n’excitent pas le
rayonnement
de résonance du sélénium. Ce534
rayonnement passant
à larégion
visible duspectre
pourrait compliquer
la structure des séries deréso-nance du sélénium excitées par les raies du mercure
4359 et 4047 Á. Les
spectres
obtenus montrent seule-ment une suite de raies antistokésiennes pour les séries de résonance du sélénium excitées par les raies du mercure 4 a59 est 4 047 Á. Ces raies antistokésiennes s’étendentjusqu’à
la raie ultra-violette du mercure3 3A2 À
(fig. 5).
Ces
expériences
permettent
de supposer que l’exis-tence desisotopes
du séléniumpeut
être le facteurqui
complique
lespectre
de résonance.Le
présent
travail a été commencé à l’Institut de laPhysique
Expérimentale
de l’Université deet fini au Laboratoire
Roentgen-Métallurgique
Usinesd’État
du Génie.Qu’il
me soitpermis
de remercier le Directeur de l’Institut dePhysique Expérimentale
de l’Université deWarszawa,
M. le Professeur DocteurSpienkowski
pour sagrande
amabilité quej’avais
occasion