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Submitted on 1 Jan 1876
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Influence de l’illumination sur la conductibilité du sélénium cristallisé
W. Siemens
To cite this version:
W. Siemens. Influence de l’illumination sur la conductibilité du sélénium cristallisé. J. Phys. Theor.
Appl., 1876, 5 (1), pp.21-22. �10.1051/jphystap:01876005002101�. �jpa-00237180�
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cette
comparaison
avec la boussolepermet d’exprimer
en unitésélectromagnétiques
l’intensité du courant obtenue au moyen de l’électromètre.J’ajouterai
que, lesimpulsions
étant dans des limites étendues.
proportionnelles
auxpositions d’équilibre,
l’observ ation d’une im-pulsion
suffit pour la mesure d’une intensité ou d’une résistance.Enfin,
par un commutateurparticulier, je
ramène assez vite l’ai-guille
à saposition d’équilibre
enlançant,
pour calmer son mou-vement, des
charges
alternativement contraires dans les secteurs.INFLUENCE DE L’ILLUMINATION SUR LA CONDUCTIBILITÉ DU SÉLÉNIUM
CRISTALLISÉ;
PAR M. W. SIEMENS
(1).
(TRADUCTION PAR M. BOUTY.)
La
propriété
quepossède
le séléniumcristallisé,
de mieux con-duire l’électricité
quand
il est soumis à l’action de lalumière,
a étéobservée d’abord par
Willougby
Smith et étudiée par Sale(2).
J’aiconstaté moi-même l’exactitude du fait. La conductibilité
spécifique
du sélénium rendu cristallin par une élévation de
température
de100 ou i5o
degrés
est encore fortpetite
et extrêmementvariable ;
de
plus,
l’accroissementqu’elle
subit par l’illumination est très-capricieux,
en sortequ’on
n’a pu établir la loi de cet accroisse-ment. Je suis parvenu, soit en
portant
le séléniumamorphe
à latempérature
de 210degrés C.,
soit en laissant refroidirjusqu’à
lamême
température
le séléniumfondu,
à obtenir par l’action pro-longée
du mêmedegré
de chaleur une variété cristalline du sélé- nium àgrains grossiers qui possède
une conductibilitébeaucoup plus grande
et véritablementmétallique, laquelle
se conserve sansaltération et décroît par l’élévation de la
température.
L’action dela lumière sur cette variété de sélénium est aussi
beaucoup plus grande
etparaît
constante. En soudant deuxspirales plates
à envi-roll I millimètre l’une de l’autre dans la masse du
sélénium, j’ai
(1) Annales de Poggendorff, t. CLVI, p. 334; 1875.
(2) SALE, Annales de Poggendorff, t. CL, p. 333.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005002101
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obtenu un
appareil
très-sensible à l’action de la lumière. Les rayonscalorifiques
obscurs n’ont pas d’action directe sur la conductibilité dusélénium,
et tout échauffement la diminzce. La lumière diiruse dujour
doubledéjà
cetteconductibilité,
et la lumière solaire di-recte la rend au moins
déciiple.
L’accroissement de la conducti- bilité par l’illuminationdisparait
extrêmement vite. Sa diminutionest en
quelque
sorteinstantanée ;
mais il fautcependant
un peuplus longtemps
pour que l’étatcorrespondant
à l’obscuritécomplète
se rétablisse. L’accroissement de la conductibilité n’est pas propor- tionnel à l’intensité
lumineuse,
mais varie à peuprès proportion-
nellement à sa racine carrée.
J’espère pouvoir
utiliser cettepropriété
intéressante du sélénium pour la construction d’unphotomètre
très-exact.J.-L. HOORWEG. - Ueber die Diathermancie von feuchter Laft (Pouvoir diather-
mane de l’air humide); Annales de
Poggendorff,
t. CLV, p. 385, I875.L’air humide est-il moins diathermane que l’air sec?
L’auteur
rappelle
en commençant les discussions que souleva cettequestion
siimportante
pour laMétéorologie.
On sait que M.Tyn- dall,
en1862,
conclut de sesexpériences
que l’air humide absorbe la chaleurrayonnante plus
que l’air sec. Depart
et d’autre d’unepile thermo-électrique,
M.Tyndall plaça
deux sources dechaleurs,
de
façon
quel’aiguille
dugalvanomètre
restât auzéro; puis,
entrel’une des sources et la
pile,
il intercalait le gaz ou la vapeur à étudier. Il enferma d’abord l’air humide dans uncylindre
hori-zontal clos par deux
plaques
de sel gemme’ mais ensuite il modifiacette
partie
de sondispositif. Magnus ayant objecté
que le sel gemme étaithygrométrique,
IfI.Tyndall supprima
cesplaques. Magnus
fit ensuite remarquer
qu’une partie
des rayons reçus par lapile
avaient été réfléchis sur la
paroi
intérieure ducylindre horizontal,
et que le
pouvoir
réflecteur de cetteparoi
variait en sens inversede l’état
hygrométrique
del’air;
àl’appui
de cetteobjection,
Ma-gnus niontra que, dans un air non
saturé,
de l’eau se condense à la surface de laparoi,
lors même que celle-ci est de 12degrés plus
chaude que