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Influence de l'illumination sur la conductibilité du sélénium cristallisé

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237180

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237180

Submitted on 1 Jan 1876

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Influence de l’illumination sur la conductibilité du sélénium cristallisé

W. Siemens

To cite this version:

W. Siemens. Influence de l’illumination sur la conductibilité du sélénium cristallisé. J. Phys. Theor.

Appl., 1876, 5 (1), pp.21-22. �10.1051/jphystap:01876005002101�. �jpa-00237180�

(2)

21

cette

comparaison

avec la boussole

permet d’exprimer

en unités

électromagnétiques

l’intensité du courant obtenue au moyen de l’électromètre.

J’ajouterai

que, les

impulsions

étant dans des limites étendues

.

proportionnelles

aux

positions d’équilibre,

l’observ ation d’une im-

pulsion

suffit pour la mesure d’une intensité ou d’une résistance.

Enfin,

par un commutateur

particulier, je

ramène assez vite l’ai-

guille

à sa

position d’équilibre

en

lançant,

pour calmer son mou-

vement, des

charges

alternativement contraires dans les secteurs.

INFLUENCE DE L’ILLUMINATION SUR LA CONDUCTIBILITÉ DU SÉLÉNIUM

CRISTALLISÉ;

PAR M. W. SIEMENS

(1).

(TRADUCTION PAR M. BOUTY.)

La

propriété

que

possède

le sélénium

cristallisé,

de mieux con-

duire l’électricité

quand

il est soumis à l’action de la

lumière,

a été

observée d’abord par

Willougby

Smith et étudiée par Sale

(2).

J’ai

constaté moi-même l’exactitude du fait. La conductibilité

spécifique

du sélénium rendu cristallin par une élévation de

température

de

100 ou i5o

degrés

est encore fort

petite

et extrêmement

variable ;

de

plus,

l’accroissement

qu’elle

subit par l’illumination est très-

capricieux,

en sorte

qu’on

n’a pu établir la loi de cet accroisse-

ment. Je suis parvenu, soit en

portant

le sélénium

amorphe

à la

température

de 210

degrés C.,

soit en laissant refroidir

jusqu’à

la

même

température

le sélénium

fondu,

à obtenir par l’action pro-

longée

du même

degré

de chaleur une variété cristalline du sélé- nium à

grains grossiers qui possède

une conductibilité

beaucoup plus grande

et véritablement

métallique, laquelle

se conserve sans

altération et décroît par l’élévation de la

température.

L’action de

la lumière sur cette variété de sélénium est aussi

beaucoup plus grande

et

paraît

constante. En soudant deux

spirales plates

à envi-

roll I millimètre l’une de l’autre dans la masse du

sélénium, j’ai

(1) Annales de Poggendorff, t. CLVI, p. 334; 1875.

(2) SALE, Annales de Poggendorff, t. CL, p. 333.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01876005002101

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obtenu un

appareil

très-sensible à l’action de la lumière. Les rayons

calorifiques

obscurs n’ont pas d’action directe sur la conductibilité du

sélénium,

et tout échauffement la diminzce. La lumière diiruse du

jour

double

déjà

cette

conductibilité,

et la lumière solaire di-

recte la rend au moins

déciiple.

L’accroissement de la conducti- bilité par l’illumination

disparait

extrêmement vite. Sa diminution

est en

quelque

sorte

instantanée ;

mais il faut

cependant

un peu

plus longtemps

pour que l’état

correspondant

à l’obscurité

complète

se rétablisse. L’accroissement de la conductibilité n’est pas propor- tionnel à l’intensité

lumineuse,

mais varie à peu

près proportion-

nellement à sa racine carrée.

J’espère pouvoir

utiliser cette

propriété

intéressante du sélénium pour la construction d’un

photomètre

très-exact.

J.-L. HOORWEG. - Ueber die Diathermancie von feuchter Laft (Pouvoir diather-

mane de l’air humide); Annales de

Poggendorff,

t. CLV, p. 385, I875.

L’air humide est-il moins diathermane que l’air sec?

L’auteur

rappelle

en commençant les discussions que souleva cette

question

si

importante

pour la

Météorologie.

On sait que M.

Tyn- dall,

en

1862,

conclut de ses

expériences

que l’air humide absorbe la chaleur

rayonnante plus

que l’air sec. De

part

et d’autre d’une

pile thermo-électrique,

M.

Tyndall plaça

deux sources de

chaleurs,

de

façon

que

l’aiguille

du

galvanomètre

restât au

zéro; puis,

entre

l’une des sources et la

pile,

il intercalait le gaz ou la vapeur à étudier. Il enferma d’abord l’air humide dans un

cylindre

hori-

zontal clos par deux

plaques

de sel gemme’ mais ensuite il modifia

cette

partie

de son

dispositif. Magnus ayant objecté

que le sel gemme était

hygrométrique,

IfI.

Tyndall supprima

ces

plaques. Magnus

fit ensuite remarquer

qu’une partie

des rayons reçus par la

pile

avaient été réfléchis sur la

paroi

intérieure du

cylindre horizontal,

et que le

pouvoir

réflecteur de cette

paroi

variait en sens inverse

de l’état

hygrométrique

de

l’air;

à

l’appui

de cette

objection,

Ma-

gnus niontra que, dans un air non

saturé,

de l’eau se condense à la surface de la

paroi,

lors même que celle-ci est de 12

degrés plus

chaude que

l’air;

il

appelle

ce

phénomène vaporlzésion.

1B1.

Tyndall

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