• Aucun résultat trouvé

Sur une nouvelle propriété électrique du sélénium et sur l'existence des courants tribo-électriques proprement dits

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Sur une nouvelle propriété électrique du sélénium et sur l'existence des courants tribo-électriques proprement dits"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237706

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237706

Submitted on 1 Jan 1880

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Sur une nouvelle propriété électrique du sélénium et sur l’existence des courants tribo-électriques proprement

dits

R. Blondlot

To cite this version:

R. Blondlot. Sur une nouvelle propriété électrique du sélénium et sur l’existence des courants tribo-électriques proprement dits. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.407-409.

�10.1051/jphystap:018800090040701�. �jpa-00237706�

(2)

407

En

résumé,

en

copiant

les llliroirs

japonais,

on

peut

faire n1ain-

tenant des miroirs dont

quelques-uns

sont

magiques,

et on

peut

les

rendre tous

magiques par la pression.

La boite à

pression,

avec un

miroir

métallique façon japonaise,

surtout s’il

porte

à la fois des

ornernents en relief eL des dessins en creux, constitue un

appareil

des

plus

curieux est dont la

place

est

marquée

dans tous les cabinets de

Physique.

Nous ne nous arrêterons pas là. Un de

ces j our s, pendan t

que

notre miroir sera rendu

magique

par la

pression,

nous voulons

faire mouler la surface

polie,

et nous la ferons

reproduire

par la

galvanoplastie.

Cette surface aura toutes les

irrégularités

de celle

du miroir

magique

et

produira

dans les rayons réfléchis

Fimagc

d’ornements

qui

n’existeront

plus.

SUR UNE NOUVELLE

PROPRIÉTÉ ÉLECTRIQUE

DU

SÉLÉNIUM

ET SUR L’EXIS- TENCE DES COURANTS TRIBO-ÉLECTRIQUES PROPREMENT

DITS;

PAR M. R. BLONDLOT.

J’ai observé une

propriété électrique

nouvelle du

sélérxi um ,

laquelle

est mise en évidence par

l’expérience

suivante. A l’un des

pôles

d’un électromètre

capillaire

on

attache

au moyen d’un fil de

platine,

un

fragment

de sélénium recuit, à l’autre

pôle

une lame

de

platine.

Si l’on

amène,

en le tenant par un manche

isolant

le sélénium au contact avec le

platine,

l’électromètre reste au

zéro,

comme on

pouvait s’y

attendre à cause de la

symétrie

du

circuit;

mais vient-on à frotter le sélénium contre la surface du

métal,

aussitôt l’électrométre est fortement dévié : on atteint facilement

tine déviation

égale

à celle que

produirait

un élément à sulfate

de cuivre.

J’ai constaté que ni le frottement de deux métaux l’un contre

l’autre,

ni celui d’un corps isolant contre un

métal, ni,

bien en-

tendu,

celui de deux corps

isolants,

ne

peut produire

de

charge

de l’électromètre

capillaire.

Le courant

produit

par le frottement du sélénium est

dirigé,

à travers

l’électromètre,

du selenium non frotté au sélénium frotté.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090040701

(3)

408

On

peut

s’assurer que le courant

tllermo-éleCtrrclue

obtenu en

chauffant le contact

sélénium-platine

va du sélénium chaud au

sélénium froid dans le circuit

e xtérieur ;

par

conséquent,

le

déga-

gelnent

d’électricité

que j’ai

observé ne

peut

etre attribué à la

chaleur qui

accompagné le

frottement.

Ce dernier

point

est

important

au

point

de vue

théorique.

Les courants que :1B1.

Becquerel

a obtenus en frottant l’une contre

l’autre deux

plaques

de métal reliées aux

pôles

d’un

galvanomètre

sont

toujours,

comme M.

Becquerel

l’a constaté

lui-même,

de

même sens que ceux

qu’on produirait

en chauffant la surface de frottement

(1).

M.

Gaugain (2)

a cru

pouvoir

affirmer que ces

courants étaient dus à l’échauffement

produit

par la

friction, indépendamment

de tout effet direct de celle-ci. M. G. Wiede-

mann

partage

la même

opinion (3).

Or

l’expérience

que

j’ai

faite

montre que, dans le cas du

sélénium,

l’effet direct du frottement existe

certainement;

il est extrêmement

probable qu’il

en est

de même dans le cas de deux

métaux,

comme l’avait

présumé

M.

Becquerel.

L’électromètre de l%I.

Lippmann joue,

dans

l’expérience qui

fait le

sujet

de cette

Note,

le rôle d’un

galvanomètre

d’une sen-

sibilité très

grande

et

indépendante

de la résistance du circuit.

Il

n’y

a pas ici

équilibre

entre la force électromotrice du

ménisque

de l’électromètre et celle de la source, à cause du peu d’électricité

produite

par cette

dernière;

la

petite quantité

d’électricité à haute tension

produite

par le frottement se

communique

au

ménisque

et, vu la

grande capacité

de

celui-ci,

n’en élève que fort peu la différence

électrique.

Ce dernier fait

explique

une

particularité remarquable

que

j’ai

observée :

si, après

avoir obtenu par le frottement une déviation

électrométrique,

on cesse de

frotter,

la déviation

persiste ;

cela

provient

de ce que le

sélénium, qui

avait laissé passer l’électricité à haute tension due au

frottement,

oppose une résistance que

ne

peut

surmonter la faible

polarisation

du mercure de l’électro- mètre.

(1) BECQUEREL, Annales de Chimie et de Phys., 2C série, t. XxXVIII, p. 1 13 ; 1828.

(2) GAGGAIN, Annales de Chimie et de P12Tsique , ;’c série, t. V, p. 31; 1865.

(3) Galyanismus und Electronlagnetismus, t. I, S 168.

(4)

409 Le choc et même la

pression produisent

le même effet que le

frottement quoique

d’une manière moins

n1arquée.

NOTE SUR QUELQUES APPLICATIONS DES SYSTÈMES

ARTICULÉS;

PAR M. PAUL ROBIN.

Les

systèmes

articulés

permetten t

de donner à un certain nombre de

problèmes géométriques

des solutions utilement

appli-

cables aux

appareils scientifiques :

par

exemple,

l’isoclinostat de

Kemp

fournit un nombre

quelconque d’angles adjacents égaux.

Rappelons-en

le

principe.

On sait

qu’un antiparallélogramrne

est un

quadrilatère

dont les

côtés

opposés

sont

égaux

et dont les

grands

côtés se croisent.

Comme pour les

triangles,

il est aisé de voir que deux

antipa- rallélogrammes qui

ont deux

angles égaux

chacun à chacun sont

semblables,

et

inversement,

d’où il découle que deux

antiparal- lélogrammes

articulés semblables resteront semblables dans toutes

leurs déformations.

Soit

l’antipar allélograrnme

ABCD

(fig. 1).

Sur le

grand

côté

CI1,

Fig. i .

devenant un de ses

petits côtés,

construisons

l’antiparallélogramme

semblable

CBFE,

de même sur ce nouveau

grand

côté

FB,

et ainsi

de suite. Les

angles ABC, CBF,

... seront

égaux

dans toutes les

déformations

possibles

de

l’appareil.

L’appareil

de

Kemp

dérive du

système

articulé à

quatre

barres

de

Hart,

comme celui de

Sylvester

dérive du système à

sept

barres

Références

Documents relatifs

Propriété 3 : Si deux triangles ont un angle de même mesure compris entre des côtés deux à deux de même longueur, alors ces deux triangles

Solution nouvelle du problème où il s’agit d’inscrire à un triangle donne quelconque trois cercles tels que chacun d’eux touche les deux autres et deux côtés du triangle..

Trouver dans un plan deux courbes (C) et (C'), polaires ré- ciproques par rapport à une conique (K), et telles que la droite joignant un point quelconque M de l'une d'elles au point

11 est facile de voir que ces huit facteurs sont tous dif- férents, et, en adjoignant à chacun son conjugué, on aura huit décompositions, distinctes de N, N', N", N'". en

Un triangle isocèle à un angle égal à 90° et les deux autres sont forcément égaux à 45°.. Des triangles isocèles peuvent avoir des

Pour démontrer que deux triangles sont semblables il suffit de démontrer que deux paires d’angles sont de même mesure. Car la somme des trois angles dans un triangle est égale

Propriété 2 : Si les longueurs des côtés de l’un sont proportionnelles aux longueurs des côtés de l’autre alors les deux triangles

Louis, ses deux frères et ses deux cousins veulent aller visiter les carrières de Lumières, le château des Baux-de-Provence et le musée Brayer pendant leurs vacances d’été. Ils