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Submitted on 1 Jan 1880
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Note sur quelques applications des systèmes articulés
Paul Robin
To cite this version:
Paul Robin. Note sur quelques applications des systèmes articulés. J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9
(1), pp.409-411. �10.1051/jphystap:018800090040901�. �jpa-00237707�
409 Le choc et même la
pression produisent
le même effet que lefrottement quoique
d’une manière moinsn1arquée.
NOTE SUR QUELQUES APPLICATIONS DES SYSTÈMES
ARTICULÉS;
PAR M. PAUL ROBIN.
Les
systèmes
articuléspermetten t
de donner à un certain nombre deproblèmes géométriques
des solutions utilementappli-
cables aux
appareils scientifiques :
parexemple,
l’isoclinostat deKemp
fournit un nombrequelconque d’angles adjacents égaux.
Rappelons-en
leprincipe.
On sait
qu’un antiparallélogramrne
est unquadrilatère
dont lescôtés
opposés
sontégaux
et dont lesgrands
côtés se croisent.Comme pour les
triangles,
il est aisé de voir que deuxantipa- rallélogrammes qui
ont deuxangles égaux
chacun à chacun sontsemblables,
etinversement,
d’où il découle que deuxantiparal- lélogrammes
articulés semblables resteront semblables dans toutesleurs déformations.
Soit
l’antipar allélograrnme
ABCD(fig. 1).
Sur legrand
côtéCI1,
Fig. i .
devenant un de ses
petits côtés,
construisonsl’antiparallélogramme
semblable
CBFE,
de même sur ce nouveaugrand
côtéFB,
et ainside suite. Les
angles ABC, CBF,
... serontégaux
dans toutes lesdéformations
possibles
del’appareil.
L’appareil
deKemp
dérive dusystème
articulé àquatre
barresde
Hart,
comme celui deSylvester
dérive du système àsept
barresArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090040901
4I0
de Peaucellier. Tous deux résolvent le
problème géométriquement
insoluble de la division des
angles.
Ifeliotrope.
- Celaposé,
voici commentj’applique
lesystème
de
Kemp
à la construction d’unhéliotrope.
Une lunette L
(fig. 2)
estdirigée
vers lepoint auquel
on doit1-’i g. --,.
envoyer le rayon solaire. Autour de cette lunette tourne à frotte-
ment un tuyau T
qui porte l’héliotrope ;
unebaguette S,
ouplutôt
les deux montants d’un
cadre,
sontdiribés
vers leSoleil ;
on s’as-sure que cette condition est
remplie quand
un rayonpassant
par un orifice0, percé
à lapartie supérieure
ducadre,
vient illuminer unpoint
Pmarque
sur une traverseplacée plus
bas sur ce même cadre.Un autre cadre B est m ai nten u cons tammen t dans le
plan
bis-secteur de
l’angle
formé par l’axe de la lunette et le cadrepré- cédent,
à l’aide des barres K de l’isoclinostat deKemp. Perpendi-
culairemen t à ce bissecteur est fixé un miroir
1B1, qui
est par suitcau tomatiquement placé
de manière à réfléchir les rayons solaire.dans la direction demandée.
La lunette reste fixée
pendant
toute la durée del’expérience ;
l’observateur n’a
qu’à
mainteuir lepoint
lumineux sur la marque P.Héliostat. - On
peut faire,
sur le mémeprincipe,
un héliostat411 à
régulateur, pouvant
servir auxexpériences
ordinaires. Le dia- grammeci-joint (fig. 3)
enindique
la construction. Le miroir passetoujours
par lepoint
de rencontre des axes derotation,
demanière à éviter le
léger déplacement
sans inconvénient dansl’ap-
1Fig. 3.
pareil précédent.
Unetige s, prolongeant
intérieurement lalignc
médiane du cadre
dirigé
vers lesoleil,
est forcée par un mécanismed’horiogerie
à décrire autour de l’axe du monde le cône voulu.Un
avantage
de cesappareils
est de n’avoir aucuneglissière,
y rienque des
pivots;
unegrande précision peut, grâce
àcela,
s’obteniravec
beaucoup plus
defacilité ;
deplus,
l’étendue des mouvementspossibles
estcomplète,
et l’onpeut
donner aux rayons réfléchisune direction
quelconque,
horizontale ou non. Le deuxième appa- reilpeut
à touteépoque suivre
le Soleil de son lever à soncouchers
sans être arrèté par aucun obstacle
matériel; enfin,
les mouve-ments sont
t,oujours
d’uneparfaite douceur,
comme dans tous lesappareils qui
ont pourorigine
l’invention de NI. Peaucellier.EXPÉRIENCES SUR LA DÉCHARGE DANS LES GAZ
RARÉFIÉS;
PAR M. A. RIGHI.
1.
Si, pendant qu’a;ec
la bobine de Ruhmkorff onproduit
l’il-lumination d’un tube de Crookes