HAL Id: jpa-00206608
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Comparaison entre la luminance et la constante diélectrique complexe pendant la thermoluminescence
de ZnS/Cu, Cl
B. Lambert, Cl. Marti
To cite this version:
B. Lambert, Cl. Marti. Comparaison entre la luminance et la constante diélectrique complexe pen- dant la thermoluminescence de ZnS/Cu, Cl. Journal de Physique, 1967, 28 (11-12), pp.967-972.
�10.1051/jphys:019670028011-12096700�. �jpa-00206608�
COMPARAISON ENTRE LA
LUMINANCE
ET LA CONSTANTEDIÉLECTRIQUE COMPLEXE
PENDANT LA
THERMOLUMINESCENCE
DEZnS/Cu,
ClPar B. LAMBERT et Cl.
MARTI,
Laboratoire de Luminescence, Faculté des Sciences de Paris.
Résumé. 2014 On étudie la constante
diélectrique complexe
deZnS/Cu,
Cl luminescentssous excitation U-V
pendant
uneexpérience
de thermoluminescence. On montre que lesdisper-
sions observées sont dues à la
photoconductivité.
On met en évidencel’importance
de la distri-bution des
temps
de relaxation dont on tientcompte
dans les calculs de conductivité et on la relie à la distributionénergétique
despièges.
On notequ’un piège
ayant un seul niveau élec-tronique
fournit une distribution destemps
de relaxation en raison decouplage
avec lesphonons.
Abstract. 2014 The
complex
dielectric constant of luminescentZnS/Cu,
Cl was studiedunder U.V. excitation and
during
thermoluminescence. We show that the observed dielectricdispersions
are due tophotoconductivity.
Weemphazise
theimportance
of the distribution of relaxation time ; we take it into account tocompute
the conduction and we relate it to the energy distribution oftraps.
Weemphasize
theability
for asingle
electrontrap
levelto cause a distribution of relaxation time
by
itscoupling
withphonons.
Afin de
pr6ciser
le m6canisme devidage
despieges
en thermoluminescence
(TL),
il est int6ressant d’6tu- dier laphotoconductivité.
Dans des 6chantillons enpoudre
tels que ceuxqui
nousint6ressent,
une mesuredirecte en courant continu est sans
valeur;
onpeut,
par contre, mesurer en fonction de la
frequence l’imp6-
dance
complexe
d’un condensateur contenant lapoudre
luminescente(généralement
enrob6e dans unisolant
type araldite)
etillumine,
c’est-A-dire 6tudier 1’effetphotodiélectrique.
Nous venons d’attribuer
implicitement
cet effet àla
photoconductivité
dans un milieuh6t6rog6ne,
alorsqu’on
avait d’abord cherché sa cause dans la creation dedipoles
par la lumiere(effet photodipolaire).
L’in-terpr6tation
des mesuresdi6lectriques
est en effetdelicate et on s’est souvent content6 de verifier une
hypoth6se a priori
par des mesures de typetrop
restrictif.Nous donnons ici un ensemble de mesures concer- nant un
ZnS/Cu,
Cl(des
resultatsanalogues
ont 6t6observes sur d’autres
produits
du memetype) qui
nous semble assez
complet
pour prouver le rolepr6- pond6rant
de laphotoconductivité.
Notreanalyse
permet de trouver non seulement le niveau moyen
d’6nergie
despieges impliqu6s
mais aussi la distribu- tion de ces niveaux.Auparavant,
nousrappelons
la mani6re dont on aexplique
certains resultats par la creation dedipoles,
puis
nousenvisageons
1’effetdi6lectrique
correspon- dant a unpiege qui
donne unpic
isol6 de conductivit6 stimul6ethermiquement.
A.
Interprétations classiques.
- 1. EFFET PHOTO-DIPOLAIRE
[1].
- R.Freymann
et ses collaborateursont 6tudi6 un
ZnS/Cu,
Clpendant
desexperiences
de TL
[2], [3]
et utilisel’hypothèse
d’un effetphotodipolaire
du aux electronspiégés.
En mesurant e" en fonction de la
temperature,
ils observaient un maximum
dependant
de la fr6- quence de mesure w. Ce maximum ob6issait a la loi 1/w
= imax ~ expEllk
T avecEl E2 (E2 : 6nergie
d’activation trouv6e par laTL; El :
barri6rede
potentiel
entre les deuxpositions d’6quilibre
A etB, fig. 1). E2 - El
était faible(quelques
centièmesd’eV)
et
peut-etre
nonsignificatif
6tant donne que, pourFIG. 1. - Modele de
piège d’apr6s [4].
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028011-12096700
968
interpreter
les courbes deTL,
on doit faire unehypothese
sur le facteur defréquence. L’importance
de
l’absorption
diminuait avec le nombre N d’61ec-trons
piégés :
Le F6vre
[4]
asignal6
que le maximum dee" ( T)
pour une
frequence
donn6e nechange
pas avec l’in-tensite
d’éclairement,
cequi correspondait
a un temps de relaxationindependant
de 1’6clairement et donc à de 1’effetphotodipolaire [5].
Apartir
des courbesE’ ( T)
et en utilisant les resultats de S. Le
Montagner [6],
ilaurait ete
possible
depoursuivre l’analyse
afin de prou-ver 1’existence d’un effet
photodipolaire.
En admettantune d6croissance de
(Es
-Eoo)
- N avecl’augmenta-
tion de
temperature, puis
une loi T N expElkT,
cetauteur a
démontré,
d’unepart, qu’il
existait unmaximum-maximorum pour
e" ( T) (le param6tre
6tant la
frequence)
et, d’autrepart,
quee’ ( T) passait
par un maximum.
Ces deux etudes
(courbe
deE’ ( T)
et mesure dee" ( T)
a basse
frequence)
auraientpermis
de confirmer1’hypo-
th6se
dipolaire.
De toutefacon,
celle-ci nepeut
rendrecompte
de variations decapacités importantes,
ilfaudrait soit un nombre d’electrons
piégés
conside-rable,
soit un momentdipolaire correspondant
a uneextension sur
plusieurs
centainesd’angstroms.
2. EXPLICATION PAR LA CONDUCTIVITE
(EFFET MAXWELL-WAGNER). -
Desgrains
conducteurs en-rob6s dans un isolant ont une
dispersion
ob6issantaussi aux
equations
deDebye :
Des mesures de
e*,
onpeut
tirer la conductivite s :: constantes
di6lectriques
afrequences
nulle etinfinie,
: constantes
di6lectriques r6elle, imaginaire
etcomplexe,
: temps
derelaxation, : conductivite, : pulsation,
: capacite g6om6trique, : capacite mesur6e,
: capacite
a1’obscurite,
AC = C -Coo,
: facteur de
dissipation.
Les auteurs
[7]
et[8] qui
ontcompare
les courbesde thermoluminescence et les resultats des mesures de conductivite trouvent que la conductivite passe par un maximum dans la meme
region
que lepic
de TL.FIG. 2. - Variation en fonction de la
temperature pr6vue
pour z’
(b)
et e"(c)
pour une variation de 6 selon(a)
et une
capacit6 statique
constante.Pour un
pic
de conductivite(6)
isol6(fig.
2a),
lesequations
deDebye permettent
depr6voir
les varia- tions de e’ et E" : :-
fig.
2 b : e’ varie comme laconductivite,
-
fig.
2 c : e" a un maximum pour wi = 1.Selon la
frequence
de mesure, il serapossible
d’avoir:- deux maximums de e" a basse
frequence (wr = 1)
encadrant un minimum
correspondant
au maxi-mum de
conductivite,
- un maximum de e" a haute
frequence
correspon- dant au maximum de conductivite.Il faut noter,
enfin,
que lepremier pic
dee" (T) ( fig.
2c)
sed6place
vers les hautestemperatures quand
6)augmente
comme pour desdipoles (T ~
expE1/kT).
B. Mise en dvidence de la nature
photoconductrice
des
phénomènes.
- Nous discuterons ici des resultats trouv6s avec unZnS/Cu,
Clqui
montre les bandesclassiques
dephoto-
et electroluminescence bleue etverte, mais
poss6de
entre 80 OK et 300 OK un seulpic
de thermoluminescence
(a
T* = 133 OK pour une vitesse de chauffe de0,066o/s).
1. EFFET
PHOTODIELECTRIQUE.
- A 80OK,
onobserve entre 200 Hz et 100
kHz,
sous excitation à 3 650A,
un domaine dedispersion
I dont les dia-FIG. 3. -
Diagramme
de Cole et Cole, à 80 °K, à diffé- rentes intensites d’irradiation(d
= 3,78 ; d = 1,9 et d = 1 ; d = densitéoptique
desattenuateurs) .
grammes de Cole et Cole sont des arcs de cercle
(fig. 3).
La variation de lacapacite statique
avec1’6clairement est
forte,
mais lerapide d6placement
dudomaine vers les hautes
fr6quences, quand
l’intensit6 d’excitationaugmente, implique
un effetphoto-
conducteur
[5], [9].
On trouve confirmation de cefait dans Fetude du
d6clin;
lepseudo-Cole (fig. 4)
FIG. 4.
(a) Diagramme
de Cole et Cole(d
=1,9),
a 80 °K.(b) Pseudo-diagramme
de Cole et Cole(2 kHz)
a80 OK
(param6tre : temps
dedeclin) .
(c) Pseudo-diagramme
de Cole et Cole(20 kHz).
(diagramme
E’ - e" en fonction dutemps
ded6clin)
ne recouvre pas exactement le
diagramme
de Cole etCole a cause de la diminution de la
capacite statique,
mais finit
rapidement
par lerejoindre.
A 130
OK,
on observe deux domaines dedispersion (fig. 5,
courbea) :
il y aapparition
d’un domaine IIa basse
fr6quence.
Aud6clin,
lepseudo-Cole
a 200 Hzmontre le caractère
6galement photoconducteur
de II( fg.
5b).
La variation de
capacite statique
avec l’intensit6 d’éclairement semblecaractéristique
d’un effetphoto- dipolaire.
Elle peutpourtant
biens’expliquer
enphotoconductivité
si on tient compte de lalongueur
de diffusion
[10]
ou mieux de 1’existence de barrières de surfaces[11], [12].
FIG. 5.
(a) Diagramme
de Cole et Cole(d
=0)
a 130 °K.(b) Pseudo-diagramme
de Cole et Cole(200 Hz)
à130 °K.
(c) Pseudo-diagramme
de Cole et Cole(100 kHz)
à130 OK
(param6tre : temps
ded6clin).
Dans ce dernier cas :
a 6tant une constante reli6e a 1’enrobant isolant et X la
largeur
de labarri6re,
si celle-ci est assimilable aune barri6re de
Schottky :
La densite de
charge d’espace eND
estdue,
d’unepart,
a des centres donneurs
pr6existants,
d’autrepart,
à des centres ionis6s parl’irradiation;
elleaugmente
donc avec l’intensit6 etg6n6ralement
diminuequand
la
temperature
croit.2. MESURES
DIELECTRIQUES
PENDANT LA TL. -Ayant
fait ces etudespréliminaires,
nous avons 6tudi6ce
produit
dans les conditions desexperiences
de TL.Nous avons vu que nous observions a T = 80 OK un
domaine I du a la
photoconductivite; apr6s
un d6clinsuffisamment
long (au
bout d’une heure ded6clin,
la
photocapacit6
a 200 Hz a diminue de 50% environ)
ou un
chauffage partiel,
il estpossible
de le fairecomplètement disparaitre.
Enréchauffant,
nous allonscomparer les variations de e’ et e" a celles
pr6vues d’apr6s
noshypotheses
dedepart ( fig.
2 a, b etc).
e" passe d’abord par un maximum
( fig. 6), puis
lemaximum de e’
correspond
a un minimum de e"(décalé
vers les hautestemperatures).
Mais le deuxi6me maximum de e"(vers
- 50°C)
estpratiquement
insi-gnifiant.
Nous allons essayerd’expliquer
cette dis-sym6trie
des deuxpics
de e" :- Si nous
pr6sentons
les variations en fonction de latemperature
T de e’ et e" dans leplan complexe
970
FIG. 6.
(a)
ECo
dans l’obscurit6(200 Hz)
au refroidissement.(b)
e"Co
dans l’obscurit6(200 Hz)
au refroidissement.(c) e ’C0
dans l’obscurit6(200 Hz)
au réchauffementapr6s
excitation a 80 OK.(d) e" Co
dans l’obscurit6(200 Hz)
au r6chauffementapr6s
excitation a 80 OK.( fig. 7),
nous observons deuxparties
nettement dis-tinctes. Au d6but de
1’experience (a),
lepoint repre-
sentatif
(200 Hz)
decrit un arc de cercle dans un sensqui correspond
a uneaugmentation
de T,puis
dansla deuxi6me
partie (b)
lephénomène
leplus marquant
est la diminution de la
capacité statique.
Cette dimi- nutionexplique 1’inegalite
des deux maxima de e"(e"max = [
-e.] /2).
La diminution decapacite
estdue a l’influence sur la
capacite
de barrière de la diminution de la densite decharge d’espace.
Nous pensons que le domaine II est lie a la thermo-
luminescence,
car nous avons observe a 130 OK(qui
est presque la
temperature
dupic
deTL)
destemps
de d6clin voisins pour la conductivite
( fig.
5b)
etla
luminescence,
alors que le domaine I a un d6clinnettement
plus rapide ( fig.
5c).
C. R61e de la distribution des
temps
de relaxation.- 1. Nous avons vu
qu’a partir
desequations
deDebye
il est facile de d6duire la conductivite.Mais, expérimentalement,
nous constatons que lesequations
de
Debye
ne sont pas satisfaisantes. Au lieud’avoir,
dans la
representation
de Cole etCole,
un demi-cercle centre sur 1’axe de e’(1),
nous obtenons un arc decercle faisant un
angle ct §
entre 1’axe des e-’ et le 2rayon du cercle
d’equation :
L’angle ct §
2caractérise la distribution dutemps
de relaxation autour d’une valeur moyenne[14].
Cetype
de distribution a eted6jA
observe en I’absenced’6clairement sur un
grand
nombre dedi6lectriques
ou les
phénomènes
ont desorigines physiques
tr6sdifferentes
[14].
Il est
remarquable
que ce r6sultatexperimental exprim6
par une formuleempirique
ne fasse intervenirqu’une
seule constante a et defagon
aussisimple.
Les memes auteurs donnent
1’expression
de la distri- bution rendantcompte
des resultatsexpérimentaux :
où S =
Ln 2.,
Todésignant
la valeur moyenne de r.TO
Aussi,
pour calculer laconductivite,
il fautrejeter
la formule
(2)
et tenircompte
de ladispersion.
Nousexprimons
Ierapport :
Ce
rapport peut
etre calcule apartir
des resultatsexpérimentaux :
FIG. 7. -
Pseudo-diagramme
de Cole et Cole(param6tre : T) après
excitation et declin a 80 OK.De ces deux
expressions,
on tire :2. CALCUL DE LA CONDUCTIVITY. - Avec 900 a = 600
( fig. 7),
nous avons utilise(5)
pour calculer la valeur de la conductivit6pendant
le réchauffement. En por-tant
log
6 en fonction de1 j T,
nous obtenons unedroite
(fig. 8).
Sapente
fournit1’6nergie
d’activation dupiège
observe : E =0,26
eV. Le calcul apartir
du
pic
de thermoluminescence donne uneprofondeur
voisine
Afin de bien
pr6ciser l’importance
de la correction due a ladispersion,
nous avonsporte
sur lafigure
8la valeur de la conductivite calcul6e a
partir
de laformule
(2).
La lin6arit6 est moins bonne et1’6nergie
FIG. 8. - Conductivit6 en fonction de
11T.
(a) a(E
= 0,26eV)
compte tenu de ladispersion
destemps
de relaxation.(b)
AC(b)
CD-Pic de thermoluminescence : E ~
T’j500,
= 0,26 eV.d’activation
qu’on
en d6duit est nettement inferieure a celle donn6e par la thermoluminescence.Signalons
que nous avons obtenu un bon accordsur d’autres
ZnS/Cu,
Cl pourlesquels
nous avonscompare
la montee de la luminance au d6but de la thermoluminescence et la conductivite : nous avonsobtenu deux droites
parallèles.
3. SIGNIFICATION DE LA DISTRIBUTION DES TEMPS DE RELAXATION. -
L’expression (4)
rendcompte
de la distribution des temps derelaxation,
mais nous n’enconnaissons pas
d’interprétation physique.
11 noussemble
possible
de relier la distribution des r a celle de laprofondeur
despieges.
On observe sur les pro- duits électroluminescentsplusieurs
domaines dus a laphotoconductivité [13].
Ces domainesapparaissent
àdes
temperatures
différentes pour une intensite d’exci- tation donn6e. Onpeut
relier chacun de ces domainesaux differents
pieges
existant dans le sulfure.A T = 80
OK,
le domaine Iphotoconducteur (fig. 3)
est caractérisé par 900 a’ = 500.
Apr6s
un déclinsuffisamment
long,
nous observons en réchauffant( fig. 7)
un autre domaine caractérisé par 900 cx = 600.Si nous nous
plaçons
a T = 130 OK(au voisinage
du
pic
deTL),
nous observons sous excitation les deux domaines I et II(,fig. 5)
dont lescaractéristiques
ded6clin sont diff6rentes :
- a haute
frequence (100 kHz),
le domaine I dis-parait
avec 900 oc’ = 500( fig.
5c),
- a basse
frequence (200 Hz),
on observe le d6clin du domaineII,
avec 900 oc = 600(fig.
5b).
Le domaine II est reli6 au
piege
observe par la TL :en
effet,
les calculsd’énergie
d’activation montrentla simultaneite de 1’6mission lumineuse
(due
aupiege
E =
0,26 eV)
et de la conductivite stimul6e thermi-quement.
D’autrepart,
le T. Cole(fig. 7)
et lepseudo-
Cole a T = 130 OK
( fig.
5c) poss6dent
desangles
aidentiques (oc
900 =600),
alors que cx’ est diff6rent pour le domaine I. On peut voir la la confirmation de l’identit6 du domaine dedispersion
observependant
lathermoluminescence et du domaine de conductivite II.
On sait que dans les sulfures les niveaux des
pieges possèdent
une certaine distribution en 6ner-gie [16], [17] approximativement gaussienne.
Comme’t"!"oJ e+E2IkT, S=Ln
a la mêmerépartition
que la’t"o
profondeur
despieges.
On trouve donc tres naturellement la raison de
1’emploi
de S dans lar6partition (4).
La differenceentre
(4)
et uner6partition gaussienne
est peuimpor-
tante : une
gaussienne
estplus large
mais par contreplus
faible pour lesgrandes
valeurs deS,
mais l’in-fluence sur le
diagramme
de Cole et Cole resteminime
[15].
La
largeur
a mi-hauteur de la distribution de type(4)
pour leproduit 6tudi6,
enprenant
unetemp6-
rature moyenne de 100
OK,
est ð.E = 8 X 10-2eV,
valeur tres raisonnable.
11 est
remarquable ( fig.
7a)
que leparam6tre
(Xne varie
pratiquement
pas avec latemperature.
Celacorrespond
a une variation DEproportionnelle
a latemperature.
Cette variation est
expliqu6e
ensupposant
que lepiege
estcouple
avec lesphonons.
Si onemploie
unseul
phonon (mode localise)
comme pour les courbes deconfiguration,
la densite d’etat est alors propor-972
tionnelle a
(E2
-E)1/2.
D’autre part, on suppose lesprobabilités
de transitionind6pendantes
de 1’6tatvibrationnel. La distribution est alors :
IYE est alors
proportionnel
a T. La distribution(6)
ressemble
plus
a(4) qu’a
une distributiongaussienne
pour les fortes valeurs de
(E2
-E) (faibles
valeursde
S).
D’autres raisons
peuvent produire
une distribution destemps
de relaxation :- nature
pulv6rulente
de la substanceimpliquant
une
géométrie
et éventuellement une concentration endopant
differente pourchaque grain;
mais on s’atten-drait a une distribution
quasi-gaussienne
du r etnon
de S,
-
inhomogénéité
de1’excitation;
la distribution serait tres dif’erente de(4) : exponentielle
entre deuxvaleurs finies -r,
et ’"t’ 2;
lesdiagrammes
de Cole et Coleprésenteraient
destangentes parallèles
a 1’axe des e"a leur intersection avec 1’axe des e’
[15].
Notons que l’ionisation estbeaucoup plus homogene
au d6clin[7]
lorsque
a cesse 1’excitation.Conclusion. - Ces resultats montrent que le role de la conductivite est certainement
primordial
dansles effets
photodiélectriques
desluminophores
detype
ZnS. La m6thode de determination de la distri- bution desprofondeurs
despieges
seraprochainement
vérifiée par la
technique
de « thermoluminescence fractionnée ».Nous tenons a remercier T. Ceva pour les mesures
de thermoluminescence
qui
ont ete r6alis6esgrace
ason concours, M. le Professeur
Freymann
et ses col-laborateurs
qui
nous ontsignal6
l’intérêt des mesuresdi6lectriques
pour 1’6tude de lathermoluminescence,
et M. le Professeur Curie pour ses bienveillantes
critiques.
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