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L'effet photodiélectrique obtenu avec Zns(Cu, Co) et Zns(Cu. Ni)

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00235555

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235555

Submitted on 1 Jan 1956

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L’effet photodiélectrique obtenu avec Zns(Cu, Co) et Zns(Cu. Ni)

Jean Roux

To cite this version:

Jean Roux. L’effet photodiélectrique obtenu avec Zns(Cu, Co) et Zns(Cu. Ni). J. Phys. Radium,

1956, 17 (8-9), pp.813-814. �10.1051/jphysrad:01956001708-9081300�. �jpa-00235555�

(2)

813

L’EFFET PHOTODIÉLECTRIQUE OBTENU AVEC ZnS(Cu, Co) ET ZnS(Cu. Ni)

Par JEAN ROUX,

Laboratoire de Luminescence, Faculté des Sciences, Paris.

Summary. 2014 In

a

previous extensive study, it

was

pointed out that the dispersion of the complex dielectric constant of excited phosphors powders could result from three processes : the first kind process due to the dispersion of crystal dielectric constant, the second and the third kind processes

being two kinds of peculiar Maxwell-Wagner dispersions. The experiments described here

are

concerned with ZnS(Cu), ZnS(Cu, Ni), and ZnS(Cu, Co). At

a

given frequency, the measurements of the real and imaginary part of the complex dielectric constant of the powder, show

a

killing

effect

on

the dielectric change, parallel to the quenching of phosphorescence. For

an

equal quantity of killer, the killing effect is much

more

important with Ni. Further experiments

with ZnS(Cu, Co) show that the main phenomenon impelled by introduction of Co, is

a

decrease

of the critical frequency in the first kind effect dispersion region, while the static dielectric constant related to this region is hardly disturbed. In terms of a theory published elsewhere [1], this implies

an

increase of the barrier height inside the two-well-traps concerned. On the other hand, photoconductivity is increased, so that the second kind effect dispersion region overlaps the first one.

LE

JOURNAL DE

PHYSIQUE

ET

LE

RADIUM TOME

17, AOUT-SEPTEMBRE 1956,

PAGE

813.

I.

-

Les expériences décrites dans ce mémoire ont été faites dans l’intention de mettre en évi- dence l’in fluence de quelques activateurs et poisons

sur l’effet photodiélectrique auquel donne lieu le sulfure de zinc.

On utilisait des condensateurs plans ; le diélec- trique était constitué par le phosphore enrobé de paraffine (épaisseur voisine de 0,3 mm) ; l’une des

armatures était en aluminium ; la phosphores-

cence était excitée par des rayons X (3 mA sous

80 kV) à travers cette armature, dans des conditions

identiques pour toutes les expériences. Les mesures

de la capacité CM et de la conductance lm qui,

mises en parallèle, équivalent au condensateur

photosensible à un instant donné, pour une fré- quence donnée, ont été faites aux fréquences de

50 Hz, 10, 100, et 1 000 kHz, suivant une tech- nique décrite dans un mémoire antérieur [1]. Nos

essais ont porté principalement sur trois ZnS cal-

cinés dans des conditions identiques par N. Arpia-

rian (que nous remercions vivement), et contenant tous la même proportion de cuivre (7 X 10--b g jg) ;

deux d’entre eux contenaient en outre une propor- tion dix fois plus faible de poison, du nickel pour

l’un, du cobalt pour l’autre.

II.1.

-

AUX FRÉQUENCES SUPÉRIEURES A

IkHz, le ZnS(Cu) se comportait normalement : : un seul domaine de dispersion pour ci et ci en

fonction de la fréquence de mesure, à un effet

de première espèce (c’est-à-dire que les variations de F-M et de em consécutives à l’excitation de la

phosphorescence sont le reflet des modifications de

c) et de c) (1), comme nous l’avons montré anté- (1) L’indice inférieur C correspond

au

cristal de phos- phore, tandis que l’indice inférieur M

se

rapporte

au

mélange phosphore-enrobant. Les indices supérieurs

« ex »

et

« nex »

désignent les paramètres

se

rapportant respecti-

vement à la poudre

en cours

d’excitation (équilibre atteint)

et à la poudre ayant perdu tout souvenir de l’excitation antérieure.

rieurement [1] ; sous excitation, Es /E était égal à 2,3, et la fréquence critique était voisine de 1 MHz. Après cessation de l’excitation, le déclin de la phosphorescence s’accompagnait d’une dimi- nution progressive de eMS tandis que la fréquence critique n’augmentait que très légèrement. Dans

le mémoire déjà cité, nous avons montré que l’effet

photo diélectrique de première espèce pouvait s’expliquer, dans ses grandes lignes, en supposant

que les complexes polarisables qui en sont respon- sables sont des pièges dans lesquels l’électron a

été capté et peut être

«

localisé » en deux points dif- férents, avec une égale probabilité en l’absence de champ appliqué ; la barrière de potentiel qui sépare

les deux positions possibles de l’électron piégé a

une hauteur E1; nous désignons par E2la profon-

deur du piège, au sens habituel de la phosphores-

cence. La hauteur moyenne de cette barrière à

un instant donné peut être évaluée par la relation :

Mmax désignant la pulsation critique et s la cons-

tante de Randall et Wilkins [2]. La faible varia- tion de Mmax au cours du déclin de la phosphores-

cence montre que les différentes valeurs de E1

dans notre ZnS(Cu) varient peu d’un piège à

l’autre : la valeur calculée sous excitation est

0,12 eV.

L’effet photodiélectrique dans le ZnS(Cu, Ni)

était très fortement inhibé ; les mesures que nous

avons faites ne nous ont permis de percevoir qu’une forte augmentation de la fréquence cri- tique sous excitation, par rapport au ZnS-Cu co,r- respondant, sans qu’on puisse rien dire de E s.

L’effet photodiélectrique était beaucoup moins

inhibé dans le ZnS(Cu, Co), il en était de même dela phosphorescence. Toutefois, la présence d’un effet

de deuxième espèce dans un domaine de fré- quences recouvrant celui dans lequel se manifeste

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001708-9081300

(3)

814

celui de première espèce, nous n’avons pu tirer que des conclusions très approximatives : sous exci- tation, il semble que la valeur de coi correspon- dant à l’effet de première espèce soit peu différente de celle qui correspond au ZnS(Cu) de la même

série ; en revanche, la fréquence critique est beau-

coup plus faible, environ 5 kHz. La valeur de El

déduite de ces propriétés est 0,26 eV.

A une fréquence donnée, le déclin de l’effet photo- diélectrique auquel donne lieu ZnS(Cu, Co) est plus lent que quand il s’agissait du ZnS(Cu) de la

même série ; ainsi, 5 minutes après la cessation de l’excitation et à la fréquence de 10 kHz,

était égal à 59 % pour le premier, à 43 % pour le second. Ceci montre que l’introduction de Co (à

cette proportion) dans ZnS(Cu) se traduit par une

augmentation de la moyenne des E2 ; la même

observation a été faite par d’autres auteurs en ce

qui concerne la phosphorescence [3].

11.2.

-

A LA FRÉQUENCE DE 50 Hz, le déclin

de cQ était beaucoup plus lent pour ZnS(Cu, Co)

que pour le ZnS(Cu) correspondant.

D’une manière générale, l’effet photodiélec- trique à 50 Hz est plus compliqué qu’aux fré-

quences supérieures à 1 kHz, en raison de la super-

position de plusieurs mécanismes dont certains sont fortement influencés par l’intensité du champ appliqué. Notre appareillage ne nous permettant

pas de faire des mesures à des fréquences diffé-

rentes de 50 Hz, nous avons cherché à obtenir quel-

ques informations sur les mécanismes mis en jeu

par le tracé de quelques pseudo-diagrammes de

Cole et Cole [1], c’est-à-dire des courbes repré-

sentant les variations de cQ en fonction de ’

à mesure que se poursuit le déclin de la phosphores-

cence., ceci pour différentes intensités du champ de

mesure.

La figure reproduit un tel diagramme obtenu

avec un ZnS(Cu, Co). Si l’on excepte la courbe obtenue avec la plus forte intensité, on voit que le pseudo-Cole et Cole comporte un maximum de Sj bien caractérisé, apparaissant à un instant du

déclin qui dépend beaucoup de l’intensité du champ;

étant donnée la mobilité de ce maximum, il paraît

difficile de l’attribuer à un effet de première espèce ;

comme l’existence de ce dernier ne saurait être mise en doute, nous supposons qu’il est masqué

par un effet de deuxième espèce ( 2), auquel il faudrait

attribuer le maximum dont nous venons de parler.

Un deuxième maximum s’amorce sur la droite du

graphique, qui correspond aux premiers instants

Pseudo-diagrammes de COLE et COLE e:"(e:’)

obtenus avec ZnS(Cu, Co) à la fréquence de 50 Hz.

du déclin ; toujours pour les champs pas trop intenses, il semble que l’intensité du champ ait peu

d’influence ; il s’agit probablement d’un effet de troisième espèce (2). Les valeurs élevées de ci qui

ont été rencontrées avec des champs intenses, s’accompagnaient d’une anomalie diélectrique (apparition sur l’écran de l’oscilloscope d’une figure semblable à un cycle d’hystérésis) semblable

à celle que l’on rencontre fréquemment avec le ZnO

excité [1] ; nous l’avons attribuée à la présence

d’une barrière de potentiel entre les cristaux et les armatures (barrière qui est responsable de l’effet

de deuxième espèce), qui devient inopérante aux champs trop intenses.

Il semble que la même succession de phénomènes

se produise avec le ZnS(Cu) de cette série ; mais

avec les mêmes intensités de champs, nous n’avons

pas observé d’anomalie diélectrique, sans doute

parce que la conductivité de ce phosphore est plus

faible dans les mêmes conditions ; (Saddy a déjà signalé que l’introduction de Co dans ZnS(Cu) pou- vait provoquer une légère augmentation de la

conductivité [4]).

(2) Nous

avons

désigné par effet photodiélectrique de

deuxième espèce les variations de CM et de Sm provoquées

par

un

effet Maxwell-Wagner

sur une

barrière de potentiel séparant les cristaux des armatures ; dans l’effet de troisième espèce, c’est l’enrobant situé entre les cristaux qui donne

lieu à l’effet Maxwell-Wagner ; dans les deux cas, la con-

ductivité électronique des cristaux est seule à intervenir.

BIBLIOGRAPHIE

[1] Roux (J.), L’effet photodiélectrique dans le sulfure et dans l’oxyde de zinc ; Thèse, à paraître dans les

Ann. Physique, 1956.

[2] RANDALL (J. T.) et WILKINS (M. H. F.), Proc. Roy. Soc., 1945, A 184, 366.

[3] ARPIARIAN (N.), Comm. Congr. Heidelberg, Mosbach, juillet 1951. ARPIARIAN (N.) et CURIE (D.), C. R.

Acad. Sc., 1952, 234, 75. KRYLOVA (E. S.), Dokl.

Akad. Nauk. U. R. S. S., 1949, 64, 495. HOOGEN.

STRAATEN

(W.), J. Electrochem. Soc., 1953, 100, 356- [4] SADDY (J.), Contributions à l’étude de la photolumi-

nescence du sulfure de zinc. Thèse, Paris, Ann. Phy-

sique, 1947.

Références

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