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Sur une interprétation diélectrique de la formule de Fresnel

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00241209

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241209

Submitted on 1 Jan 1907

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Sur une interprétation diélectrique de la formule de Fresnel

G. Sagnac

To cite this version:

G. Sagnac. Sur une interprétation diélectrique de la formule de Fresnel. J. Phys. Theor. Appl., 1907,

6 (1), pp.277-279. �10.1051/jphystap:019070060027701�. �jpa-00241209�

(2)

277

Exprimons que le flux d’induction se conserve de A, le champ est F

ww

1

en B point intérieur voisin de A où le champ est F - fi W3w’. On a :

Fia. 2.

D’où pour le moment de la sphère de volume V = 4 0) valeur :

SUR UNE INTERPRÉTATION DIÉLECTRIQUE DE LA FORMULE DE FRESNEL Par M. G. SAGNAC.

Au lieu d’appliquer à la réfraction la constante optique de

Lorentz et Lorenz :

on peut se proposer d’essayer la constante optique :

,

n2-1 i

1 d 1. d’

"

d d 1

.

est le rapport de la vitesse d’entraînement des ondes lumi- n2

neuse à la vitesse du milieu d’indice n.

Les formules correspondant à (i) et (2) par l’échange et de

la constante diélectrique K sont :

Article published online by EDP Sciences and available at

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060027701

(3)

278 et

La constante (1’), considérée par Clausius avant la constante (t)

de Lorentz et Lorenz, est mieux définie que la constante (~’), de

même (1) est mieux définie que (2).

On peut cependant montrer que la formule (2’) doit fournir une valeur indépendante de la densité et se montrer supérieure à la for-

mule (~.’) dans le cas particulier où le diélectrique peut être regardé

comme formé non plus de particules sphériques conductrices, mais d’un empilement de lamelles conductrices parallèlement orientées.

En effet, si une lame diélectrique de constante K est placée dans

un champ électrique F perpendiculaire à ses deux faces, le moment électrique par unité de volume du diélectrique polarisé est : 9

tandis que, si la même lame est supposée conductrice comme un

métal, elle prend un moment électrique qui, rapporté à l’unité de volume de la lame, est -8 F

47t

Ces résultats simples rappelés, nous pouvons calculer le moment 1

,en considérant le diélectrique comme un empilement de lamelles

conductrices parallèles p prenant p chacune le moment 4,. par unité de h volume. Soit y le volume total des lamelles empilées dans l’unité de volume du diélectrique. La somme des moments des lamelles formant le moment résultant 1 de l’unité de volume de la lame dié-

lectrique est :

En comparant (1) et (2), en remplaçant K par ~a~, on obtient :

Le pp d où d désigne la densité, est le volume

invariable du nombre constant de lamelles contenues dans l’unité de

masse du diélectrique, dont la densité est supposée seule varier.

(4)

279 K - 1 1

ou encore

2 - 1

si I’on admet la formule li ---- y2,

Donc d - ou encore 20132013? si l’on admet la formule Il = îz2,

K

est la constante diélectrique ou optique d’un milieu formé de lamelles conductrices empilées parallèlement.

RÉALISATION DE LA SYNTONIE PAR L’EMPLOI DE DÉTECTEURS BOLOMÉTRIQUES;

Par M. C. TISSOT (1).

Les remarquables expériences de Paulsen ont rappelé l’attention

sur le problème de la syntonie en télégraphie sans fil.

On sait que ce problème consiste à réaliser un dispositif qui ne

soit impressionné que par les ondes émises par certaines stations déterminées à l’exclusion de toutes les autres.

Bien qu’il n’ait pas paru jusqu’ici possible d’en donner une solu-

tion complète, il y a intérêt, en pratique, à se rapprocher des condi-

tions que cette solution suppose :

i° Pour pouvoir mettre les appareils récepteurs à l’abri des troubles provenant des émissions étrangères ;

~° Pour pallier les effets dus aux décharges atmosphériques ;

30 Pour ne pas être soi-même une cause constante de troubles pour les autres stations réceptrices.

En raison de l’amortissement, la résonance électrique présente

nécessairement un certain flou et ne peut, en général, acquérir la

netteté de la résonance acoustique.

La théorie de la résonance indique d’ailleurs les conditions géné-

rales qu’il convient de remplir pour obtenir une résonance aiguë.

Le transmetteur et le récepteur doivent avoir des amortissements aussi faibles que possible.

Le « couplage » des circuits d’émission et de réception doit être

lâche.

Et, enfin, il convient d’employer un détecteur sensible à l’effet

total plutôt qu’à l’amplitude.

M. Paulsen aurait trouvé le moyen de satisfaire pleinement à la première condition par la production d’oscillations non amorties dans l’antenne d’émission.

(t) Communication faite à la Société française de Physique, séance du 16r fé-

vrier 1901 .

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