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F. KOHLRAUSCH. — Ueber die electromotorische Kraft sehr dünner Gasschichten auf Metallplatten (De la force électromotrice de très-minces couches de gaz en contact avec des plaques métalliques); Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. 901; 1872

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HAL Id: jpa-00236823

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236823

Submitted on 1 Jan 1873

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F. KOHLRAUSCH. - Ueber die electromotorische Kraft sehr dünner Gasschichten auf Metallplatten (De la force électromotrice de très-minces couches de gaz en contact avec des plaques métalliques); Annales de Poggendorff,

t. CXLVII, p. 901; 1872

A. Potier

To cite this version:

A. Potier. F. KOHLRAUSCH. - Ueber die electromotorische Kraft sehr dünner Gasschichten auf

Metallplatten (De la force électromotrice de très-minces couches de gaz en contact avec des plaques

métalliques); Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. 901; 1872. J. Phys. Theor. Appl., 1873, 2 (1),

pp.143-147. �10.1051/jphystap:018730020014301�. �jpa-00236823�

(2)

nord-ouest de

l’Europe

est

due,

non pas tant à la

température

élevée

de ses eaux

qu’à

l’énorme masse d’eau tiède que ce courant entraîne.

C’est

grâce

à cette masse que la

température superficielle

du cou-

rant ne s’abaisse que de

8°,4

en hiver

(de

25

degrés

à

16°,6),

en

passaiit du canal de Floride

jusqu’à

la

Nouvelle-Écosse, quoique

ce

passage mette de quarante à

cinquante jours

à

s’accomplir,

à raison

d’environ 44 kilomètres par

jour.

Bien que les

points

intéressants du Mémoire de M.

Carpenter

soient loin d’être

épuisés ,

nous arrêterons ici cet

extrait,

sauf à

revenir sur

quelques parties quand

aura paru un ouvrage actuelle-

ment en

préparation,

et l’auteur se propose de

développer plus complétement

encore ses théories.

A.

ANGOT,

Agrégé de l’Université.

F. KOHLRAUSCH. 2014 Ueber die electromotorische Kraft sehr dünner Gasschichten auf

Metallplatten (De la force électromotrice de très-minces couches de gaz en contact avec des plaques métalliques); Annales de Poggendorff, t. CXLVII, p. 90I; I872.

Un aimant tournant à l’intérieur d’un circuit

métallique,

tel que celui d’un

galvanomètre,

y détermine par induction des courants

alternatifs dont l’intensité

dépend

du

magnétisme

de

l’aimant,

de

sa vitesse de

rotation,

de la forme du

circuit,

et enfin de sa ré-

sistance. Si l’on

interpose

dans le circuit reliant les extrémités du fil du

galvanomètre

un

électrolyte,

celui-ci

agira

d’abord par sa ré- sistance propre,

puis

par la

polarisation produite

sur chacune des électrodes par les

dépôts (gazeux

dans les

expériences

de 1B1. Kohl-

rausch) qui

se forment à leur surface. Ces

dépôts

sont si faibles

qu’on pouvait

a

priori

douter de leur

influences

en

effet,

dans ces

expériences,

la

quantité

d’électricité lancée dans le circuit par une rotation dé 1 0

degrés

de l’aimant

correspondait

à la

décomposition

d’une

quantité

d’eau inférieure à 2 millionièmes de

milligramme.

Cependant

l’intensité des courants induits a varié

notablement, quand

on substituait à

l’électrolyte

un circuit

métallique

de même

résistance. Comme la

quantité

de gaz

correspondant

à cette

quantité

d’eau est, par suite du renversement continuel des courants , le

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018730020014301

(3)

maximum de ce

qui

peut se trouver accumulé sur les

électrodes,

on

doit en conclure que la

polarisation

naît dès que la

plus

faible quan- tité de gaz actif est mise en liberté. Il

paraît

évident que, dans les

premiers

instants au

moins,

cette

polarisation,

c’est-à-dire la force électromotrice

qui

en

résulte,

est

proportionnelle

à la

quantité

de

gaz

dégagée.

Les

expériences

de MM. Edlund

(1)

et

Becquerel 1 ’)

tendent à le

démontrer;

le but de M. Kohlrausch a été dé le vérifier

et d’obtenir la valeur absolue de cette force.

Il fait passer les courants induits dans de l’eau

aiguisée

d’acide

sulfurique,

les électrodes étant deux feuilles de

platine poli

de

108 millimètres

carrés,

en faisant varier la vitesse de rotation de

l’aiinant,

et il mesure la déviation

produite

par le passage des cou-

rants dans un

électrodynamomètre.

Les mêmes

expériences

ont été

faites ensuite en

remplaçant l’électrolyte

par une résistance métal-

lique équivalente,

et il a obtenu les résultat suiv ants :

n

représente

le nombre de tours de l’aimant par

seconde ; 1

les dé-

viations du

dynamomètre observées, lorsque l’électrolyte

est dans le

circuit;

a’ les déviations

calculées,

comme il sera dit

plus loin ;

A les

mêmes

quantités lorsque

la résistance

métallique remplace

l’électro-

lyte.

On voit que, pour des vitesses

croissantes,

l’influence de la

polarisation

diminue l’intensité des courants induits d’une manière de moins en moins

énergique,

et

qu’au

delà d’une certaine vitesse elle les augmente. Dans une autre série

d’expériences,

la résis-

tance de

l’électrolyte

étant environ 125 unités

Siemens,

on a

dû.,

pour obtenir des déviations

égales,

lui substituer des résistances

(’ ) Pogg. Ann., t. LXXXV, p. 209.

(2) Comptes rendus, t. XXII, p. 381.

(4)

métalliques

de

pour des vitesses de

tours par seconde,

ce

qui

confirme les résultats mentionnés

plus

haut.

Pour déduire de ces résultats des données

numériques,

on obser

vera que si i est l’intensité du courant, w la résistance du

circuit,

le

produit i

X w doit être la force

électromotrice,

force

qui

se com-

pose : IOde la force induite par le mouvement de

l’ aimant, qui

est

une fonction

périodique

du temps, dont la

période

est le temps 2r d’une

révolution,

et variant

proportionnellement

à la

vitesse,

et, par

conséquent,

en raison inverse du temps T,

qu’on

peut, par

suite,

supposer de la

forme - sin 7r

t, k

dépendant

de la forme et des di-

r r

mensions de

l’aimant ;

de la force induite dans la

spirale

elle-

même par les variations du courant,

qui

est de la forme - q di

dt,

q

dépendant

des dimensions de la

spirale;

de l a

polarisation

que

nous supposons

proportionnelle

à la

quantité

de gaz actif

dégagé

ou à

-..

i dt.

Si p désigne

une dernière constante,

qui

sera la force

électromotrice due à la

quantité

de gaz

correspondant

à l’unité d’é-

lectricité,

cette force sera

-pfi

dt. On devra donc écrire

l’intégrale générale

de cette

équation

est

des termes

qui

contiennent e-t,

ces termes devenant

négligeables,

si l’on ne fait les observations

qu’après

un

grand

nombre de tours de l’aimant.

Comme on peut

changer l’origine

des temps, cette

expression

(5)

I46

peut se

simplifier

et s’écrire

cette intensité est donc

toujours plus

faible que celle

qu’on

obtien-

drait en

supprimant l’électrolyte (p = ou,

et l’induction du circuit

sur lui-même

(q = 0),

à moins que ces deux influences

perturba-

trices ne se compensent, ce

qui

arrivera

pour pr2 = qn2,

c’est-à-dire pour une certaine vitesse de rotation.

L’introduction d’un

électrolyte

peut donc avoir pour

effet

de

neutraliser l’action des exti-a-coui,ants, ce

qui,

au

point

de vue

pratique,

peut être utile dans les

appareils magnéto-électriques.

De

plus,

cette formule permet de comparer les résultats de l’ex-

périence

avec

l’hypothèse

faite que la

polarisation

est

proportion-

nelle à la

quantité

de gaz. En

effets,

le

dynamomètre

donne la va-

leur moyenne du carré de l’intensité i du courant; ses déviations

sont donc

proportionnelles à 1 si2 dt,

c’est-à-dire à

t

en introduisant le nombre n de tours par

seconde,

la déviation sera

C’est au moyen de cette lôrinule

qu’ont

été calculés les nombres a’

du

tableau,

la constante A étant déterminée une fois pour toutes au moyen d’un conducteur

métallique

de résistance connue, pour

lequel

la formule se réduit à

Les nombres donnés ci-dessus

conduisent,

pour A = 7700, aux va- leurs suivantes des constantes :

(6)

L’écart entre lcs valcurs observées et calculées est

insignifiant;

de

plus,

les observations faites sur le conducteur

métallique

seul don-

neraient q =

0,5217,

comme mesure de l’induction exercée par le

courant lui-même. La concordance des deux valeurs est très-satis- faisante. On a donc le droit d’admettre que, pour ces faibles quan-

tités,

la

force

électromotrice

produite

au contact d’une lame de

platine

et de gaz est

proportionnelle

à la

quantité

de gaz.

Si l’on admet que la force électromotrice

varie,

non en raison

de la

quantité,

mais de

l’épaisseur

de la

couche,

de sorte que la même

quantité

de gaz

appliquée

sur une laine de

platine

de 1 milli-

mètre carré

produise

une force électromotrice 108 fois

plus grande,

on

arrive,

par des transformations

faciles,

au résultat

numérique

sui-

vant :

En 1 6901000 de

seconde, le courant d’intensité

1 (Weber) produit,

sicn des électrodes de

platine

lie 1 Inillimètre carré de section, une

polarisation égale

à 1 Daniell.

A. POTIER.

SITZUNGSBERICHTE DER MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLICHEN CLASSE DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IN WIEN (Comptes

rendus de l’Académie des Sciences de Vienne); 1872 (1).

BOLTZMANN. - Mouvement moléculaire d’un gaz simple en équilibre, p. 23.

L’auteur donne seulement les résultats d’un

Mémoire,

il dit

avoir

prouvé

que la

répartition

finale des forces vives du mouve- ment moléculaire dans un gaz

simple

en

équilibre

de

température

n’est

possible

que d’une seule

manière, qui

est celle

indiquée

par Maxwell,. La même conclusion s’étend aux gaz dont la molécule

comprend plusieurs

atomes.

v ,

SUBIC. - Ueber die Temperatur-Constante (Sur les constantes caractéristiques de la température), p. 26.

L’auteur, s’appuyant

sur les reclierches de

Joule,

établit que

l’augmentation

de la force vive du mouvement de translation des molécules d’un gaz

correspondant

à une élévation de

température

de

(1) Cette publication contient un tableau mensuel des observations faites à l’Obser- vatoire central de Météorologie et de Magnétisme terrestre établi à Vienne.

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