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De la mesure de la force électromotrice de contact des métaux par le phénomène de Peltier

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237606

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237606

Submitted on 1 Jan 1880

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De la mesure de la force électromotrice de contact des métaux par le phénomène de Peltier

H. Pellat

To cite this version:

H. Pellat. De la mesure de la force électromotrice de contact des métaux par le phénomène de Peltier.

J. Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.122-124. �10.1051/jphystap:018800090012201�. �jpa-00237606�

(2)

I22

vitesses,

dans le cas

actuel,

serait son

point d’appui?

Si c’était

dans les masses gazeuses

elles-mêmes,

il se

produirait

dans ces

masses un mouvement en sens inverse

qui

se serait révélé par une

déviation du côté

opposé

de la raie C. Or il ne s’est rien montré de semblable. La durée du

phénomène

n’est pas moins surpre-

nante que le

phénomène

lui-même.

Néanmoins,

si l’on considère d’une part que ces

grands dépla-

.

cements ne s’observent que dans les raies de

l’hydrogène,

d’autre

part que la

Thermodynamique

attribue aux molécules de ce gaz une vitesse moyenne de 2300m à la

température ordinaire,

les vitesses

qu’il

faudrait admettre ne

paraissen t plus

aussi excessives.

Gomme,

en outre, le spectre de

l’hydrogène

ne s’obtient

qu’à

l’aide de l’élec-

tricité,

il y a lieu

d’espérer

que la théorie de 31. Cornu se véri- fiera et

expliquera

d’une manière satisfaisante ces intéressants

phénomènes.

DE LA MESURE DE LA FORCE ÉLECTROMOTRICE DE CONTACT DES MÉTAUX

PAR LE PHÉNOMÈNE DE PELTIER;

PAR M. H. PELLAT.

On fait assez

généralement

le raisonnement suivant au

sujet

du

phénomène

Peltier :

Si

(V2- V1) représente

la différence de

potentiel

de deux

métaux dissemblables en contact et en

équilibre électrique,

c’est-

à-dire

représente

leur force électromotrice de contact, une quan- tité

Q d’électricité,

en traversant la

soudure,

subira de la part des forces

électriques

un travail

égal

à

(V22013V1)Q; à

ce travail cor-

respond,

suivant son

signe,

le

dégagei7ietit

oit

t’absorption

de

chaleur observée dans le

plaénorrzéne

Pellier.

De là une méthode assez

simple

pour mesurer la force électro-

motrice de contact des

métaux,

méthode

employée

par

quelques physiciens.

Nous avons,

d’après

les données

expérimentales,

calculé

en valeur absolue la force électromotrice de contact de

quelques couples,

et nous avons mis en

regard

celle fournie par les mesures

électroscopiques.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090012201

(3)

I23

Comme on le

voit,

il y a un désaccord

complet

entre les nombres donnés par les deux rnéthodes. Les valeurs absolues sont

cinq

cents

à mille fois

plus grandes

dans les mesures

électroscopiques

que dans les mesures

calorimétriques;

les valeurs relatives sont toutes

différentes;

les

signes

même peuvent ne pas être les mêmes.

M. Edlund

(3) signale déjà

ce désaccord entre les valeurs rela- lives et l’attribue aux erreurs des mesures

électroscopiques ;

Clau-

sius

(4)

le

signale

à son tour et l’attribue à sa véritable cause.

La seconde

partie

du raisonnement fait au

sujet

du

phénomène

Peltier et

reproduit

en tête de cet article repose sur une

hypothèse

très hasardée et

probablement

inexacte : c’est

qu’aucune

force

autre que les forces

électriques

ne peut

produire

un travail sur

l’électricité en mouvement.

Or,

nous allons voir

qu’il

en existe

vraisemblablement d’autres.

Considérons deux métaux dissemblables en contact et en

équi-

libre

électrique :

ils sont à des

potentiels

différents

V,

et

Va.

Comme on ne saurait admettre un saut

brusque

de

potentiel,

il

doit exister une couche de transition extrêmement mince dans la-

(1) Ces valeurs sont déduites des expériences de M. Le Roux ; elles sont d’accord

avec les valeurs relatives données par M. Edlund et avec une détermination absolue de M. Bellati pour le couple fer-zinc (voir Journal de Physique, t. IX, p. 94).

(2) La valeur absolue du couple cuivre-zinc est une moyenne fournie par des expé-

riences inédites de l’auteur de cet article, assez voisine des nombres qu’on peut dé- duire des expériences de M. Kohlrausch et de celles de sir yv. Thomson. Les valeurs relatives fournies par M. Hankel ont permis d’en déduire les valeurs absolues des autres couples.

(3) Recherches sur la force électromotrice dans le contact des métaux. Stockholm, 1871.

(4) Die mechanische Beltalldlung der Electricitüt, Chapitre VII, p. 177. § 3 et 5 2.

Braunschweig, 1879.

(4)

I24

quelle

le

potentiel

varie

graduellement

de V1 à

V2.

Dans cette

couche,

l’unité de masse

électrique

est sollicitée à se mouvoir par

une force

égale à dv dn; malgré

cette

force,

elle reste en

équilibre ;

il faut pour cela

qu’il

y ait une force

antagoniste précisément égale

et de

signe

contraire. Nous ne nous arrêterons pas à rechercher ici

quelles peuvent

être les causes de cette force

antagoniste;

le

lecteur trouvera dans

l’Ouvrage

de Clausius les différentes

hypo-

thèses faites à cet

égard ;

ce que nous tenons à faire remarquer, c’est son existence certaine.

Or,

est-il évident que cette force

qui agit

sur l’électricité en

équilibre

va cesser

d’agir

dès

qu’elle

est en

mouvement? Certainement non. Il faudra alors tenir compte du travail

qu’elle produit,

travail de

signe

contraire à celui de la force

électrique.

Le

phénomène

Peltier

correspond

donc à la différence de ces

deux travaux voisins en

grandeur absolue,

et non au travail de la force

électrique seulement,

comme on l’admet pour en déduire les forces électromotrices de contact des métaux. Il ne

peut .en

rien

nous faire connaître cette dernière

quantité.

DESCRIPTION ET EMPLOI DES LUNETTE ET ÉCHELLE D’EDELMANN;

PAR M. A. TERQUEM.

La lecture des

angles par le procédé

de

Poggendorff,

c’est-à-dire par la rotation d’un miroir et la réflexion des divisions d’une mire

fixe, tend,

surtout pour les

petits angles,

à se substituer aux autres

procédés

de lecture. Le centre du miroir mobile doit être évidemment

compris

entre les

plans

horizontaux passant par l’échelle et l’axe de rotation de la

lunette,

et à

égale

distance de

ces deux

plans.

Comme dans la

plupart

des

instruments,

la lunette

et l’échelle sont fixées invariablement au même

pied;

ce

réglage

est souvent

difficile,

surtout si le miroir est fixe. M. Edelmann a

construit un

appareil qui

rend cette installation très facile et

permet

en outre de faire les

lectures,

que le miroir tourne autour

d’un axe horizontal ou vertical.

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