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Pertes d'énergie dans des couches minces de gaz solidifiés

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(1)

HAL Id: jpa-00207099

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00207099

Submitted on 1 Jan 1971

HAL

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Pertes d’énergie dans des couches minces de gaz solidifiés

C. Colliex, B. Jouffrey

To cite this version:

C. Colliex, B. Jouffrey. Pertes d’énergie dans des couches minces de gaz solidifiés. Journal de Physique,

1971, 32 (5-6), pp.461-466. �10.1051/jphys:01971003205-6046100�. �jpa-00207099�

(2)

PERTES D’ÉNERGIE DANS DES COUCHES MINCES DE GAZ SOLIDIFIÉS (*)

par C. COLLIEX et B. JOUFFREY

Laboratoire de

Physique

des

Solides,

associé au C. N. R.

S.,

Bâtiment

510,

Faculté des Sciences

d’Orsay,

Essonne

(Reçu

le 9

février 1971)

Abstract. 2014 Des couches minces de gaz solidifiés (N2, O2, Ne, A, Kr, Xe) préparées par conden- sation sur un support froid ont été étudiées par diffraction et microscopie électroniques. Les spectres des pertes d’énergie d’électrons incidents de 75 ou 100 keV ont été enregistrés et une interprétation des différents maximums est proposée en relation avec la structure de bandes : nous avons mis ainsi en évidence la contribution d’excitons, de transitions interbandes et de plasmons.

Summary. 2014 Thin films of solidified gases (N2, O2, Ne, A, Kr and Xe) have been prepared by

condensation on a cold substrate and have been investigated by electron diffraction and microscopy.

Energy loss spectra of 75 or 100 keV incident electrons have been registered and an interpretation

of the different maxima is proposed in relation with the band structure of these solids : we have detected the contribution of excitons, interband transitions and plasmons.

Classification

Physics Abstracts

16.95

Etant donnée leur

configuration électronique

par-

ticulière - leur couche externe est

complète

avec

huit électrons par atome -, les gaz rares solidifiés ou

« solides rares » constituent une

catégorie

de solides

très intéressants. Ils

possèdent

notamment la

propriété

d’être des isolants à très

large

bande interdite et ceci est une

conséquence

directe des forces de liaisons

interatomiques

très faibles. C’est

pourquoi

nous avons

entrepris

une étude

expérimentale

des pertes

d’énergie

d’électrons de 75 ou 100 keV à travers des films minces

d’argon,

de

krypton,

de xénon, d’azote et

d’oxygène

solides afin de mieux connaître les excita-

tions dans ce type de solides

[1].

En effet peu

d’enregistrements

de spectres de pertes

d’énergie

ont été réalisés à ce

jour

sur les gaz solidifiés :

après

les

expériences préliminaires

et peu

précises

de

Hôrl et Suddeth

[2], Bostanjoglo

et Schmidt

[3]

ont

mis en évidence les excitons dans

l’argon solide,

Keil

[4]

a observé dans le spectre du xénon la structure

excitonique

et une perte de

plasmon,

et très récem-

ment Daniels

[5]

a

entrepris

une étude similaire à la nôtre dans l’azote et

l’oxygène

solides.

Par ailleurs des mesures

d’absorption

et de réflexion

optiques

ont

également permis

d’étudier les excita- tions dans ces solides avec une résolution sensiblement

supérieure

mais ont été

pendant longtemps

réduites

au domaine des U. V.

[6].

C’est l’utilisation du rayonnement continu émis par un

synchrotron qui

a

élargi

récemment la gamme des

énergies explorées [7]

mais la mise en

place

d’une telle

expérience

nécessite

une infrastructure sans commune mesure avec la nôtre.

L’adaptation

sur un

microscope électronique

à

transmission d’une

platine

refroidie à l’hélium

liquide [8]

et d’un

système dispersif

du type

Castaing-Henry [9]

nous a

permis d’explorer

un domaine 0 à 600 eV

avec une résolution de l’ordre de 1

eV,

tout en conser-

vant la

possibilité

de connaître la structure cristalline des échantillons par diffraction et

microscopie

élec-

troniques.

I. Résumé de la théorie. - La

réponse

du gaz d’électrons d’un solide au

champ

extérieur associé

aux électrons

incidents,

considéré comme une pertur-

bation,

peut être

analysée

en termes de constante

diélectrique généralisée E(q, co)

avec

8(q, CV)

=

el(q, 0))

+

iE2(q, w)

On sait en effet que la section efficace différentielle de diffusion d’un électron avec un transfert

d’énergie

AE = hco et un transfert de

quantité

de mouvement

AP =

hq

est donnée par la formule :

où C est une constante,

Eo

est

l’énergie

de l’électron

incident, OE

est un

paramètre égal

à

AE/2 Eo

et la

diffusion a lieu dans un

angle

solide dQ faisant avec

la direction incidente un

angle

0

(Voir

par

exemple

Raether

[10]).

L’angle

solide dans

lequel

nous collectons les (*) Cet article recouvre en partie le travail de la thèse de

Doctorat d’Etat ès Sciences Physiques de C. Colliex, enregistrée

au C. N. R. S. sous le AO 4609 et qui a été soutenue en 1970

à la Faculté des Sciences d’Orsay.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01971003205-6046100

(3)

462

électrons diffusés est constant dans toutes nos

expé-

riences. Le

demi-angle

d’ouverture

utilisé,

défini

par le

diaphragme

de contraste, est de l’ordre de 5 x 10-4 radian. La section efficace différentielle de diffusion est donc dans notre cas

égale

à une constante

multipliée

par la fonction perte

d’énergie

A l’aide des relations de

Kramers-Kronig

on peut calculer de

façon

détaillée les

parties

réelle et

imagi-

naire de la constante

diélectrique

et ceci a été fait par Keil

[4]

dans le cas du xénon et par Daniels

[5]

pour l’azote et

l’oxygène.

Certains maximums de la fonction perte

d’énergie

sont donc liés

simplement

à E2 et peuvent être

comparés

aux maximums de

l’absorption optique,

car celle-ci

est

proportionnelle

à Im 8 = 82. De

plus,

dans le

cadre de

l’approximation

des

phases

aléatoires d’autres maximums peuvent

provenir

de

singularités

du déno-

minateur IEI 2 :

ces excitations sont alors de type collectif. Dans ce

qui suit,

nous essaierons par compa- raison avec les résultats des

expériences d’optique

de

distinguer

ces deux types de contributions dans les spectres de pertes

d’énergie.

II. Structure cristalline des couches minces de gaz solidifiés. - Les couches minces de gaz solidifiés ont

été

préparées

par condensation sur un support refroidi

au moyen d’une circulation continue d’hélium

liquide.

La structure cristalline des gaz solidifiés a

déjà

été

étudiée par de nombreux auteurs, tant à l’aide des rayons X que par diffraction

électronique (voir

l’ar-

ticle de revue de Curzon

[11]

pour une

bibliographie

détaillée).

Nous ne nous étendrons donc pas sur les

problèmes

de structure cristalline. Nos résultats confirment que les solides rares cristallisent en

général

dans la structure

cubique

à faces centrées. La

figure

1

montre des clichés de diffraction relatifs au néon, à

l’argon,

au

krypton

et au xénon

pris

dans les mêmes conditions

(même longueur

de

chambre)

et nos mesures

du

paramètre

relatif à chacun de ces corps en prenant

comme référence un support d’aluminium sont rassemblées dans le tableau suivant :

Celles-ci nous ont surtout

apporté

une preuve

supplé-

mentaire de la nature du gaz condensé, notamment

pour le néon.

La

micrographie

2

représente

un

exemple typique

d’une couche mince de

krypton après

condensation et on

distingue

que la taille moyenne des cristallites est de l’ordre d’une centaine

d’angstrôms.

Cette

phase cubique

à faces centrées est souvent caractérisée par un

grand

nombre de défauts

plans,

vraisemblablement des défauts

d’empilement,

et une

FIG. 1. - Diagrammes de diffraction du xénon, du krypton, de l’argon et du néon solides. Les anneau,-,, sont caractéristiques

d’une structure cubique à faces centrées.

FIG. 2. - Micrographie d’une couche mince de krypton

solidifié.

(4)

évolution vers une structure

hexagonale

compacte peut même se

produire.

Il nous semble que cette transformation

progressive

est liée à la diffusion

d’impuretés (azote

ou

oxygène)

dans la couche mince.

Cette

interprétation

serait en accord avec les dia-

grammes

d’équilibre

azote-gaz rares,

oxygène-gaz

rares déterminés par Barrett et Lothar

Meyer [12].

Sous la

pression

du

microscope,

seule la

phase

a

de l’azote a pu être observée car la

température

de

sublimation

(29 °K)

est inférieure à la

température

de

changement

de

phase (35 °K).

Et nous avons pu vérifier la structure

proposée T6

dans

laquelle

les centres des

molécules coïncident avec les sites d’un réseau CFC tandis que les axes des molécules

pointent

dans des

directions 111 >. La distance entre atomes dans la molécule est de l,1

A

et le

paramètre

du réseau CFC

a été évalué à

5,7 Á. L’azote,

comme cela a

déjà

été

observé

[13],

est

plus

facilement recristallisable que les autres gaz et la

figure

3 montre un cristal

plus

étendu dans

lequel

des défauts sont nettement discer-

nables.

FIG. 3. - Micrographie d’une couche mince d’azote solidifié.

Le cas de

l’oxygène

est

beaucoup plus compliqué.

Les

phases

x,

B,

y, e et une

phase amorphe

ont été

observées et nous renvoyons pour la discussion des

changements

de structure aux articles de

Bostanjoglo

et Goertz

[14]

et de Hôrl

[15].

III.

Spectres

de

pertes d’énergie

et

interprétation.

-

a)

RÔLE DU SUPPORT. - Le mode de

préparation

des

films minces de gaz solidifiés entraîne nécessairement la

superposition

dans le spectre de pertes

d’énergie

de

la contribution du support et de celle du gaz. Il est donc souhaitable d’utiliser un support dont le spectre soit très

simple.

La

plupart

des

expériences rapportées

ici ont donc été menées avec un support de carbone

amorphe

obtenu par

évaporation

et dans

quelques

cas

nous avons utilisé des couches

évaporées

d’aluminium

ou de silicium.

Comme le montre la

figure

4, le spectre des pertes

d’énergie

dans un film mince de carbone

évaporé

est caractérisé

principalement

par une

large

bosse centrée

vers 21

eV,

due vraisemblablement à une excitation de type collectif. On

distingue

aussi la

présence

d’une

légère

bosse vers 6 eV. L’excitation d’un second

plasmon

vers 42 eV ne s’observe que dans des couches relativement

épaisses,

de l’ordre de

grandeur

au moins

du libre parcours moyen pour l’excitation d’un

plas-

mon soit 1 000

A

pour des électrons de 100 keV. Si cette seconde perte est visible sur le spectre que nous

avons

reproduit,

elle ne l’est pas en

général

sur les supports

beaucoup plus

minces que nous utilisons afin de réduire l’incertitude sur les spectres de pertes

d’énergie

des gaz.

b)

AZOTE ET OXYGÈNE SOLIDES. - Les spectres de pertes

d’énergie

dans l’azote et

l’oxygène

solides sont

représentés

sur la

figure

4 et dans le tableau 1 nous

avons rassemblé nos résultats relatifs à la

position

des

principaux

maximums en les comparant avec les valeurs

des maximums de la fonction perte

d’énergie

détermi-

nés par Daniels.

TABLEAU 1

Le tableau 1 nous permet de conclure que nos résul- tats sont en assez bon accord avec ceux de

Daniels,

du moins en ce

qui

concerne la

position

des

principaux

maximums. Nous avons mis en évidence des

pics

dus

à des processus d’excitations

multiples

et sa meilleure

résolution lui a

permis

de détecter certains

pics plus

faibles comme celui à

16,7

eV dans l’azote et le dédou- blement du

principal

maximum de

l’oxygène

autour

de 20 eV.

Ne

disposant

d’aucune étude

théorique

de la struc-

ture de bande de ces

solides,

une

interprétation

de ces

résultats ne peut être que

qualitative.

A

partir

des

niveaux

électroniques

dans la molécule

N2,

déterminés

par pertes

d’énergie

dans le gaz

[16], [17],

on peut proposer un modèle de schéma de bandes pour l’azote solide. Le rassemblement d’un

grand

nombre de

molécules entraînerait le

mélange

des niveaux rcu 2 p et

(5)

464

FiG. 4. - Spectres de pertes d’énergie de gaz solidifiés sur un support de carbone amorphe.

(1g 2 p pour former une bande de valence

capable d’accepter

6 électrons par molécule. Il en serait de même pour les niveaux 1Cg 2 p et (1u 2 p

qui

donneraient naissance

a une

bande de conductibilité

complètement

vide. L’azote serait un isolant avec une bande

d’énergie

interdite de l’ordre de

grandeur

de

l’énergie

de la

première

excitation

permise

dans le gaz, soit 13 eV.

Pour soutenir ce

modèle,

on peut noter une

légère

bosse à 13 eV dans la fonction

Im - 1 E déterminée

par Daniels et cette bosse

correspond

à un maximum

de 82 alors que les maximums à

14,5

eV et

19,5

eV

correspondent

à des minimums de a,

qui

toutefois

ne s’annule pas.

La bosse à 9 eV que nous avons détectée dans le spectre de

N2

solide peut être due à une contamination

préalable

du substrat froid. Elle peut être

rapprochée

aussi de la bande de

Lyman-Birge-Hopfield

observée

par Lassettre

[16]

dans le gaz : notre

plus grande

ouverture

angulaire

peut

expliquer

le fait que nous détections cette transition « interdite »

dipolairement

alors que Daniels ne la voit pas.

c)

« SOLIDES RARES ». - Tous les spectres relatifs

aux solides rares

présentent

un certain nombre de caractères communs et dans le tableau II nous avons

regroupé

les résultats en classant dans une même

colonne les

pics

dont

l’origine

semble être commune.

Tous ces

pics,

on le voit bien sur les

profils présentés

dans la

figure 4,

n’ont pas la même

importance ;

le

pic désigné

sous la lettre B est en

général

peu

marqué.

Il est même invisible dans le cas du xénon. Le doublet C et D est en revanche

toujours

très net. Certains

pics plus

lointains peuvent être dus à des excitations mul-

tiples.

(6)

TABLEAU II

Les valeurs

portées

sur ce tableau sont les valeurs

moyennes obtenues sur un nombre de mesures

expé-

rimentales variant entre 5 et 15 suivant le cas.

Un certain nombre de calculs de structures de bandes ont été

publiés

pour les différents gaz rares

dans la structure

cubique

à faces centrées. Sur la

figure

5 nous

représentons

les résultats obtenus récem-

ment par Rôssler

[18]

pour le

xénon,

le

krypton

et

l’argon.

On en déduit que ces solides

possèdent

une

bande de valence s très étroite

(0,1 eV)

non

représentée

sur la

figure

5 parce que trop

profonde

et une bande de

valence p

plus large (1 eV) complètement remplies séparées

d’une bande de conduction par une bande interdite de

largeur

variable

Eg.

Le bas de la bande de conduction

possède

un caractère

s et est suivi par un certain nombre de bandes liées à des états

atomiques

d excités.

Pour

comprendre l’origine

de nos différents

pics,

nous avons

regroupé

dans le tableau III les

principaux

maximums observés dans des

expériences

de réflexion par le groupe de

Desy [7]

et

l’interprétation proposée.

De ce

qui précède,

on

peut

donc conclure raison- nablement que les

pics désignés

par la lettre A dans

nos spectres sont dus à l’excitation d’excitons et que les

pics désignés

par la lettre B sont dus à des transitions individuelles interbandes en des

points

de haute

symé-

trie.

Nos

expériences

par pertes

d’énergie

ne nous permettent pas

d’apporter

d’information

supplé-

mentaire sur ces deux types d’excitations à cause de la faible résolution de notre

analyseur.

De

plus,

ces

excitations

qui proviennent

directement d’un maxi-

mum de la

fonction 82

sont, dans une

expérience

de pertes

d’énergie,

écrantées par un

facteur ! 1 8 2.

Par contre les

pics toujours importants

que nous

avons

désignés

sous la lettre

C,

ne semblent pas visibles

dans des

expériences d’optique

et

correspondent toujours

à un domaine

d’énergie

la décroissance du

pouvoir

réflecteur est nette. Il semble donc tout à fait raisonnable

d’interpréter

ce maximum C en termes

d’excitation collective.

Miyakawa [19]

a

développé

une théorie

microscopique

des excitations

longitu-

dinales dans un isolant à

large

bande interdite. Il a

montré en

particulier qu’excitons

et

« plasmons »

peuvent coexister dans un tel solide. Le

« plasmon »

peut être

interprété

alors comme une onde de

polarisa-

FIG. 5. - Bandes d’énergie du xénon, du krypton et de l’argon

solides d’après Rdssler [16].

tion

longitudinale

se propageant dans le cristal sous l’effet d’une interaction

dipolaire.

De

plus,

une telle

solution n’existe

qu’au-dessus

d’une

singularité M3

de Van Hove

correspondant

à une

absorption optique importante,

et la valeur moyenne de a, doit décroître très

rapidement après

cette bande

d’absorption.

Par

ailleurs,

un raisonnement

simple

dû à Mott

[20]

permet de

comprendre

comment la

fréquence

de

(7)

466

TABLEAU III

vibration collective d’un gaz d’électrons se modifie

quand

ces électrons sont liés aux noeuds d’un réseau :

hwg représente

la valeur moyenne des transitions interbandes

permises

que nous

prendrons

en

première approximation égale

à la

largeur

de bande interdite

Eg.

Et

Si on suppose neff = 6 électrons

p/atome,

on calcule

à

partir

de cette formule :

valeurs

qui correspondent

relativement bien aux

valeurs mesurées pour le

pic C, respectivement 15,0 eV, 17,8

eV et

19,8

eV.

Toutes ces considérations semblent donc attribuer

l’origine

du

pic

C à une excitation de nature collec- tive.

L’interprétation

des

pics plus lointains,

en

particu-

lier de ceux que nous avons

regroupés

sous 11 lettre

D,

semble nécessiter l’intervention d’électrons

plus

pro-

fonds ou d’états excités

plus

élevés. Ma is il

paraît

assez

étrange qu’aucune

trace de ces maximums ne soit

visible dans les

expériences

de réflexion

optique.

Nous avons détecté aussi à des

énergies

très nette-

ment

supérieures

des maximums

qui

doivent être attribués sans

ambiguïté

à l’excitation d’électrons

profonds :

électrons 4 d dans le

xénon,

3 d dans le

krypton.

Mais nous réservons à un antre article, consacré

uniquement

à ce type

d’excitations,

la discus-

sion des

profils expérimentaux

que nous avons enre-

gistrés.

Remerciements. - Nous voulons remercier le Dr J. Daniels pour nous avoir aimablement

communiqué

ses résultats avant

publication.

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Références

Documents relatifs

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