HAL Id: jpa-00212712
https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00212712
Submitted on 1 Jan 1958
HAL is a multi-disciplinary open access
archive for the deposit and dissemination of
sci-entific research documents, whether they are
pub-lished or not. The documents may come from
teaching and research institutions in France or
abroad, or from public or private research centers.
L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est
destinée au dépôt et à la diffusion de documents
scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,
émanant des établissements d’enseignement et de
recherche français ou étrangers, des laboratoires
publics ou privés.
Méthode de préparation rapide de couches minces
d’halogénures métalliques
Guy Perny
To cite this version:
119 A
danger
« H », et il se trouvera que, pour d’autresradionu-la M. P. .1. la
plus faible
sera cellequi correspond
à ladose de 20 rem en 70 ans.
L’intérêt des déterminations en
milligrammes.
-10 Uneparticule
de masse trèsfaible
peut être véhiculéesous
forme
depoussière,
même si sa densité estforte.
Remarquons
’ledanger
considérable des gazchimi-quement actifs et même des gaz nobles
(ceci
étant enrelations avec les récentes réductions du taux de dose
à
0,1
rem/semaine,
décidée par l’I. C. R. P. pour les radionuclides pourlesquels
le corps total est organecritique ).
L’extrêmefaiblesse
des M. P. I. enmilligrammes
correspondant
aux doses annuelles ou mieux aux doses pour la durée d’une vie(que
nous avons mise enévi-dence
(1)
établit donc que ledanger
despoussières
atomiques
est considérable dans l’ IndustrieNucléaire,
indépendamment
de laquestion particulière
despluies
atomiques,
dont ledanger
avait d’ailleurs été initialementtrès nettement
majoré.
20 L’intérêt de ces déterminations est encore accru par l’étude
indispensable
des moyensd’absorption
de cespoussières
de masseinférieure
à un cent millième demilligramme
à l’aide de « masques ».Ce sont
précisément
ces déterminations parues auJournal de
Physique
et le .Radiumqui
nous ontpermis
de conclure à J’amélioration
possible
desmasques
etfiiltres
protecteurs
contre lespoussières
radioactives.Note de M. Pierre Octave
ROBERT, présentée
par M.Françis’ PERRIN (Comptes
rendus des séances del’Aca-démie des
Sciences,
t.246,
p.2886-2889,
séance dut9 mai
1958.)
Lettre reçue le 8 février 1958.
(1) Le Journal de Physique et le Radium, Physique
Appliquée. « Les prises maximum
( M . P . t . )
enmilli-grammes et microcuries pour les radionuclides dangereux danâ l’Industrie Nucléaire et pour une exposition unique »,
par Pierre Octave RO B E RT, Professeur Agrégé de Physique,
Supplément
au n° 7, tome 18, Décembre 1957, page 154 A.MÉTHODE
DEPRÉPARATION
RAPIDE DE COUCHES MINCESD’HALOGÉNURES
MÉTALLIQUES
ParGuy PERNY,
École Supérieure de Chimie, Mulhouse. Institut de
Physique,
Strasbourg.La
spectroscopie
du corps solide nécessitel’emploi
de couches cristallines très
minces, homogènes,
trans-parentes
et de dimensions suffisammentgrandes.
Lasublimation ne donne pas
toujours
des résultatssatis-faisants,
souvent même elle n’est pasapplicable.
La méthode que nous avons mise au
point
permet
de
remplir
les conditionsprécédentes
et depréparer
descouches minces en
quelques
secondes ouminutes,
selon lecomposé.
Elle consiste àévaporer
le métal dans une enceintepréalablement
vidée d’air et con-tenant le gazhalogène
sous unepression
déterminée(1).
(1) La
pulvérisation cathodique
de métaux en présencede vapeurs d’halogènes a
déjà
été utilisée par MEY, Thèse,Leipzig, 1906.
Cette
pression
est variable avec la substance àpré-parer.
Les couches minces
d’halogénures métalliques
sontrecueillies sur des lamelles de verre fixées sur un
support
chauff ableplacé
au-dessus du creusetd’évapo-ration
(fig. 1).
La distancecreuset-support
estréglable.
Les lamelles de verre
peuvent
êtreremplacées
pard’autres
supports
dans des étudesparticulières
comme parexemple : préparation
de couches sanssupport,
épitaxies,
spectroscopies infra-rouge
etultra-violette,
étude de
phénomènes d’adsorption,
traitementsther-miques.
Un contrôle
rigoureux
des conditionsd’expériences
peut conduire à la
reproductibilité
des couches dupoint
de vue de leurspropriétés physiques
etchi-miques. L’incorporation
àl’appareil
d’undispositif
tournant, genre
disque
deTalbot,
peut
permettre
d’obtenir des couches dont lesépaisseurs
croissent dans desrapports
donnés.Nous
donnons,
ci-après,
nos résultatspréliminaires
sur lespossibilités
deprincipe
de la méthode. Lesexpériences
ont été effectuées dans les conditionssui-vantes : vide
préliminaire
de 10-4 mmHg,
tension de vapeur de l’iode ,0,5
m/m
Hg,
distancecreuset-lames de verre 3 cm, support de lames à la
température
ambiante. Le tableau p. 120. donne les ordres de
grandeur
destempératures
auxquelles
il fautévaporer
les différentsmétaux,
afin d’obtenir des couchesd’halo-génures
métalliques
utilisables enspectroscopie.
va amener d’autresmodifications
dansl’êvaluation
du120 A
TABLEAU
Dans le cas du mercure, il
s’agit
sans doute d’unesynthèse
enphase
gazeuse. Dans les cas del’argent
et du
cuivre,
lasynthèse
estprobable.
L’ioduremercu-rique
jaune
s’obtient depréférence
parévaporation
lente du métal. Ces couches sont stables à la
tempé-rature ordinaire au moins
pendant
quelques jours.
La variété rouge estproduite
lors d’uneévaporation
rapide.
L’indium
évaporé
à 310°C conduit à l’iodure tri-valentdéliquescent.
A 4300C,
on obtient de l’ioduremonovalent
brun-rouge.
L’iodure d’étain
monoclinique
rouge se forme parévaporation
trèsrapide.
L’iodurecubique
jaune
estobtenu à 740°C.
Une
évaporation
dugermanium
à 1 030 OC conduità la formation de l’iodure
cubique
tétravalent.L’obser-vation
microscopique
montre que les couchescon-tiennent
également
des micro-cristaux hexa-gonaux GeI2 orientésparallèlement
à l’axe.- Les résultats relatifs aux iodures
peuvent
êtreétendus aisément aux autres
halogénures.
Lesdépla-cements des
halogènes
par leurshomologues
à affinitésélectroniques
supérieures
ont été vérifiés dans les cas del’argent
où l’on passe facilement deAgI
àAgBr,
etAgCl.
La méthode en
question
nous apermis
de)répa-rer diverses variétés
polymorphiques
de Induréd’argent
enpréchauffant
lesupport
à destempér,
uresdéterminées choisies dans le
diagramme
d’équili
e de la substance(2).
On
peut espérer
que leprocédé
décrit dans cettenote