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Submitted on 1 Jan 1956
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Proposition d’explication pour la grandeur du travail de sortie dans les couches métalliques minces
E. Darmois
To cite this version:
E. Darmois. Proposition d’explication pour la grandeur du travail de sortie dans les couches mé- talliques minces. J. Phys. Radium, 1956, 17 (3), pp.210-210. �10.1051/jphysrad:01956001703021000�.
�jpa-00235344�
210.
PROPOSITION D’EXPLICATION POUR LA GRANDEUR DU TRAVAIL DE SORTIE DANS LES COUCHES
MÉTALLIQUES
MINCESPar E.
DARMOIS,
Laboratoire de Physique Enseignement, Faculté des Sciences, Paris.
Summary. - In the formula R = AewlkT, the term w is of the order of 1 /100 electron-volt.
We suppose that the grains of metal are charged ; a sphere having a radius of 4Å can keep one
electron whose work function is very low.
LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 17, MARS 1956,
Il suffit de battre un métal isolé avec une peau de chat pour lui donner une
charge négative,
c’est-à-dire des électrons
supplémentaires.
Nous suppo-serons
qu’une
tellecharge peut
êtreprise
par unegoutte
de métal. Unesphère
de rayon a pourraprendre
unecharge
q telle que lechamp
super- ficielq /a2
soitplus petit
ouégal
auchamp capable
d’extraire à froid les électrons du métal (effet Lilien-
feld) ;
cechamp
est de l’ordre de 3.105 U. E. S.On a donc la condition
q /a2
3.105. Aveca = 4
A (4.10---s
cm), on a q4,8.10-1°.
Lasphère
de rayon 4
A
peut doncprendre
un électron enplus.
Quand
le métal est neutre, unélectron,
une foissorti,
demande le travail e2/a augmenté
du travailde la force
image. Quand
legrain
porte un électronen
plus,
c’est le travail de la forceimage
seul. Ladifférence des deux travaux de sortie est donc
e2 la ;
avec a = 4A,
c’est 23.10-20/4.10-8
ou envi-ron 6.10-12 erg ou
3,75
eV. Les travaux de sortiedes métaux sont
précisément
de cetordre ;
ladifférence doit être très
faible,
d’où les très faiblestravaux de sortie pour les électrons des
grains.
Dans le travail de
Mostovetch,
on voit que 0diminue
quand l’épaisseur
croît, au moins dans cer-taines limites. Avec
l’explication proposée plus haut, q
croît comme a2. Avec a = 8as
peut êtrela
charge
de 4électrons,
d’où unerépulsion qui
aideà la sortie des électrons.
Naturellement les
agrégats
ne sont pas dessphères ; quand l’épaisseur
augmente, la forme peut êtreplus
ou moinspointue,
d’où assezrapi-
dement une limitation de la
charge.
On a
supposé qu’un grain
de métalpouvait prendre
unecharge électronique supplémentaire
tant que le
champ
nedépassait
pas celui de Lilien- feld. En réalité les résistances étudiées dans le travail de Mostovetchauquel
il est fait allusionplus
haut, sont scellées « dans le vide » et lechamp
de fuite
peut
êtrebeaucoup plus petit ;
c’est lechamp disruptif correspondant
à lapression
rési-duelle : Ed. La relation
q /a2 Ed
donnerait lerayon minimum des
sphérules
dont lacharge
est1 électron. L’idée de
charges présentes
sur certainsgrains
n’est pasincompatible
avec celle de Gorter(Physica,1951).
Les grossesparticules garderaient
leurs électrons ; les
petites
lesperdraient
et seraientchargées positivement.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001703021000