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J. CONROY. — On the light reflected by potassium permanganate (Sur la lumière réfléchie par le permanganate de potasse); Philosophical Magazine, 5e série, t. VI, p. 454; 1878

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237589

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237589

Submitted on 1 Jan 1879

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J. CONROY. - On the light reflected by potassium permanganate (Sur la lumière réfléchie par le

permanganate de potasse); Philosophical Magazine, 5e série, t. VI, p. 454; 1878

B.-C. Damien

To cite this version:

B.-C. Damien. J. CONROY. - On the light reflected by potassium permanganate (Sur la lumière réfléchie par le permanganate de potasse); Philosophical Magazine, 5e série, t. VI, p. 454; 1878. J.

Phys. Theor. Appl., 1879, 8 (1), pp.68-70. �10.1051/jphystap:01879008006801�. �jpa-00237589�

(2)

68

Des mesures faites à de très-faibles

pressions

ont conduit à ce

résultat

important qu’à Omm,

03 de

pression

le coefficient de frot-

tement de l’air était encore

plus

de la moitié de ce

qu’on

l’avait

observé à

754mm,

ce

qui

montre combien relativement

grande

est

la

quantité

de gaz

qui

reste dans un vide considéré ordinairement

comme

très-bon, puisque

cette masse de gaz oppose un tel ob- stacle au mouvement. Cela est bien d’accord avec la théorie

d’après laquelle

i centimètre cube d’air à la

pression de 1 1000000

d’atmo-

sphère

renferme encore des milliards de molécules

(1 ).

J. VIOLLE.

J. CONROY. 2014 On the light reflected by potassium permanganate (Sur la lumière

réfléchie par le permanganate de potasse); Philosophical Magazine, 5e série, t. VI, p. 454; I878.

Le

phénomène

des couleurs

superficielles,

découvert par Ilai-

dinger, consiste,

comme on

le sait,

dans une coloration

d’aspect

mé-

tallique

que

présentent

diverses substances

quand

on les consi dère par

réflexion,

et

qui

est bien différente de leur coloration intérieure.

La lumière réfléchie était

primitivement

examinée avec une

loupe dichroscopique composée

d’un

spath

monté dans un tube

portant

à une extrémité une

loupe

ordinaire et à l’autre un

diaphragme percé

d’une

petite

ouverture. On

pulvérise

la substance et on l’é-

tend sur une

plaque

de verre, afin d’obtenir les effets

indépendantes

de la cristallisation. Le

permanganate

de

potasse

a une couleur

interne d’un violet sombre et une couleur

superficielle . jaune, puis

blanche dans la lumière

polarisée parallèlement

au

plan

d’inci-

(1) Voir Journal de Physique, t. VI, p. 83.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01879008006801

(3)

69 dence, jaune,

verte ou même bleue dans la lumière

polarisée

per-

pendiculairemen

à ce

plan.

Stokes

analyse

avec un

prisme

la lumière réfléchie

régulièrement

par des cristaux de

permanganate

de

potasse

et observe dans le

spectre quatre

maxima

correspondant

aux

quatre

bandes obscures du

spectre produit

par la lumière transmise par une dissolution.

31. wiedeman a récemment

publié quelques

recherches sur le même

sujet.

Il trouve

qu’il n’y

a pas

correspondance

entre les

maxima et les

minima,

et que leur

position

est

indépendante

de

l’angle

d’incidence avec de la lumière ordinaire ou

polarisée

dans

le

plan d’incidence; mais,

avec de la lumière

polarisée perpendi-

s

clairement à ce

plan,

les bandes ont la même

position

pour une certaine

incidence, puis

elles se

déplacent

vers le bleu et il en ap-

paraît

une

nouvelle,

voisine de D.

D’après lui,

dans ce dernier cas,

la

position

des bandes serai

t indépendante

de la nature du milieu

ambiant

(air, benzine,

bisulfure de

carbone),

tandis que les bandes

se

déplacent

vers le bleu

quand

l’indice du milieu ambiant aug- mente, dans le cas de lalumière

polarisée

dans le

plan

d’incidence.

La

question

a été

reprise

avec un

goniomètre

de

Babinet, auquel

on avait

ajouté

un nicol et un

petit spectroscope

à vision directe.

Les

expériences

furent

généralement

faites avec du

permanganate

de potasse pulvérisé

et

déposé d’après

la méthodes de

Haidinger;

la lumière réfléchie est d’ailleurs la même que celle

produite

par la surface des

cristaux,

sauf une

petite

différence d’intensité pour

le bleu et les bandes

supérieures.

Sous de

petites incidences, quand

la lumière est

quelconque, polarisée

ou non, la couleur

superficielle

est d’un

jaune pâle;

mais

si l’incidence

augmente,

avec de la lumière ordinaire ou

polarisée

dans le

plan d’incidence,

la

proportion

de lumière blanche est

tellement

grande, qu’elle

masque

complételnent la

couleur

superfi-

cielle.

Quant

la lumière est

polarisée perpendiculairement

au

plan d’incidence,

la couleur

superficielle varie;

elle devien t verte,

bleue, puis blanche,

et enfin

prend

une coloration

métallique.

Cette cou-

leur

superficielle change

aussi avec la nature du milieu ambiant

(air,

tétrachlorure et bisulfure de

carbone),

mais les

changements paraissent

bien faibles.

L’auteur étudie ensuite le

spectre

réfléchi. Avec la lumière or-

dinaire ou

polarisée

dans le

plan d’incidence,

les minima sont peu

(4)

70

visibles;

ils

paraissent

néanmoins coïncider avec les maxima du

spectre d’absorption.

Les bandes sont

beaucoup plus

nettes avec

la lumière

polarisée perpendiculairement

au

plan

d’incidence.

Au-dessous de

40°

il y a

quatre bandes,

et l’extrémité bleue du

spectre

est très-faible.

Quand

l’incidence

augmente,

cette

partie

hleue s’affaiblit encore, ainsi que le rouge. Au delà de 55° les bandes

se

déplacent

vers le

bleu,

et à 60° une nouvelle bande

apparaît près

de

D;

elles

disparaissent

ensuite l’une

après

l’autre. Les intensités relatives de ces divers minima varient d’ailleurs avec

l’incidence;

c’est ce

qui

rend la mesure des

déplacements très-difficile,

et les

résultats obtenus ne sont pas satisfaisants.

Dans

quelques expériences

faites avec la lumière

naturelle,

le

premier

minimum du

spectre

réfléchi

correspondait

avec le pre- mier maximum du

spectre d’absorption,

et

cela,

que le perman-

ganate

soit dans

l’air,

la

benzine,

ou dans le tétrachlorure et le bisulfure de carbone.

Il y

a ici une

précaution

à

prendre,

car ces

liquides agissent

assez

rapidement

sur la

substance,

ce

qui peut

troubler les résultats. B.-C. DAMIEN.

SITZUNGSBERICHTE DER MATHEMATISCH-NATURWISSENSCHAFTLICHEN CLASSE DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN IN WIEN

(Comptes

rendus des séances de l’Académie des Sciences de

Vienne);

1878.

ETTINGSHAUSEN. - Ueber Ampère’s Electrodynamische Fundamentalversuche (Sur

les expériences fondamentales de

l’Électrodviiamiqtte);

p. m.

Il

s’agit

du troisièmc cas

d’équilibre d’Ampère.

On a modifié la

disposition indiquée

par celui-ci en

suspendant

l’arc mobile à un

levier,

soutenu par deux fils

raphrochés

et

portant

un

miroir, qui

permet

de mesurer les

déplacements.

Le mouvement est déter- miné par l’action d’un circuit fermé voisin et par celle de la Terre.

Il est nul si l’arc est

perpendiculaire

au levier. Si l’arc est

oblique,

on

peut,

de

l’angle d’écart,

déduire la

composante

verticale

magné- tique

terrestre; on

peut également

mesurer la force avec

laquelle

l’arc est

repoussé lorsque

sa corde se trouve dans le

prolongement

du circuit extérieur.

L’auteur a fait d’au tres

expériences

propres à démontrer que la

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