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Simultanéité de l'absorption du quantum primaire et de l'émission des rayons secondaires dans l'effet compton et dans l'effet photoélectrique

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Academic year: 2021

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Simultanéité de l’absorption du quantum primaire et de

l’émission des rayons secondaires dans l’effet compton et

dans l’effet photoélectrique

A. Piccard, E. Stahel

To cite this version:

(2)

SIMULTANÉITÉ

DE L’ABSORPTION DU

QUANTUM

PRIMAIRE ET DE

L’ÉMISSION

DES RAYONS SECONDAIRES DANS L’EFFET COMPTON

ET DANS L’EFFET

PHOTOÉLECTRIQUE

Par A. PICCARD et E. STAHEL. Université de Bruxelles.

Sommaire. 2014 Par la méthode du disque tournant on montre que lors de l’absorption d’un rayon gamma par effet Compton l’électron de recul et le quantum diffusé sont émis simultanément au moins à

10-7 seconde près. Pour l’effet photoélectrique il n’y a pas non plus de retard dans l’émission du photo-électron.

Ce travail a été

entrepris

à la suite d’une

publication

de Fhankland

(1)

qui

mettait en doute les

conceptions

classiques

concernant le mécanisme de 1-’effet

Compton.

D’après

les

expériences

de cet

auteur,

en effet, il

n’y

aurait pas émission simultanée de l’éleclron de recul et du

quantum

dégradé

dans les direclions

prévues

par la théorie. Nous nous étions

proposé

de vérifier

expé-rirnentalement si ce manque de coïncidences était dû

à un retard dans l’émission des

particules secondaires,

ou s’il

s’agissait

d’une anomalie de leur

répartition

angulaire.

Notre travail était terminé

lorsque

Bothe et

Maier-Leibniz

(-)

ont

publié

une série de mesures

déitiontrant l’inexactitude des conclusions de

Shan-Idand :

ces auteurs

prouvent

en effet que les

coïnci-dences

prévues

par la lhéorie s’observent

expérimeu-talement. Bien que

l’objet

initial de notre travail ait t ainsi

perdu

sa raison

d’être,

il nous semble néanmoins

intéressant de

rapporter

brièvement nos

résultats;

le

mécanisme de l’effet

Compton

est de nouveau à l’or ùre

du

jour

et nos

expériences

portent

sur une

question

particulière

qui

n’a

pas encore été

étudiée.

Si l’électron et le

quantum

sont émis avec un

déca,.

)age

de

temps

l’un

par

rapport

à

l’autre,

il

ne

peuvent

pas coïncider tous les deux avec le

phénomène primaire,

c’est-à

dire avec

l’absorption

du

quantum

incidents.

En d’autres

termes,

un corps irradié par

rayons

gani»ia

continuera à rayonner par

effet Compton,

même si la

source est enlevée. La méthode du

disque

tournant

permet

de contrôler

pareille hypothèse

avec une

grande

précision.

Notre

dispositif

de mesure est

représenté

schémati-quement

dans la

figure

1.

Ci

et

Ça

sont deux

petites

chambres d’ionisation

chargées respectivement

à

+

500 et -~UO V.

L’électromètre,

relié aux électrodes

cen-trales,

mesure par

conséquent

la

différence

des

cou-rants d ionisation. A

quelques

millimètres des chambres (1) R S. SHANKLAND. Phys. /?~., 1936, 49, 8.

12) iV BOTHE et H. ~’1AIER-LEIBNI’fZ. Nachr. d. Ges. d. ll’iss.,

Gottingen, 1936, 2, 128.

se trouve un

disque D,

de 35 cm de

diamètre, qui

peut

tourner dans les deux sens à environ 30

tours/sec.

Une

quantité

de 600 mg de radium est

placée

soit entre les chambre etle

disque (position B),

soit derrière le

disque

(position

A).

Fig. 1.

- Schéma du

montage.

Une

partie

de l’ionisation mesurée est due aux élec-trons et aux

photons

qui

sont

produits

dans le

disque

par effet

Compton.

Si leur émission se fait avec un

certain

retard,

le courant d’ionisation dans la chambre

C2

augmentera

si l’on fait tourner le

disque

dans le sens

indiqué

dans la

figure

1. Une inversion du sens de

la

rotation du

disque

donnerait un effet

inverse.

Tout se

passerait

donc comme si le radium était

légèrement

entraîné par la rotation.

Pour étalonner

l’installation,

on

peut

déplacer

le

(3)

327 radium latéralement au moyen d’une vis

micrométrique.

La vitesse du fil de l’électrométre

(qui

mesure la

diffé-rence du courant cl’ionisation dans les deux

chambres)

est fonction de la

position

clu radium :

chaque

varia-tion de vitesse tlu fil

correspond

à un certain

déplace-ment du radium.

Résultats.

1. Etude de l’émission des électrons de recul.

- Pour cette étudie nous avons utilisé des

disques

eu

aluminium,

en fer et en fer recouvert de

plomb.

Le radium est

placé

derrière le

disque

en A. Afin de

per-mettre aux électrons de

pénétrer

dans les chambres

d’ionisation,

les fenêtres d’entrée sont eonstitiiéts piar de minces feuilles d’aluminium

(0,008

mm).

Environ 30 pour 100 de l’ionisation sont dus aux électrons de recul

provenant

du

disque.

Fig.

2. -

Etalonnage ~ Vitesse du fil de l’électromètre

(3U fonction de la position du Radium.

En

déplaçant

latéralement

le

radium,

on constate

(fig. 2) qu’un

déplacement

de

(),0~.

mm fait varier lat

vitesse du

fil

de l’électromètre

de

0,96

div’sec,

TABLEAU

I,

Pour la mesure

proprement,

dite,

on

s’arrange

(le

façon

à obtenir un courant d’ionisation facilement mesurable

(1

à 2

div/sec).

On détermine celle vilesse pour 1>s deux sens de rotation du

puisque: quelques

mesures ont

également

été faites avec le

disque

arrêté. Le tableau 1 donne 1 s résultats d’une série de mesures

faîtes

d’après

cette méthode

Le

signe

+

indique qu’il

s’agit

d’une variation

cor-respondant

à un entraînement du radium dans le sens

de la rotation du

disque

donc un effet

positif

(*).

L’éla-lonnage

ayant

montré

(fig

2) qu’un

déplacement

du radium

égal

à

0,(11

mm

produit

un

changement

de vitesse de

0,9C) div/sec,

la variation observée

corres-pond

donc à un

déplacementvirtuelégal

à (0,065/96)

mm ~0 00068 mm.

La vitesse moyenne des

parties

du

disque qui

se

trouvent devant la chambre d’ionisation est environ ~ 800

cm/sec.

Un

déplacement

virtuel de

0,0’’068

mm

correspondrait

donc à un retard de

0,000068

cm./~.800

cm.sec-1 =

+ 2

~. iU--g sec.

si toute l’ionisation était due aux électrons de

recul,

et à

+ 7 . ’0-8

sec si l’on tient

compte

du fait que 30 pour 100 seulement de l’ionisation est

produite

pur les électrons de recul du

disque.

L’ensemble des résultats obtenus est résumé dans le tableau I(.

TABLEAU II.

Ce

tableau monture

qu’aucun

retard

systématique

ne s’ost

manifeste. On

peut

affirmer

que les électrons de recul sont émis avec un retard

qui

est

certainement

inférieur

à 1~,-1 sec.

~. Etude des rayons gamma diffusés. -- Des mesures similaires ont été effectuées pour les rayons

gamma diffusés. Le

disque

était en fer

(~mm);

le radium était

placé

entre le

disque

et les chambres d’io-nisation

(position B),

ce

qui

permettait

d’étudier les rayons gamma diffusés sous de

grands angles.

Dans ces

conditions,

nous avons constaté que ce

rayonnement

gamma diffusé donne 4 pour 100 de l’ionisation. Il faut en outre tenir

compte

du fait que par suite de

l’éloignement

plus

grand

du

disque,

un

déplacement

(*) Remarquons qu’une telle variation correspond à moins de

(4)

328

virtuel à l’endroit du

disque

sera moins efficace

qu’un

déplacement

réel du radium :

quelques

mesures faites à ce

sujet

ont montré que le coefficient est

d’envi-ron

1/~.

En

définitive,

un certain « entraînement » des rayons gamma diffusés serai t environ 25 X 4 = 100 fois moins efficace

que le

même

déplacement réel

du radium. Or

l’expérience

a montré

qu’en changeant

le sens de la

rotation du

disque,

la variation du courant d’ionisation observé est

égale

à celle

provoquée

par un

déplacement

du radium

de + 0,000

t mm ;

dans u ne autre série de

me-sures,

l’équivalence

observée

est égale à

- 0,00007

mm.

En moyenne les variations sont donc inférieures à

0,0001

mm. En tenant

compte

du facteur 100 introduit

ci-dessus,

pareil déplacement

correspond

à un retard inférieur à 2.10~ sec.

En résumé nous pouvons donc affirmer que, durcs la limite de

pi-écision

de 9 0-7

seconde,

il y a si»1tlltaitéité

de

l’absorptio7z

du

quantuni priniaire

et de l’émission

des rayons secondaires. Cette conclusion

correspond

bien aux idées actuelles sur le mécanisme de l’effet

Compton;

elle est

également

d’accord avec les résultats

récents de Bothe

(1.

c.).

3. Etude de l’effet

photoélectrique. -

Le même

dispositif

de mesure

permettait

également

de contrôler l’émission des

photoélectrons.

En utilisant un

disque

enfer,

dontla surface diffusante est recouverte de

plomb,

on a pu montrer

qu’un

retard éventuel dans l’émission

des électrons

photoélectriques

est certainentent

inférieur

à l 0-’ sec.

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