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Les quatre théâtres d’époque romaine étudiés précédemment sont caractérisés par une certaine hétérogénéité, visible dans les matériaux de construction employés et dans leurs singularités architecturales. Néanmoins, on observe également certains traits communs susceptibles non seulement d’effectuer une mise en parallèle des édifices entre eux, mais permettant également d’établir des comparaisons avec des théâtres situés hors d’Égypte. Malgré le manque de données archéologiques lié au mauvais état de conservation des édifices, il est possible de réaliser une synthèse de leurs caractéristiques respectives afin de déterminer la place qu’ils occupent dans l’architecture théâtrale romaine. L’objectif est de tenter d’apporter des éléments de réponse à la problématique suivante : peut-on dégager un type d’architecture théâtrale propre à l’Égypte ? En d’autre termes, ces édifices possèdent-ils des spécificités induites par un contexte égyptien particulier ou sont-ils des manifestations concrètes de la diffusion du modèle théâtral romain dans les provinces orientales ?

1 – Matériaux et techniques de construction

Face à la diversité des matériaux de construction mis en œuvre, il est nécessaire de dresser un bilan sur la nature et la fonction de chaque matériau tel qu’il est employé dans un ou plusieurs théâtres :

Brique crue et limon : réalisée à partir de l’argile alluviale locale, le limon, à laquelle on

ajoute un dégraissant de nature végétal (paille, balles de céréale) ou minéral (fragments de silex, de gypse, de céramique), la brique crue est obtenue après avoir été moulée puis séchée au soleil. Les briques étaient ensuite liées entre elles par un mortier argileux comprenant également un dégraissant, qui pouvait être de sable ou de paille séchée (torchis). Repérée uniquement dans les deux édifices les mieux conservés, à Péluse, la brique crue est employée principalement dans la substructure de la cavea. Elle sert avant tout à créer un massif de construction compact et solide pour soutenir les gradins. À Tell el-Farama, les fondations du bâtiment de scène reposent également sur une maçonnerie en briques crues. À Tell el-Kana’is, ce matériau est utilisé dans le mur de fondation sud du parascaenium occidental. Le limon est quant à lui employé soit comme mortier pour lier les briques, soit en blocage dans la substructure de la cavea.

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Brique cuite : matériau principal dans les deux théâtres de Péluse, la brique cuite, de couleur rouge, est utilisée dans l’ensemble des constructions conservées appartenant à la cavea, aux

aditus maximi, et aux fondations des bâtiments de scène. Si l’emploi de la brique crue ou cuite n’est pas assuré dans les théâtres d’Oxyrhynchos et d’Antinoopolis, des portions de maçonnerie en brique crue ont été repérées dans la zone du théâtre d’Antinoopolis. On ne peut néanmoins les associer avec certitude à l’édifice car ils peuvent appartenir à des constructions postérieures.

Calcaire : à Péluse, seul le bâtiment de scène du théâtre de Tell el-Farama était

vraisemblablement bâti en un appareil formé par des petits blocs de calcaire ; ce matériau concerne également les principaux éléments décoratifs du front de scène et le dallage de l’orchestra. À Tell el Kana’is, aucun mur ne semble avoir été érigé en pierre ; toutefois, le calcaire coquillier est employé dans les endroits de passage, tels que les seuils de porte des

carceres, l’entrée des aditus maximi et les escaliers menant à la cavea.

En revanche, le calcaire semble avoir été le matériau principalement utilisé dans l’édification des théâtres d’Oxyrhynchos et d’Antinnopolis ; d’après les données fournies respectivement par Petrie et Jomard, il semble que tous les vestiges de construction repérés alors étaient effectivement en calcaire nummulitique.

Chaux : employée le plus souvent à Péluse en guise de mortier pour lier les murs en brique

cuite, la chaux est également utilisée pour le revêtement de certains murs, comme celui du mur de podium et ceux des aditus maximi des arènes-théâtre.

Granit : des colonnes en granit rouge d’Assouan ont été retrouvées dans les théâtres

d’Oxyrhynchos, de Tell el-Farama, et dans la zone du théâtre d’Antinoopolis. Elles appartenaient vraisemblablement soit au front de scène, soit au portique sommital de la cavea.

Marbre : le marbre était employé comme revêtement d’une partie ou de l’ensemble des

gradins du théâtre d’Antinoopolis. En outre, des bases de colonnes et de pilastres en marbre ont été mises au jour dans les édifices d’Oxyrhynchos et de Tell el-Farama ; il s’agit probablement d’éléments décoratifs du front de scène. Enfin, l’orchestra du théâtre de Tell el-Farama aurait été partiellement couverte par un revêtement en marbre à une période.

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Bois : matériau périssable, aucun élément en bois n’a été conservé. Toutefois, il est probable

que l’ensemble des vantaux de portes ait été fabriqué en bois.

Autres : la céramique de récupération et le sable étaient employés comme comblement dans

les fondations des théâtres de Péluse. Le sable était également utilisé pour recouvrir l’orchestra-arènes de Tell el-Kana’is. Enfin, plusieurs clous en bronze et en cuivre (plus rarement en fer) ont été mis au jour dans ces deux édifices.

Les matériaux de construction employés dans les quatre théâtres indiquent clairement une distinction entre les deux édifices de Péluse et les deux édifices situés en Moyenne Égypte : si la brique cuite et crue est majoritairement utilisée dans les premiers, c’est en revanche le calcaire qui s’impose dans la construction des seconds. Cette différence est probablement liée à la question de l’accessibilité des matériaux : la région du Delta oriental où se situe Péluse est particulièrement riche en limon, fourni par la branche pélusiaque du Nil. La brique cuite ou crue apparaît par conséquent comme le principal matériau local, aux qualités non négligeables : économique et facile à réaliser, fabriquée à partir d’une matière première disponible en abondance, la brique offre de plus une plasticité et une solidité particulièrement appréciables pour asseoir un édifice théâtral dans un environnement palustre comme celui de Péluse. En revanche, la pierre, plus rare dans cette région donc plus coûteuse, est utilisée uniquement dans certaines parties du théâtre, notamment dans celles recevant un décor architectural, comme le bâtiment de scène du théâtre de Tell el-Farama.

À l’inverse, en Moyenne Égypte, la proximité des carrières de pierres situées dans les environs désertiques d’Antinoopolis a certainement enclin les bâtisseurs à exploiter plus largement le calcaire nummulitique, comme l’attestent les vestiges d’autres bâtiments conservés aussi bien à Antinoopolis qu’à Oxyrhynchos ou à Hermopolis Magna (notamment dans la nécropole de Touna el Gebel). Les matériaux de construction employés dans les théâtres sont par conséquent soumis à un déterminisme architectural : on privilégie pour le gros œuvre les matériaux disponibles localement par souci d’économie. Les méthodes de construction s’adaptent ainsi aux exigences topographiques et aux ressources naturelles présentes selon la région, témoignant d’une architecture non pas reproduite fidèlement mais réinterprétée en fonction de ces facteurs. Cette capacité d’adaptation traduit également le savoir-faire des bâtisseurs égyptiens, capables de maîtriser diverses techniques de maçonnerie

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et de consolidation des murs, visible en particulier dans l’édification des substructures des théâtres de Péluse.

Si l’emploi de la brique crue peut être considéré comme une spécificité de l’architecture égyptienne depuis la période pharaonique331, d’autres régions orientales du monde hellénistique ont également utilisé très largement ce matériau, y compris dans des édifices théâtraux : à Aï Khanoum, en Afghanistan, le théâtre, daté de la fin du IIIe s. ou de la

première moitié du IIe s. av. J.-C., comporte un koilon d’environ 85 m de diamètre contenant

35 rangées de gradins bâtis en brique crue. Adossée au flanc de l’acropole, la conque des gradins était enduite par d’épaisses couches de torchis, renouvelées régulièrement, afin de résister à l’altération créée par le ruissellement des eaux de pluie332. Le bâtiment de scène était peut-être en bois. Les deux autres théâtres, très peu conservés, dont le koilon a été édifié en briques crues, se situent en Irak actuelle, à Séleucie du Tigre ; ils sont associés à deux temples dénommés A et B, datés tous deux du IIe s. av. J.-C.333.

2 – Caractéristiques architecturales et stylistiques : modèles et parallèles

Tous les théâtres ont été édifiés sur terrain plat, ce qui traduit leur fidélité au type romain impérial. En revanche, la forme de la cavea et de l’orchestra diffère entre les édifices du Delta et ceux de Moyenne Égypte : alors que celle du théâtre de Tell el-Farama respecte le type du théâtre romain occidental dans sa forme semi-circulaire, les cavea des théâtres d’Oxyrhynchos et d’Antinoopolis semblent, d’après leurs plans, être en arc-de-cercle légèrement outrepassé. Si ces plans sont corrects, il s’agirait donc d’un trait hérité du modèle hellénistique, que l’on retrouve notamment dans les édifices d’Asie mineure. Hormis cette caractéristique, tous les théâtres respectent dans leurs autres composantes le modèle romain occidental : ce sont des bâtiments structurellement fermés, la cavea étant reliée au bâtiment de scène par des aditus maximi couverts. Le bâtiment de scène se définit quant à lui par un

pulpitum encadré par le front de scène et les versurae, auxquelles sont parfois adjoints des

parascaenia, comme à Tell el Kana’is et peut-être à Oxyrhynchos.

331 GOYON et al. 1994.

332 Sur le monument d’Aï Khanoum, considéré comme le théâtre grec le plus oriental du monde, cf. SEAR 2006,

p. 322-323, plan 312 ;LECUYOT G., « Essai de restitution 3D de la Ville d’Aï Khanoum », dans O. Bopearachchi

et M.-Fr. Boussac (éd.), Afghanistan ancien carrefour entre l’est et l’ouest, Actes du colloque international de

Lattes 5-7 mai 2003, Turnhout, 2004, p. 187-196 ; BERNARD P., CRAI, 1976, p. 287-322 et 1978, p. 429-441.

333 SEAR 2006, p. 324, plan 314 ; C. HOPKINS, Topography and Architecture of Seleucia on the Tigris, Ann

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D’un point de vue stylistique, on suppose dans tous les édifices la présence d’un portique sommital couronnant la conque des gradins, d’après les vestiges de colonnes retrouvés. Les éléments décoratifs semblant appartenir à la frons scaenae des théâtres d’Oxyrhynchos et de Tell el-Farama, ainsi qu’à l’entrée monumentale du complexe théâtral d’Antinoopolis, témoignent de l’adoption du style corinthien dit « normal », ou de type antonin, propre à l’architecture romaine des IIe-IIIe s. apr. J.-C. L’emploi d’architraves de style

ionique au-dessus des hospitalia du théâtre de Tell el-Farama constitue cependant une singularité propre à l’édifice.

Concernant l’agencement du niveau inférieur du front de scène, le théâtre de Tell el- Farama, et a priori celui d’Oxyrhynchos, reprend également le modèle impérial : les trois portes, placées dans des absides de forme incurvée pour la porte centrale et de forme rectangulaire pour les portes latérales, sont encadrées par des colonnes et/ou pilastres dressés sur des podia situés en saillie par rapport au mur de scène. La façade était ainsi rythmée par cette alternance de reliefs.

De plus, on observe pour chaque édifice des spécificités architecturales et stylistiques que l’on retrouve dans plusieurs théâtres, en particulier ceux situés dans les provinces orientales de l’Empire : dans le théâtre d’Oxyrhynchos, la présence de tours à escaliers dans l’angle formé par le mur de scène et les versurae est une particularité qui trouve des parallèles dans une dizaine de théâtres334. Toutefois, seuls les théâtres de Scythopolis en Israël335 et d’Aezani en Turquie possèdent, comme à Oxyrhynchos, des escaliers en colimaçon, tandis que les autres exemples adoptent une cage d’escaliers de forme rectangulaire.

Le théâtre d’Antinoopolis peut être comparé avec l’odéon de Gerash en Jordanie, également appelé théâtre nord336 (Ier s. apr. J.-C.337) par la présence commune d’une porte

servant d’entrée monumentale. S’il s’agit d’une porticus post scaenam à Gerash, la porte d’Antinoopolis est cependant séparée du théâtre par un quadriportique de 45 m de longueur environ. L’agencement des deux constructions demeure cependant relativement similaire, avec trois portes ornées de deux petits frontons triangulaires surmontant les portes latérales. En revanche, l’entrée monumentale du théâtre de Gerash possède six colonnes, alors qu’on

334 Cf. annexe 4.

335 Sur le théâtre de Scythopolis (Beth Shean), APPLEBAUM 1978, p. 77-103 et SEGAL 1995, p. 56-58, fig. 54. 336 SEGAL 1995, p. 72-74.

337 Ibid. Une deuxième phase de construction eut lieu au IIIe s. apr. J.-C., qui semble correspondre à celle du

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n’en dénombre que quatre à Antinoopolis338. Concernant les parallèles connus pour le quadriportique, le postscaenium du théâtre de Pompée à Rome339 (55 av. J.-C) jouxte également une immense esplanade bordée sur ses quatre côtés de portiques entourant la Curie. Cette construction constitue vraisemblablement un modèle de référence pour de nombreux édifices théâtraux, surtout dans les provinces occidentales340.

Le théâtre de Tell el-Farama présente un bâtiment de scène ayant des analogies avec plusieurs théâtres des provinces orientales voisines, notamment celui de Scythopolis, qui offre le plus de similitudes :

- On observe la présence d’un prothyron encadrant la porte centrale et les portes latérales, comme à Scythopolis et à Bostra, en Syrie341.

- Le fond de l’abside centrale dans laquelle se situe la porte centrale est plat et non courbe, ce que l’on retrouve également à Bostra, Scythopolis, Philadelphie et Petra342. - Les niches rectangulaires insérées dans la façade arrière du mur de scène rappellent

celles des théâtres de Scythopolis et de Philadelphie343.

- Le mur arrière du postscaenium semble lié au mur de scène par une voûte en berceau continu, analogue à celle des théâtres de Philadelphie et de Scythopolis, où le passage des trois portes se prolonge également jusqu’à ce mur extérieur. Enfin, on observe comme à Scythopolis des niches creusées dans le mur du postscaenium faisant écho à celles situées à l’arrière du mur de scène.

En tant qu’édifice mixte non transformé mais conçu initialement comme tel, les arènes-théâtre de Tell el Kana’is peuvent être comparées avec les théâtres d’Héraclée de Lyncestide et de Stobi en Macédoine, tous deux construits au IIe s. apr. J.-C.344 : si les

dimensions importantes de l’orchestra, le mur de podium percé de carceres et la présence d’un bâtiment de scène sont communs aux trois monuments, les théâtres macédoniens ne possèdent respectivement que trois carceres à Héraclée de Lyncestide et un seul à Stobi. De plus, leurs bâtiments de scène sont dépourvus de pulpitum et de parascaenia, contrairement à

338 Un autre parallèle peut être établi à Gerash avec les propylées du temple d’Artémis, cf. PENSABENE 1993,

p. 285.

339 MORETTI 2001, p. 186 ; BIEBER 1961, p. 181-182.

340 Citons comme exemple les théâtres de Tusculum, Ostie, Pompéi ou encore Augusta Mérida en Espagne. Cf.

SEAR 2006, p. 93-94.

341 Concernant la composition du front de scène, et plus particulièrement l’absence de séquence de colonnes, on

peut également établir une comparaison avec le théâtre de Trieste.

342 Pour tous ces édifices, cf. SEGAL 1995.

343 Les théâtres de Mérida et de Corinthe ont également des niches similaires, appelées choregia. 344 SEAR 2006, p. 417 et 419, plans 442 et 445.

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celui de l’édifice de Tell el Kana’is. Ce dernier apparaît donc comme le plus original des monuments théâtraux attestés en Égypte.

Les caractéristiques architecturales et stylistiques des théâtres en Égypte témoignent de leur fidélité au modèle impérial occidental, ce qui les distingue des édifices d’Asie mineure et de Grèce. Le développement du bâtiment de scène, en particulier la partie arrière, avec la présence d’annexes, d’escaliers et la multiplication de niches venant animer les façades, est un trait propre à l’architecture théâtrale occidentale. L’influence hellénistique semble relativement faible dans les théâtres d’Égypte, à l’instar de ceux situés au Proche-Orient, ne se manifestant peut-être que dans la forme légèrement outrepassée des cavea d’Oxyrhynchos et d’Antinoopolis, si tant est que les plans soient exacts.

Les théâtres d’Égypte et leurs parallèles situés dans les provinces orientales voisines ont vraisemblablement tous été bâtis entre le IIe et le IIIe s. de notre ère. Leur contemporanéité

est un premier point ; d’après les données papyrologiques, les théâtres d’autres villes d’Égypte, comme ceux d’Arsinoé du Fayoum ou d’Apollonospolis Heptakomia semblent avoir été également construits durant le IIe s. apr. J.-C. La multiplication des théâtres dans les

provinces d’Égypte, de Palestine, de Syrie et d’Arabie, est liée à la politique d’urbanisation et d’embellissement des métropoles, qui débute en Égypte avant même la loi sur la municipalisation en 200. Les règnes d’Hadrien, d’Antonin le Pieux et de Marc Aurèle sont en effet propices aux grands programmes de construction dans l’ensemble des provinces orientales. Il est délicat de définir un rapport d’influence entre les théâtres d’Égypte et ceux du Proche-Orient romain : si leurs analogies reflètent leur contemporanéité, on ne saurait déterminer si l’architecture des premiers a inspiré celle des seconds ou l’inverse. Peut-être même n’y a-t-il eu aucune influence directe d’une région à l’autre mais seulement un attachement au même modèle impérial, en raison d’une situation commune. En effet, contrairement à la Grèce et à l’Asie mineure, le nombre infime de théâtres à l’époque hellénistique dans les deux régions345 implique la quasi absence d’un modèle hellénistique préexistant, ce qui expliquerait pourquoi l’architecture théâtrale romaine occidentale, en vogue à cette époque, s’est imposée aussi bien en Égypte qu’au Proche-Orient.

345 LE GUEN 2003, p. 329-355, précise p. 337 que « jusqu’au début de l’époque impériale, il n’est aucun théâtre

attesté de source sûre en Syrie, au Liban, en Jordanie ou encore en Palestine, soit en des lieux qui, depuis les diadoques, pourtant, furent constamment soit séleucides, soit lagides, avant d’être romains. »

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Enfin, n’oublions pas que le théâtre d’Alexandrie était peut-être un modèle précurseur du type romain impérial, si l’on admet le lien avec le théâtre de Paphos et les édifices hellénistiques de Grande Grèce et de Sicile, qui possèdent tous un koilon semi-circulaire. On peut donc envisager l’hypothèse qu’à l’intérieur du pays, il existait déjà un contexte favorable à la diffusion de ce parti architectural.

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