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Les trajectoires d’affectation scolaire

1. L ES MODALITES D ’ ACCUEIL ET D ’ AFFECTATION

1.1. Le circuit de la famille vers le service en charge du bilan d’accueil

1.1.2. Dans le second degré

L’arrivée en UPE2A suit plusieurs étapes qui ne revêtent pas les mêmes formes d’un département à l’autre et ne sont pas nommées ni désignées par les acteurs institutionnels de la même façon (on passe par exemple de la désignation « cellule d’accueil » dans la Seine-et-Marne à la tenue de tests initiaux de positionnement en CIO en Seine-Saint-Denis). Mais la procédure d’évaluation et de positionnement scolaire s’organise globalement à partir de grandes étapes générales.

Selon les territoires, les procédures d’évaluation et de positionnement du niveau scolaire sont menées par les CASNAV ou par les CIO, selon une répartition souvent observée entre évaluation des collégiens au CASNAV et évaluation des lycéens au CIO. Toutefois, ce découpage n’obéit pas à une norme. En Seine-Saint-Denis, les collégiens sont testés au CIO.

D’après l’un de ses responsables, une grande partie des familles est orientée vers le CIO par la mairie. Quelquefois, ce sont les équipes de direction des établissements concernés qui orientent les familles vers les mairies ou les CIO. Contrairement à d’autres départements et à d’autres académies, on comptabilise relativement peu de temps entre l’arrivée en France et le premier passage au CIO en Seine-Saint-Denis. Les enfants et jeunes sont souvent « testés » (c’est-à-dire évalués en français et en mathématiques) avant la fin du premier mois de leur arrivée déclarée en France. En revanche, selon les territoires, l’attente peut être de deux mois en raison des files d’attente, comme c’est le cas au CASNAV de Bordeaux, particulièrement en début d’année scolaire.

Chaque CIO ou CASNAV peut avoir son fonctionnement propre en fonction de son directeur194. Cependant la procédure, pilotée par la DSDEN, reste la même et se déroule en trois temps :

1) Le premier accueil est administratif : il a lieu au CIO ou au CASNAV et vise la constitution du dossier de suivi de l’élève. Parfois, comme c’est le cas à Créteil, la DSDEN demande une pièce d’identité de l’élève avec photo, une pièce d’identité des parents avec photo, un justificatif de domicile et accessoirement des éléments de sa scolarité antérieure dans le pays d’origine. Certains acteurs au CIO de Créteil avouent être perdus sur le type et le nombre des pièces à demander en expliquant qu’ils ne savent pas quelles pièces sont obligatoirement requises.

2) L’entretien avec une psychologue de l’Éducation nationale ou un membre du CASNAV : l’entretien a lieu le plus souvent possible le même jour que la constitution du dossier. Il porte sur le parcours de l’enfant / jeune, sa scolarité antérieure, sa situation familiale (place dans la fratrie, avec qui il vit, etc.), son parcours migratoire, ses projets, ce qu’il veut faire. Il y a aussi une évaluation du niveau d’expression orale. La personne en charge de cet entretien note également s’il y a des points de vigilance auxquels il faut faire attention.

Concernant cette étape, les psychologues de l’Éducation nationale interrogés exposent leur désarroi quant à ce moment. Pour eux, cette étape dont ils sont la cheville ouvrière est déjà décisive et engage leur responsabilité. Or, ils ne s’estiment pas légitimes car pas formés pour la réalisation d’un tel « pré-positionnement », expliquant qu’ils ne sont pas enseignants, qu’ils ne peuvent donc pas « vérifier » les dires quant au parcours scolaire antérieur qui leur sont

194 Plusieurs journées d’observation ont été effectuées dans les CASNAV et CIO des académies de Bordeaux et de Créteil. En revanche à Strasbourg, il n’a pas été possible d’assister aux entretiens d’orientation à l’arrivée des élèves « allophones » en âge d’intégrer le collège, comme pour ceux inscrits à l’école élémentaire.

exposés, que même s’il s’agit d’un pré-entretien, il engage des sujets épineux et sensibles.

Certains expriment ne pas comprendre l’utilité de ce pré-test ni leur rôle et légitimité dans cette étape et y voient une forme de taylorisation standardisée de la procédure. En conséquence, certains psychologues expliquent ne mentionner que des éléments factuels peu consistants dans le formulaire écrit et précisent d’ailleurs écrire le moins possible. En effet, certains dossiers d’enfants / jeunes sont extrêmement peu renseignés, ce qui constitue un effet pervers de cette procédure.

Une autre difficulté se joue aussi à cette étape, celle de la non-maîtrise du français. Les enfants et jeunes viennent souvent avec une personne qui parle français, sinon ils ont recours à une langue commune, voire à des interprètes extérieurs, mais ceci demeure exceptionnel. Il arrive ainsi que la fiche d’un des jeunes ne soit pas complétée avec, indiqué : « communication impossible ».

3) Le test de positionnement a lieu potentiellement toute l’année. Mais les arrivées sont plus particulièrement nombreuses à certaines périodes du fait du « stock » d’élèves en attente d’une entrée en classe (de fin août à novembre dans les académies de Bordeaux, Créteil et Montpellier ; en juillet, août et avril dans l’académie de Strasbourg). En fonction des périodes d’affluence, les tests ont lieu dans les CASNAV ou les CIO, soit quotidiennement et à la chaîne, puis au fil de l’eau (académie de Bordeaux), soit sont organisés de façon hebdomadaire puis toutes les deux à trois semaines lorsque les arrivées sont moins nombreuses (académie de Créteil). Selon les effectifs à prendre en charge à un instant donné, l’évaluation est soit individuelle soit collective. Notons une particularité dans les Pyrénées-Orientales, où il existe

« une semaine d’accueil » au cours de laquelle tous les élèves sont regroupés dans un établissement en septembre, ce qui leur permet d’être évalués, d’avoir des entretiens, et de répartir la totalité des élèves sur la globalité des moyens du département, principalement autour de la ville de Perpignan.

À Créteil, les tests se font collectivement, généralement deux semaines à un mois après l’entretien avec la psychologue de l’Éducation nationale, et sont réalisés par des professeurs exerçant en UPE2A ou par un référent EANA ; tandis qu’à Bordeaux, ils peuvent être effectués à la suite de l’entretien avec un enseignant, ce qui n’exclut pas un temps d’attente de deux mois parfois entre leur arrivée déclarée sur le territoire et leur rendez-vous au CASNAV.

Pour ce qui est de l’académie de Montpellier, les procédures d’accueil et d’évaluation sont départementalisées et suivent donc un déroulement propre. Sur la commune de Montpellier, les enfants et les responsables légaux sont accueillis pour un entretien permettant de retracer le parcours scolaire de l’enfant, indiquer sa place dans la fratrie, les langues parlées, son projet professionnel. Tout cela est consigné dans un dossier qui suivra l’enfant dans son futur établissement de rattachement. À l’issue de cet entretien, un rendez-vous est donné à l’enfant pour effectuer une évaluation diagnostique, habituellement dans la semaine qui suit cet entretien, sauf en période de flux important. Les tests sont majoritairement menés à l’Espace Senghor, avec la participation, en cas de besoin, de certains professeurs d’UPE2A qui accueilleront ensuite les jeunes évalués dans leur dispositif. Une lettre de mission a d’ailleurs été communiquée aux professeurs des dispositifs les incitant à participer à ces évaluations, notamment en début d’année scolaire où les flux les plus importants sont observés, mais également tout au long de l’année pour répondre aux arrivées perlées des jeunes. Le CIO intervient uniquement par la suite pour les élèves dont les compétences en français sont suffisantes (souvent les élèves originaires de pays francophones – Canada francophone et Belgique essentiellement – ou ayant suivi une scolarité dans un lycée

français à l’étranger) pour poursuivre un parcours habituel. À Nîmes dans le Gard, la première étape de l’accueil de l’élève est effectuée en présence de ses responsables légaux au CIO, par des conseillers d’orientation psychologues scolaires195. Il s’agit de collecter des informations sur son parcours scolaire et sa biographie langagière. Ensuite, l’évaluation est réalisée au centre départemental du bilan initial. Un référent institutionnel CASNAV explique la procédure : « Deux collègues enseignantes au collège Révolution [établissement qui héberge ce CDBI] [réunissent] tous les élèves du second degré sur une demi-journée pour une évaluation en langue d’origine, en lecture, en mathématiques et en français ». Un cadre de l’Éducation nationale justifie cette organisation par le fait que :

« Le CDBI, c’est fait pour tout le département [du Gard] » tout concédant qu’« après, on voit un peu la limite à l’exercice aussi. C’est-à-dire est-ce que c’est facile de faire venir un gamin d’Alès au centre de bilan initial qui est à Nîmes ? Mais en même temps, enfin… on ne peut jamais considérer que tout est à jeter. Mais sur cette question-là, au moins on est sûrs que tous les élèves sont évalués de la même manière, et que l’évaluation n’est pas confiée un coup à l’un, un coup à l’autre en fonction des réalités du terrain ».

Afin d’éviter d’imposer de longs et coûteux trajets aux jeunes et à leurs familles installés dans des communes de l’Hérault assez éloignées de Montpellier, l’évaluation peut être effectuée par certains enseignants dans leur établissement, comme c’est le cas à Sète où une enseignante pallie le désengagement des CIO. L’existence des plateformes d’accueil sur Montpellier et Béziers, qui permettent de centraliser la question des évaluations et des affectations, est considérée comme une nette amélioration par rapport à la procédure existant avant 2002, comme l’explique un référent CASNAV : « C’était centralisé dans les CIO, l’accueil. Mais c’était une pagaille noire, hein. C’était effrayant. [silence] Non, c’était vraiment la pagaille ». La question de l’accès aux structures de passation des tests est en effet un enjeu majeur pour les jeunes et leurs familles dont les lieux de résidence en sont parfois éloignés.

Ceux qui déclarent ne pas avoir été scolarisés antérieurement sont évalués à l’aide de supports permettant de diagnostiquer leur rapport à l’écrit : repérage et lecture de lettres, de syllabes, exercices à l’aide d’images séquentielles. Ils seront orientés en UPE2A-NSA196, si possible, ou intégreront une UPE2A, à charge alors à l’enseignant de différencier les enseignements. À l’inverse, nous avons observé le cas d’enfants / jeunes ayant déclaré une scolarisation antérieure – en école coranique par exemple  et toutefois orientés en NSA car ils n’ont pas atteint un niveau en langue et en mathématiques suffisant. Cette situation est expliquée, par les acteurs institutionnels, comme un écart entre les curricula du pays d’origine et ceux de France ou par une scolarisation considérée comme non scolaire lorsqu’il s’agit par exemple d’une scolarisation en école coranique. Les élèves qui ont suivi ce parcours, souvent d’un âge avancé, peinent à effectuer les évaluations. Leur niveau relève parfois de l’illettrisme, ou, au mieux correspond au palier 1 du socle commun de référence. Quelles que soient les raisons du faible niveau, ce public précis met l’Éducation nationale face à une situation délicate à gérer. Comme le souligne un référent institutionnel CASNAV : « Comment, en collège on accueille des élèves qui n’ont pas le palier 1 du socle commun [fin CP]. On sait pas faire ça en collège ? ».

Dans tous les cas, les évaluations sont toujours adaptées au niveau de scolarité antérieure indiqué dans les documents remis, dans la mesure du possible, par les responsables

195 Nommés psychologues de l’Éducation nationale (PsyEN) depuis la rentrée scolaire 2017.

196 UPE2A-NSA : Unité pédagogique pour élèves allophones arrivants non ou peu scolarisés antérieurement.

légaux lors de l’accueil initial. Au cours de l’évaluation, le chargé d’évaluation révise le niveau du test soumis en adaptant le support aux difficultés rencontrées par l’enfant.

Dans l’académie de Créteil, la procédure d’évaluation a changé au cours du projet. Au début de l’enquête, ce sont les psychologues de l’Éducation nationale qui devaient évaluer si l’enfant avait été scolarisé antérieurement ou pas. Il y a eu aussi une tentative pour que les enfants non francophones scolarisés antérieurement soient évalués dans leur collège de rattachement. Mais ceci n’avait pas été appliqué, d’après un responsable de CIO. Le changement de procédure visait à gagner du temps pour que l’élève soit scolarisé. En fait, l’élève était envoyé pour être testé dans son collège de secteur mais n’était pas encore affecté, son niveau scolaire étant déterminé par le test. Donc le jeune passait le test au collège, le dossier était envoyé à la DSDEN qui prenait ensuite la décision d’affectation. En fin de compte, la procédure était toujours aussi longue.

La passation des tests en français et en mathématiques se fait dans une pièce du CIO ou du CASNAV. Un ou plusieurs enfants / jeunes sont installés assis à une table. On leur donne les tests sur format papier et une indication générale de temps dont ils disposent pour réaliser les exercices. On ne donne pas de conseils ni de repères quant à l’organisation du temps ou du travail, il n’y a pas d’explicitation des contenus scolaires exigés par l’école française. Quand l’élève parle français, l’enseignant lui fait passer le test en fonction du niveau scolaire qu’il a déclaré. S’il ne parle pas français, il passe un test traduit dans sa langue… si toutefois ceux-ci existent… En effet, bien que les CASNAV aient à disposition des examens dans un ensemble de langues pour répondre à la multiplicité des provenances des jeunes, leur corpus ne recouvre pas nécessairement l’ensemble des cas potentiels. Pour certaines langues d’origine, les évaluations ne sont pas prévues et les CIO ou CASNAV doivent composer au mieux. Lors d’une observation de terrain, si l’une des permanentes du CASNAV, en fin de carrière, n’avait pas eu le souvenir d’un ancien test dans une langue relativement rare et n’avait réussi à le retrouver dans des archives, le jeune reçu ce jour-là n’aurait pas été aussi efficacement évalué.

Le financement de certaines traductions vers des langues actuellement manquantes favoriserait une adéquation des langues d’évaluation au profil linguistique de chaque élève allophone arrivant. D’autre part, certaines spécificités culturelles dans les modèles éducatifs dont les jeunes sont porteurs ne se retrouvent pas toujours dans les énoncés proposés. Ainsi, cela a été le cas au cours de l’une de nos observations, où l’énoncé de géométrie a laissé l’élève perplexe et semblait ne pas avoir été abordé dans sa scolarité antérieure avérée, alors qu’il constituait un attendu pour son âge selon le système scolaire français. La question d’une part des modalités de rédaction d’énoncés étant culturellement déterminés, et d’autre part de la passation des examens, avec la présence d’un traducteur ou une traductrice, se pose alors si l’on se soucie d’une équité systématique de traitement pour chacun des jeunes allophones pris en charge à leur arrivée en France.

Lors de la passation, l’enseignant tente d’adapter la situation de test, en fonction de la manière dont l’élève s’en sort ou pas avec le test en donnant, le cas échéant, d’autres feuilles de papier aux élèves, sur lesquelles figurent d’autres tests. Les élèves sont silencieux : certains réalisent les tests, d’autres ne les font ostensiblement pas. Ils expriment des manifestations de stress (entortillements des doigts et des jambes, gesticulations, recherche du regard d’un adulte, observations répétées de l’heure). Certains regardent la copie de leur voisin ou se font aider par un camarade. En effet, l’enseignant réalisant les tests est souvent sur plusieurs tâches à la fois et ne peut garantir une surveillance des élèves passant le test. Quand il procède à une adaptation du niveau de test, le changement de support de travail est parfois surprenant

pour l’élève à qui il n’est pas toujours expliqué la raison du changement de test. Lors de ces situations, certains enfants / jeunes manifestent une expression désolée. Le test dure deux heures à deux heures et demie. C’est un moment jugé, par une personne responsable du CIO de Créteil et une psychologue scolaire, comme éprouvant et stressant pour les enfants / jeunes.

Les tests sont élaborés par les CASNAV. À Créteil, ils ont été renouvelés peu de temps avant notre enquête. Une psychologue scolaire parle du texte en français tiré des Misérables sur Causette. Elle le trouvait peu adapté psychologiquement pour des enfants qui venaient, pour une partie, de vivre des séparations et des événements difficiles. À la lecture des textes, on constate leur appartenance à la culture littéraire classique. Ils comprennent des références implicites à la culture républicaine humaniste qui peut échapper aux enfants testés s’ils viennent de milieux peu urbains et / ou peu instruits. De même, ils indiquent, dès la lecture, ce qui sera demandé aux élèves : une conformation avec une culture littéraire classique, passant largement par l’écrit. Notons qu’en classe ordinaire, peu d’élèves ont une première lecture à voix haute parfaitement fluide de ce type de textes.

L’entretien et les tests de positionnement représentent la première étape du parcours personnalisé de l’élève, auquel s’ajoutent ensuite d’autres paramètres pris en compte pour l’affectation dans un établissement : adresse, effectifs des établissements, niveau de scolarisation. La préconisation d’affectation (classe ordinaire avec le niveau, UPE2A, UPE2A-NSA, UPS) diffère d’un CIO ou d’un CASNAV à un autre, mais aussi en fonction de la personne qui a réalisé la passation du test. Tantôt cette préconisation se fait collégialement avec l’enseignant évaluateur et le directeur, en fonction de ce qui a été dit lors de l’entretien et des résultats aux tests (le niveau déclaré est souvent supérieur à celui indiqué par les tests). Tantôt la préconisation est expliquée aux familles et discutée avec elles, si elles ne sont pas d’accord.

Dans d’autres cas encore, seul, l’enseignant réalisant le test reçoit la famille et explique l’affectation qui sera proposée.

Enfin, dans les cas d’un accueil dans les CIO, la procédure d’affectation peut témoigner d’une collaboration départementale. Ainsi dans le Gard, cette volonté départementale vise la déspécialisation de l’accueil des EANA : « L’accueil des EANA n’est pas qu’une affaire de spécialistes, ça concerne tous les acteurs du système éducatif » indique un acteur scolaire. La circulaire de 2012-141 a joué un rôle crucial dans l’implication de tous les psychologues scolaires réticents à ce travail collaboratif. L’antenne du CASNAV dans le Gard exprime aussi une volonté d’implanter des CDBI pour NSA dans des collèges caractérisés par une certaine mixité sociale.

À la suite de cette étape, le dossier administratif et pédagogique comportant la proposition d’affectation est envoyé à la DSDEN, au service chargé de l’affectation des élèves, dans des délais variables. Il semble que cette étape soit particulièrement longue, surtout si elle se trouve à moins d’un mois d’une période de vacances scolaires, durant elle-même deux semaines. Dans ces cas, comme observé dans l’académie de Créteil, l’envoi de l’affectation peut être fait un mois après le passage du test. Par ailleurs, dans le cas d’espaces d’accueil, un module de mise à niveaux en langue française d’une durée de huit semaines est proposé, ce qui retarde d’autant l’entrée effective dans l’établissement scolaire d’affectation. Enfin, certains enseignants faisant passer les tests cherchent à s’assurer que l’adresse postale fournie par le représentant de la famille est une localisation fiable où le courrier sera effectivement reçu. Mais en l’absence de certitude d’une compréhension mutuelle, l’enseignant ne peut jamais en avoir la garantie. En effet, aucune autre forme d’information

ou de communication que la voie papier postale n’est proposée. Doubler l’information en l’adressant aux municipalités, aux établissements, aux CIO et / ou par voie électronique permettrait de répondre à la relative précarité sociale et résidentielle de certaines familles.

ou de communication que la voie papier postale n’est proposée. Doubler l’information en l’adressant aux municipalités, aux établissements, aux CIO et / ou par voie électronique permettrait de répondre à la relative précarité sociale et résidentielle de certaines familles.

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