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ANNEXE 3 : LA TRANSCRIPTION DES SÉANCES OBSERVÉES

3.2. Séance 3

15 h 30 : début du cours Bonjour tout le monde! Ça va bien? Aujourd’hui, on va avoir un cours où on va se

préparer encore en vue de la lecture-jeu qui va venir après le retour de Pâques. Je vous rappelle qu’en fin de semaine nous avons une longue fin de semaine de quatre jours et je vous rappelle que la semaine suivante l’horaire, et je le mentionne à ceux qui sont toujours un peu dans la lune… La semaine prochaine est une semaine particulière, on va avoir deux horaires du vendredi dans la semaine, ce qui fait que lundi on est en congé. Mardi, c’est pas l’horaire du mardi. On se voit quand même, mais on se voit comme le vendredi, donc à 10 h 50 plutôt qu’en fin de journée comme d’habitude. On va se voir deux fois à 10 h 50 dans la semaine et ça va être les présentations de votre lecture-jeu du Bourgeois Gentilhomme. On a huit équipes, ce qui fait que… ce que je vise, c’est qu’on est 4-4 ou 5-3 équipes qui vont passer. Ceux qui font la fin de la pièce vous êtes assurés de passer la deuxième journée tandis que ceux qui font les premières scènes, c’est sûr que vous allez passer la première journée. Les équipes du milieu, ça va dépendre du temps que ça prend. Comme c’est la première fois que je le fais personnellement, je vais m’ajuster en conséquence. On a quand même cent minutes de cours pour quatre équipes. Ça ne devrait pas être un trop gros défi de réussir à présenter, ce qui fait qu’aujourd’hui on continue à se préparer en deuxième partie du cours. J’ai encore une fois réservé le local informatique pour ceux qui veulent taper directement le travail que vous avez à me remettre, ça pourra être le cas. Sinon, vous pouvez travailler en équipe au local informatique tout simplement. Ça va? Excellent. Dans les prochains instants, on va faire un retour sur le film, mais, avant, j’ai oublié de vous remettre votre test encyclopédique… Les quinze minutes qui suivent n’ont pas été transcrites puisque l’enseignante a fait un

retour sur le test encyclopédique avec les étudiants (retour sur toutes les questions/réponses). Étant donné que le test ne faisait pas partie de notre projet, nous avons décidé de ne pas le transcrire. On va maintenant

plonger dans Le Bourgeois Gentilhomme parce que j’ai quand même plusieurs choses à vous présenter aujourd’hui. Plus on va prend du temps pour y venir, moins vous aurez du temps pour travailler à la fin du cours. Si vous travaillez bien, ça va vous éviter d’avoir à travailler à l’extérieur pour pratiquer votre texte. Je vous demanderais de sortir la feuille que je vous avais demandé de remplir au dernier cours à propos du film. Je vous avais demandé de réfléchir sur les ressemblances/différences. On va faire un petit retour là-dessus. Juste pour être sûr que c’est clair pour tout le monde le film s’intitule Molière, il ne s’intitule pas Le

Bourgeois Gentilhomme ou Bourgeois Gentilhomme. Molière, c’est le titre, ce qui fait que si vous vouliez le

mentionner par exemple dans votre analyse, qu’est-ce que vous devriez faire pour m’indiquer que c’est le titre et non le nom du dramaturge? É : Souligner. C : Vous le souligneriez. Molière souligné avec entre parenthèses la date à laquelle le film est paru. C’est un film de Laurent Tirard, qui s’est inspiré de cette période de la vie qu’on ignorait de Molière, de ses années où il avait pris la route et où on ignore un peu ce qu’il avait fait, pour proposer une explication de où il aurait pu puiser son inspiration pour ses pièces et ce qui expliquerait son succès à venir. En gros, c’est ça le point de départ du film Molière. (En lisant la consigne) Comparez le film Molière et la pièce de théâtre : ressemblances/différences. Je ne veux pas entrer dans les détails parce que je ne veux pas que ceux qui étaient absents profitent nécessairement de tout ce que vous avez écrit. Est-ce qu’il y en a qui peuvent m’identifier une, deux ressemblances et une ou deux différences?

É : Par rapport à une scène… La scène où il dit de tourner une phrase dans tous les sens, elle est présente dans les deux. C : Effectivement, la scène où dans la pièce Monsieur Jourdain est avec qui? É : Son

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maître de philosophie. C : Son maître de philosophie effectivement. Il veut tourner une phrase. Il voulait que

la phrase sonne bien. Il lui dit ce qu’il voulait dire. Il demande même au maître de philosophie de la reformuler, mais de la même façon. En gros, c’est ce qui lui demande. Ça se retrouvait aussi dans le film. C’était une des ressemblances effectivement. Est-ce qu’il y en a qui ont trouvé autre chose, d’autres points communs? É : Quand Dorante arrive, il dit qu’il ne veut pas aller chercher de l’argent ailleurs parce

que c’est son meilleur ami. C : Oui, effectivement, l’arrivée de Dorante. Au départ, il lui annonce qu’il veut

lui rembourser ce qu’il lui doit et, au final, il finit par en emprunter davantage pour lui dire qu’il va lui remettre le tout plus tard. Ça aussi ça se retrouvait tel que tel dans le film, un beau clin d’œil. Pour ce qui est des différences? É : Molière, c’est pas un personnage dans la pièce. C : Molière, en tant que dramaturge, n’est pas présent dans Le Bourgeois Gentilhomme. Il en est plutôt le… É : L’auteur C : L’écrivain, l’auteur, c’est lui qui écrit la pièce. Ce n’est pas un personnage. Est-ce qu’il y a des scènes que vous n’avez pas reconnues en fait, qui étaient quand même drôles parce qu’il y en avait quelques-unes? Le personnage de Molière, quel personnage jouait-il? Sous quel prétexte était-il introduit chez Monsieur et Madame Jourdain?

É : Pour faire l’éducation d’une de leur fille. C : D’une de leur fille, effectivement. Il avait deux filles dans

la pièce. Il devait éduquer la plus jeune. Comment s’appelait-il dans le film? É : Tartuffe. C : Monsieur Tartuffe. Il faut savoir que c’est un clin d’œil à une autre pièce de théâtre de Molière qui s’intitule Tartuffe, qui est une de ses pièces les plus connues, dans laquelle Molière dénonce l’imposture des dévots. C’est quoi des dévots, quelqu’un qui est dévot, qui fait preuve de dévotion? É : C’est quelqu’un qui est croyant. C : C’est quelqu’un qui est croyant. La dévotion, c’est être croyant. Tout le monde est impressionné, mon Dieu! Un dévot, c’est quelqu’un qui est croyant. À l’époque du Grand siècle, les dévots, c’était presque une secte, pas une secte, mais c’était des gens qui étaient très croyants qui faisaient partie d’une caste sociale de religieux ultraconservateurs, mais qui étaient très, très influents en fait à la cour. Ils étaient capables de mettre beaucoup de pression sur le roi, d’imposer au roi et à l’aristocratie et à la bourgeoisie parce qu’ils régnaient sur la cour, sur les mœurs de l’époque, d’imposer leur volonté. Par exemple, les dévots ont été responsables de quelques pièces de Molière qui ont été censurées parce qu’ils jugeaient que dans ces pièces-là Molière, entre autres Tartuffe, jugeait, se moquait des dévots. C’était pas faux en vérité. On brimait la liberté d’expression à cette époque-là. Tartuffe, le personnage dans le film, qui est incarné, qui est joué par Molière, il reprend même quelques passages de la pièce. Par exemple, « cachez ce sein que je ne saurais voir », mais là c’est dans la bouche de Monsieur Jourdain. C’est un clin d’œil à une autre pièce de Molière, il faut l’avoir lue pour le savoir. Une autre différence? É : Le mariage, comment il a été cancellé… Finalement, c’était

parce que Dorante pensait que Monsieur Jourdain n’avait plus d’argent. C : Exactement. Ça m’amène à

dire… puisque le mariage ne se passe pas comme prévu, la fin est donc un peu différente. Qui est gagnant dans le film ou qui est perdant? Est-ce que c’est la même chose dans la pièce? É : Jourdain est gagnant

d’une manière. Il ne voulait plus qu’il se marie. Il était perdant dans le livre. C : Dans le livre, il est

perdant parce qu’il se fait rouler dans la farine. Il se rend pas compte qu’il s’est fait avoir complètement. É :

Mais là il se rend compte qu’il se fait avoir partout… É : Au lieu de se faire berner, il apprend une leçon. C : Il y a idée d’apprentissage d’une leçon. Il s’améliore. On a même un point de vue de ça pour

confirmer qu’il s’est bel et bien amélioré. Quel est-il? Qu’est-ce qui nous fait dire que les choses ont été pour le mieux par la suite, que les choses se sont améliorées dans le couple, dans la famille? É : Sa femme… C : Sa femme, Madame Jourdain, sur son lit de mort remercie, ou reconnait qu’à cause de l’intervention de Molière son mari a pris conscience qu’il négligeait sa femme. Finalement, son mariage a été sauvé et elle a eu des petits-enfants et les choses se sont arrangées. En quelque sorte, il y a une leçon qui a été tirée pas par nous, certainement par nous aussi, mais aussi par le personnage de Monsieur Jourdain. Est-ce qu’il y en a qui ont une dernière chose, peut-être une dernière chose? É : La scène avec les pirates… C’est drôle parce que c’était du théâtre dans le théâtre en quelque sorte. C’était une mise en abyme. C’est ce qu’on appelle la mise en abyme : du théâtre dans le théâtre. Il jouait un rôle. La mise en abyme, c’est un procédé. Il y en a eu plusieurs dans le film. Quand il y a eu l’intervention du notaire, c’était un peu ça aussi, le théâtre dans le théâtre. On jouait un rôle. La mise en abime, ça aussi c’était un autre clin d’œil à une autre pièce de Molière. Est-ce qu’il y en a qui l’avait vue, qui l’avait lue? É : Les Fourberies de Scapin. C : Les Fourberies de

Scapin, c’est une autre comédie qui est beaucoup plus proche de la Comedia dell’arte, c’est-à-dire la comédie

italienne. Une autre comédie de Molière dans laquelle le personnage, je ne me souviens plus de son nom, j’essaie de m’en souvenir… C’est un personnage qui est très entêté et qui essaie de se faire obéir au doigt et à l’œil et il va se faire, lui aussi, entourlouper par son serviteur Scapin, qui va se moquer de son maître finalement pour profiter de sa sottise, de sa lubie aussi, de son obsession et va le rouler dans la farine aussi, son maître va se faire avoir. Encore une fois, l’homme du peuple va gagner sur le personnage. Ça aussi c’est un autre clin d’œil. La pièce, c’est Les Fourberies de Scapin. (Elle écrit le titre de la pièce au tableau) Cette

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pièce, toute mise en scène avec les pirates, c’est aussi une pièce de Molière. Il utilise aussi le même subterfuge, il fait aussi croire qu’il y a un enlèvement par des pirates et ainsi de suite. C’est exactement la même chose. Est-ce que ça va? É : Oui C : Beaucoup de ressemblances, mais aussi des différences entre le film et la pièce. J’ai retenu une citation et c’est peut-être ce qui va clore le sujet. Je vous invite aussi à partager entre vous ce que vous avez trouvé comme ressemblances/différences, mais cette phrase-là vient à la toute fin du film. Rappelez-vous c’est quand Madame Jourdain est sur son lit de mort et Molière va la voir. Il est en larmes, Molière. Pourquoi est-il en larmes? Je veux être sûr que vous ayez bien compris. Pourquoi il est si bouleversé après toutes ses années? Il va même jusqu’à lui demander pardon. Pourquoi croit-il qu’il devrait être pardonné? É : Parce qu’il se moque d’eux dans ses pièces? C : Non, c’est parce que ça arrive ensuite en fait. C’est comme si ses pièces, il allait les écrire par la suite. Elle va lui donner la bénédiction et lui dire : « Le malheur a des vertus comiques que vous sous-estimez. » C’est avec ça qu’il va partir et qu’il va finir par écrire les pièces inspirées par leur histoire. Ceci étant dit, il croit devoir se faire pardonner… Comment a-t-il agi envers Madame Jourdain? É : Il voulait la voler, non? C : Pas vraiment. É : Il voulait pas faire du

théâtre et l’amener avec elle, mais finalement il est parti sans rien dire. C : Sans rien dire… Ils devaient

partir ensemble. Rappelez-vous quand elle a monté la mise en scène avec les pirates, elle a pas demandé 30 000 livres… É : 50 000. C : Elle a demandé 50 000. 30 000 pour la rançon pour Dorante et le 20 000 pour partir avec Molière. Ils s’étaient entendus là-dessus. On va vivre notre amour, sauf que quand Monsieur Jourdain comprend qu’elle a un amant, que lui se dénonce de façon détournée… « Si vous aviez l’amant de votre mari devant vous que feriez-vous? » Monsieur Jourdain comprend finalement. Monsieur Jourdain dit qu’il va l’écouter et lui demander de laisser ma femme tranquille et de partir pour sauver l’honneur, pour sauver la famille. C’est ce que va décider de faire Molière. En quelque sorte, il abandonne Madame Jourdain à son sort. Il brise l’entente qu’il avait avec elle. C’est la raison pour laquelle il voulait se faire pardonner. Il croyait devoir se faire pardonner. Quand on dit «le bonheur a des vertus que vous sous-estimez», à quoi ça fait référence? C’est quoi le malheur dont elle parle? É : La tragédie. La tragédie, laquelle? Dans le cas qui nous intéresse, ça ne parlait pas de toute tragédie. Dans le film, c’était quoi? Qu’est-ce qui était malheureux dans le film? É : Qu’elle meurt? C : Je ne veux pas te décevoir, mais on va tous mourir un jour. É : Comment

Monsieur Jourdain était aveugle. C : Comment Monsieur Jourdain était aveugle. Oui, effectivement, elle

était malheureuse avec Monsieur Jourdain. Les choses ont changé. Oui, le malheur a des vertus comiques dans ce cas-ci. Plus encore… leur histoire d’amour inachevée. Malgré la peine qu’il a pu avoir, qu’il a pu trainer, elle lui disait que malgré toute cette histoire, il y a quand même des vertus comiques. Elle le poussait donc à utiliser l’histoire qu’il leur était arrivé, l’histoire qu’ils avaient vécue, qu’ils avaient partagée, de s’en inspirer pour créer des comédies comiques qui permettraient d’obtenir le succès qu’il a eu par la suite. Rappelez-vous on voyait le frère du roi rire aux éclats, la cour qui en redemandait et ainsi de suite. C’est qu’elle lui a donné la permission pour le faire. Ça va? Excellent. Donc, je trouvais quand même important de revenir parce que la fin n’est pas toujours évidente d’autant plus que j’avais…On le voyait ça aussi au début. Le début et la fin sont pareils, mais j’avais coupé donc je voulais être sûre que c’était bien compris. Il y a d’autres personnes qui se sont inspirées du Bourgeois Gentilhomme, soit pour… À la même époque, on a d’autres auteurs qui ont écrit sur le même sujet ou encore des actualisations du message. Qu’est-ce que ça veut dire… Vous ne l’avez pas dans vos notes ça, vous pouvez l’écrire soit l’écrire dans votre document ou dans les notes de cours que vous avez. Actualiser, ça concerne, ceux qui se demandent pourquoi on fait ça, c’est que vous pourrez faire le choix, faire des choix, de procédés scéniques qui permettraient d’actualiser la pièce. Je vous en ai parlé brièvement la dernière fois qu’on s’était vus, c’est-à-dire de déplacer le cadre spatio- temporel d’une œuvre sans en transgresser le texte parce que, nous, le texte, on veut le garder de façon intégrale. C’est une mise en lecture, on va le lire. Outre le texte, vous pourriez transposer l’histoire du

Bourgeois Gentilhomme à une autre époque, la nôtre même. Ce que vous feriez, c’est rendre le texte actuel

dans sa mise en scène, dans sa représentation et c’est ça l’actualisation d’une œuvre. Là, je vous demande de respecter le texte. On pourrait ne pas… On pourrait jouer sur le texte. On va voir des exemples ensemble où la sauce est étirée, mais quand même il y a l’inspiration du Bourgeois Gentilhomme qui demeure. Je vous invite peut-être à réfléchir, pas tout de suite, mais à la fin de la séance, qui sont nos bourgeois gentilshommes aujourd’hui? Est-ce que vous pouvez penser à quelqu’un qui, par son obsession d’être ce qu’il n’est pas, se ridiculise? Sinon, quelles sont les œuvres qui s’inspirent du personnage moliéresque du Bourgeois gentilhomme? Moliéresque, c’est l’adjectif de Molière. Vous pourriez l’utiliser dans votre analyse littéraire. Quelles sont les œuvres qui s’inspirent du personnage moliéresque du Bourgeois gentilhomme? C’est une chose à laquelle vous devrez réfléchir. Pour quelle partie de votre analyse littéraire? É : L’ouverture C : L’ouverture dans la conclusion, effectivement. Là, la question que je viens de vous poser si vous n’avez pas un exemple minimal à me donner là… (Elle prend le DVD du film Molière et le montre à la classe) Dans le

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film qu’on a écouté ensemble, c’est un film qui s’inspire du Bourgeois Gentilhomme en grande partie pour créer une autre œuvre. Ça, c’est une première chose. Je vais vous laisser réfléchir parce que ce n’est pas évident. Je vais vous montrer des exemples d’œuvres qui sont inspirées ou même si ce n’est pas volontairement inspiré. Il y a des écrivains qui ont pu présenter un peu le même type d’histoire, le même discours sans que l’inspiration soit venue nécessairement, soit tirée nécessairement du Bourgeois

Gentilhomme de Molière. (En distribuant le texte aux étudiants) J’ai une fable ici de Lafontaine, toute courte

la fable. Je trouvais que ça faisait un beau clin d’œil à ce qu’on avait travaillé. La fable s’intitule « La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf », toute courte. Vous allez voir on va essayer de voir, et vous pourrez compléter le tableau, quelles sont les ressemblances entre la fable de Lafontaine et Le Bourgeois

Gentilhomme. Je vous la distribue, pour ceux qui l’ont déjà, vous pouvez commencer à la lire. On va l’écouter

ensemble en fait. Est-ce qu’il y en a qui l’ont pas reçue? Ça va? On va l’écouter ensemble cette fable de Lafontaine, toute courte, interprétée par Louis de Funès, qui est un comédien français comique très connu.

L’enseignante démarre la lecture audio de la fable. C’est bien interprété. On a mis de l’émotion. Louis de

Funès a mis de l’émotion ici. Ce que je vous demandais donc c’était de réfléchir aux ressemblances/différences entre les deux. Quels liens peut-on établir entre la fable et la pièce Le Bourgeois