• Aucun résultat trouvé

Ce mémoire de fin d’études a été un travail de grande ampleur dont la réalisation a pris près de deux ans. Il a demandé un énorme investissement de temps, d’énergie et de volonté qui n’aurait pas été possible sans l’aide et le soutien de mes professeurs, proches et amis.

Je souhaite tout d’abord remercier ma directrice de mémoire, Mme Fontanet, de m’avoir guidée pendant ce projet en m’apportant conseils et corrections tout au long du travail et en répondant à mes innombrables questions. Je remercie également Mme Pio, ma jurée, pour ses précieuses suggestions et ses commentaires très utiles.

Je suis très reconnaissante à mes amis de la FTI (qui se reconnaîtront) de m’avoir encouragée et soutenue pendant ces longs mois. Merci à Sandra d’avoir relu mes traductions en faisant de très bonnes suggestions et, surtout, à Cloé, qui a relu mon travail avec une grande minutie, me permettant de corriger bon nombre de détails qui m’avaient échappé et d’améliorer bien des passages.

L’aide de tous mes amis et collègues ayant répondu à des « questions bizarres » sur leur langue maternelle m’a été particulièrement précieuse, notamment celle de Dorothee et de mon père pour l’allemand, d’Adam et d’Ellie pour l’anglais, de Veronica, et d’Isabel pour l’espagnol et de Vladimira pour le bulgare.

Un merci particulier à Patricia, qui m’a encouragée et motivée du début à la fin du travail et qui partage avec moi la passion d’Harry Potter, ainsi qu’à tous mes proches et amis qui m’ont soutenue de près ou de loin.

Pour finir, un grand merci à ma mère, qui a non seulement répondu à mes « questions de traductrices » et relu une bonne partie de ce travail, mais qui m’a aussi et surtout transmis à la fois son amour des langues et son amour de la lecture.

4

« Toute littérature est traduction. Et traduction à son tour, la lecture que l'on en fait... D'où cet autre sentiment selon lequel on n'en aura jamais fini avec les textes que l'on aime, car ils rebondissent d'interprétation en interprétation... » Hubert Nyssen – Éloge de la lecture

5

2. TABLE DES MATIÈRES

1. Remerciements ... 3

2. Table des matières ... 5

3. Avant-propos ... 7

4. Introduction ... 8

4.1. Problématique ... 9

4.2. Démarche adoptée ... 10

4.3. Présentation de l’œuvre ... 11

4.3.1. Remarques préliminaires ... 11

4.3.2. Biographie de l’auteur ... 12

4.3.3. Résumé de l’œuvre ... 13

4.3.4. Genres et caractéristiques ... 14

4.4. Les traductions ... 31

4.4.1. La traduction française ... 33

4.4.2. La traduction allemande ... 35

4.4.3. La traduction espagnole ... 36

5. Aspects théoriques ... 39

5.1. Traduire la littérature de jeunesse ... 39

5.1.1. Historique et évolution ... 39

5.1.1. Le champ théorique de la littérature de jeunesse ... 42

5.1.2. Quelques notions-clés ... 44

5.1.1. La traduction de la littérature de jeunesse aujourd’hui... 49

5.1.2. Spécificités de la traduction de la littérature de jeunesse ... 54

5.1.3. Particularités de l’œuvre étudiée ... 57

5.2. Le dialogue ... 59

5.2.1. L’oralité ... 61

5.2.2. La variation linguistique... 64

5.3. Traduire le dialogue ... 69

5.3.1. Traduire la variation linguistique ... 71

6. Analyse ... 78

6.1. Les dialogues dans Harry Potter ... 78

6.2. L’oralité d’une langue à l’autre ... 79

6

6.2.1. Les marqueurs du discours ... 80

6.2.2. Le cas de l’« eye dialect » en anglais ... 81

6.3. Les personnages ... 83

6.3.1. Rubeus Hagrid ... 83

6.3.2. Mundungus Fletcher ... 97

6.3.3. Ernie Prang et Stan Shunpike ... 105

6.4. Les groupes venant d’autres pays ... 113

6.4.1. Les Bulgares ... 113

6.4.2. Les Français ... 120

6.5. Les créatures magiques ... 134

6.5.1. Les elfes de maison ... 134

6.6. Autres cas particuliers ... 143

6.6.1. Peeves ... 143

6.6.2. La cuisinière des Riddle et les villageois ... 148

7. Conclusion ... 151

7.1. Tendances générales ... 151

7.2. Évaluation critique du travail ... 153

7.3. Perspectives ... 155

8. Bibliographie ... 157

8.1. Sources primaires ... 157

8.2. Sources primaires traduites ... 157

8.2.1. En allemand... 157

8.2.2. En espagnol ... 157

8.2.3. En français ... 158

8.3. Sources secondaires ... 158

8.3.1. Théorie ... 158

8.3.2. Ressources linguistiques ... 163

8.3.3. À propos de J.K. Rowling et Harry Potter ... 163

8.3.4. À propos des traducteurs et traductions ... 164

7

3. AVANT-PROPOS

J’ai baigné dans les livres depuis ma plus tendre enfance, tout d’abord sous la forme de bedtime stories que l’on me lisait, puis en tant que lectrice, découvrant tout ce qui me tombait sous la main.

Mes genres de prédilection étaient les romans d’aventure, d’horreur ou les policiers, mais je lisaisun peu de tout... sauf de la fantasy. « Pas mon truc », « pas assez intéressant », « trop surréaliste », disais-je. Puis est arrivé Harry Potter. J’ai repoussé cette lecture pendant quelques temps avant de me résoudre à commencer le premier tome... que j’ai littéralement dévoré. Fort heureusement, les trois premiers avaient déjà été publiés, ce qui m’a permis de satisfaire immédiatement mon désir de connaître la suite des aventures d’Harry et de ses amis.

J’attendais la publication de chaque nouveau tome avec impatience, relisant systématiquement ceux qui précédaient afin de préparer ma lecture et de m’assurer de n’oublier aucun détail. Lorsqu’un tome sortait enfin en librairie, je le lisais d’une traite, après avoir bataillé ferme avec le reste de la famille pour le lire en premier ; il n’aurait surtout pas fallu qu’un de mes camarades me dévoile quoi que ce soit de l’intrigue, ce qui était peu probable puisque j’étais une des rares à lire la saga en anglais... mais on ne sait jamais. Après Harry Potter, j’ai découvert d’autres œuvres de fantasy et ajouté le genre à mes lectures habituelles. Harry Potter est toutefois resté un des livres les plus marquants que j’aie jamais lus.

En mars 2015, alors que commençaient les discussions autour des sujets de mémoire, j’ai eu l’occasion de m’occuper pendant quelques heures d’une petite fille, qui m’a demandé de lui lire une histoire. Le livre qu’elle a sorti de son sac était Harry Potter à l’école des sorciers, et elle m’a expliqué que ses parents lui lisaient un chapitre chaque soir. J’ai repris la lecture où elle avait été interrompue, à l’endroit de la rencontre entre Hagrid et Harry et, à mesure que je lisais, j’ai eu l’impression que certains personnages étaient totalement différents de ceux que je connaissais.

Arrivée à la maison, j’ai relu certains passages en français, puis en anglais, et j’ai eu la confirmation qu’il y avait des détails que je n’avais pas remarqués lors de mes premières lectures en français.

J’avais certes lu chaque tome en anglais et en français (un certain nombre de fois), mais c’était avant de commencer mes études en traduction et je ne l’avais jamais fait dans un esprit de comparaison. C’est à ce moment-là que j’ai su que je tenais mon sujet idéal : la traduction des dialogues dans Harry Potter.

8

4. INTRODUCTION

Harry Potter, un nom familier qui a accompagné tant d’enfants – et d’adultes – de différentes nationalités. Depuis la publication du premier tome de l’heptalogie, en 1997, les aventures du célèbre sorcier ont fait le tour du monde pour, aujourd’hui encore, susciter l’engouement parmi les jeunes (et moins jeunes) lecteurs. Après la traduction des sept livres en plus d’une soixantaine de langues, l’adaptation cinématographique de la série, la création du jeu vidéo, sans parler de tous les produits dérivés liés à l’univers magique créé par J.K. Rowling, un huitième épisode, qui se déroule dix-neuf ans après1, a vu le jour en juillet 2016, sous forme de pièce de théâtre2. À la fin de la même année, un film inédit intitulé Fantastic Beasts (and Where to Find Them) est sorti, entraînant les spectateurs dans le monde des sorciers, mais cette fois aux États-Unis dans les années 19203. Il est prévu que quatre autres épisodes suivent ce premier film4, dans lesquels se retrouveront un certain nombre de personnages mentionnés ou présents dans la saga originale.

Il semblerait donc qu’Harry Potter ne soit pas un simple phénomène passager. Pour bon nombre de lecteurs de notre génération, c’est plus qu’un bon livre. C’est une occasion de plonger dans un univers littéraire magique, qui nous a suivis au fil des ans ; c’est le fait de grandir avec les personnages auxquels nous nous sommes attachés ; c’est le fait d’aborder des thèmes fondamentaux qui deviennent de plus en plus complexes au cours des aventures d’Harry et de ses amis.

Avec une telle médiatisation, les controverses sont forcément nombreuses (González Cascallana, 2003). Les deux camps sont généralement très clairement définis : on adore ou on déteste, il n’y a pas vraiment d’entre-deux. Pour certains, c’est une œuvre riche et marquante, destinée à faire partie du canon littéraire ; pour d’autres, c’est au mieux une lecture distrayante, qui fera passer un bon moment aux enfants et aux adolescents.

Si les discussions sur les aspects socio-économiques de ce phénomène5 littéraire (González Cascallana, 2003) ou même sur l’intrigue en elle-même (ou le lectorat visé) sont courantes, celles

1 https://www.pottermore.com/news/ww-publishing-cursed-child-script-book-announcement (consulté le 14 mars 2016)

2 https://www.harrypottertheplay.com/about/ (consulté le 27 février 2017)

3 http://www.fantasticbeasts.com/story.php (consulté le 27 février 2017)

4 http://www.theverge.com/2016/10/13/13276124/fantastic-beasts-and-where-to-find-them-five-movies-jk-rowling (consulté le 27 février 2017)

5 « I am certain that the phenomenal aspect of the reception of the Harry Potter books has blurred the focus for anyone who wants to take literature for young people seriously and who may be concerned about standards and taste that adults create for youth culture in the West. How is it possible to evaluate a work of literature like a Harry Potter novel when it is so dependent on the market conditions of the culture industry? » (Jack Zipes, cité dans Whited, 2002 : p. 7)

9

qui portent sur les aspects linguistiques de la saga le sont nettement moins. On parle bien souvent de la Rowlinguistics (Waters, 2003), ce langage magique créé par l’auteur – et recréé par les différents traducteurs – mais le reste de la prose de J.K. Rowling n’a que peu été analysé. Pourtant, même si le style est peut-être moins marqué que celui d’autres œuvres du même genre destinées à la jeunesse, comme Le monde de Narnia, Le seigneur des anneaux ou Les aventures d’Alice au pays des merveilles, il est riche et présente de nombreux éléments intéressants.

L’intrigue et l’univers créé ont bien sûr joué un rôle central dans la réception de la saga par le public, mais ce ne sont pas les seuls facteurs qui ont conduit à son succès. Le style de la voix narrative est certes plutôt simple, mais les dialogues présentent une richesse particulière, qui a sans nul doute contribué à la popularité des personnages. Tout en gardant à l’esprit que l’œuvre était initialement destinée à un jeune public, on peut considérer que le discours direct est particulièrement important, car c’est un des éléments centraux permettant de caractériser les personnages de manière subtile.

4.1. PROBLÉMATIQUE

Au cours de ce travail, nous nous intéresserons aux dialogues de la saga Harry Potter et à la manière dont trois traducteurs les ont retranscrits dans leur langue (en allemand, en espagnol et en français), dans le but d’apporter des éléments de réponse à bon nombre de questions sur le sujet.

D’un point de vue général, quels sont les obstacles que le traducteur peut rencontrer lors de la traduction des dialogues ? Quels sont les points auxquels une attention particulière doit être prêtée ? Quelles sont les stratégies qui peuvent être utilisées pour surmonter les difficultés ? Quels aspects faut-il privilégier pour délivrer une traduction convaincante ? En quoi les choix du traducteur influent-ils sur la perception du public cible ? Quelles différences l’effet produit présente-t-il ?

D’un point de vue plus particulier, quelles sont les spécificités des dialogues dans Harry Potter ? Quels sont les personnages (ou groupes de personnages) qui se distinguent par leur manière de parler ? Quelles sont les méthodes utilisées par J.K. Rowling pour rendre leur parler différent et quels sont les effets produits sur le lecteur ? Quelles sont les difficultés particulières qu’ont pu rencontrer les traducteurs des versions française, allemande et espagnole ? Quelles stratégies ont-ils adoptées pour les surmonter ? Les effets produits sur le public cible sont-ils les mêmes que ceux ressentis par le public source ? Le résultat est-il réussi ? Y a-t-il des éléments discutables ou des points qui pourraient être améliorés ?

10

4.2. DÉMARCHE ADOPTÉE

Afin de répondre à ces questions, nous avons décidé d’articuler notre travail en trois parties. Dans un premier temps, après avoir clairement délimité le sujet et la problématique, nous présenterons l’œuvre, son genre et son auteur, ainsi que les traductions étudiées. Ensuite, nous aborderons quelques points théoriques jugés pertinents dans le cadre de la traduction des dialogues, en particulier concernant l’oralité et la variation linguistique. Nous passerons alors à l’analyse des dialogues des personnages que nous aurons sélectionnés, partant de l’anglais pour comparer les stratégies adoptées par les différents traducteurs. Sur la base de nos observations, nous tenterons de déterminer, avec un regard critique, si les choix des traducteurs ont des conséquences sur la perception que les lecteurs peuvent avoir des personnages et de l’œuvre en général.

La question de la structure et de l’approche du présent travail est une des premières à s’être présentée ; en effet, au vu de l’ampleur de l’œuvre et du sujet, il nous a semblé important de prendre un certain nombre de décisions avant de commencer nos recherches afin de ne pas perdre de vue notre objectif.

Pour commencer, nous avons décidé de nous intéresser à l’ensemble des livres plutôt que de nous limiter à certains d’entre eux. Cela peut certes paraître ambitieux, car notre analyse pourrait s’en retrouver trop peu détaillée en raison de l’important volume de textes, mais c’est une approche cohérente, puisqu’il s’agit bien d’une seule et même œuvre. Les personnages évoluent d’un tome à l’autre et, les dialogues contribuant grandement à l’image que le lecteur se fait d’eux, il nous semble nécessaire de tenir compte de toutes les informations à disposition, afin que notre analyse soit complète.

Il serait bien entendu chronophage et fastidieux de dresser une liste de tous les personnages et de les analyser les uns après les autres en appliquant des critères prédéfinis. C’est pourquoi nous procéderons à une sélection de ceux qui nous semblent particulièrement intéressant à étudier.

Même si nos choix resteront, dans une certaine mesure, arbitraires, nous essayerons de nous baser autant que possible sur des éléments objectifs ; ainsi, nous travaillerons à partir de l’anglais, ce qui nous permettra de retenir les personnages ou groupes de personnages qui ont une manière de s’exprimer particulièrement marquée. Par ailleurs, lors de notre lecture des différentes traductions, nous relèverons un certain nombre de détails spécifiques à l’une ou l’autre des langues.

Enfin, concernant les textes traduits, notre choix des langues traitées est plus subjectif. Une fois encore, il s’agit d’un projet ambitieux, mais il nous semble important de comparer les stratégies que différents traducteurs ont pu adopter pour surmonter les difficultés qui se sont présentées à eux.

11

La plus grande partie de l’analyse sera consacrée au français, notre langue de culture, mais nous nous intéresserons également à certaines particularités des versions allemande et espagnole. La motivation principale qui explique ce choix est bien entendu qu’il s’agit de nos langues de travail, mais le fait qu’il y ait, d’un côté, une langue germanique (comme le texte original) et, de l’autre, deux langues romanes, nous a aussi paru intéressant. De plus, les traductions des premiers tomes de la saga dans ces langues ont toutes été publiées peu de temps après l’original, et surtout avant la sortie des adaptations cinématographiques ; dans ce cas, c’est un détail important, car après l’acquisition des droits de la saga Harry Potter et de tous les produits dérivés par la société de production Warner Bros en 19996, certains traducteurs entrés plus tard sur le marché se sont vu imposer des restrictions, notamment quant aux choix des noms de personnages7 (Lathey, 2005), pour des raisons commerciales8 (Goldstein, 2005).

4.3. PRÉSENTATION DE L’ŒUVRE

Ce premier chapitre a pour but de présenter l’œuvre étudiée. Après une courte biographie de l’auteur, nous résumerons dans les grandes lignes l’intrigue de la saga. Nous nous intéresserons alors à son genre (ou plutôt ses genres) avant de passer aux traductions étudiées.

4.3.1. R EMARQUES PRÉLIMINAIRES

La saga Harry Potter ayant été écrite à l’origine en anglais, mais ce travail étant rédigé en français, la question de la langue des termes inventés par l’auteur que nous avons utilisés dans la présentation de l’œuvre s’est très vite posée.

Même s’il peut paraître étrange, au premier abord, de mélanger les langues, nous avons décidé d’utiliser les termes créés par J.K Rowling (marqués par l’italique) plutôt que ceux de la version francophone ; en effet, au vu du sujet de notre travail, il serait délicat d’utiliser ces derniers puisqu’ils relèvent déjà de choix de traduction.

Par souci de compréhension pour les lecteurs francophones, nous indiquerons, dans la partie introductive, l’équivalent français des termes originaux choisi par Jean-François Ménard à leur première occurrence.

6 LISANTI, Tony, “Warner Bros. and the Magic World of Harry Potter”, in Licence! Global, 1er juin 2009. Disponible en ligne <http://www.licensemag.com/license-global/warner-bros-and-magic-world-harry-potter> (dernière consultation : 02.02.2016)

7 Tous les tomes de la saga publiés après les années 2000 contiennent l’indication suivante: « Harry Potter, names, characters and related indicia are copyright and trademark Warner Bros. »

8 “Another reason the Potters are a more complicated translation prospect than most books is the contractual requirements imposed by the film company, Warner (from whom questions like the stability of the characters’ names have some impact on their merchandising plan)” (Hahn : 2007)

12

4.3.1.1. Liste des abréviations

Par souci de clarté et de concision, nous utiliserons des abréviations pour les titres des livres étudiés. Ainsi, nous utiliserons un code comprenant le numéro du tome et la langue, par exemple :

Harry Potter and the Philosopher’s Stone : HP 1 EN

Harry Potter à l’école des sorciers : HP 1 FR

Harry Potter und der Stein der Weisen : HP 1 DE

Harry Potter y la piedra filosofal : HP 1 ES

4.3.2. B IOGRAPHIE DE L ’ AUTEUR

Joanne Rowling est née à Yate, en Angleterre, le 31 juillet 1965. Bonne élève, elle a toujours été intéressée par l’écriture et aimait raconter des histoires (Sutherland Borah, 2002). Elle a étudié le français à l’Université d’Exeter et a obtenu un bachelor en français et en lettres classiques (Rowling, 2012).

L’idée d’Harry Potter lui est venue en 1990, alors qu’elle était bloquée dans un train retardé entre Manchester et Londres (Sutherland Borah, 2002). Cette même année, elle a déménagé à Porto pour y enseigner l’anglais en tant que langue étrangère. Parallèlement à son travail d’enseignante, elle a ébauché l’intrigue des différents tomes de la saga et commencé à écrire le premier (Rowling, 2012).

En 1993, elle a déménagé à Édimbourg où, jusqu’en 1995, elle a continué le premier tome de la saga. Elle l’a alors proposé à son agent Christopher Little, qui l’a transmis à plusieurs éditeurs.

Après neuf refus, Bloomsbury Publishing a finalement accepté de publier le roman en 1996, lui demandant toutefois d’utiliser ses initiales (le K pour Kathleen, le prénom de sa grand-mère) afin d’éviter un effet dissuasif sur un public de jeunes garçons, qui pourrait être influencé par le fait que l’auteur soit une femme (Sutherland Borah, 2002).

Harry Potter a immédiatement connu un grand succès auprès du public britannique, tout d’abord chez les enfants, puis également chez les personnes plus âgées (Rowling, 2012). Jusqu’en 2007, J.K.

Rowling a publié les six autres livres qui complètent la série, gagnant de nombreux prix littéraires (Rowling, 2012), tant pour le texte original que pour ses traductions. Grâce à ce succès, l’auteur fait désormais partie des personnes les plus riches du Royaume-Uni, selon le classement de Forbes Celebrity (Whited, 2002).

La saga a été traduite dans de nombreuses langues et l’adaptation cinématographique n’a fait qu’augmenter la popularité d’Harry Potter à l’échelle planétaire. J.K. Rowling a par ailleurs publié

13

plusieurs autres livres appartenant à cet univers : Fantastic Beasts and Where to Find Them [Les animaux fantastiques] et Quidditch Through the Ages [Le Quidditch à travers les âges] en 2001, ainsi que The Tales of Beedle the Bard [Les contes de Beedle le Barde] en 2008 (Rowling, 2012).

Après la publication de la saga, J.K. Rowling a écrit pour un public d’adultes, publiant tout d’abord The Casual Vacancy [Une place à prendre] en 2012 (Rowling : 2012) puis, sous le pseudonyme de

Après la publication de la saga, J.K. Rowling a écrit pour un public d’adultes, publiant tout d’abord The Casual Vacancy [Une place à prendre] en 2012 (Rowling : 2012) puis, sous le pseudonyme de