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Réduire les dommages causés par l’alcoolisme, la toxicomanie et le tabagisme

Stratégies multisectorielles pour une santé à long terme

But 14 – Responsabilité multisectorielle pour la santé

5.3 Modes de vie sains

5.3.2 Réduire les dommages causés par l’alcoolisme, la toxicomanie et le tabagisme

Le tabac

Le tabagisme est le premier facteur de risque de maladie dans la Région. Cinquante pour cent des gens qui fument régulièrement mourront de la cigarette, pour moitié à un âge moyen (période la plus active de la vie sur le plan économique) et pour moitié à un âge avancé. Le tabagisme accroît le risque de nombreux cancers, de cardiopathies coronariennes, de faible poids à la naissance, de mort subite du nourrisson, d’allergies et d’une multitude d’autres problèmes de santé. En 1995, plus de 30% des adultes de la Région fumaient quotidiennement. La même année, le tabagisme a causé 1,2 million de décès et une perte moyenne de 20 années d’espérance de vie. Dans la partie orientale de la Région, 20% des hommes âgés de 35 ans mourront d’une maladie liée au tabagisme avant l’âge de 69 ans, soit une proportion deux fois plus élevée que dans la partie occidentale de la Région.

D’ici 2020, si des mesures plus rigoureuses ne sont pas prises, le tabagisme sera responsable de 20% des décès dans la Région.

Les produits à base de tabac coûtent dans le monde au moins 200 milliards de dollars par an, causent des souffrances indicibles aux individus, à leurs familles et à leurs amis, handicapent lour-dement l’économie et nuisent à l’environnement (sous la forme d’incendies, notamment). Les pertes économiques importantes sont essentiellement dues à l’interruption prématurée de la vie productive et au coût élevé du traitement des maladies liées au tabagisme. L’absence de prélèvement de taxes sur les produits à base de tabac passés en contrebande (particulièrement fréquents dans la partie orientale de la Région, zone disposant de faibles moyens gouvernementaux) est également une source de préoccupation. Un quart des cigarettes exportées dans le monde le sont en effet clandestinement.

Alcool

Les produits à base d’alcool sont responsables d’environ 9% de la totalité des pertes causées par la maladie à la société dans la Région. Ils augmentent le risque de cirrhose du foie, de certains cancers, d’hypertension, d’accidents vasculaires cérébraux, et de malformations congénitales. Bien que l’alcool réduise le risque de maladies coronariennes, ce risque diminue en grande partie lorsque la consommation est inférieure à 10 g par jour et les effets bénéfiques n’apparaissent qu’à partir de l’âge de 50 ans. À des niveaux de consommation élevés, l’alcool accentue le risque de mort subite par accident coronarien. En outre, la consommation d’alcool multiplie les risques de problèmes familiaux, professionnels et sociaux, tels que la dépendance à l’alcool, les accidents (et notamment les incendies), les agressions, la délinquance, les blessures non intentionnelles, les actes de violence, les homicides et le suicide. Entre 40 et 60 % de tous les décès dus à des blessures intentionnelles et non intentionnelles sont attribuables à la consommation d’alcool. Les dommages liés à l’alcool sont

particulièrement élevés dans la partie orientale de la Région et sont à l’origine d’une proportion élevée de la diminution d’espérance de vie.

Dans 90% des pays de la Région, la consommation annuelle par habitant dépasse deux litres d’alcool pur (niveau qui, selon les données disponibles, représente le plus faible risque de mortalité pour la population). On estime que le coût de l’alcoolisme pour la société, du fait des coûts directs et des coûts liés à la perte de productivité, se situe entre 2 et 5% du PNB.

Drogues illicites

Les drogues illicites englobent un grand nombre de substances qui, en raison de leur nocivité potentielle, sont réglementées par des conventions internationales. Elles augmentent le risque d’intoxication, de dépendance, de psychose et de suicide, et provoquent une augmentation de la mortalité et de la criminalité globales. On estime que le nombre de consommateurs de drogue gravement atteints dans la Région européenne se situe entre 1,5 et 2 millions de personnes. La consommation de drogue contribue à une propagation encore plus considérable du VIH et de l’hépatite, surtout dans les parties orientales de la Région. La consommation de drogues par voie intraveineuse est à l’origine de 40% de tous les cas de sida dans la Région européenne. Il est pro-bable qu’un nombre plus important de drogues psychotropes, dont certaines sont potentiellement moins nocives, deviendront disponibles sur le marché et viendront s’ajouter aux médicaments psychotropes prescrits qui continueront d’être utilisés.

Malgré des efforts non négligeables visant à réglementer les drogues à l’échelon national et inter-national, les signes témoignant d’une véritable amélioration ne sont pas légion. Les méthodes de prévention et de traitement se sont perfectionnées au cours de ces dernières années et les trai-tements de substitution pour les personnes dépendantes aux opiacés recueillent un plus large suffrage. Selon des données disponibles, les sociétés qui ont les moyens de mettre en place un vaste réseau de services à l’intention des consommateurs de drogue réussissent à limiter les comportements à risque ou carrément dangereux pour la santé, ainsi qu’à mettre un frein aux acti-vités antisociales et criminelles chez les consommateurs de drogue.

BUT 12 – RÉDUIRE LES DOMMAGES CAUSÉS PAR LALCOOLISME, LA TOXICOMANIE

ET LE TABAGISME

D’ICI 2015, LES EFFETS NÉGATIFS SUR LA SANTÉ RÉSULTANT DE LA CONSOMMATION DE SUBSTANCES ENGENDRANT UNE DÉPENDANCE, TELLES QUE LE TABAC, LALCOOL ET LES MÉDICAMENTS ET DROGUES PSYCHOTROPES, DEVRAIENT AVOIR ÉTÉ SENSIBLEMENT RÉDUITS DANS TOUS LES ÉTATS MEMBRES.

En particulier :

12.1 dans tous les pays, la proportion de non-fumeurs devrait être d’au moins 80% parmi les personnes âgées de plus de 15 ans et proche de 100% parmi les moins de15 ans14 ;

12.2 dans tous les pays, la consommation d’alcool par habitant ne devrait pas augmenter ou dépasser 6 litres par an et devrait être proche de zéro parmi les moins de 15 ans ;

12.3 dans tous les pays, la prévalence de la consommation de drogues psychotropes illicites devrait être réduite d’au moins 25% et la mortalité correspondante d’au moins 50%.

STRATÉGIES PROPOSÉES

Tabagisme

La réduction de la consommation de tabac est l’une des mesures les plus importantes de santé publique que l’on peut prendre pour améliorer la santé des 870 millions d’habitants de la Région. La Charte de Madrid de 1988 contre le tabagisme consacre le droit qu’ont tous les citoyens à un environnement sans tabac et non pollué. Les stratégies visant à créer une Europe sans tabac pré-voient d’inscrire dans la législation le droit à des espaces communs sans tabac, d’interdire la publi-cité pour les produits à base de tabac et le parrainage de marques connues et d’utiliser les recettes provenant des taxes sur le tabac pour financer des activités antitabac et de promotion de la santé.

La Charte de Madrid et le Plan d’action pour une Europe sans tabac fournissent le cadre d’action.

Les stratégies de prévention devraient viser à faire évoluer les mentalités de sorte qu’il devienne socialement acceptable de ne pas fumer. Il faut mettre en œuvre des politiques se rapportant spéci-fiquement aux femmes, étant donné qu’elles sont la cible des industries du tabac, particulièrement en Europe orientale.

Dans le cadre de l’élaboration d’une convention-cadre des Nations Unies sur les produits à base de tabac, l’OMC devrait envisager de ne pas appliquer les principes du libre échange aux produits à base de tabac en raison de leurs graves conséquences sur la santé. L’interdiction de fumer sur le lieu de travail et dans tous les lieux publics permet de faire des économies et d’accroître la productivité tout en diffusant un important message culturel : réduire la consommation de tabac améliore la santé et la situation économique.

Toute augmentation de taxes sur les produits à base de tabac se traduit par une augmentation des recettes publiques et par une diminution de la consommation de tabac, notamment chez les jeunes.

Les taxes sur le tabac peuvent être utilisées pour financer des activités antitabac, et notamment l’éducation sanitaire, la recherche antitabac et l’aide aux services de santé. La taxation du tabac est

14 Ou d’autres limites d’âge, en fonction de la législation nationale.

aussi un moyen efficace d’obtenir des recettes pour financer des manifestations sportives et artis-tiques auparavant parrainées par l’industrie du tabac. Il ne convient pas de recourir à des subven-tions publiques nationales et internationales pour favoriser la production agricole de tabac.

Si l’on veut réduire la consommation de tabac, et notamment chez les enfants et les jeunes, il faut interdire totalement à la fois la publicité pour ce produit et tout parrainage explicite par l’industrie du tabac. La publicité diffusée par les médias internationaux, et notamment l’Internet, devrait éga-lement faire l’objet d’une régéga-lementation. Le fait de limiter l’accès des adolescents de moins de 18 ans aux produits à base de tabac s’est révélé efficace pour lutter contre la vente illicite de cette substance et réduire la consommation.

LA CHARTE DE MADRID DE 1988 ET LES DIX STRATÉGIES POUR UNE EUROPE SANS TABAC 1. Reconnaître et défendre le droit des individus au choix d’une vie sans fumée 2. Ériger en loi le droit à un environnement public sans fumée

3. Proscrire la publicité et la promotion des produits du tabac ainsi que le parrainage par l’industrie du tabac

4. Informer chaque membre de la collectivité des dangers du tabac et de l’ampleur de la pandémie 5. Assurer de larges possibilités d’aide aux consommateurs de tabac qui désirent renoncer à leur

habitude

6. Prélever au moins un pour cent du produit de l’impôt sur le tabac pour financer des activités spécifiques de lutte antitabac et de promotion de la santé

7. Instituer des mesures financières progressives de dissuasion

8. Interdire de nouvelles méthodes de présentation de la nicotine et faire obstacle aux stratégies futures de commercialisation

9. Surveiller les effets de la pandémie tabagique et évaluer l’efficacité des mesures antitabac 10. Collaborer avec tous les secteurs de la collectivité désireux de promouvoir la santé

Source : It can be done, A smoke-free Europe. Copenhagen, WHO Regional Office for Europe, 1990 (WHO Regional Publications, European Series, No. 30).

Bien que l’on puisse faire appel aux meilleures technologies disponibles pour concevoir des produits à base de tabac ayant une teneur réduite en goudron et en nicotine, il ne faut pas croire que les cigarettes « légères » sont moins nocives pour la santé. La consommation plus intensive de ce type de cigarettes débouche sur des taux élevés de goudron et de nicotine et ne se traduit pas par une réduction globale et significative des taux de cancers du poumon.

LES DESSOUS DE LINDUSTRIE DU TABAC

Du fait des actions en justice intentées aux États-Unis, l’industrie du tabac est de plus en plus sous les feux de la rampe et se voit dans l’obligation de payer des indemnités pour les dommages causés. Les documents de l’industrie du tabac, réunis dans une publication intitulée « The cigarette papers », sont intéressants à lire. Dans les années 60, les industriels du tabac écrivaient, « notre activité consiste à vendre de la nicotine qui est une drogue toxicomanogène ». Dans les années 70, les milieux industriels savaient que « dans la plupart des cas, celui qui fume une cigarette filtre absorbe autant, voire plus, de nicotine et de goudron que lorsqu’il fume une cigarette normale ». En raison partiellement de l’existence de ces documents, la juridiction de la Food and Drug Administration des États-Unis s’étend désormais aux cigarettes. On pourrait adopter en Europe une approche similaire.

Source : Glantz, S.A. et al. The cigarette papers. London, University of California Press, 1996.

Selon plusieurs enquêtes, environ deux tiers des fumeurs actuels indiquent qu’ils voudraient s’arrêter de fumer. Le sevrage tabagique est bénéfique à tout âge, mais le fait d’arrêter de fumer avant l’âge mûr réduit la quasi-totalité des risques dus à une consommation immodérée. L’utilisation de certains produits pour lutter contre la dépendance au tabac – notamment les produits de remplacement de la nicotine – double le taux de succès des interventions visant à mettre fin au tabagisme. Des interventions de courte durée et non sélectives effectuées par des dispensateurs de soins de santé primaires sont efficaces pour aider à cesser de fumer. Il s’agit de l’un des types d’interventions les plus efficaces sur le plan des coûts ; son coût est en effet 40 fois moins élevé que le coût moyen de 300 interventions médicales ordinaires. Il faut mettre en œuvre sur une grande échelle des programmes de formation à l’intention des dispensateurs de soins primaires, et notamment le personnel infirmier, les médecins, les pharmaciens et les dentistes, et adopter des mesures d’incitation pour les interventions de courte durée données dans le cadre des soins de santé primaires.

Les professions de santé en Europe ont un rôle important à jouer qui est de promouvoir des actions antitabac, d’aider leurs propres membres à moins fumer et de mettre en place des services d’aide au sevrage tabagique pour les fumeurs qui veulent s’arrêter de fumer. Dans ce contexte, il est très important que toutes les associations nationales de médecins en Europe, agissant dans le cadre du Forum européen des associations de médecins et de l’OMS, soutiennent très activement cette poli-tique. Les médecins, le personnel infirmier, et les pharmaciens ont un rôle clé à jouer qui est de fournir des conseils et des services pour aider les gens à arrêter de fumer, et le forum EUROPHARM (Forum européen des associations de pharmaciens et de l’OMS) joue un rôle de premier plan dans la promotion de ce mouvement dans la Région européenne.

Alcool

De nombreux faits dans les pays de la Région européenne de l’OMS concourent à indiquer qu’il est possible de réaliser des progrès importants en matière de santé et d’économie en prenant des mesures pour lutter contre l’alcoolisme. La Charte européenne sur la consommation d’alcool (Paris, 1995) décrit les principales stratégies de promotion de la santé qui prévoient d’élaborer et de faire respecter des lois efficaces, de taxer les boissons alcoolisées et de réglementer la publicité directe et indirecte en faveur des boissons alcoolisées. L’évaluation des effets sur la santé est une stratégie complémentaire importante.

CHARTE EUROPÉENNE SUR LA CONSOMMATION DALCOOL – dix stratégies de lutte contre l’alcoolisme

1. Informer les citoyens au sujet des effets de la consommation d’alcool sur la santé, la famille et la société et des mesures efficaces pouvant être prises pour en prévenir ou en réduire autant que possible les conséquences nocives, en élaborant de larges programmes éducatifs destinés notamment aux jeunes enfants.

2. Favoriser des environnements publics, privés et professionnels protégés des accidents, des actes de violence et des autres effets négatifs de la consommation d’alcool.

3. Élaborer et faire respecter des lois efficaces contre l’alcool au volant.

4. Promouvoir la santé en contrôlant la vente, par exemple aux jeunes, et en influençant le prix des boissons alcoolisées, par exemple par la fiscalité.

5. Mettre en œuvre des réglementations strictes, tenant compte des limitations ou interdictions existantes dans certains pays, concernant la publicité directe et indirecte en faveur des boissons alcoolisées, et faire en sorte qu’aucune forme de publicité ne vise expressément les jeunes, par exemple en établissant un lien entre alcool et sport.

6. Garantir l’accès à des services de traitement et de réadaptation efficaces, dotés de personnel qualifié, pour les personnes ayant une consommation d’alcool dangereuse ou novice et les membres de leur entourage.

7. Favoriser la prise de conscience de leur responsabilité morale et juridique par toutes les per-sonnes qui commercialisent ou servent des boissons alcoolisées, et prendre des mesures appropriées contre la production et la vente illicites.

8. Accroître les moyens dont dispose la société pour lutter contre l’alcoolisme en formant des spé-cialistes dans différents secteurs, tels que la santé, la protection sociale, l’éducation et la justice, et en renforçant les pressions exercées par la collectivité.

9. Aider les organisations non gouvernementales et les mouvements d’entraide promoteurs d’un mode de vie sain, en particulier ceux qui s’emploient à prévenir ou à réduire les effets nocifs de la consommation d’alcool.

10. Élaborer de larges programmes de lutte contre l’alcoolisme dans les États membres, en tenant compte de la présente Charte européenne sur la consommation d’alcool ; définir des buts précis et des indicateurs de résultats ; suivre les progrès accomplis et actualiser régulièrement les programmes après évaluation.

Source : Avec l’alcool – moins c’est mieux. Copenhague, Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, 1996 (OMS, Publications régionales, Série européenne, n° 70).

La Charte de 1995 sur la consommation d’alcool et le Plan d’action contre l’alcoolisme en Europe, fournissent donc un cadre pour une politique visant à réduire les dommages causés par la consom-mation d’alcool. L’augmentation des taxes sur les produits à base d’alcool réduit les dommages dus à l’alcool, notamment chez les jeunes et les gros buveurs. Une baisse de 10% de la consommation par habitant se traduit par une baisse d’environ 20% de la mortalité liée à l’alcool chez les hommes et par une baisse de 5% des accidents mortels, des suicides et des homicides dans l’ensemble de la population.

Il faut adopter des dispositions réglementaires pour limiter la teneur en alcool des boissons, interdire les allégations établissant à tort des liens entre certains produits et la santé, édicter des règles sur le conditionnement des produits à base d’alcool et faire en sorte que les étiquettes portent les informations nécessaires (telles que la teneur en alcool de la boisson concernée). Les boissons alcoolisées présentées comme étant prétendument des boissons sans alcool, qui sont conçues et commercialisées de façon à séduire les adolescents, accentuent le risque de dépendance et d’intoxication et doivent être interdites. La publicité a des répercussions considérables sur la consommation de produits à base d’alcool ; la limitation de la publicité entraîne une réduction de la consommation d’alcool et une diminution des dommages qui en résultent. Si l’on autorise la publicité pour l’alcool, celle-ci doit être limitée aux publications imprimées et se borner à donner des informations sur le produit.

Les mesures visant à limiter les heures et les jours de vente et la réglementation concernant le nombre, le type et la localisation des points de vente font baisser la consommation. Une augmen-tation de l’âge minimum peut réduire le nombre d’accidents de la circulation et faire baisser la consommation d’alcool et le nombre de décès qui en résultent. Le comportement responsable des personnes qui servent des boissons alcoolisées, la mise en place de programmes de formation leur étant destinés et une responsabilité juridique accrue de ces personnes contribuent à réduire le nombre d’accidents dans lesquels l’alcool joue un rôle. On pourrait utiliser les meilleures techno-logies disponibles pour mettre au point des boissons alcoolisées de haute qualité ayant une faible teneur en alcool.

Les décès dus à des blessures intentionnelles et non intentionnelles, la mort subite provoquée par un accident coronarien et de nombreuses conséquences sociales de la consommation d’alcool résultent d’états d’ivresse graves. Des stratégies ciblées tendant à réduire les dommages dus à l’alcool doivent viser principalement à faire baisser le nombre de cas d’ivresse et à éviter de combiner la consommation d’alcool avec des actes qui peuvent provoquer des dommages. Les programmes de prévention de la consommation d’alcool sur le lieu de travail revêtent une importance particulière, de même que les actions et les lourdes sanctions destinées à prévenir la conduite en état d’ivresse.

Les interventions de courte durée dans le cadre des soins de santé primaires sont utiles pour réduire

Les interventions de courte durée dans le cadre des soins de santé primaires sont utiles pour réduire