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2- Les premières étapes du brevet d’éducateur sportif : le rôle du plein air dans la fin des généralistes

L’éducateur sportif dans le secteur postscolaire : une nouvelle approche historique des formations, 1943-1961

II- 2- Les premières étapes du brevet d’éducateur sportif : le rôle du plein air dans la fin des généralistes

Le bilan des formations et des diplômes en lien avec l‟éducation sportive est nécessaire à la fin des années 1950 pour comprendre les logiques amorcées avec l‟arrivée de la Cinquième République et la nomination de M. Herzog au haut-commissariat à la Jeunesse et aux Sports (HCJS). Le haut-commissaire défend l‟intérêt social de développer le sport et croit à ses vertus intrinsèques (Attali et Saint-Martin, 2007, p.128-129). Par conséquent, M. Herzog souhaite une diffusion massive du sport qui doit être dorénavant considéré comme l‟un des éléments fondateurs d‟un nouveau modèle social basé sur des valeurs renouvelées. « La dimension stratégique que revêt la promotion du sport chez les baby boomers pousse M. Herzog à établir

une nouvelle forme de gouvernance en matière sportive» (Ibid.). Ainsi, l‟initiative privée n‟est

plus suffisante et il défend ardemment la nécessité d‟une politique interventionniste de l‟État qui contrôle le développement du sport. Dans ce contexte, quelle place est réservée aux diplômes d‟éducateur sportif dont la spécialisation s‟amorce avec la loi Montagne, les missions du postscolaire et le perfectionnement des aides-moniteurs ?

1 Les activités de plein air regroupent : la moyenne montagne, l‟escalade, la randonnée à ski, la natation-jeux d‟eau, le canoë-kayak, la voile, la spéléologie ; le camping, la randonnée pédestre, le cyclisme (à condition que ces randonnées soient associées au camping).

À l‟arrivée de M. Herzog, la situation des formations d‟éducateur sportif est multiple et variée. Deux grands types de diplômes sanctionnent une formation initiale dans le domaine de

l‟éducation sportive : les diplômes de formation générale et les diplômes de formation spéciale1

. Les premiers regroupent le Brevet d‟aide-moniteur ainsi que le Brevet d‟État d‟éducation physique et sportive attribué à tous ceux qui n‟ont pas obtenu le titre de maître d‟EPS lors du concours de recrutement, et qui, en conséquence, ne font pas partie du personnel d‟État (Vermet, 1963, p. 146-149). Ce brevet élaboré au milieu des années 1950, se prépare en deux ans et permet aux étudiants de maîtrise d‟intervenir dans le cadre des clubs et des associations sportives privées. Dans une autre mesure, les diplômes de spécialiste regroupent les formations d‟État (maître-nageur-sauveteur, moniteur de ski, guide de montagne, professeur de judo et maître d‟arme) avec celles instituées par les fédérations à destination des entraîneurs et témoignent directement du partenariat existant entre l‟État et les fédérations.

Pourtant, ce système pluriel, à cause de la massification des pratiques sportives et des activités de

plein air (Chantelat et Tétard, op. cit.), amène le HCJS à constituer un panel de diplômes

reconnus, délivrés et contrôlés par l‟État. En effet, l‟encadrement des activités de plein air annonce la deuxième phase de l‟intervention directe de l‟État dans la législation des diplômes et témoigne d‟une « mise en administration du sport où l‟ensemble du champ sportif est progressivement placé sous tutelle publique » (Arnaud, 2000, p.283-301). La création en 1958 d‟une section Plein air au sein du deuxième Bureau, organe central de gestion du secteur postscolaire, renforce la séparation administrative entre les secteurs d‟intervention. La section Plein air officialise les enjeux de sécurité alloués à ses activités par la circulaire n°1928 EPS/2 du 23 mai 1958 qui pose la première pierre d‟une charte nationale du plein air. Cet intérêt est à mettre en relation avec la modification des comportements vis-à-vis des loisirs depuis l‟avènement de la troisième semaine de congés payés de 1956.

« La rupture en cours au niveau des loisirs, durant les dernières années de la Quatrième

République et les premières années de la Cinquième République, correspondait à l‟allongement de la durée contractuelle ou légale des congés, mais aussi et surtout à une augmentation du niveau de vie, sensible dès la fin de la première décennies des Trente Glorieuses » (Corbin, 1995, p.408). Malgré l‟accès facilité à ces activités par la motorisation des moyens de transport, il ne reste pas moins vrai que le budget alloué aux pratiques physiques de plein air reste élevé à l‟approche des années 1960 (Dumazedier, 1962). Par conséquent, la jeunesse, qui prend une place importante

dans la société2, ne possède toujours pas Ŕ malgré les CISPA Ŕ l‟ensemble des moyens pour

accéder à ces pratiques de loisirs. La circulaire de 1958 donne ainsi les outils pour développer le loisir de plein air en dehors de l‟école pour la jeunesse française, à un moment où les jeunes constituent la cible privilégiée des obligations de progrès social fixés par les responsables de la Cinquième République (Muller, 1992, p.275-297).

L‟un d‟entre eux se place du point de vue de la formation des cadres de plein air. En effet, la circulaire n°1928 EPS/2 s‟accompagne en 1959 de la modélisation des premiers diplômes

1Éducation physique et sportive de la Jeunesse non scolaire. Ministère de l‟Éducation Nationale, haut-commissariat à la Jeunesse et aux Sports, op. cit.

spécialisés avec l‟instauration des « brevets d‟initiateurs, de moniteurs et d‟instructeur du plein

air »1. La formation des éducateurs en charge de l‟enseignement des activités de plein air2

est codifiée par la création de ces trois diplômes. Cependant, cette réglementation n‟est pas

applicable « aux personnes dont l‟activité est visée par les lois du 18 février 1948 »3 qui

instaurent la législation sur les activités de montagne. L‟institution des diplômes de plein air est

suivie par la constitution d‟un programme de contenus et d‟épreuves4

(annexe n°3).

Destinés à identifier « un label de qualité » afin d‟obtenir l‟assurance « qu‟un cadre compétent viendra s‟occuper » (Chautard, 1969, p.26) des activités de plein air, les diplômes d‟initiateur, d‟instructeur et de moniteur renvoient alors aux catégories IV, III et II. À la fin du stage de formation, l‟examen conduit à la délivrance du diplôme préparé. La première promotion d‟attribution des brevets d‟État d‟initiateur, d‟instructeur et de moniteur du plein air est publiée

en novembre 19615. Vingt et un instructeurs, neuf initiateurs et six moniteurs sont certifiés, soit

un total de trente-six diplômes délivrés. Cependant, si l‟on regarde de plus près cette première session, seulement vingt-sept personnes différentes sont réellement diplômées. En effet, même si le décret de 1959 impose à la fois une hiérarchie des diplômes et l‟obligation d‟obtention du niveau inférieur pour suivre la formation de niveau supérieur, la première session ne peut pas respecter ses indications au regard des besoins en personnel du secteur plein air postscolaire. Ainsi, certains obtiennent les trois diplômes lors de la même session. Néanmoins, la situation particulière des premiers examens laisse rapidement la place à une réflexion par activités des contenus de formation. Que ce soit pour les épreuves pédagogiques, pratiques ou orales, la spécialisation prend la place de l'éducateur généraliste jusque-là entretenu par le Brevet d‟aide-moniteur et la maîtrise d‟EPS. Certes, la spécialisation n‟est pas aboutie avec ces diplômes de plein air Ŕ le choix de quatre activités lors des examens en témoigne Ŕ mais est annonciatrice de

la fin des éducateurs généralistes que les brevets d‟État d‟éducateur sportif entérinent en 19636

. En effet, pour la première fois depuis la législation des années 1950 sur quelques pratiques sportives identifiées « à risque », la spécialisation de l‟encadrement s‟étend progressivement aux pratiques sélectionnées par Jeunesse et Sports comme étant de plein air. En toute logique, l‟extension de ces processus de qualification par activités sportives Ŕ dans une période où l‟État manifeste progressivement son intention de contrôler les organismes auxquels il accorde des délégations de pouvoir et dont il assure la formation des cadres techniques (Hervet, 1963, p.750) Ŕ se généralise dans les années 1960 par la législation sur les pratiques sportives portées par les brevets d‟État d‟éducateur sportif.

III- Conclusion

La volonté de développer le sport chez les jeunes travailleurs amène l‟Administration centrale à composer avec les expériences de terrain et les fédérations sportives afin de construire au mieux

1 Arrêté du 11 mai 1959.

2 Les activités sous-marines, le camping, l‟alpinisme, le cyclotourisme, la descente en rivière, la navigation à la voile, le ski et la spéléologie sont concernés par cette réglementation.

3 Arrêté du 11 mai 1959.

4 Arrêté du 7 novembre 1960 relatif aux matières du programme. Journal Officiel de la République Française du 27 novembre 1960.

5

Journal Officiel de la République française du 14 novembre 1961, page 10488. 6 Voir à ce sujet l‟article de J. Pierre dans le présent ouvrage.

les premières formations d‟éducateur sportif. En dehors de la problématique sécuritaire de la loi Montagne et des premiers diplômes liés à l‟encadrement des disciplines qualifiées « à risques », le secteur postscolaire, par la création du brevet d‟aide-moniteur, souhaite la formation d‟éducateurs sportifs généralistes capables d‟encadrer la jeunesse se situant en dehors des structures sportives « traditionnelles ». Toutefois, par l‟émergence des partenariats État Ŕ fédérations, notamment grâce aux stages sportifs, l‟Administration Jeunesse et Sports souhaite Ŕ dans une période où la délégation de pouvoir se met en place Ŕ maintenir dans son giron les formations fédérales. L‟objectif des relations État Ŕ fédérations ne se limite pourtant pas au simple contrôle des diplômes fédéraux. En effet, l‟accompagnement par la mise à disposition des moyens des services extérieurs de la Jeunesse et des Sports permet aux fédérations de développer les formations locales d‟éducateur sportif à même de conquérir les zones géographiques les plus difficiles en terme de nombre de licenciés.

L‟approche des années 1950 modifie durablement la vision de l‟éducateur sportif. Le généraliste, qui se limite de plus en plus au professorat et à la maîtrise d‟éducation physique, laisse progressivement la place aux spécialistes. À l‟image de la rationalisation administrative s‟opérant au sein du deuxième Bureau, les missions des agents du postscolaire se spécialisent dans les champs de la Jeunesse ouvrière, du sport et du plein air. Cette première spécialisation « de secteur » s‟accompagne rapidement d‟une modification des formations initiales et continues des aides-moniteurs et des maîtres d‟arrondissement. Le plein air est le premier à connaître ce phénomène avec la création des diplômes d‟initiateur, de moniteur et d‟instructeur. Ainsi, plus que la logique sécuritaire et la relance du sport français par M. Herzog (Martin, 1999, p.89), la création des brevets d‟État d‟éducateur sportif en 1963 témoigne, en réalité, de l‟aboutissement du processus de spécialisation des éducateurs débuté à la fin des années 1950 dans le secteur postscolaire.

Annexes

Annexe n°1 : Épreuves du concours au stage de préformation du Brevet d’aide-moniteur 1946

1

Circulaire du 8 janvier 1946, op. cit.

2Ibid.

Contenu des épreuves

Épreuve éliminatoire Examen médical. Éliminatoire si

« maigreur cachectique1 » ou « obésité généralisée2 ».

Épreuve d‟animation Animation d‟une séance d‟éducation

physique pour adolescents de 14 à 17 ans.

10 minutes de préparation.

10 minutes de présentation en situation réelle.

Critères d‟évaluation : autorité, placement, qualité des explications, qualité des démonstrations et qualité des corrections (coef 4).

Aptitudes physiques -Capacités de vitesse

Hommes : 75 mètres avec une alternance de passage sous et sur quatre obstacles.

Femmes : idem sur distance de 50 mètres

-Capacités de force

Hommes : grimper sur une poutre de 2,40 mètres sans balancement dans un temps maximal de 20 secondes puis d‟un mouvement de flexion / extension du bassin à partir de la position suspendue.

Femmes : un mouvement d‟équerre en suspension.

-Capacités d‟adresse

Hommes : un lancer de 12 grenades en distance et précision.

Femmes : lancer de 10 balles. -Capacités de résistance Hommes : 1000 mètres. Femmes : 300 mètres.

Annexe n°2 : Les épreuves du Brevet d’aide-moniteur

Annexe n° 3 : les diplômes d’Initiateur, de Moniteur et d’Instructeur de plein air Brevet d‟Initiateur Brevet de Moniteur Brevet d‟Instructeur

Pour qui ? Enseignants du secteur

non scolaire, animateurs des mouvements de jeunesse qui auront à utiliser des techniques à un niveau très simple

Réclame une technique poussée et une orientation vers la spécialisation. Il s‟adresse à ceux qui auront à prendre des responsabilités, former ou perfectionner des cadres

Destiné à ceux qui, en plus des qualités propres au Moniteur, seront capables de prendre en charge la

responsabilité d‟un

département ou d‟une académie dans les activités de plein air. On ne parle plus

de technique, mais

d‟administration. Conditions de présentation -Avoir plus de 18 ans,

-Avoir suivi un stage d‟une durée minimum de 15 jours dans un centre agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports -Avoir subi avec succès les épreuves de l‟examen de fin de stage

-Avoir plus de 20 ans -Être titulaire du brevet d‟Initiateur

-Avoir suivi un stage d‟une durée minimum de 3 semaines dans un centre agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports -Avoir subi avec succès les épreuves de l‟examen de fin de stage

-Avoir plus de 23 ans -Être titulaire du brevet de Moniteur

-Avoir subi un stage de perfectionnement d‟une durée de 15 jours dans un centre agréé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, -Avoir subi avec succès les épreuves de l‟examen de fin de stage

Épreuves Pédagogiques et pratiques

-Technique du camp et de la randonnée (coef 2) -Secourisme (coef 1) Techniques et pédagogiques -Technique du camp et de la randonnée (coef 2) Écrites

-Culture générale (coef 1) -Connaissances

Contenu des épreuves

Épreuve éliminatoire Hommes : grimper de corde de 10 mètres avec bras et

jambes. Sans limite de temps. Femmes : idem mais à 5 mètres.

Épreuves orales Anatomie, physiologie, pédagogie et techniques

sportives.

Épreuves pratiques -Course de 60 mètres

-Course de 2000 mètres. 500 mètres pour les femmes. -Saut au choix parmi hauteur, longueur, perche ou triple saut

-Lancer parmi disque, poids ou javelot

-Agrès au choix du jury parmi barre fixe ou barres parallèles. Pour les femmes, poutre ou échelle horizontale.

- Épreuve de cran au choix du jury parmi saut de cheval ou gymnastique au sol. Pour les femmes le saut de cheval est remplacé par le saut de mouton.

-Trois activités choisies parmi canoë, escalade, spéléo, voile et ski (coef 3)

Orales

-Camp et randonnée (coef 1)

-Une question sur chacune des 3 activités choisies parmi canoë, escalade, spéléo, voile et ski (coef 3)

-Quatre activités choisies parmi canoë kayak,

escalade, plongée

subaquatique, spéléo, voile, ski et cyclotourisme (coef 4)

Orales

-Organisation des activités de plein air des CIS ou des CISPA, la sécurité (coef 1) -Organisation d‟un cap ou d‟une randonnée (coef 1) -Une question sur chacune des 4 activités choisies parmi canoë kayak,

escalade, plongée

subaquatique, spéléo, voile, ski et cyclotourisme (coef 4)

administratives (coef 1) -Activités de plein air (coef 2)

Pédagogiques et pratiques -Documentation sur l‟action du candidat dans le domaine des activités de plein air. Entretien avec le jury (coef 1)

-Organisation et présentation du programme d‟une journée d‟information ou d‟un stage (coef 1)

Orales

-Physiologie, hygiène, secourisme (coef 1) -Sociologie appliquée du plein air (coef 1)

-Psychologie et pédagogie appliquée au plein air (coef 1)

-Organisation et

réglementation des activités de plein air (coef 1) -Rapport des activités de plein air avec les activités sportives (coef 1)

Admission Le candidat doit avoir

obtenu un total de 100. Chaque épreuve étant notée sur 20. Toute note inférieure ou égale à 6

peut être rendue

éliminatoire par décision du jury.

Le candidat doit avoir obtenu un total de 120. Chaque épreuve est notée sur 20. Toute note inférieure ou égale à 6

peut être rendue

éliminatoire par décision du jury.

Le candidat doit avoir obtenu un total de 110. Chaque épreuve est notée sur 20. Toute note inférieure ou égale à 6 peut être rendue éliminatoire par décision du jury.

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Archives privées

Archives personnelles de Roland Devisy.

Archives personnelles de Jean-Louis Gay-Lescot Entretien :

Des brevets d’Etat d’éducateur sportif aux diplômes professionnels

de 1963 à nos jours. Réflexion sur les enjeux et les débats relatifs aux

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