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Au milieu de ces formes archaïques de l’autre, que sont les imagos, se distinguent telle ou telle part réduite, ses rudiments, les débris de l’autre, ses formes brisées, des aperçus, les traits saillants de sa silhouette. Tels sont les indices d’une irréductible dimension agressive animant constamment le psychisme même sous les formes apaisées de son traitement.

Ce sont les images de castration, d’éviration, de mutilation, de démembrement, de dislocation, d’éventrement, de dévoration, d’éclatement de corps, bref, les imagos que personnellement j’ai groupées sous la rubrique qui paraît bien être structurale, d’imagos du corps morcelé.166

L’imago dans sa définition est un procès qui précède l’identification. « Il y a là un rapport spécifique de l’homme à son propre corps167 » fait observer Lacan en se référant à des

pratiques touchant au corps à l’œuvre dans les sociétés régies par les traditions et à celles de l’époque moderne dominées paradoxalement par « l’arbitraire procustéen de la mode 168». Des pratiques qui aujourd’hui s’affichent comme s’affranchissant des typologies

sociales et culturelles, elles appartiennent néanmoins à ce qu’il est convenu d’appeler les phénomènes de masse : ce sont les tatouages, les piercings, les implants microdermaux les

163 Lacan J., Ecrits, op. cit., p. 103 164 Ibid., p. 104

165 Ibid., p. 104 166 Ibid., p. 104 167 Ibid., p. 104 168 Ibid., p. 105

135 plus sophistiqués qui répliquent aux formes, rescapées et largement colmatées au moyen d’anachronismes de fortune, des rites de l’incision, de la circoncision, de l’excision, de l’infibulation, des compressions de certaines parties du corps, des scarifications etc. Mais elles mettent aussi en évidence les enjeux culturels, sociaux parfois devenus prétextes à contentieux et à revendications ou instrumentalisations politiques, à propos de vêtements, de foulards, de couvre-chef, de port ou de non port de barbe, voire de dreadloks, constituant autant de chiffons prêts à être agités pour privilégier un modèle de « vivre ensemble » plutôt qu’un autre.

Lacan conclut provisoirement cette seconde thèse en soulignant l’importance « d’une gestalt propre à l’agression chez l’homme et liée au caractère symbolique…169 ».

Il est donc affirmé un rapport entre les facteurs conditionnant la survenue d’un fait dont on attribue un caractère d’agression et l’inscription de son auteur dans le registre symbolique comme tentative d’un au-delà du tout ou rien, hors d’un manichéisme opposant, l’intérieur contre l’extérieur, le soi au non soi, le bon au mauvais, l’entier aux morceaux. Une passion s’élabore dans les rets d’une identification latérale ou polaire à l’autre et au gré de fantasmes faisant le lit de la cruauté.

Cette gestalt propre à l’agression comporte donc aussi une fonction imaginaire s’illustrant dans les divers attendus d’une échelle implicite du mal ou dans les diverses propriétés inhérentes à la conception et la fabrication des armes.

Les esso ts d’ag essivit et les aiso s ui otive t la te h i ue de l’a al se

Se référant au dialogue antique de la philosophie platonicienne, Lacan considère les attendus de cette pratique : une intention de « renonciation à l’agression », une non- agression intentionnelle. Ce pari est souvent perdu devant « l’échec de la dialectique verbale170 » dans certains épisodes du dialogue de la République de Platon ; « Nous voulons

éviter une embûche, que recèle déjà cet appel, marqué du pathétique éternel de la foi, que le malade nous adresse.171 »

Comment le clinicien prend-il en compte cette « embûche » ? Réalise-t-il le vertige qui le guette à se laisser guider par la sympathie, par une oblativité consonante avec l’idéal samaritain de vouloir être aux petits soins de celui ou de celle qui souffre ? Le dialogue

169 Lacan J., Ecrits, op. cit., p. 105 170 Ibid., p. 106

136 auquel Lacan se réfère n’est donc pas à prendre tel quel puisqu’il n’ignore pas la tacite destructivité toujours propice à s’actualiser à travers l’expérience d’un surgissement quasi imprévisible de l’intention agressive et par conséquent, il prône après Freud l’abstention, une certaine retenue, tout en conservant le principe central du dialogue à savoir la maïeutique.

Lacan indique le motif de sa distance :

C’est la réaction hostile qui guide notre prudence et qui inspirait à Freud sa mise en garde contre toute tentation de jouer au prophète. Seuls les saints sont assez détachés de la plus profonde des passions communes pour éviter les contrecoups agressifs de la charité.172

Faut-il souligner, à ce motif préventif, ce qui constitue la part de nuisance qui demeure attachée symboliquement à toute offrande ou dit autrement :

« …les ressorts agressifs cachés sous toutes les activités dites philanthropiques » 173 ?

La prise en compte du transfert et de son maniement dans le cadre de la technique psychanalytique suppose une mise en lumière et en perspective de l’intention agressive. Cette destructivité intentionnelle est donc à l’œuvre dans ce que Lacan distingue comme suit :

…le transfert imaginaire sur notre personne d’une des imagos les plus archaïques […] le plus hasardeux prétexte suffit à provoquer l’intention agressive, qui réactualise l’imago, demeurée permanente dans le plan de surdétermination symbolique que nous appelons l’inconscient du sujet, avec sa corrélation intentionnelle.174

Lacan met donc en exergue la constance de l’enjeu de la dimension agressive, de son émergence potentielle dans le traitement et dans la relation thérapeutique. Il souligne les différentes formes et modalités de présentation condensée ou de camouflage à l’œuvre

172 Lacan J., Ecrits, op. cit., p. 107 173 Ibid., p. 107

137 selon le type de névrose, à l’origine de la variété des cas de déplacement, de travestissement, de dénégation, de feinte, de dilution, de l’intention agressive.

La dénégation, la Verneinung, peut être entendu comme l’une des modalités privilégiée (déjà repérée par Freud) de l’expression de l’instance du Moi dans le dialogue :

« …le moi ce noyau donné à la conscience, mais opaque à la réflexion, marqué de toutes les ambiguïtés qui, de la complaisance à la mauvaise foi, structurent dans le sujet humain le vécu passionnel. »175

Dans la thèse suivante les fondements agressifs du moi seront précisément discutés. 4 L’ag essivit e te due o e u ode d’ide tification que nous appelons narcissique et ui d te i e la st u tu e fo elle du oi de l’ho e et du egist e d’e tit s

caractéristiques de son monde

A travers le paradoxe de l’oblativité est à nouveau mis en exergue ce qui a été évoqué précédemment, à savoir : « la part de nuisance qui demeure attachée symboliquement à toute offrande ». Lacan vient aussi souligner l’intrication complexe qui relie la libido et la tendance agressive.

… d’une part le rôle joué par les tendances agressives dans la structure des symptômes et de la personnalité, d’autre part toutes sortes de conceptions « valorisantes » de la libido libérée […] on ne saurait trop mettre l’accent sur le caractère irréductible de la structure narcissique, et sur l’ambiguïté d’une notion qui tendrait à méconnaître la constance de la tension agressive dans toute vie morale comportant la sujétion à cette structure : or aucune oblativité ne saurait en libérer l’altruisme.176

Elle ne saurait libérer l’altruisme de l’amertume qui y est constamment attachée. Lacan évoque un franchissement de niveau ou une distinction de registre en faisant valoir ce qui sépare l’expérience de la subjectivité de l’intention agressive, de l’élaboration de l’hypothèse notionnelle de la tendance à l’agression. Envisager l’agression à travers le prisme de la tendance permet d’en appréhender la fonction en référence à l’énergie sexuelle, la libido.

175 Lacan J., Ecrits, op. cit., p. 109 176 Ibid., p. 118-119

138 C’est principalement de l’histoire de la genèse mentale de l’homme que Lacan tente de présenter le modèle. Il distingue « une organisation originale des formes du moi et de l’objet » en rapport avec la personne en tant qu’être vivant et appartenant à une société. Sous l’angle de cette dualité moi et objet s’appréhendent différents défis pour la personne aux confins de telle ou telle forme de paranoïa.

Lacan indique que l’une des caractéristiques de ces moments dominés par des sentiments de persécution parmi les « moments phénoménologiques des conduites sociales » est un temps de stase, un temps d’arrêt et de stagnation dont les effets au plan cognitif intéressent notamment les éléments constitutifs du langage en particulier le signifiant dans son rapport avec le signifié.

Cette stagnation, cette fixation, ce principe de permanence conditionne une coupure, « une certaine discordance entre l’organisme de l’homme et son Umwelt 177» et autorise

l’émergence pour l’homme de ce qu’il considère comme le monde extérieur (différent de l’Umwelt donc). Cet arrêt permet donc à la fois la conservation et le détachement, la conservation dans l’Un de l’identité et la permanence, le détachement dans « la polyvalence instrumentale et … [la] polyphonie symbolique…178 » de l’objet.

Néanmoins, ces épreuves de l’existence peuvent constituer des contraintes, des motifs de conflits insurmontables pour le psychisme.

L’étape envisagée intéresse l’humain à une époque précoce de sa vie, le nouveau-né à l’aube de sa relation avec son semblable, à un stade d’avant la coupure donc, se trouve dans « une situation vécue comme indifférenciée179». C’est à ce moment de l’identification

objectivante que se situe la connaissance paranoïaque évoquée par Lacan.

Lacan indique donc le lien entre les émotions articulées à une « relativité sociale » et l’agressivité. Le stade du miroir en constituera l’étape déterminante. C’est en effet par l’intermédiaire d’un certain rapport à ce qui s’est construit comme image que cette coordination de diverses situations réduites à la dualité moi et non moi devient empreinte de tendances agressives. Elle offre ainsi les conditions de sa saisie aliénante et disruptive au regard de l’empire chaotique de l’expérience originelle.

Premier moment de la dialectique des identifications.

177 Lacan J., Ecrits, op. cit p. 111 178 Ibid., p. 111

139 Il y a là une première captation par l’image où se dessine le premier moment de la dialectique des identifications. Il est lié à un phénomène de Gestalt, la

perception très précoce chez l’enfant de la forme humaine, forme qui, on le sait fixe son intérêt dès les premiers mois, et même pour le visage humain dès le dixième jour.180

Lacan distingue donc, cette première compétence perceptive de la forme qui appartient au domaine de la Gestalt, du progrès que constitue le phénomène de reconnaissance corrélé à des enjeux de subjectivation chez l’enfant. C’est donc à l’appui de cette coupure imagée que le sujet se méprend à reconnaître son vis-à-vis non seulement comme faisant partie de son environnement familier mais aussi comme porteur d’éléments qui se situent tant du côté de son corps propre, que de celui du voisin. Il en vient ensuite à cette fiction prometteuse qui consiste à s’identifier et donc à se reconnaître en tant qu’unité quand il se trouve face à son image spéculaire.

Cette identification anticipatrice nommée le stade du miroir, est une forme victorieuse de l’expérience de la relation du sujet au monde. Cette expérience proximale est une victoire au regard des possibilités psychomotrices encore rudimentaires. C’est en ce sens qu’elle répond comme un soulagement à l’empire d’une certaine détresse première.

Lacan souligne discrètement la transition qui marque le passage de la perception d’une forme (Gestalt) à l’identification primordiale à cette forme imagée de son corps. Il s’agit pourtant de deux opérations : celle d’une fixation différentielle d’un déroulé du monde et celle de son appropriation qui passe par l’abandon du corps immédiat au profit de l’image de ce corps, au profit donc de ce corps médiatisé par la perte et son émergence nouvellement représentée dans la virtualité d’une image (identification).

On notera que le terme discordance demeure associé tant à la physiologie de l’organisme qu’à la relation humaine au monde.

L’agressivité est bien présente dans la construction du moi, depuis l’indétermination entre soi et autrui, à la perception de formes différenciées, à la captation par l’image, débouchant sur des attitudes privilégiant la réduplication imaginaire, la dualité, l’individualité au fil de la dialectique de l’identification.

Ainsi la captation traduit le mode privilégié de cette ébauche d’emprise sur la réalité à l’œuvre dans l’imago.

140 Durant toute cette période on enregistrera les réactions émotionnelles et les témoignages articulés d’un transitivisme normal. L’enfant qui bat dit avoir été battu, celui qui voit tomber pleure. De même c’est dans une identification à l’autre qu’il vit toute la gamme des réactions de prestance et de parade, dont ses conduites révèlent avec évidence l’ambivalence structurale, esclave identifié au despote, acteur au spectateur, séduit au séducteur

.

181

Lacan souligne bien l’enjeu de structure par rapport auquel l’agressivité doit être considérée, notamment dans les manifestations de l’identification transitiviste, - dont l’emploi social contribue de nos jours à la valorisation emphatique de la position de victime - la place qu’elle occupe dans les ingrédients de la genèse et l’émergence du sujet et de l’objet, de sorte que la dimension du désir s’ajoute à ce concert de questions.

Cette forme se cristallisera en effet dans la tension conflictuelle interne au sujet, qui détermine l’éveil de son désir pour l’objet du désir de l’autre : ici le concours primordial se précipite en concurrence agressive, et c’est d’elle que naît la triade de l’autrui, du moi et de l’objet…182

Le moi se singularise au prix de la rivalité, néanmoins il s’invite comme étranger, distinct de l’identité vécue : je est un autre « le moi de l’homme n’est pas réductible à son identité vécue ; et dans les disruptions dépressives des revers vécus de l’infériorité » le plaignant s’exprime : « Je ne suis rien de ce qui m’arrive…183 »

Cette disruption est envisagée avec Fédida sous l’angle de la notion de dépression vitale mise en avant par Max Kuhn « qui désigne une unité phénoménale de l’humain dans l’expérience de l’existence (être au monde et être avec). 184»

C’est ainsi que la dépression est définie comme « un affect dont la caractéristique serait l’altération des temps, la perte de la communication intersubjective et, corrélativement, un extraordinaire appauvrissement de la subjectivité. » 185ou encore « une maladie humaine du

temps qui affecte la représentation et l’action… »186

181 Lacan J., Ecrits, op. cit., p. 113 182 Lacan J., Ecrits, op. cit., p. 113 183 Ibid., p. 114

184 Fédida P., Des bienfaits de la dépression, p.8 185 Ibid., p.10

141 Fédida met notamment l’accent sur la dépressivité entendue comme ressource, une capacité dépressive apparentée à la position dépressive de Mélanie Klein.

La violence psychique, souligne-t-il, serait moins un symptôme secondaire qu’une caractéristique essentielle de l’état dépressif. Il rappelle que dans la tradition psychiatrique de langue allemande, on distingue la « dépression agitée (aufgeregte Depression), (littéralement dépression excitée) 187». Cet état dépressif présente les caractéristiques de ce

qu’aujourd’hui on identifie comme hyperactivité ou surmenage. Evoquant Hubertus Tellenbach, Fédida poursuit :

La dépression sollicite chez le clinicien une perception imagée de la violence qui s’empare du patient, à la fois comme une menace d’anéantissement de soi et comme tentative d’échapper à un tel anéantissement. La dépression est cette expérience de disparition et cette fascination par un état mort – peut-être un mort – qui serait alors la seule capacité de rester vivant animé. 188

Dans notre expérience auprès d’auteurs d’actes criminels, en particulier d’homicides c’est vraisemblablement comme ersatz d’une menace de disparition que s’affiche le symptôme du patient détenu qui échoue ainsi à dire du geste meurtrier ou de son contexte : « …cela est arrivé…ce qui est arrivé… », l’intéressé bien qu’ayant admis être le commissionnaire de l’homicide n’inscrit sa place dans la scène qu’en tant qu’absent.

Et l’on peut considérer comme progrès quand la formule tend à se décliner parfois ainsi : « cela n’aurait jamais dû m’arriver. »

Dans cette dernière expression, le « m’» de « jamais dû m’arriver », le moi discrètement introduit, peut être l’objet de dénégation, de déni ou d’une exploration progressive au fil des entretiens.

La mise en évidence de la part agressive de la dépression (la violente détresse selon Fédida) constitue un des apports de Klein.

En nous montrant la primordialité de la « position dépressive », l’extrême archaïsme de la subjectivation d’un kakon, Mélanie Klein repousse les limites où nous pouvons voir jouer la fonction subjective de l’identification, et particulièrement nous permet de situer comme tout à fait originelle la première formation de surmoi.189

187 Fédida P., Des bienfaits de la depression, op. cit., p.45 188 Ibid., p.46

142 Abordant l’articulation entre l’agressivité « comme tension corrélative de la structure narcissique dans le devenir du sujet » et sa liaison dialectique avec la fonction du complexe d’Œdipe, Lacan évoque « une identification secondaire par introjection de l’imago du parent de même sexe. » Il précise que

L’énergie de cette identification est donnée par le premier surgissement de la libido génitale. Mais il est clair que l’effet structural d’identification au rival ne va pas de soi, sinon sur le plan de la fable, et ne se conçoit que s’il est préparé par une identification primaire qui structure le sujet comme rivalisant avec soi- même.190

Nous pouvons néanmoins distinguer cette identification au rival parental de celle qui concerne les rivaux vicinaux. Dans ce cas de figure, ce qui ne va pas de soi n’est pas tant une identification au rival mais de considérer en fonction pour les deux protagonistes, un tiers terme, à savoir, de tenir pour acquis la vertu de ce qui fait office de frontière entre les rivaux. La rive ne devient limite qu’à ce prix.

5 U e telle otio de l’ag essivit o e d’u e des oo do es i te tio elles du oi hu ai , et sp iale e t elative à la at go ie de l’espa e, fait o evoir son rôle dans la névrose moderne et dans le malaise de la civilisation.

Lacan fait la critique de la conception faisant de l’usage de la force une vertu191 et le modèle

de notre société, modèle dont Darwin s’est fait, peut-être malgré lui, implicitement, le porte-drapeau

Face à ce modèle, Lacan souligne celui des figures de la conscience, proposées par Hegel :

C’est du conflit du Maître et de l’Esclave qu’il déduit tout le progrès subjectif et objectif de notre histoire, faisant surgir de ces crises les synthèses que

représentent les formes les plus élevées du statut de la personne en Occident…[…]…Si dans le conflit du Maître et de l’Esclave, c’est la reconnaissance de l’homme par l’homme qui est en jeu, c’est aussi par une négation radicale des valeurs naturelles qu’elle est promue, soit qu’elle

s’exprime dans la tyrannie stérile du maître ou dans celle féconde du travail192.

190Lacan J., Ecrits, op. cit., p. 117 191 Ibid., p. 120

143 Dans le premier cas la force est utilisée pour éliminer l’autre, le plus faible alors que dans le cas de la servitude, la force produit un conflit entre la figure dominante et la figure réduite ou assujettie à sa fonction de transformation par le travail à partir de la force.