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PERSPECTIVES TEMPORELLES

Dans le document Td corrigé Gregory Bateson - Ma Pomme pdf (Page 93-99)

V - Perspectives américaines

PERSPECTIVES TEMPORELLES

Si l'on observe de plus près le monde américain et ses habitants, il devient évident que le pays est tout entier tourné vers le futur. Avant tout il y a l'avenir, et cet avenir sera meilleur que le présent, c'est pourquoi on l'attend avec avidité, et les gens sont préoccupés par une infinité de projets urgents. Les attitudes envers le passé, le présent et l'avenir semblent être liées à la capacité américaine de manipuler, construire et changer.

Le passé est sans intérêt parce que personne n'y peut plus rien; le présent comporte plus de promesses, toutefois les sillons sont assez bien tracés; l'avenir est la seule perspective qui permette aux tendances manipulatrices de s'exprimer librement. Les Américains n'éprouvent aucune obligation de se conformer aux exigences du passé et de l'hiotoire. Ils préservent leur liberté d'action parce que eux-mêmes, les membres de la génération actuelle, ne se sentent d'aucune façon liés aux traditions ni aux obligations transmises de génération en génération. Sans aucun doute, cette discontinuité de la perspective historique et familiale exprime en partie la rupture intervenue lorsque les émigrants ont laissé derrière eux leur pays d'origine et leur passé. Pour eux, se concentrer sur le présent et sur l'avenir était une question de survie.

L'expression «Le temps, c'est de l'argent» illustre bien l'attitude des Américains envers le présent. Le présent doit être organisé, et l'oisiveté n'est pas seulement du gaspillage, mais elle présente également un danger: la pensée pourrait dériver et la méditation conduit à un rétablissement des liens avec le passé -ce qui détournerait les énergies de la tâche à venir. 161

Envisager l'avenir avec optimisme est un trait typique de la conception américaine de l'existence. La conviction que chacun peut bâtir son avenir, que l'on peut créer des conditions objectives permettant à la population de vivre en bonne santé, a en quelque sorte influencé les opinions du patient et celles du psychiatre quant aux possibilités de la thérapie. Cette attitude contraste vivement avec la tradition européenne qui, elle, accepte l'immuabilité des choses: l'on ne peut changer ce qui nous vient du passé et de l'histoire. En psychiatrie, cette position s'est appuyée sur les données de la génétique, du tempérament, ou, plus récemment, de l'analyse existentielle [173].

«GESTALTEN»

Le terme Gestalt[NT 1] s'applique aux visions que les gens ont des choses, aux idées qu'ils se font les uns sur les autres; il inclut les dimensions et les détails organisationnels de ce genre de perceptions ainsi que la prise de conscience du contraste entre ce que l'on observe et son contexte. Bien que Gestalt soit un concept qui dénote l'organisation des impressions dans la perception et les agencements de l'information enregistrée par l'observateur, on retrouve l'influence de cette Gestalt dans les formes que les hommes donnent aux objets qu'ils fabriquent, ainsi que dans la nature des relations humaines.

Lorsque certains traits perçus sont accentués ou minimisés du fait de l'agencement spatial de l'observation, une distorsion du même genre influencera probablement à son tour les actions ultérieures. Par conséquent, quand l'anthropologue étudie une culture, il peut s'attendre à rencontrer des effets de phénomènes perceptifs de ce genre, multipliés plusieurs centaines de fois. Ils se manifestent aussi bien dans les aspects matériels de la culture que dans les relations sociales au sein d'un groupe donné. 162

Examinons d'abord les dimensions des Gestalten que l'on rencontre aux États-Unis. L'un des traits qui frappe l'Européen ici, c'est que les gens en général manquent d'imagination et que les scientifiques adorent mesurer: il leur faut donc isoler de petits éléments d'information dans le champ de perception, de sorte que cette information soit prête à être manipulée. Il est caractéristique que les Américains tendent à isoler des Gestalten assez petites dans leurs travaux quotidiens; et les pratiques bureaucratiques - qui mettent l'accent sur des détails administratifs - vont dans ce sens. A l'opposé de ces préoccupations concrètes, les Américains pensent en termes de grandes Gestalten lorsqu'il s'agit de l'avenir. Les changements et les projets impliquent toujours des Gestalten de grande ampleur.

Ce qui existe est fractionné en petits morceaux, mais ce qui n'existe pas encore est envisagé d'une façon libérale et dans des dimensions gigantesques. Quand un Américain se sent frustré, acculé ou mal à l'aise, son discours ou son intérêt tendent à se porter sur de petits détails.

Si l'on considère ensuite comment sont organisées les Gestalten, petites ou grandes, nous constatons, s'il s'agit d'objets pratiques ayant une utilisation fonctionnelle, une organisation de systèmes d'objets élaborée en grand détail et avec autant de soin que le tableau d'ensemble. Des éléments de mécanismes, par exemple, sont mis au point dans les plus petits détails. En revanche, ce qui est purement décoratif et n'a qu'une valeur esthétique se trouve négligé. De la même façon, on se préoccupe beaucoup plus des aspects quantifiables que des aspects qualitatifs. La pensée philosophique ou l'expression du sentiment artistique sont moins valorisées que la gestion administrative ou l'ingénierie. En sciences, on néglige les problèmes fondamentaux pour se tourner vers les champs d'application [35].

Le niveau de complexité varie avec le secteur d'activité. L'Européen reproche traditionnellement à l'Américain d'être superficiel et de manquer d'élaboration mais il ne faut pas oublier qu'aux États-Unis on simplifie au maximum jusqu'à ce que l'action devienne possible. Les Gestalten de la pensée américaine sont toujours subordonnées à l'action. En Europe, la complexité en termes de pensée ou de sentiments peut exister sans être jamais soumise à l'épreuve de la réalité [109].

L'Américain adore les changements extérieurs et les contrastes. 163 Lorsque des marchandises sont exposées en vitrine, l'on utilise des effets de contraste pour attirer l'oeil. Chaque année, l'industrie automobile produit de nouveaux modèles qui, dans l'ensemble, n'apportent que peu de changement dans la conception de base à l'exception d'un «lifting» superficiel. Les choses ou les personnes se différencient par leur présentation plutôt que par leur structure ou leur nature même. Le même contraste qui existe dans le domaine de la forme et de la couleur se retrouve dans le domaine temporel. Un changement soudain d'activité, l'abandon d'un lieu de résidence, l'accélération ou le ralentissement d'un taux de production sont tous des événements qui véhiculent des contradictions. Transitions abruptes, accélérations ou décélérations soudaines doivent donc être envisagées comme des contrastes figure-fond dans les coordonnées temporelles.

PROCESSUS

Le terme «processus» désigne la comparaison qu'un observateur fait entre ce qui est avant et ce qui est après un certain laps de temps. Le concept de processus implique des changements qui se situent sur une coordonnée temporelle; et un scientifique qui observe et mesure certains événements est capable de relier ses découvertes à des moments différents en recourant à une théorie de la causalité ou à une théorie de la relation. Par conséquent, pour comprendre le changement, il faut que le scientifique soit, à n'importe quel moment donné, prêt à fixer les données qu'il trouve, en supposant naturellement qu'aucun autre changement ne se produise pendant la durée de la période d'observation.

Cette façon de figer statiquement des données apporte de l'information sur la structure des événements (c'est-à-dire l'arrangement et l'interconnexion de différentes particularités) grâce aux coordonnées spatiales et en omettant les coordonnées temporelles. On compare ces observations à divers intervalles et l'on réintroduit ensuite les coordonnées temporelles. Mais il ne faut pas oublier que l'être humain n'est à aucun moment capable de parvenir à la même complexité et à la même précision à la fois 164 dans l'analyse spatiale et dans l'analyse temporelle.

S'il insiste sur la structure, c'est aux dépens du processus, et, s'il insiste sur le processus, ce sera au détriment de certaines configurations spatiales.

En ce qui concerne les relations sociales, le chercheur ne peut disposer d'aucun instrument particulier qui lui permettrait soit de fixer ses données, soit d'enregistrer des changements si les intervalles de temps sont très petits ou très grands par rapport à l'échelle de temps de l'observateur. Les instruments utilisés sont essentiellement l'œil nu et la simple oreille de l'observateur; ses impressions personnelles lui fournissent ses données. L'univers scientifique est donc limité essentiellement par la nature de l'instrument humain qui enregistre. Comme l'organisme humain n'est pas un bon instrument pour enregistrer le temps, durant leur enfance les sciences humaines se mirent à explorer les connexions spatiales ou hiérarchiques des événements plutôt que leurs connexions temporelles. Ce n'est que récemment que les processus sociaux ont attiré l'attention des anthropologues, des psychologues, des sociologues et des psychiatres.

Les sciences humaines diffèrent des sciences physiques essentiellement parce que ces dernières utilisent des instruments d'enregistrement qui fixent les données.

Deux étapes distinctes sont par conséquent évidentes: d'abord mesurer, ensuite évaluer. Dans les sciences humaines, l'observation et l'évaluation se font au cours de la même démarche et sans l'aide d'instruments. Des distorsions peuvent se

produire parce que le sociologue est obligé d'agir simultanément comme un instrument qui enregistre et comme un chercheur qui évalue. C'est pourquoi son observation des processus sociaux, orientée de façon duelle, est nécessairement subjective. L'être humain est capable d'enregistrer des changements s'ils se produisent en quelques secondes ou en quelques semaines. Mais dès que l'intervalle de temps devient trop petit (par exemple une fraction de seconde) ou trop grand (par exemple une décennie), l'instrument humain n'est plus capable d'enregistrer ce changement. Chaque fois que nous parlons de processus sociaux, nous devons garder à l'esprit ces limitations; mais, si nous connaissons ces insuffisances, la compréhension des processus sociaux ou interpersonnels peut se révéler utile, non seulement en psychothérapie, mais aussi pour préparer les conditions d'une vie plus saine. 165

Chacun de nous est conscient que des changements sociaux se produisent. Mais, lorsqu'il s'agit d'enregistrer et de conceptualiser ces événements, surgissent des difficultés inhérentes aux méthodes employées. Afin de comprendre le changement lorsqu'il s'applique au comportement des êtres humains, il nous faut introduire le concept de vitesse et celui d'accélération. Ces termes sont empruntés à la physique, ce qui se justifie parce que l'être humain marche, parle et écrit à une certaine vitesse. Si on les compare avec une action physique, on peut dire que les actes mentaux possèdent des caractéristiques temporelles. La rapidité avec laquelle un orateur arrive à convaincre son auditoire ou celle avec laquelle un garçon fait la conquête d'une fille peuvent être observées directement et constituer des vecteurs quantifiés dans la sphère des relations interpersonnelles. Enfin, last but not least, la rapidité avec laquelle une rumeur se propage, une panique se répand, ou une réforme sociale est mise sur pied, tout cela peut être conçu comme des vitesses de processus sociaux. Les lois du mouvement de Newton définissent la vitesse comme proportionnelle au changement de position; c'est un vecteur quantifiable et qui a par conséquent une grandeur et une direction. On appelle accélération et décélération le changement [rate of change] de cette vitesse. Ce sont des concepts extrêmement utiles en physique et rien ne s'oppose à ce que nous les utilisions pour appréhender des phénomènes intrapersonnels ou interpersonnels. Mais la mesure des processus sociaux nécessite des techniques différentes de celles pratiquées en physique.

Si nous recourons à ces notions de processus pour comprendre les événements contemporains, nous trouvons que les Américains agissent rapidement. Les décisions sont prises facilement, des organisations sont créées et dissoutes sans hésitation, des réglementations administratives sont mises au rancart ou amendées en un tournemain. La production industrielle sort vite et l'industrie est capable de se transformer et d'effectuer des conversions si l'on a besoin de nouveaux modèles.

Alors que l'on peut dire que les vitesses des comportements manifestes aux États-Unis sont plutôt rapides, les processus de la pensée témoignent probablement de plus de lenteur. Nous pénétrons là évidemment sur un terrain délicat parce que nous sommes incapables de mesurer directement la pensée: inférer est tout ce qu'il nous est possible. Cependant, nous pouvons faire 166 une autre observation -nettement justifiée à propos des États-Unis. L'accélération et la décélération des processus comportementaux sont considérables. Des relations humaines s'instaurent rapidement et se dissolvent aisément. Des entreprises industrielles apparaissent là où il n'y avait rien et prolifèrent comme des champignons et, si elles ne rapportent pas suffisamment, elles sont rapidement abandonnées. Des gens qui participent à une réception s'appellent immédiatement par leurs prénoms; et, malgré cette familiarité, ils peuvent cependant se séparer quelques moments plus

tard sans même se dire au revoir. Ce comportement (passage abrupt de la familiarité à un complet détachement) montre qu'on ne se soucie pas de la transition. Pour l'Européen, la découverte de cette brusquerie sociale lui cause un choc comparable à celui que l'on éprouve quand un véhicule en mouvement s'arrête soudainement pour une raison d'urgence.

Là encore, le manque de transition et la brusquerie de l'accélération et de la décélération des processus sociaux sont accentués par la fréquence du changement d'objectifs de ces processus. Par exemple, on peut totalement ignorer quelqu'un jusqu'au moment où l'on découvre en lui un acheteur potentiel; après quoi, on lui témoignera courtoisie et amabilité; dès que le contrat aura été signé, il redeviendra immédiatement un complet étranger. Des objectifs immédiats sont définis sans rigidité et peuvent changer rapidement en fonction de l'opportunité. L'observateur étranger en retire une impression superficielle d'inconséquence et de discontinuité;

c'est ainsi qu'il exprime son étonnement quand il participe à des événements dont le déroulement est soit plus rapide, soit plus lent que ceux auxquels il est habitué.

L'Américain tend à quantifier; le savant se sert de mesures et, dans la vie courante, les gens ont tendance à aligner des chiffres ou à en présenter pour parler du prix ou de la dimension des choses. On considère que la quantification est la seule preuve de la vérité et cette tendance est répandue dans le commerce et la vie publique en général. Malgré tout, la quantification ne s'étend pas au domaine de l'expérience intrapersonnelle. Aux États-Unis, l'intensité avec laquelle les émotions sont éprouvées et exprimées semble se situer vers le bas de l'échelle et l'on ne prête que peu d'attention aux sentiments et à la pensée. En d'autres termes, la quantification s'applique à l'action plutôt qu'au vécu intrapersonnel et, si l'on prend comme autres critères de la quantification le choix des objectifs et la 167 direction des efforts, on peut dire que les objectifs immédiats sont clairement définis et que les indications nécessaires à la réalisation pratique sont explicites et évidentes.

En revanche, l'action qui n'est encore qu'à l'état de projet est traitée d'une façon indistincte et vague. Les Américains s'engagent rarement sur le chemin d'une action future si cet engagement risque d'entraver la disponibilité pour des ajustements à long terme. Qu'il s'agisse de la politique nationale - par exemple la doctrine de Monroe - ou du comportement individuel, cette tendance est patente:

les discours concernant l'action future sont souvent si vagues que seuls les membres d'un petit groupe fermé peuvent en percevoir les allusions.

INTEGRATION

Le terme «intégration» concerne les processus centraux de codage à l'intérieur de l'organisme d'un individu. Il dénote l'effort de l'individu pour organiser l'information à partir d'expériences apparemment hétérogènes. Selon la culture à laquelle ils appartiennent, les gens tendent à intégrer les expériences vécues dans des coordonnées soit spatiales, soit temporelles. En d'autres termes, ils auront tendance à mettre l'accent soit sur les structures, soit sur les processus. Il est évident que la façon dont un individu tente d'intégrer des expériences passées influencera ses actions ultérieures.

Les Américains semblent intégrer l'expérience sur un axe temporel alors que quelques Européens, au contraire, tentent de l'intégrer en fonction de coordonnées spatiales. L'importance attachée aux processus dans la vie des Américains se manifeste dans le fait qu'ils ont constamment conscience du futur, comme si l'avenir était déjà là. Des jeunes de vingt ans font des projets pour leur future

retraite: pensant constamment à cette évolution dans le temps, ils sont particulièrement intéressés par les problèmes de développement. Les institutions et les services officiels pour l'enfance, la médecine préventive, l'insistance sur la formation, tout témoigne de cette préoccupation. 168 L'Européen, en revanche, est plus concerné par la pureté du style et des structures que par la nature du changement et des processus. En outre, l'Européen est plus soucieux de diversifier ses qualifications. Il tente de coordonner autant de traits distinctifs que possible dans sa vie, donnant ainsi une impression extérieure de complexité. Un Européen, dont l'orientation est principalement spatiale, peut tenir compte de beaucoup de facteurs parce qu'il ne suppose pas que des changements vont intervenir.

L'Américain, au contraire, étant préoccupé de l'évolution et du temps, limite à tout moment son attention à un petit nombre de facteurs et il anticipe le changement avec fascination.

Cette disponibilité au changement signifie que l'organisme doit être préparé à agir. C'est ce que nous avons appelé la réaction d'alerte [148]. Il est évident que la population américaine actuelle - et particulièrement les malades - présente plus de signes d'anxiété que ses contemporains européens.

La fréquence des manifestations d'anxiété, aux États-Unis, doit être rapprochée de la tolérance générale de la population à l'égard des états anxieux. Cela semble de prime abord paradoxal. D'un côté, les Américains sont censés s'efforcer de maîtriser parfaitement leurs émotions, tandis que, d'un autre côté, nous avons noté que dans ce pays les signes d'anxiété sont tout à fait tolérés.

Que le lecteur veuille bien se rappeler que les psychiatres, les travailleurs sociaux et les psychologues sont constamment en train de parler d'anxiété. Le cinéma, la télévision et la publicité sont conçus pour susciter l'anxiété du public et, au cours de rencontres sociales, l'Européen est souvent impressionné par l'étalage des signes d'anxiété. Nous pouvons donc en conclure que l'expression de signes d'anxiété est un trait qui est accepté par les Américains tant que cette manifestation reste implicite et non verbalisée. Aux États-Unis, l'anxiété est presque institutionnalisée.

Elle donne une contenance et une consistance à une personne qui a peu de sensibilité et elle permet à l'individu d'être en alerte face à un changement potentiel. Seul l'individu en alerte peut faire face rapidement et efficacement aux conditions changeantes de son environnement. Bien que l'Européen puisse interpréter ces traits de caractère comme de l'insécurité, il faut lui rappeler que les gens actifs ont sans cesse besoin d'être dans un tel état d'alerte. Il doit se rappeler également la précipitation et le rythme 169 effréné de la vie américaine pour apprécier pleinement ce que signifie cet état d'alerte.

En Europe, les gens sont beaucoup moins sur le qui-vive parce qu'ils n'anticipent pas le changement - bien que celui-ci puisse survenir. L'Européen est beaucoup moins préparé pour l'action, car sa culture valorise les pensées et les sentiments.

Du fait qu'il est capable d'une vie intérieure intense, sans une stimulation externe

Du fait qu'il est capable d'une vie intérieure intense, sans une stimulation externe

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