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Panchronie darwinienne (principes généraux)

Linguistique darwinienne 1

2.1. Ethologie darwinienne Vs. Ethologie darwiniste

2.1.3. Panchronie darwinienne (principes généraux)

La distinction opérée par Ospovat124 entre la réaction organique à des conditions inorganiques/inanimées et la réponse de l’organique aux conditions organiques/animées est tout à fait applicable à l’opposition entre diachronie et synchronie. En d’autres termes, le premier transformisme darwinien répond à l’exigence d’établissement d’une histoire de l’espèce contenue dans la somme des relations, étendues dans le temps, entre les individus appartenant à cette dernière et leur environnement restreint, c’est-à-dire ne prenant pas en considération une concurrence avec les autres êtres animés, chaque variation pouvant être étudiée indépendamment. Le tournant synchronique intervient avec la prise en considération de la concurrence, limitée à l’intraspécifique dans le proto-synchronisme toujours soumis à la réaction de l’organique face au changement inorganique/inanimé. Les relations interspécifiques ne sont pas niées dans le proto-synchronisme, mais ces dernières n’entrent pas encore dans une perspective concurrentielle pour laquelle l’élaboration du principe de divergence semble être une condition nécessaire. Ce n’est que quand l’économie de la nature apparaît à Darwin comme définitivement instable et que les places à occuper sont toujours soumises à la concurrence tant intraspécifique qu’interspécifique que le synchronisme, basé sur le two-step process (variations accidentelles et sélection selon le critère de l’utile), est réellement abouti. L’histoire n’est pas niée dans le synchronisme mais elle cependant réduite à la considérations des états successifs, devant prendre en compte l’ensemble des relations du vivant.

124 Notons qu’Ospovat cherche à distinguer les théories de la sélection naturelle précédent le principe de divergence (que nous avons nommées proto-synchroniques) et celle postérieure à la découverte de ce dernier, identifiable dans la Sélection naturelle et surtout dans L’origine des espèces.

L’introduction d’une perspective panchronique, conciliant diachronie et synchronie, celle-ci transformant les princelle-cipes de celle-là et vice-versa, doit être justifiée. En d’autres termes, il est nécessaire de montrer que le caractère assimilant de la théorie synchronique est insuffisant. Plus précisément, le two-step process doit être contesté. Or comme le relève Hoquet125, deux solutions s’offrent à qui veut critiquer ce processus. D’une part l’on peut contester le caractère accidentel des variations et introduire une forme de téléologie, d’autre part il est possible de nier le critère d’utilité à travers lequel opère la sélection naturelle et soutenir un certain épicurisme. Aucune de ces deux possibilités ne correspond à l’approche panchronique identifiable dans l’œuvre même du naturaliste. Afin de bien comprendre cette dernière, il faut tout d’abord la circonscrire par la négative, en mentionnant ce qu’elle n’est pas. Cette tâche peut se résumer à définir la théorie darwinienne de la sélection naturelle. Si, comme le relève Ghiselin126, rien ne devrait être plus facile à comprendre que la théorie de la sélection naturelle, définir et expliquer exhaustivement cette dernière s’avère être une tâche des plus complexes. Cependant, donner sa définition purement darwinienne n’est pas insurmontable si les différents éléments nécessaires sont bien identifiés. Le plan de la Sélection naturelle et celui de L’origine des espèces, pratiquement identiques, sont à ce titre d’une aide précieuse. Variations et lutte pour l’existence sont les conditions nécessaires à la sélection naturelle, le principe de divergence étant toujours présent en filigrane. En effet, la reconnaissance des variations accidentelles est non seulement issue d’une assurance que le monde est toujours changeant mais également que les genres dominants tendent à varier, ces derniers présentant déjà des avantages dans le contexte d’une exploitation optimale de l’économie de la nature127. La considération de cette dernière fait le lien entre principe de divergence et lutte pour l’existence, la sélection naturelle opérant comme principe régulateur ou même comme outil de placement, de positionnement, de délimitation des espèces dans la nature. Ainsi, dans un contexte d’optimisation constante des niches à occuper, se traduisant par une multiplication des variétés et des espèces par spécialisation selon l’idéal de division du travail inspiré par Milne Edwards, la sélection naturelle peut être définie comme la

« preservation of favourable variations and the rejection of injurious variations »128. Principe créateur, la sélection naturelle n’effectue pas seulement un tri entre les espèces mais organise véritablement les états successifs de l’évolution dans une toile de relations entre les

125Hoquet (2009) : 194

126Ghiselin (2003 [1969]) : 46-48.

127Darwin (1859) : 111-130 ; Ospovat (1995 [1981]) : 184-209

128Darwin (1859) : 81

organismes et, dans une moindre mesure, entre ces derniers et les conditions inorganiques/inanimées129. Le transformisme darwinien tel que présenté dans L’origine des espèces est une machine dont les rouages extrêmement complexes nécessitent, pour être découverts, une investigation assidue de la part des naturalistes. Rien ne semble définitivement inaccessible aux yeux de ces derniers en ce qui concerne le fonctionnement, correspondant à l’état synchronique, de cette machine complexe, de cet ensemble de relations.

En revanche, Darwin est bien plus sceptique quant aux investigations sur la constitution de cette machine. Ainsi, dans un mouvement au paroxysme de la perspective synchronique, les origines ultimes sont abandonnées130, limitant tout naturaliste à l’étude d’un système toujours déjà constitué. De même, le questionnement sur les causes de la variation amène à un constat d’ignorance, seules des causes potentielles générales sont avancées et leur importance est subordonnée à celle des lois de la variation, le caractère accidentel et surtout indéfini de la variabilité permettant de se concentrer sur le système synchronique de l’évolution131.

Le transformisme darwinien de L’origine des espèces est également une machine extrêmement bien huilée, pendant biologique du laisser-faire libéral. Aussi rude et cruelle que soit la marche de l’évolution, cette dernière conduit à la survie des plus aptes, des plus sains, des plus vigoureux et donc, d’après Darwin, des plus heureux :

When we reflect on this struggle, we may console ourselves with the full belief, that the war of nature is not incessant, that no fear is felt, that death is generally prompt, and that the vigorous, the healthy, and the happy survive and multiply. (Darwin (1859) : 79)

La sélection naturelle garantirait dès lors un certain progrès et débarrasserait, pratiquement sans douleur, la nature de nombreuses souffrances à venir. Une guerre pour le bien de tous, une élimination salutaire des plus faibles qui leur évite la souffrance, tel est, si l’on se permet de tendre un instant à l’ironie, le romantisme libéral défendu par L’origine des espèces. Or, une telle position n’est tenable que dans le paradigme réaliste-cartésien réduisant l’animal à une machine dans la machine du transformisme. C’est un Darwin ayant pris ses distances avec le terrain132, avec l’observation et la fréquentation des êtres vivants qui peut écrire l’ouvrage de 1859. Malgré l’inadéquation entre cette éthologie darwiniste et l’orientation complète de la pensée darwinienne constatable dès les premiers manuscrits à travers la reconnaissance de l’intelligence animale non subordonnée à l’instinct, c’est bel et bien le

129Hoquet (2009) : 193-231

130Cf. supra note 62

131Cf. supra note 88

132Darwin est avant tout un naturaliste de terrain. Cf. Burkhard Jr. (1985) : 331-332

synchronisme le plus dur que Darwin va défendre au fil des six éditions de L’origine des espèces, bien que des nuances soient apportées ça et là.

Pour que la théorie panchronique voit le jour, il faut attendre 1871 et la sortie du naturaliste de sa réserve concernant l’évolution de l’espèce humaine. Plusieurs causes sont identifiables quant à cette rupture du silence, volontaire dans L’origine des espèces, concernant l’homme.

En effet, si Darwin ne propose pas un programme précis pour l’étude de l’homme, d’autres n’ont pas hésité à se servir du transformisme darwinien comme base de leur théorie de l’homme. Spencer établit ainsi le darwinisme social, tandis que Greg et Galton, ce dernier étant le cousin de Darwin, tremblant devant la contradiction de la sélection naturelle dans les sociétés humaines, argumentent en faveur de l’eugénisme133. Si l’on doit trouver une cause nécessaire et suffisante à l’écriture et à la publication de La filiation de l’homme, il faut faire se répéter l’histoire et considérer l’influence de Wallace, déjà indirectement responsable de la publication de L’origine des espèces. Le co-découvreur de la sélection naturelle, après une conversion au spiritisme sur laquelle nous reviendrons134, fini par affirmer, en 1869, que la sélection naturelle n’a pu opérer dans le cas de l’homme, s’attirant dès lors les foudres de Darwin qui ne peut s’empêcher de lui faire part de son désarroi :

But I groan over Man – you write like a metamorphosed (in retrograde direction) naturalist, and you the author of the best paper that ever appeared in the Anthropological Review! Eheu! Eheu! Eheu! (Darwin in Marchant (1916), Alfred Russel Wallace : I, 251)

Si le retournement de Wallace a certainement l’effet d’un électrochoc pour Darwin, ce dernier ne réagit toutefois pas de manière épidermique et la solution privilégiée dans la Filiation de l’homme ne tend en aucun cas vers un renforcement, une radicalisation de la sélection naturelle. Partant de la sélection sexuelle et donc de l’observation du comportement animal, Darwin privilégie la zoologie anthropomorphique correspondant à l’orientation non pas synchronique mais panchronique. Seule cette grille de lecture permet de rendre justice à la complexité de La filiation de l’homme et de ne pas faire de cet ouvrage un produit dérivé de L’origine des espèces, ou pire, un ouvrage marqué de part en part par les défauts de son époque135. Bien au contraire, avec les considérations sur la sélection sexuelle, Darwin

133Cf. supra note 122

134Cf. infra section 2.2.1.1.

135 C’est avant tout le caractère anthropomorphique de l’argumentation de La filiation de l’homme qui est critiqué, suivant le canon de Morgan, au départ dirigé contre Romanes : « In no case is an animal activity to be interpreted in terms of higher psychological processes if it can be fairly interpreted in terms of processes which stand lower in the scale of psychological evolution and development. » (Morgan (1895), An Introduction to Comparative Psychology : 53) Cf. Ghiselin (2003 [1969]) : 187-213. Durant note que le zoomorphisme n’est jamais critiqué tandis que Burkhardt insiste sur l’importance des œuvres de maturité de Darwin. Cf. Durant

s’affranchit du paradigme réaliste-cartésien et fait office de précurseur en établissant une nouvelle méthode éthologique. Ainsi, contrairement au renforcement attendu de la sélection naturelle, le naturaliste lui reconnaît des limites strictes :

Thus a large yet undefined extension may safely be given to the direct and indirect results of natural selection;

but I now admit, after reading the essay by Nägeli on plants, and the remarks by various authors with respect to animals, more especially those recently made by Professor Broca, that in the earlier editions of my 'Origin of Species' I perhaps attributed too much to the action of natural selection or the survival of the fittest. I have altered the fifth edition of the 'Origin' so as to confine my remarks to adaptive changes of structure; but I am convinced, from the light gained during even the last few years, that very many structures which now appear to us useless, will hereafter be proved to be useful, and will therefore come within the range of natural selection. Nevertheless, I did not formerly consider sufficiently the existence of structures, which, as far as we can at present judge, are neither beneficial nor injurious; and this I believe to be one of the greatest oversights as yet detected in my work. I may be permitted to say, as some excuse, that I had two distinct objects in view; firstly, to shew that species had not been separately created, and secondly, that natural selection had been the chief agent of change, though largely aided by the inherited effects of habit, and slightly by the direct action of the surrounding conditions. I was not, however, able to annul the influence of my former belief, then almost universal, that each species had been purposely created; and this led to my tacit assumption that every detail of structure, excepting rudiments, was of some special, though unrecognised, service. Any one with this assumption in his mind would naturally extend too far the action of natural selection, either during past or present times. Some of those who admit the principle of evolution, but reject natural selection, seem to forget, when criticising my book, that I had the above two objects in view; hence if I have erred in giving to natural selection great power, which I am very far from admitting, or in having exaggerated its power, which is in itself probable, I have at least, as I hope, done good service in aiding to overthrow the dogma of separate creations. It is, as I can now see, probable that all organic beings, including man, possess peculiarities of structure, which neither are now, nor were formerly of any service to them, and which, therefore, are of no physiological importance. We know not what produces the numberless slight differences between the individuals of each species, for reversion only carries the problem a few steps backwards; but each peculiarity must have had its efficient cause. If these causes, whatever they may be, were to act more uniformly and energetically during a lengthened period (and against this no reason can be assigned), the result would probably be not a mere slight individual difference, but a well-marked and constant modification, though one of no physiological importance. Changed structures, which are in no way beneficial, cannot be kept uniform through natural selection, though the injurious will be thus eliminated. Uniformity of character would, however, naturally follow from the assumed uniformity of the exciting causes, and likewise from the free intercrossing of many individuals. During successive periods, the same organism might in this manner acquire successive modifications, which would be transmitted in a nearly uniform state as long as the exciting causes remained the same and there was free intercrossing. With respect to the exciting causes we can only say, as when speaking of so-called spontaneous variations, that they relate much more closely to the constitution of the varying organism, than to the nature of the conditions to which it has been subjected. (Darwin (1874) : 61-62, nous soulignons)

La sélection naturelle n’est en aucun cas niée. En revanche, elle n’est pas considérée comme un principe suffisant pour rendre compte de tous les aspects de la transformation des espèces.

Des structures inutiles, c’est-à-dire ni bénéfiques ni handicapantes, sont reconnues et ne peuvent se développer que hors du champ de la sélection naturelle qui ne peut que promouvoir les modifications utiles ou éliminer les transformations pénalisantes. Notons cependant que la possibilité d’un champ annexe à celui de la sélection naturelle reste en sursis face aux avancées de la science qui, de l’avis de Darwin, mettra certainement en évidence

(1985) : 291-292, 302-303 ; Burkhardt Jr. (1985) : 328, 348-349, 351. Pour une valorisation de l’anthropomorphisme chez Darwin, cf. Townshend (2009) : 26-27, 102-103, 108, 132-138

l’utilité de certaines structures apparemment inutiles.

Deux interprétations drastiquement opposées et tout autant erronées l’une que l’autre doivent être alors évitées. Il serait ainsi tout à fait malvenu de minimiser l’apparition du champ du non-adaptatif dès le début de La filiation de l’homme en insistant sur son caractère potentiellement temporaire. La perspective opposée se basant sur un renversement de la théorie darwinienne qui abandonnerait tout mécanisme sélectif n’est pas plus soutenable. Si la deuxième interprétation, survenant après L’origine des espèces, semble condamnée dans l’extrait précité même, la première peut de prime abord trouver confirmation dans ces mêmes pages et devrait emporter l’approbation de qui veut concilier synchronisme et histoire évolutive humaine, en ne considérant que l’anthropologie zoomorphique. Pourtant, ces deux pages de la première partie de La filiation de l’homme dressent un constat d’échec de la théorie synchronique de L’origine des espèces. De l’aveu du naturaliste, l’ouvrage de 1859 est un manifeste du transformisme dirigé contre la théorie fixiste de la création indépendante des espèces. Si tout texte partisan présente des tendances à l’exagération, l’entreprise darwinienne se heurtait alors à l’exigence de proposer une alternative aussi unifiée que possible contre les thèses de ses adversaires. Or, non seulement L’origine des espèces répond brillamment à cette demande puisque l’œuvre peut être résumée par le slogan descendance avec modification au moyen de la sélection naturelle, mais l’argumentation présentée par le naturaliste satisfait également aux exigences de la philosophie des sciences victoriennes, basée sur le modèle hypothético-déductif, en répondant doublement à la vera causa de Herschel (plan de L’origine des espèces) et à la consilience des inductions de Whewell (méthode employée dans certains chapitres)136. En revanche, la subtilité pourtant présente dans le manuscrit de la Sélection naturelle est perdue à travers la transformation en manifeste. Pire, le nivellement de la théorie, constatable par le caractère assimilant du principe de la sélection naturelle, conduit à un décalage avec la réalité, à une inadéquation entre les observations, les sentiments du naturaliste et la théorie. La question n’est pas tant d’attribuer plus à l’aide apportée à la sélection naturelle par l’hérédité des caractères acquis ou, dans une moindre mesure, l’effet direct des conditions d’existence, que de repenser l’orientation même de la théorie générale, le synchronisme, par son caractère englobant nivelant, conduisant à une perspective similaire à celle défendue par les partisans du fixisme, de la création indépendante des espèces. En effet, l’utilitarisme de L’origine des espèces conduit à une position pas si éloignée de la théorie des conditions d’existence de Cuvier, chaque structure d’une espèce donnée étant utile

136Cf. supra note 13

pour l’état dans lequel elle survit137. Bien entendu, l’accord entre les deux théories n’est que superficiel, le synchronisme ne conduisant en aucun cas au fixisme. Toutefois, ce rapprochement ne doit pas laisser indifférent, Darwin ayant peut-être pêché par zèle et arrivant à des conclusions semblables à celle des ses adversaires138, certes temporairement et par un cheminement drastiquement différent. Quoiqu’il en soit, la théorie synchronique, entendue dans son acception restreinte, ne peut rendre compte de l’inutile. Rien ne s’oppose en revanche à faire des structures inutiles autant de produits dérivés de la sélection naturelle.

L’extrait précité mettant en avant la nécessité de causes constantes, ayant plus trait aux organismes qu’à l’environnement, pour garantir l’uniformité de telles structures n’est pas incompatible avec cette solution préférable pour la sauvegarde d’une théorie synchronique élargie. Le rapport effectué avec les variations spontanées sur lesquelles la sélection naturelle peut opérer confirme cette interprétation au détriment d’un certain retour à des investigations sur les causes de la variation ayant une résonnance diachronique.

Il n’est pas étonnant qu’un élargissement de la théorie synchronique soit prôné par Darwin dans la première partie de La filiation de l’homme qui fait office de synthèse de la pensée du naturaliste. Bien qu’écrite après la seconde partie consacrée à la sélection sexuelle, la synthèse théorique contenue dans le deuxième chapitre privilégie une orientation encore synchronique, les conséquences de la panchronie, développée dans tout le reste de l’ouvrage, n’étant jamais clairement traitées par le naturaliste. Darwin n’aurait-il pas conscience de la portée de ses considérations dans la seconde partie de La filiation de l’homme ? Malgré que Darwin, dans un mouvement de modestie toute aristocratique, avoue son incapacité à supporter de longues argumentations philosophiques et abstraites, ce dernier est bien plus fin stratège que mauvais philosophe. Rien de ce qui n’est publié dans les œuvres de Darwin n’a préalablement été pensé, étudié, testé et soumis aux critiques de collaborateurs de confiance.

Il n’est donc pas dans l’intérêt de Darwin de trop amoindrir le rôle de la sélection naturelle

Il n’est donc pas dans l’intérêt de Darwin de trop amoindrir le rôle de la sélection naturelle