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Après avoir abordé le symbole jungien, il vaut mieux regarder ici les éléments fondamentaux qui sont inséparables de ce travail de recherche. En effet, pour analyser les aspects symboliques inscrits dans la poésie, on ne peut pas négliger les éléments fondamentaux qui jouent un rôle essentiel dans la création et l’exigence, autant que dans l’esprit que dans la création initiatique et artistique des hommes.

Dans ce domaine, Gaston Bachelard1 est sans doute le référent le plus important de notre époque. Il semble impossible ou du moins vain de s’occuper des éléments fondamentaux sans faire attention à la théorie et aux idées originales de ce penseur et philosophe hors du commun, qui s’attache à la fois à la raison et aux sentiments humains et qui réfléchit à des questions philosophiques et poétiques.

Pendant plus d’une trentaine d’années, Bachelard a écrit des ouvrages2 sur la rêverie humaine et sur la matière. Il classe les rêves et les mythes selon les quatre éléments (eau, feu, terre, air). Selon lui, il existe dans l’esprit humain un processus qui commence par l’imaginaire et qui aboutit au souvenir à travers la vue. Pour lui, l’univers de l’auteur s’aperçoit au sein des images poétiques de son ouvrage. Bachelard reprend l’idée de l’imagination, du symbolisme, ainsi que l’idée de l’archétype de Jung et analyse les rapports entre la rationalité et l’imaginaire. D’après lui, les inspirations poétiques correspondent, via quatre catégories, aux quatre éléments fondamentaux qui occupaient une place fondamentale dans l’Antiquité et dans l’alchimie.

Nous abordons donc, brièvement, ces quatre éléments. Au regard de la philosophie grecque et de la philosophie orientale, ils sont considérés comme les matériaux constituants de l’univers.

1 Philosophe et épistémologue français (1884-1962).

2 Bachelard a écrit plus de trente œuvres dont les plus importantes sont : La Psychanalyse du feu (1939), Lautréamont (1939) L’Eau et les rêves (1943) L’Air et les songes (1943), La Terre et les rêveries du repos, La Terre et les Rêveries de la volonté (1948), La Poétique de l’espace (1957), La Poétique de la rêverie (1960) et La Flamme d’une chandelle (1961).

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1. L’Eau

L’eau représente assurément dans toutes les cultures le symbole de l’origine, la source de la vie et la pureté. Elle est en même temps « l’élément transitoire » entre le feu et la terre.

Elle peut être de cette manière le symbole qui regroupe la vie et la mort. « La mort quotidienne est la mort de l’eau. L’eau coule toujours, l’eau tombe toujours, elle finit toujours en sa mort horizontale. »1

L’eau, chez Gaston Bachelard, est « un élément plus féminin et plus uniforme que le feu, élément plus constant qui symbolise avec des forces humaines plus cachées, plus simples, plus simplifiantes »2. Selon lui, on peut rêver profondément de l’eau au sens propre du terme,

« l’imagination matérielle » c’est-à-dire « une imagination qui donne vie à la cause matérielle. »3

À partir de l’idée selon laquelle l’eau est une matière rêvée qui peut parler pour celui qui la contemple, l’eau peut engendrer des rêveries en accord avec l’essence et le fond de son être matériel et créer ainsi des images magnifiques qui ne peuvent être vues que par un vrai rêveur.

C’est une sorte de méditation mystérieuse qui fournit un imaginaire profond. C’est le rêveur qui peut toucher la matière et la substance de l’eau, et ainsi découvrir la profondeur de ses images archétypales. De ce point de vue, l’eau étant un symbole de l’existence, l’imagination matérielle dont parle Bachelard, est une imagination symbolique et son rêveur devient cosmique et symbolique.

Mais en réalité, quelles sont les images archétypales et fondamentales pour Bachelard ? Il semble que l’impression de la pensée bachelardienne à l’égard de l’élément liquide soit sans frontière, car nous pouvons y distinguer plusieurs types d’eau :

1. Des Eaux-miroirs ou reflets qui doublent les choses comme des miroirs : comme les eaux des lacs, des fontaines et des puits qui sont pures et translucides. Elles reflètent le cosmos mais en même temps, l’immense galerie de miroirs. Ces eaux reflètent le monde et le monde se mire en elles : « Le lac est un grand œil tranquille. Le lac prend toute la lumière et en fait un monde. »4

2. Des eaux qui sont des eaux courantes comme les rivières, les ruisseaux et les cascades qui coulent comme le vent et passent comme la vie. Elles parlent du changement, du devenir

1 Bachelard Gaston, L’Eau et les rêves, José Corti, 1991, p. 9.

2 Ibid., p. 7.

3 Ibid., pp. 1-2.

4 Ibid., p. 41.

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est à la fois le symbole d’une lumière sur les eaux, et d’un hymne de mort. Il est vraiment le mythe du soleil mourant. »1

Il fait allusion aux images métaphoriques du cygne au niveau cosmique, c’est-à-dire celles du soleil et de la lune. Les deux cygnes du ciel qui déploient leurs ailes, apparaissent et s’effacent dans la scène du ciel lors d’un vol poétique.

2. La Terre

La terre est un élément stable, dur, solide et dynamique qui se trouve presque partout dans le monde. Elle apparaît comme la substance du monde sans laquelle la vie s’arrête. Selon Bachelard, le premier caractère de la terre est sa résistance, caractère qui ne se retrouve guère dans les trois autres éléments. On peut dire que la terre est le symbole de la résistance.

Bachelard vérifie la résistance chez les autres éléments, mais il en conclut que :

La résistance de la matière terrestre, au contraire est immédiate et constante. Elle est tout de suite le partenaire objectif et franc de notre volonté. Rien de plus clair, pour classer les volontés, que les matières travaillées de main d’homme.2

Les valeurs de la terre sont nombreuses et variées, comme la durée, la dureté et la solidité.

Mais à part ses qualités, elle est à la fois dynamique et tranquille. Elle devient furieuse quand on la voit calme. Le volcan et le tremblement de terre sont les symboles de la colère de la terre. On peut considérer la terre comme un point de départ et d’arrêt. Autrement dit, la pesanteur de la terre fournit un moyen ou un domaine par lequel, la terre peut être le point d’un départ ou d’un vol. Elle peut être dans le même temps la dernière étape d’une descente ou d’une chute. En réalité, sans terre, il n’y aurait plus de point final pour arrêter une chute, pour mettre fin à un vol. De même, on peut dire que sans terre, il n’y aurait plus de place pour se mettre à voler. Ainsi, le rôle de la terre est essentiel quand elle forme avec le ciel les deux leviers de l’ascension et de la chute. C’est pour cette raison qu’elle s’est répandue dans la littérature. Le poète suggère au lecteur le nom de la terre quand il évoque le nom du ciel dans son poème et inversement.

Dans la philosophie orientale, on emploie cette image afin de montrer les interprétations mystiques, les différences entre la vie terrestre et la vie céleste. On peut voir la métaphore de la pesanteur des péchés comme l’attraction de la vie terrestre qui nous garde au point le plus bas et nous empêche de voler vers le ciel de la liberté. Dans l’architecture orientale et en

1 Ibid., p. 61.

2 Bachelard Gaston, La Terre et les rêveries de la volonté, José Corti, 1992, p. 11.

Les résonnances rimbaldiennes dans la poésie objective et élémentaire de Nîmâ Youchîdj 131 particulier dans les mosquées, les minarets, en tant qu’éléments longs qui montent de la terre vers le ciel, représentent le symbole de l’ascension des fidèles et des vertueux qui se débarrassent de la pesanteur des péchés et s’envolent librement vers le ciel. Il faut signaler que la terre est l’endroit sacré qui fournit le point de ce vol céleste sans lequel le chercheur de Dieu n’a ni la motivation ni la possibilité de commencer son voyage. Cela explique pourquoi le minaret soit orné de motifs sacrés de sa base jusqu’à son sommet, sans lequel la mosquée ne serait pas complète. Bachelard a le même sentiment à l’égard des montagnes et des collines, qui sont d’après lui, les manifestations naturelles qui réunissent la terre et le ciel.

Elles nous donnent l’impression de voler avec leurs coteaux et leurs sommets de la plaine vers les hauteurs du ciel.

La montagne travaille l’inconscient humain par des forces de soulèvement. Immobile devant le mont, le rêveur est déjà soumis au mouvement vertical des cimes. Il peut être transporté, du fond de son être, par un élan vers les sommets et alors il participe à la vie aérienne de la montagne.1

L’homme cherche la réalisation de ses souhaits en contemplant la montagne qui provoque l’enthousiasme du vol, la tentation de monter et de se soulever. L’influence des montagnes sur l’homme est si profonde que les hommes ont depuis longtemps été tentés de les gravir toutes et d’en découvrir toutes les cimes. Autrement dit, l’effort des alpinistes pour arriver aux cimes et aux sommets renvoie à leur attirance vers l’ascension, et au contraire, la peur des hommes face à la chute et à la hauteur montre la profondeur du sentiment humain envers la chute. À côté des montagnes, l’homme a expérimenté son rêve du vol et son désir de toucher les beautés du ciel. Grâce aux montagnes, nous retrouvons notre calme perdu. Elles sont donc le symbole du repos et de la résistance. De même, les rochers et les pierres comme les monts reflètent l’imagination des matières dures de la terre. Bachelard trouve intéressant de noter que parfois la terre apparaît plus immense que le ciel. Dans ses propos, en stimulant le lecteur, il compare la terre au ciel et le soleil à la mer.

On ne peut manquer de reconnaître que la première image de l’immensité est une image terrestre. La terre est immense. Plus grande que le ciel qui n’est qu’un dôme, qu’une voûte, qu’un toit [...]. Comment le soleil pourrait-il être plus grand que la terre quand le rêveur le voit, à chaque aube, sortir de la terre, puis, le soir, rentrer dans la montagne ? Naturellement, la Mer c’est la Terre encore, une terre simplifiée […] une Terre résumée dans son attribut d’immensité.2

Le désert est une terre vaste et mystérieuse. C’est une infinité horizontale qui peut nous suggérer l’immensité divine. Le désert est le refuge des nomades, symbole de la recherche et

1 Ibid., p. 358.

2 Ibid., p. 379.

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du dynamisme avec leur déplacement. Il semble qu’ils soient toujours à la recherche de la vérité, du calme ou du logement éternel. « Le nomade se déplace, mais il est toujours au centre du désert, au centre de la steppe. »1

Bachelard a aussi des idées remarquables sur la maison qu’il considère comme une partie terrestre. Selon lui, il y a deux sortes de maison : l’une, natale et l’autre, onirique.

Le monde réel s’efface d’un seul coup, quand on va vivre dans la maison du souvenir.

Que valent-elles les maisons de la rue, quand on évoque la maison natale, la maison d’intimité absolue, la maison où l’on a pris le sens de l’intimité ? Cette maison, elle est lointaine, elle est perdue [...]. 2

En réalité, Bachelard regrette la maison natale perdue où nous n’habitons plus. Il ne nous reste alors, seulement que le souvenir de cette maison, et elle devient la maison de nos rêves, notre maison onirique, celle des rêves de la nuit qui permet de se cacher de l’anxiété de la vie et de s’y réfugier seul ou avec sa famille. Nous aimons les poètes qui construisent ces maisons :

Ils nous aideraient à loger nos souvenirs, à les loger dans l’inconscient de la maison, en accord avec des symboles d’intimité que la vie réelle n’a pas toujours la possibilité de bien enraciner.3

3. Le Feu

Bachelard centre son ouvrage célèbre la Psychanalyse du feu sur ce dernier élément. C’est l’élément qui a en commun avec l’air, l’élévation et l’ascension. C’est un phénomène universel qui se trouve partout, qui vit avec l’homme depuis sa naissance, un symbole de la vie d’autrefois et l’expression ancienne de l’existence. Le nom évoque la vie simple et en même temps difficile des primitifs, une vie imprégnée de la douceur de l’eau à côté de la chaleur du feu, en plein air, au bord d’un ruisseau, d’une source dans le désert ou au pied de la montagne. C’est un élément inséparable de l’homme et des autres éléments. Il est naturel et en même temps social. Il regroupe les hommes autour de lui. Il fournit la chaleur nécessaire pour la cuisine et la lumière pour voir et se voir, se parler et se créer des souvenirs. Il est sacré en tant que source de deux énergies importantes qui sont la lumière et la chaleur, sans lesquelles vivre est impossible.

Le feu est ainsi un phénomène privilégié qui peut tout expliquer. Si tout ce qui change lentement s’explique par la vie, tout ce qui change vite s’explique par le feu. Le feu est

1 Ibid.

2 Bachelard Gaston, La Terre et les rêveries du repos, José Corti, 2004, pp. 109-110.

3 Ibid., p. 127.

Les résonnances rimbaldiennes dans la poésie objective et élémentaire de Nîmâ Youchîdj 133 l’ultra-vivant. Le feu est intime et il est universel. Il vit dans notre cœur. Il vit dans le ciel.1

Comme le déclare Bachelard, le feu est un phénomène contradictoire à double tranchant. Il a deux fonctions qui demandent deux substances : d’une part, c’est l’élément de pureté et d’amour qui apporte lumière, chaleur, beauté, calme, énergie et eau-de-vie, en un mot du bien ; et d’autre part, c’est l’élément du mal, de la douleur, de la brûlure qui détruit, démolit, bouleverse, torture, brûle et incinère tout. Ce contraste est magnifiquement exprimé par Bachelard lorsqu’il insiste sur les aspects positifs et négatifs du feu qui sont les parties constituantes de son existence.

Il monte des profondeurs de la substance et s’offre comme un amour. Il redescend dans la matière et se cache, latent, contenu comme la haine et la vengeance. Parmi tous les phénomènes, il est vraiment le seul qui puisse recevoir aussi nettement les deux valorisations contraires : le bien et le mal. Il brille au Paradis. Il brûle à l’Enfer. Il est douceur et torture. Il est cuisine et apocalypse.2

Le feu apparaît comme un phénomène naturel qui peut devenir contre-nature s’il dépasse sa limite ou s’il s’applique dans une place inconvenante. Comme lui-même a une substance composée de complexité, il prend donc des rôles contradictoires selon différentes situations.

S’il est divin, le feu dans la cuisine coïncide avec le repas, dans le foyer ce sera du plaisir et de la sympathie. Il crée ainsi un paradis terrestre qui regroupe la famille autour de lui. Dans les fêtes, il est le compagnon des hommes. Il est donc le symbole de la joie brillante et du bonheur éternel comme il l’est dans le Paradis où les fidèles purifiés par la chaleur de la vertu vivent en paix, avec la pureté originelle d’un enfant innocent. Si le feu est furieux, il apporte le malheur et la mort, visibles par exemple dans l’incendie et l’éruption volcanique. Ses flammes, même si elles sont très fines, même si l’on peut les toucher voire les traverser, sont douloureuses. C’est le cas de l’enfer qui punit les coupables et les tyrans. Il est intéressant de remarquer que d’après les croyants, le feu de l’enfer aussi est le symbole de la pureté. À ce sujet, comme le croient les fidèles, le feu de l’enfer se nourrit des péchés. La tyrannie, le caprice, la rancune, la haine constituent les bûches de l’enfer. Et l’enfer brûle le coupable pour le rendre pur et sans péché. En effet, il n’y point de feu qui vienne de l’extérieur. Le feu infernal, c’est le même feu que celui du vice des hommes – dont le diable avec « sa langue de feu » – qui les empêche d’entrer au Paradis. C’est le feu de la punition ou mieux de la purification. D’après la philosophie orientale, ce feu montre la miséricorde de Dieu et la substance spirituelle de la création qui s’appuie sur la pureté et qui encourage les hommes à

1 Bachelard Gaston, La Psychanalyse du feu, Gallimard, 1990, p. 23.

2 Ibid.

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ne pas pécher et à se purifier dans la vie terrestre afin de ne pas aller en enfer. Ainsi, la purification est une surveillance, une action vertueuse et un acte amoureux grâce auquel, non seulement le vertueux échappe à l’enfer mais de plus il s’élève vers le paradis.

Mais à qui se spiritualise, la purification est d’une étrange douceur et la conscience de la pureté prodigue une étrange lumière. La purification seule peut nous permettre de dialectiser, sans la détruire, la fidélité d’un amour profond.1

Il semble que pour Bachelard, l’aspect sacré et positif du feu est préférable. Il trouve dans le feu plutôt un phénomène respectueux, une invitation au repos, au réchauffement et au réconfort et une attraction magique qui lutte contre le froid rugueux. Il invite à rêver et à créer des désirs. En guise de conclusion, nous citons les belles interprétations de Bachelard qui décrit le spectacle merveilleux de la rêverie au coin du feu.

Le feu est pour l’homme qui le contemple un exemple de prompt devenir et un exemple de devenir circonstancié. Moins monotone et moins abstrait que l’eau qui coule, plus prompt même à croître et à changer que l’oiseau au nid surveillé chaque jour dans le buisson, le feu suggère le désir de changer, de brusquer le temps, de porter toute la vie à son terme, à son au-delà.2

4. L’Air

L’air est une face de la vie, l’énergie de l’existence et le dynamisme de l’univers. D’après Bachelard : « Avec l’air, nous aurons un grand avantage concernant l’imagination dynamique.

En effet, avec l’air le mouvement prime la substance. Alors, il n’y a de substance que s’il y a mouvement. »3 La vie humaine ne se sépare pas du dynamisme. L’histoire de l’homme est imprégnée du choix des chemins. Mais pour progresser, l’homme doit voyager sur le chemin de l’ascension. En réalité, la montée, l’ascension, la verticalité, l’élévation sont comme des principes métaphoriques de la notion ascensionnelle. L’homme, ayant reconnu la beauté originale du sens direct et l’agréable de l’ascension, n’a plus intérêt à s’en détourner au profit d’un autre chemin. Bien qu’il tombe parfois dans les pièges du voyage vers le bas, il peut se lever et reprendre le vrai chemin du voyage par un élan. S’il le décide, il affrontera devant lui, une mer d’énergie positive qui l’aidera à se placer sur la route principale.

1 Ibid., p. 172.

2 Ibid., p. 39.

3 Bachelard Gaston, L’Air et les songes, José Corti, 1990, pp. 15-16.