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la réduction de la pauvreté 3

3.4 L’expérience africaine

La présente section porte sur les résultats de l’Afrique dans le commerce mondial.

Comme indiqué dans le premier rapport sur l’État de l’intégration régionale en Afrique

(ARIA I), la structure du commerce de nombreux pays africains se présente comme suit:

Les exportations, structurées autour des produits de base, sont dominées

par les produits primaires des catégories 0-47 de la Classification type pour le commerce international (CTCI). Plus de 80% des recettes d’exportation des pays africains sont tirées, estime-t-on, de l’exportation de produits pri-maires.

La composition par produits des importations africaines est fortement

mar-• quée par la présence d’une gamme étendue de produits manufacturés rele-vant des catégories 4 à 8 de la CTCI.

Plus de 80% du total des exportations de l’Afrique, presque invariablement

des produits de base, ont pour destinations l’Europe, l’Asie et l’Amérique, tandis qu’un pourcentage comparable des importations du continent pro-vient des mêmes marchés.

Le rôle de l’Afrique sur le marché mondial du commerce a essentiellement été celui d’un continent producteur et exportateur de produits de base, qu’il échange contre des produits manufacturés. Étant donné que les prix relatifs des produits primaires ont baissé en moyenne de 0,5% à 1,3% l’an au cours du siècle dernier, la partici-pation de l’Afrique au commerce mondial, se caractérisant par un déclin en termes commerciaux, s’est soldée par une perte8.

En utilisant des modèles commerciaux néoclassiques, Frankel et Romer (1995) démontrent qu’il existe une corrélation positive entre la croissance économique et les améliorations potentielles qui en découlent pour la prospérité des producteurs.

Toutefois, en Afrique, on observe que la croissance économique n’a pas toujours amélioré la situation de certaines composantes de la communauté. Bhagwati (1955), qui est l’inventeur de l’expression «croissance créatrice de misère», explique que, même si l’expansion de la production de produits de base dope la croissance économique, elle exerce aussi en aval une pression sur les termes de l’échange auxquels ont à faire face les pays exportateurs, et que la prospérité recule plutôt qu’elle ne s’accroît. C’est la raison pour laquelle la récente croissance induite par le commerce a abouti à un recul de la prospérité, puisque l’on continue de noter des niveaux élevés de pauvreté, de chômage et de sous-emploi dans le secteur agricole de la plupart des pays africains.

De nombreux pays du continent ont adopté des améliorations modernes comme les engrais, les herbicides, les insecticides, des variétés de semence améliorées et des systèmes d’irrigation qui permettent d’accroître la production et les exportations.

7 Il s’agit des produits alimentaires et des animaux sur pied, des boissons et du tabac (section 1), des matières brutes (matières premières brutes), à l’exception du combustible (section 2), le com-bustible minéral (section 3), les huiles animales et végétales et les matières grasses (section 4).

8 Voir, par exemple, Spraos (1980), Sapsford (1985), Grilli et Yang (1988), Bleaney et Greenaway (1993) et Thirwall (1983, 1995).

Mais l’offre excédentaire qui s’ensuit sur les marchés mondiaux, par rapport à la demande, peut suffisamment déprimer les cours des produits de base pour que les revenus des paysans deviennent après la croissance soient moins importants qu’ils ne l’étaient avant l’augmentation de la production. Là encore, des chocs extérieurs imprévus non imputables au marché, comme les inondations, la sécheresse et les insectes destructeurs de récoltes, aggravent souvent la pauvreté.

Mankiw, Romer et Weil (1992) font ressortir que les résultats macroéconomiques médiocres de l’Afrique, par rapport à ceux de l’Asie, est aussi cause de l’insuffisance de longue date de l’épargne et de l’accumulation du capital physique sur le conti-nent. D’autres études aussi montrent que la rapide croissance de la productivité en Asie et la croissance médiocre des revenus dans l’ensemble des pays d’Afrique subsa-harienne étaient en partie imputables aux différences dans l’adoption d’innovations technologiques dans la structure de la production des deux régions. Le potentiel de l’Afrique n’a aussi pas été pleinement exploité du fait, notamment, de l’orientation restrictive donnée au commerce, de l’échec de la politique macroéconomique, de l’absence d’institutions solides, de la faiblesse de l’économie et de la gouvernance politique, et de l’insuffisance de la surface financière.

L’Afrique doit cesser d’être un continent simplement exportateur de produits de base, pour s’orienter vers la diversification de sa production et de son commerce.

C’est pour cette raison que c’est dans une intégration régionale permettant de créer des marchés sous-régionaux et continental intégrés que réside le meilleur espoir de l’Afrique de parvenir à une viabilité industrielle à grande échelle. Grâce à un solide développement des infrastructures physiques, à l’élimination des obstacles commer-ciaux à la libre circulation des biens et des ressources productives, à l’harmonisation des politiques monétaires, budgétaires et financières sous-régionales, le marché élargi va sans aucun doute offrir, comparativement à chaque marché national, un environ-nement opérationnel largement amélioré pour les investisseurs étrangers.

Le continent doit faire face à des difficultés redoutables dans les domaines de la production nationale et de la diversification du commerce. Le défi que les pays afri-cains doivent relever en essayant de diversifier et de faire évoluer la production pour qu’elle ne soit plus tributaire des seules matières premières consiste en ce que la taille moyenne des marchés nationaux pris individuellement est petite, si on mesure cette taille en termes soit de population soit de pouvoir d’achat total. L’autre obstacle à la diversification est d’ordre technologique. Le concept de fonction de production d’un bien manufacturé repose sur le niveau technique minimum de production requis pour avoir la garantie potentielle que le bien est fabriqué au coût moyen de produc-tion le plus bas possible, ou avec le maximum de rentabilité possible. Par ailleurs, la spécialisation est limitée par la taille du marché intérieur. Les tentatives faites dans les années 70 par les pays africains pour diversifier structurellement leurs

écono-a échoué décono-ans une lécono-arge mesure pécono-arce que les unités industrielles étécono-aient conçues pour de petites économies nationales. Les produits des entreprises à haut coût ainsi construites en étaient rendus non compétitifs, comparativement aux produits manu-facturés importés qu’ils étaient censés supplanter.

La mise en œuvre d’un programme régional d’intégration pouvant conduire à une intégration plus poussée du marché continental est d’une importance cruciale, si l’on veut que l’Afrique joue le rôle qui lui revient sur le marché mondial. Un État-nation replié sur lui-même et s’accrochant à la sacro-sainte souveraineté nationale est trop petit pour être compétitif sur le marché mondial. En revanche, avec une intégration régionale totale, les différents pays peuvent mettre en commun leurs ressources et constituer un marché unique africain disposant des avantages comparatifs et des économies d’échelle qui lui permettraient de jouer un rôle sur le marché mondial.

La plupart des pays africains ne parviendront pas à une croissance économique et à un développement accélérés dans un délai raisonnable s’ils ne surmontent pas d’abord les limitations d’ordre démographique et économiques qu’ils connaissent.

Sur 53 pays africains indépendants, 38 (près de 72%) ont une population de 15 millions de personnes ou moins, alors qu’un tiers comptent une population de 3 millions de personnes ou moins. Sur les 46 pays qui sont classés dans le monde comme les moins avancés (en termes de revenu par habitant), 31 sont africains. Ces statistiques mettent en évidence le fait que l’intégration régionale constitue le moyen véritable de surmonter les limitations inhérentes à la taille des marchés intérieurs.

L’un des principaux objectifs qui constituent la raison d’être même de pratiquement toutes les communautés économiques régionales africaines est celui du développe-ment du commerce intra-africain et de l’unification de chaque marché régional par la suppression des barrières artificielles au commerce qui existent sur le continent.

C’est la raison pour laquelle les CER mettent en place des zones de libre-échange ou des unions douanières, pour intégrer les économies nationales, mettre à leur dis-position des marchés intérieurs suffisamment larges pour atteindre des niveaux de production efficaces, comparables à ceux des pays industrialisés. La ZLE ou l’union douanière engendre d’importants effets d’entraînement qu’induit le marché élargi.

Les marchés régionaux élargis incitent non seulement à des investissements

privés transfrontières, mais attirent aussi l’investissement étranger direct.

La mise en œuvre de projets industriels et de services de taille optimale, auparavant soumis à des contraintes induites par la petite taille des marchés nationaux, pourrait être facilitée par l’adoption de régimes de politiques commerciales et macroéconomiques adéquates. La combinaison d’un climat stable pour l’investissement avec le développement des infrastructures de transport et de communications et avec une politique économique régionale avisée et coordonnée pourrait être source de l’incitation nécessaire à faire des

investissements d’envergure dans des projets industriels et de services qui induisent des économies d’échelle.

On s’attend à ce que l’expansion du commerce intra-africain engendre une

• croissance plus rapide et une convergence des revenus au sein de la com-munauté. On s’attend aussi à ce que l’intégration du marché régional au niveau de chaque CER conduise à des pôles régionaux de croissance à même d’engendrer des externalités suffisantes pour les États membres les moins développés de la CER.

À mesure que les structures de production sont diversifiées et qu’elles

s’écar-• tent de la production et du commerce des matières premières, on s’attend à ce que la dépendance de longue date des pays africains des marchés déve-loppés pour acheter des produits manufacturés se réduise, en fonction de l’intégration du marché continental.

Cernat (2001) constate des preuves empiriques à l’appui du fait que les ZLE et unions douanières africaines stimulent le commerce non seulement à l’intérieur du continent, mais aussi avec les pays non africains. Elbadawi (1997) soutient de la même manière que l’expansion des marchés sous-régionaux, qui accompagnent de manière caractéristique la formation de blocs commerciaux africains, pourrait créer des économies d’échelle suffisantes pouvant déboucher sur les complémentarités et la diversité dans la production tant souhaitées entre États membres de ces unions.

Dans une analyse similaire, Lewis et al. (1999) et Evans (1998) sont arrivés à la conclusion que les plans d’intégration régionale de l’Afrique australe ont produit des effets nets importants et positifs dans le domaine de la prospérité économique.

3.5 Conclusion

L’intégration économique régionale, en tant que prélude à l’intégration du marché continental, est un impératif dans la stratégie de survie de l’Afrique. Avec une inté-gration plus poussée, le continent pourrait mettre en commun ses ressources pour créer un puissant marché unique et, par suite, mettre un terme à sa marginalisation dans la production et les échanges mondiaux.

La perte de pouvoir et de compétitivité sur le marché que connaît l’Afrique est étroitement liée au rôle de longue date qu’elle joue comme continent producteur et exportateur de produits de base et importateur de produits manufacturés et de technologies. La réalité aujourd’hui est que la plupart des pays africains sont de trop petite taille, en termes économiques et démographiques, pour avoir une influence sur le commerce mondial. L’intégration du commerce et du marché offre peut-être la

meilleure chance possible aux économies africaines de surmonter les inconvénients inhérents à l’exiguïté des marchés nationaux.

Promouvoir le commerce intra-africain reste un des objectifs fondamentaux de l’UA et des CER. Toutefois, un certain nombre de facteurs entravent le processus. La présence de barrières tarifaires et non tarifaires élevées font obstacle aux échanges à l’intérieur des CER et au commerce intra-africain. La suppression des obstacles artificiels au commerce intra-africain pourrait ne pas suffire pour une expansion du commerce sur le continent, parce que des déficiences structurelles et d’autres faibles-ses demeurent.

Des mesures doivent être prises pour approfondir l’intégration du marché

• par l’adoption de politiques et de programmes qui permettent de lever en Afrique les contraintes qui pèsent sur la production et l’offre. Une produc-tion insuffisante, une médiocre diversificaproduc-tion et une faible compétitivité, voilà les causes du volume insuffisant des échanges intra-africains et de la faible participation du continent au commerce mondial.

Le commerce intra-africain pâtit des déficiences dans les réseaux de

trans-• port et de communications. Les infrastructures restent insuffisantes et ina-déquates sur le continent.

Les multiples postes de contrôle, les retards aux postes frontières, l’ignorance

des droits et avantages que confèrent les plans de libéralisation du commerce mis en place par les CER freinent le commerce intra-régional.

L’Afrique dispose d’un énorme potentiel énergétique, qui reste pour

l’essen-• tiel inexploité, ce qui ne permet pas de produire suffisamment d’électricité pour appuyer les entreprises manufacturières ou à forte valeur ajoutée.

Il existe encore des restrictions à la libre circulation des personnes, des

• moyens de production et des investissements transfrontières, de même que des secteurs bancaire, d’intermédiation commerciale et de production fai-bles. Ces facteurs sont causes du coût marginal de production élevé et ils réduisent la compétitivité des entrepreneurs africains.

La conséquence en est que la plupart des objectifs des CER en matière d’expansion du commerce et d’intégration du marché n’ont pu être atteints au cours de la décen-nie écoulée. Certaines CER ont en outre subi le contrecoup d’un environnement politique défavorable, qui a rendu le processus d’intégration plus ardu encore.

Ces difficultés ne font que mettre en exergue, de nouveau, l’urgence qu’il y a à pro-mouvoir le commerce continental et le commerce extérieur.

Les CER africaines doivent accélérer la mise en oeuvre de leurs

program-• mes de libéralisation du commerce. Les États membres devraient ratifier

et mettre en oeuvre les protocoles relatifs au commerce des CER auxquelles ils appartiennent. Des ZLE devraient être établies entre CER. Les mesures prises par le COMESA, la CAE et la SADC pour constituer un marché unique sont louables, puisqu’elles contribuent à la promotion du commerce à l’intérieur de toutes les trois CER.

Les politiques commerciales devraient être harmonisées, par exemple en

• utilisant aux frontières des documents communs pour le dédouanement des cargaisons et pour les formalités d’entrée concernant les véhicules et les hommes d’affaires; il faudrait éviter la duplication des programmes et uni-fier les marchés sous-régionaux.

Il faudrait développer à des coûts abordables, en appui à l’intégration du

marché, des infrastructures physiques, des technologies de l’information et de la communication relatives aux services. Ceci contribuerait de manière substantielle à la réduction du coût de l’activité économique en Afrique, ce qui, à son tour, ne pourrait que favoriser l’expansion du commerce et l’inté-gration du marché entre les CER.

Les politiques monétaires, budgétaires et financières dans chaque espace

communautaire devraient viser à faciliter l’efficacité des CER en matière d’allocation des ressources et d’opérations.

Les politiques commerciales et industrielles doivent être harmonisées à

tra-• vers l’ensemble des CER. Les pays africains devraient développer leurs capa-cités en matière de diversification de la production et exporter des volumes importants de produits manufacturés vers le reste de l’Afrique. Les investis-sements transfrontières dans l’industrie, l’agriculture et les infrastructures devraient être encouragés en vue de développer le commerce intra-commu-nautaire.

Des politiques devraient être mises en oeuvre pour encourager le flux de

• l’IED, afin de stimuler la capacité intérieure d’appui au commerce. L’IED ne constitue pas seulement un véhicule de renforcement des capacités et de la croissance, mais il engendre aussi des avantages technologiques considé-rables pour les pays bénéficiaires, dans les domaines de l’éducation et de la formation, des procédures innovantes de commercialisation et de gestion, et en matière d’importation de technologies modernes.

Il convient de mettre l’accent sur la nécessité d’intégrer le commerce aux efforts qui sont faits en vue de l’intégration du marché intra-africain, si l’on veut que ces efforts soient couronnés de succès. Pour cela, il faut mettre en œuvre des politiques com-merciales clairement définies et intégrées de manière appropriée dans les stratégies et plans nationaux de développement. Le commerce peut jouer un rôle positif dans le développement, si des politiques d’importation et d’exportation appropriées, cohé-rentes, complémentaires et coordonnées sont adoptées.

Pour intégrer le commerce aux efforts déployés sur le plan national, les pays africains pourraient adopter et mettre en œuvre des politiques visant à améliorer les capacités nationales en matière d’offre et de compétitivité internationale. Mais ils devront aussi libéraliser les politiques commerciales relatives à l’importation, de même que celles qui ont trait à l’exportation.

Des politiques et processus d’intégration du commerce ont été testés de nombreu-ses années durant et dans nombre de pays. Rodrik (2001) a recensé trois grandes catégories de stratégies commerciales qui ont été testées par le passé, à savoir l’in-dustrialisation de substitution aux importations (ISI), l’inl’in-dustrialisation orientée vers l’exportation (IOE) et la stratégie à deux volets (2-VS). Bien que le bilan de l’intégration du commerce dans ces différentes stratégies soit inégal, il n’en reste pas moins évident qu’il n’existe aucune «solution toute faite» pour l’intégration du commerce. C’est plutôt une association judicieuse de politiques qui s’impose, pour lever les contraintes institutionnelles et celles liées aux infrastructures, et pour créer des possibilités d’investissement rentables, cela en fonction des circonstances parti-culières de chaque pays.

Certains pays africains ont supprimé les contrôles sur les importations, réduit les droits de douane et rationnalisé la structure de ces droits à un point tel que ces pays font partie à présent des économies les plus ouvertes du monde en termes de part des importations et des exportations dans leur PIB. Cependant, les résultats médiocres de l’Afrique dans le domaine des échanges, en dépit de cette libéralisation très pous-sée des importations, indiquent que la politique commerciale doit s’inscrire dans une stratégie plus vaste de renforcement des capacités, d’amélioration de la compétitivité internationale et d’accès aux marchés extérieurs.

Les pays africains doivent mettre en œuvre un ensemble de politiques commerciales et de politiques complémentaires visant à améliorer les résultats à l’exportation. Par exemple, ils pourraient recourir à des mécanismes de promotion du commerce, tels que des systèmes de remboursement et d’exonérations, des entrepôts sous douane pour les produits manufacturés et des zones franches industrielles. En outre, les règles de l’OMC permettent aux pays les moins avancés (PMA) et aux pays en déve-loppement disposant de revenus par habitant inférieurs à 1 000 dollars d’accorder des subventions à l’exportation. De telles politiques auraient aussi besoin d’être appuyées par le renoncement à des mesures aux exportations, comme des droits de douane élevés sur les importations de matières premières et de produits intermédiai-res, des taxes à l’exportation et des difficultés dans l’octroi de licence d’exportation.

L’intégration du commerce aux efforts tendant au développement de l’Afrique pourrait devenir réalité si cela est fait dans un environnement macroéconomique et microéconomique sain et si des capacités en matière d’offre existent. En outre, des besoins évidents dans le domaine des infrastructures, tels que des routes et des

systèmes d’irrigation améliorés, l’établissement de liens entre commerce et énergie, en particulier l’électricité, la facilitation du transport et du commerce, doivent être satisfaits. Le financement du commerce et l’accès aux TIC sont aussi d’importance cruciale.

En intégrant le commerce dans les politiques et stratégies nationales, il convient de prendre en considération les engagements du pays et la délicate question des négo-ciations commerciales. Les pays africains ont besoin de développer leur commerce intra-régional, qui représente un faible pourcentage du volume total du commerce

En intégrant le commerce dans les politiques et stratégies nationales, il convient de prendre en considération les engagements du pays et la délicate question des négo-ciations commerciales. Les pays africains ont besoin de développer leur commerce intra-régional, qui représente un faible pourcentage du volume total du commerce