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4. Objectifs de la recherche

5.2. Les hypothèses de recherche

Hypothèse 1 :

La base de nombreuses interventions, ne tient pas compte des variations des contextes politiques, socio-économiques et culturels présents à l’échelle locale. Les stratégies de communication généralement employées ajustent les processus de leur mise en œuvre aux principes d’une théorie ou d’un modèle plutôt que de laisser l’expérience de terrain ébaucher son propre cadre.

Question 1.a. : Les organisations, qu’elles soient non-gouvernementales ou internationales

s’adaptent-elles aux différents contextes locaux que cela soit dans la proposition des appels à projets, dans l’élaboration de leurs programmes ainsi que dans leur mise en place ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes 4, 6, 7 et 8.

Question 1.b. : Est-il nécessaire d’adapter ces programmes aux contextes locaux ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

Question 1.c. : Les organisations s’appuient-elles sur des données issues de la recherche scientifique, de

données épidémiologiques ou démographiques pour mettre en place leurs programmes et déterminer leurs territoires d’actions ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 6, 7 et 8.

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Question 1.d. : Les chercheurs et les organisations sont-ils suffisamment associés aux différentes étapes

de l’élaboration, de la planification et de la divulgation des programmes ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans la partie suivante : 8.

Question 1.e. : Les messages et les acteurs de la sensibilisation sont-ils adaptés aux contextes locaux ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 2 :

Les interventions présument que les décisions relatives à la prévention du VIH/SIDA se fondent sur une réflexion rationnelle, volontaire sans considération aucune pour des réactions affectives plus proches de la vie qui débouchent sur l’acte sexuel.

Question 2.a. : Les messages sont-ils adressés et adaptés à l’ensemble des populations cibles ainsi qu’à

la population générale ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 5, 6, 7 et 8.

Question 2.b. : Les programmes se concentrent-ils sur les contextes sociaux ou individuels ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 5, 6, 7 et 8.

Question 2.c. : Les communautés sont-elles associées à l’élaboration, la planification et la passation des

projets VIH/SIDA ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

Question 2.d. : Les perspectives de genres sont-elles associées aux programmes ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 5, 6 et 7.

Question 2.e. : Les réseaux sociaux sont-ils importants dans l’appropriation des connaissances et dans

les comportements ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 3 :

Il est toujours présumé que la sensibilisation à travers des campagnes médiatiques aboutira forcément au changement de comportement. Les stratégies d’I.E.C. se concentrent trop sur la transmission de connaissances (approche cognitive) et non sur les conditions d’un changement de comportement. Les

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procédures de communication basées sur l’information seraient donc unidirectionnelles, artificielles et purement didactiques.

Question 3.a. : Les messages sont-ils dirigés vers le changement de comportement ou la seule

transmission d’information ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 5, 6 et 7.

Questions 3.b. : Les programmes sont-ils dirigés uniquement vers les individus ou les communautés ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

Questions 3.c. : Les institutions consultent-elles les populations et les autres acteurs dans l’élaboration

des programmes ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 4 :

L’accent est pratiquement exclusivement mis sur la promotion du préservatif sans qu’il soit tenu compte du fait qu’il est l’important de traiter le contexte social ainsi que la position centrale qu’il occupe, sans oublier la politique du gouvernement, la situation socioéconomique, la culture ou les relations de genre.

Question 4.a. : Quelle est la fréquence d’utilisation du préservatif ? Quels sont les facteurs d’utilisation et

de non-utilisation du préservatif par rapport au contexte social ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 5 et 6.

Question 4.b. : Les programmes de prévention prennent-ils suffisamment en compte le gradient social,

les inégalités sociales et le genre ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

Question 4.c. : Les messages et projets sont-ils adaptés d’un point de culturel et langue ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 5 :

En outre, elles n’atteignent pas les groupes cibles, par suite du manque de spécification ou du caractère trop général des projets d’I.E.C., sous-estimant et/ou ne comprenant pas les soucis quotidiens des populations. Les populations locales ne souscrivent donc pas complètement aux approches institutionnelles du VIH/SIDA et n’intègrent pas les messages d’I.E.C. à leurs propres modes de pensée et comportements.

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Question 5.a. : Les programmes sont-ils mis en place suivant des caractéristiques précises que cela soit

sur le plan démographique, économique, social ou autre ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 5, 6, 7 et 8.

Question 5.b. : Sont-ils adaptés aux lieux, aux temps, au contexte social et aux besoins quotidiens des

populations ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

Question 5.c. : Les populations ne souscrivent pas nécessairement aux messages de part leur manque

d’adaptation ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 6 :

La recherche accessible sur les comportements sexuels est mal utilisée ou inexistante.

Question 6.a. : Les organisations ou chercheurs partagent-ils suffisamment leur recherches et résultats

d’études ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 7 et 8.

Question 6.b. : Les chercheurs et instituts de recherche ont-ils une place de choix dans l’organigramme

national et dans la lutte contre le VIH/SIDA ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4 et 8.

Question 6.c. : Les organisations et politiques établissent-ils leurs programmes et études par le biais de

recherches nationales ou spécifiques aux lieux et programmes de ces organisations ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 7 :

Il existe un manque de coopération entre les membres institutionnels (politiques à différentes échelles)

Question 7.a. : Quelles sont les relations entre acteurs politiques à différentes échelles ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 6, 7 et 8.

Question 7.b. : Quelles sont les collaborations entre acteurs de la société civile ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 6, 7 et 8.

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Question 7.c. : Quelles les relations des populations avec ces différents acteurs ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 8 :

Aucune approche générale de la prévention ne marche partout, sur l’ensemble des populations, il est nécessaire de penser des programmes au niveau local pour compléter les approches de masses.

Pour cela, au niveau local des besoins et des facteurs sont à prendre en compte dans une démarche de promotion de la santé pour que les populations soient « intéressés » à adopter de nouveaux comportements face au risque de VIH/SIDA. Il faut confronter les besoins avec les acquis des campagnes de masses pour déterminer l’écart qui existe entre les deux.

Question 8.1. : Les messages et programmes sont-ils adaptés à l’échelle locale ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 5, 6, 7 et 8.

Question 8.2. : Ces messages et programmes ainsi que les acteurs en charge de la prévention en santé

et VIH/SIDA sont-ils attirés par la prise en compte du vécu des habitants et de leurs conditions de vie ? > Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

Question 8.3. : Les organisations s’appuient-ils sur des données, témoignages, travaux,

pré-consultations pour adapter au mieux leurs programmes et les éventuelles demandes des habitants ? > Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 9 :

Les collaborations sont un des leviers pour combler cet écart. Le Mali est engagé dans une démarche de décentralisation de sa santé ce qui suppose de mettre en place des collaborations entre acteurs, pas seulement ceux en lien avec la santé mais également avec ceux provenant d’autres champs sectoriels. (Logement, éducation, urbanisme, action sociale, vie associative…)

Question 9.a. : Quelle est la situation de la décentralisation de la politique et de la santé à l’heure

actuelle ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 7 et 8.

Question 9.b. : Les acteurs sont-ils coordonnés à l’échelle locale ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

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Question 9.c. : Existe-t-il une approche globale de la santé, de la santé publique et de la lutte contre le

VIH/SIDA au Mali ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 10 :

Chaque individu se construit un cadre de comportement face au SIDA en fonction de facteurs qui lui sont propres (Individuels) et d’autres qui lui sont extérieurs (Contextuels). La combinaison des deux permet d’interpréter les comportements à risques et d’envisager les moyens de les prévenir.

Question 10.a. : Quels sont les facteurs individuels qui rentrent en compte dans la prévention de la santé

et du VIH/SIDA ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6 et 7.

Question 10.b. : Quels sont les facteurs contextuels qui rentrent en compte dans la prévention de la

santé et du VIH/SIDA ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

> Pour répondre à ces différentes questions, nous avons utilisé l’outil Preffi, nos entretiens auprès des différentes organisations (locales, associatives, sanitaires, politiques, O.N.G., internationales, étatiques…) ainsi que nos groupes de discussions et l’enquête quantitative dans nos deux quartiers d’étude.

Hypothèse 11 :

Il est nécessaire d’avoir une approche multi-scalaire (international, national, local) de la prévention mais également une approche multi-scalaire au sein du milieu de vie des populations (quartier, communauté, famille, école, cercle d’amis…).

Question 11.a. : Les programmes et messages sont-ils planifier, élaborer, mis en place et évaluer sous

un angle multi-scalaire, regroupant plusieurs acteurs de niveaux et statuts différents (international, national, régional, local ; étatique, non-gouvernemental, associatif, sanitaire, communautaire, coutumier…) ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.

Question 11.b. : Des éléments liés aux milieux de vie sont-ils pris en compte et adaptés dans ces

messages et programmes ?

> Des éléments de réponses se retrouvent dans le corps du texte dans les parties suivantes : 4, 5, 6, 7 et 8.