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Hypothèses du formateur sur les éléments ayant favorisé un changement de posture vis-à-vis de

7. ANALYSE DES DONNEES ET DISCUSSION

7.9 Regard croisé : formateur-candidats

7.9.3 Hypothèses du formateur sur les éléments ayant favorisé un changement de posture vis-à-vis de

Positionnement du formateur

Ce dernier émet des hypothèses concernant son influence positive sur la dynamique motivationnelle des candidats. Ses dires sont donc particulièrement riches et mettent en exergue différentes stratégies pédagogiques et d’autres qui découlent de son expérience terrain, ayant pu être perçues comme une aide par ces derniers. En toute logique, certaines idées convergent et d’autres divergent de celles évoquées par les candidats.

Celles-ci ont comme point commun « la construction d’une relation de confiance », élément clé selon le formateur. Sans l’alliance avec le candidat, il est difficile de cheminer avec ce dernier, notamment lorsqu’il y a des résistances à l’entame de la formation. Afin de le cerner et d’adapter son comportement en conséquence, il fait appel à différentes compétences : d’observation, d’écoute et de communication. Ses propos au sujet de Ana l’illustrent. «|…| il a vraiment fallu que je puisse rentrer en alliance avec elle, l’écouter tout en faisant attention à ce qu’elle prenne pas toute la place euh… Prendre en considération ce qu’elle disait, la confronter parfois mais sans être frontal pour qu’on soit en alliance et qu’elle ne se mette pas en résistance contre moi. J’ai tout de suite senti que si je la prenais ou de haut en lui disant : « Non mais c’est pas comme ça ça que ça marche ! Et cette méthode marche, elle a fait ses preuves… » ça allait pas le faire… Il fallait être plus subtile on va dire… » (p. 62-63, lignes 39-45). Avec cette dernière, il a également « travaillé sur ses croyances limitantes » et tenter progressivement d’apporter des arguments pour les démonter. «|…| Ça fait un moment que je suis plus sur le marché du travail, donc du coup retourner voir les gens en disant que j’ai pas de travail ça va quand même être compliqué parce qu’ils ne me connaissent plus. Et puis en plus je suis (nom du pays d’origine), donc ce qui fait qu’avec les éléments politiques en ce moment, c’est compliqué ! » Donc il y avait plein de choses qui faisaient qu’il y avait plein de barrières de partout… Bon j’ai entendu, j’ai écouté, j’ai pas réagi tout de suite. Et puis, pas tout de suite mais au bout d’une semaine, les arguments j’ai essayé de les démonter en disant : « C’est des croyances limitantes. Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? Sur quoi vous vous appuyez factuellement pour dire que voilà les ONG sont pas abordables ? » Ce qui est quand même une réalité en soi. « Mais est-ce que vous êtes allée sur le terrain ? Est-ce que vous vous êtes confrontée aujourd’hui là, hier et non pas il y a deux mois à cette réalité-là ? » « Non » « Ok donc on y retourne. » |…|» (p. 64, lignes 97-108)

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« La reconnaissance du candidat » en tant que personne compétente qui a des choses intéressantes à dire et à apporter aux autres, fait partie des stratégies mises en oeuvre. Ceci fut le cas avec Ana qui, selon ses dires, prenait une place relativement importante au sein du groupe. Il l’a perçue comme ayant un besoin de se sentir considérée au vu de sa situation qu’elle semblait difficilement assumer. Il combine ainsi habilement une reconnaissance du candidat et des autres membres du groupe en les faisant interagir. « Ben elle s’est sentie reconnue. Alors oui, c’est vrai ! C’est une personne qui a de l’expérience et qui disait des choses intéressantes, intelligentes, efficaces et pertinentes. Dès fois un petit peu trop en termes de contenus, en termes de volumes sur le temps. Et à chaque fois je la reconnaissais, je lui disais : « Oui, oui, vous avez raison ! C’est intéressant ce que vous dites. Qu’est-ce que vous en pensez les autres ? » Et tout… Comme si c’était une co-animatrice quelque part. Dire : « Oui, oui c’est vrai !

» « Ah tiens !? Qu’est-ce que vous en pensez ? Vous, vous pensez ça ? Ah ok ! Et les autres, ils en pensent quoi ? » Ça permettait d’ouvrir la parole aux autres en rebondissant sur ce qu’elle venait de dire. |…|» (p. 63, lignes 78-85)

Il peut également « confronter le candidat en lui renvoyant sa posture ». L’objectif étant de susciter une prise de conscience vis-à-vis de l’image qu’il renvoie et ouvrir au dialogue.

«|…| Elle me rentrait dedans à chaque fois et donc au bout d’un moment je me suis dit, ok d’accord. Donc si vous dites ça, ça veut dire que c’est mort, donc si c’est mort, on arrête. Ça veut dire que vous serez à l’Hospice toute votre vie, que vous aurez jamais la possibilité de trouver un travail, que votre situation elle va jamais évoluer, si je reprends vos mots hein ? |…|» (p. 73, lignes 501-505) Il argumente le choix d’une telle méthode avec Paola de cette manière : «|…|

autant elle, la façon dont elle m’attaquait, elle s’attaquait elle-même, elle s’attaquait pas à moi

! Moi je me sentais pas visé personnellement. Et là je me dis : il faut que je sois au même niveau, si je ne suis pas au même niveau qu’elle, elle ne va rien entendre. » (p. 73, lignes 517-520) Ainsi, en raison d’une forte opposition, il lui a tout d’abord renvoyé son image, puis à veiller à créer l’alliance. « D’abord confrontation. Moi je l’ai confrontée tout de suite ! Voilà confrontation, écoute, confiance. C’était tellement frontal que là après, en tant que formateur, le premier jour vis-à-vis du groupe il faut réagir, sinon tu te fais manger par eux. Sinon ces gens-là, ils peuvent emmener le groupe et tu survis pas, tu survis pas au groupe c’est pas possible ! Donc il y avait vraiment un besoin de créer de la limite, tu vois de la frontière, de dire

« Ehh stop ! On parle pas comme ça, on parle autrement. Comment on pourrait faire pour dire ça ? C’est bon, ça suffit ! » (p.74, lignes 566-572) Il a usé de la même technique avec Ana. « |…|

Donc voilà je lui ai renvoyé cette image de « vous êtes dans une posture haute, donc du coup quoi que je dise ou quoi que je fasse vous êtes un peu au-dessus. Du coup on va pas forcément

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arriver à avancer ensemble euh… Vous dites que vous êtes intéressée mais en même temps vous ne prenez pas les outils, qu’est-ce qu’on fait quoi ?... » Elle m’a dit : « Ah bon, vous me percevez comme ça ? » J’ai dit : oui, et puis j’ai donné des exemples. Et donc c’est quelqu’un qui a une capacité d’introspection relativement élevée et qui s’est remise en question pour le coup.» (p.

64, lignes 123-129)

Mais de manière générale, lorsqu’il perçoit de fortes résistances chez le candidat, il veille tout d’abord à « créer l’alliance avant de le confronter », et de préférence en individuel afin de ne pas le déstabiliser devant le groupe. Concernant Ana, celui-ci explique : « |…| Moi je l’ai pris vraiment très tranquille. Je me suis dit : oui, oui, tout à fait, pas de problème. Et du coup « ouhhh », elle a senti qu’elle avait pas besoin de me prouver qu’elle était la meilleure personne du monde. Du coup, je ne l’ai pas du tout confrontée dès le début à sa situation de non emploi. Parce qu’on pourrait se dire ben voilà. « Puisque vous connaissez du monde, puisque vous êtes dans ces environnements-là, puisque vous avez fait, puisque vous savez faire, puisque vous avez prouvé, qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui vous n’avez pas de job ? » Ça je le fais de temps en temps mais j’ai senti que, chez cette personne-là, il fallait surtout pas faire ça ! Justement ça la renvoyait à ce qu’elle essayait de cacher quoi et c’était trop frontal. » (p. 63, lignes 63-72)

Il y a également les « échanges constructifs tout au long de la formation », les discussions où il fournit des explications, argumente ses propos et où la balle est constamment renvoyée au candidat afin de favoriser un cheminement personnel, notamment lorsqu’il s’agit de faire évoluer sa posture vis-à-vis de la recherche du stage. «|…|

Et moi je leur dis : « C’est une option, c’est une opportunité, c’est une porte d’entrée c’est… c’est pas la finalité. » J’entends, j’écoute ce qu’elle a dit. Je lui dis : « Très bien ! Mais comment on va s’y prendre ? Moi aujourd’hui je peux vous proposer de chercher un stage, c’est ce que je vais vous demander de faire. Est-ce que ça fait du sens par rapport au fait de rechercher du travail ? Comment on peut imaginer que ça puisse faire du sens pour aboutir à votre attente ? C’est vraiment renvoyer la question à l’autre pour lui dire : « Ben voilà ! Moi aujourd’hui, dans ce processus, je peux vous proposer ça. A quoi ça peut vous servir pour atteindre l’objectif ? » Et non pas que le stage soit considéré comme quelque chose qui va freiner ou péjorer l’accès à...

|…|» (p. 65, lignes 160-168)

De cette manière, il encourage « l’autonomie et la prise de décision ». Joe a exprimé sa difficulté à accepter sa situation sociale et donc à adhérer à la démarche P.I.E. qui nécessite

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d’être en accord avec soi-même. Le formateur lui a ainsi constamment renvoyé des questions ouvertes afin de le responsabiliser vis-à-vis de sa situation et, qu’au lieu de la subir, il en devienne acteur. «|…| Je lui ai dit : « Ben écoutez, quel est votre projet professionnel

? » Je lui ai posé la question, je lui ai dit : « Ben ok, d’accord, on fait quoi !? On fait comment ? On fait quoi ? Vous êtes là, vous êtes là pendant un mois, vous êtes en évaluation. Moi je vais vous évaluer, écrire un rapport sur vous, sur votre capacité à vous mobiliser pour retrouver du travail… Vous faites quoi ? » |…|» (p. 79, lignes 757-761) « Mais au bout d’un moment je lui ai dit : « Ecoutez, mais si vous êtes dans cette situation-là, c’est que vous en devenez acteur ! Donc si vous ne voulez pas aller à l’Hospice, vous faites quoi ?! » On revenait toujours à la même question, quoi. « Quels sont les moyens que vous vous donnez pour vous en sortir ? » (p. 82, lignes 921-924)

Avec ce candidat, il a perçu qu’il pouvait « mettre en place des bases collaboratives » et ainsi se dispenser d’une attitude directive. « Et euh… voilà ! Et c’est le genre de personne de par l’attitude qu’il a eu, dès le début, un peu sceptique mais quand même à l’écoute… moi je lui ai dit : « Mais qu’est-ce que je peux faire pour vous quoi ?! » Il y a des personnes à qui on dit : « Non, mais vous allez y aller quand même. » (p. 81, lignes 872-875). Il « adapte ainsi sa posture au cas par cas ». Il lui a laissé la possibilité de rechercher un emploi plutôt qu’un stage parce que cette finalité ne semblait pas avantageuse dans sa situation. « Je suis pas resté croché sur le stage. J’ai entendu ses résistances et j’ai entendu ce qu’il disait par rapport au domaine du trading et tout par rapport à ce concept-là qui n’était pas pour 785 lui très vendeur. « Ben vous allez demander du job et puis on en parle plus quoi. Mais par contre, il faut y aller ! » |…|» (p. 79, lignes 784-787)

Il veille, en outre, à « respecter le besoin d’indépendance et de contrôle sur la situation » du candidat (cf. 3.2.2.2). Ceci fut le cas, selon lui, de Gaelle. Pour ce faire, il adopte une posture non directive qui laisse au participant un pouvoir d’action. «|…| Mais en fait c’est typiquement le genre de personnalité où c’est elle qui doit décider quand. Quand on est vraiment sur des attitudes un peu en retrait comme ça, c’est des personnes qui aiment bien garder le pouvoir sur ce qu’elles font. Donc moi j’ai dit : « Ok, mais il va falloir s’y mettre. » Mais je ne lui ai pas donné d’enjeu temps. Je lui ai laissé le pouvoir de décision. Et à partir du moment où je lui ai laissé le pouvoir de décision, elle s’y est mise. Je pense, j’émets l’hypothèse que si je lui avais dit : « Donc demain faut m’en faire six-là. » Je pense qu’elle ne l’aurait pas fait parce que ce n’est pas elle qui l’aurait décidé. On est vraiment sur le contrôle là… Je contrôle tout et je ne lâche rien et je reste maître de ma situation. |…| » (p. 76, lignes 650-658). Notre

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analyse met effectivement en lumière que l’un des facteurs d’engagement, dans son cas, est la marge de liberté qu’elle s’accorde tout au long de la formation.

Il en va de même, d’après notre analyse, de Ana. Les impressions du formateur la concernant

« être en réaction sur tout » se réfèrent au besoin de reconnaissance (cf. 7.9.2.1) mais aussi à une volonté de se positionner par rapport à ce qu’on lui propose pour ne pas tout subir dans ce contexte restrictif. Elle donne ainsi du sens à son action (cf. 3.2.1) et augmente par là même sa marge de liberté ; conditions nécessaires à son engagement en formation. Et par ailleurs, il s’agit également d’une marque d’empathie à l’égard de ses pairs. Elle se sent mal à l’aise vis-à-vis de candidats qu’elle perçoit en difficultés. Dès lors, elle s’exprime (à leur place) sur certains points qu’elle juge inadaptés dans leur situation. « Parce que moi le contenu, j’ai rien appris de nouveau. Y a des gens qui n’ont rien appris de nouveau, tout simplement parce qu’ils ne comprenaient pas ce qui a été dit. Dans mon groupe, y en avait au moins trois qui ne comprenaient rien. Ils ne comprenaient pas rien à cause de leurs capacités intellectuelles, c’est qu’ils ne parlaient pas assez bien le français, c’est ridicule ! Tu vois ce que je veux dire ? Ça sert à rien de les mettre dans une classe où ils comprennent pas ce que le prof il dit. Moi je dis bravo aussi à l’instructeur parce que c’est très difficile aussi de gérer… Il faut beaucoup de patience, il faut formuler les choses de façon… (rires) Non chapeau ! Moi j’aurais pas eu, j’aurais pas eu autant de patience… Et pour moi en tant que participante, c’était très dur aussi de voir les gens qui comprenaient rien et qui se sentaient mal à l’aise par rapport à ça, c’est pas cool… Et ça c’est très important parce que les gens qui cherchent du travail, encore une fois, c’est des gens qui sont plus fragiles, ils ont… La dernière chose dont ils ont besoin c’est de se sentir rabaissés. Et ça c’est exactement le contraire de ce qui s’est passé-là, parce qu’ils n’avaient pas le choix que de se sentir en décalage, tu vois ce que je veux dire ? » (Ana, p. 21, lignes 188-201)

Enfin d’une manière générale, afin de lever le voile sur certaines barrières et d’ouvrir à la discussion, celui-ci entame la formation en posant des questions ouvertes, comme : « Qui n’a pas envie d’être-là ?» Dans la même optique, il veille à « écouter et prendre en considération leurs peurs » qui surgissent en général à l’annonce de la finalité. Dans le but de réfléchir ensuite aux moyens pouvant être mis en place pour contourner les obstacles.

Finalement le formateur adopte la posture de « passeur », qu’il explique ainsi : « |…| Je prends l’image un peu de : « On est aujourd’hui sur une rive du fleuve, on monte dans cette barque. Il y en a qui vont sauter en route parce qu’ils savent nager et qu’ils veulent retourner

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sur l’autre rive. Ok pas de souci, pour le coup ça va alléger le bateau ! Vous savez quoi moi je vais ramer moins. » Et je leur dis ça : « Mais on va avoir cette temporalité où on va traverser tous ensemble sur cette barque hein ? Et puis on va travailler, on va faire des choses et quand on arrive de l’autre côté de la rive, ben moi je vous dépose et je vous dis « au revoir » et je vous vois plus. Et je vous verrai plus, l’objectif c’est pas que je vous revois. L’objectif c’est que vous soyez indépendants. Donc en fait, pendant cette durée de traversée, vous allez j’espère acquérir de la méthode, des outils qui vont vous permettre de l’autre côté de la rive d’être complètement indépendants. » |…|» (p. 70, lignes 364-373) En somme, il fournit des outils que les participants peuvent s’approprier selon leurs besoins.

En dehors de son aide, le formateur a mis en avant d’autres formes de soutien ayant pu contribuer au changement de posture des candidats :

Appui concret de la Fondation IPT

Paola, qui rencontre des difficultés lors de ses recherches de stage, bénéficie du réseau de la Fondation IPT «|…| Après on l’a aidée pour retrouver un stage mais elle a été prise en stage, elle a réussi son entretien. Voilà ! Ça ça a été quand même un aboutissement pour elle. Mais elle a eu besoin d’un coup de main. |…|» (p. 74, lignes 557-559)

Ressources personnelles du candidat

Tout comme nous, le formateur a mis en avant des ressources personnelles mobilisées par les candidats :

 vouloir renvoyer une bonne image, comme c’est le cas de Ana, peut être un levier pour l’action ;

 la loyauté qui pousse à effectuer les tâches ;

 une bonne gestion des émotions qui laisse la place à la réflexion et à la prise de recul ;

 ou encore, bénéficier au mieux du temps de formation mis à disposition, grâce à la capacité d’introspection et d’analyse.

L’intégralité de ces ressources aurait été mobilisée par Joe. «|…| Et je pense, qu’en même temps, c’est quelqu’un qui a une bonne capacité d’analyse sur lui-même. Il s’est posé la question de savoir comment il pouvait, il l’a dit hein… Si je me rappelle bien, il m’a dit : « Je me suis demandé comment est-ce que je pouvais quand même utiliser ce temps pour faire quelque

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chose. » |…| » (p. 79, lignes 787-791). « |…| Mais je pense que c’est aussi un loyal parce qu’il a mis des choses en œuvre par rapport aux objectifs que je lui demandais. Il a essayé de les remplir quand même. Ce qui était intéressant par rapport à son métier. C’est quand même un métier ou il y a beaucoup d’objectifs à atteindre et tout ou il faut faire de la plus-value… |…|»

(p. 84, lignes 1005-1009) Ainsi les valeurs professionnelles peuvent se retrouver en formation et servir de moteur.

Acceptation de la finalité de stage

Plusieurs paramètres ont contribué au changement de posture à l’égard du stage et de la P.I.E. terrain :

 Donner du sens à l’action (cf. 3.2.1) : lorsque le candidat considère finalement le stage comme une option possible en vue d’accéder à l’emploi et argumente sa décision ; ceci se traduit en général par une meilleure acceptation et une ouverture vis-à-vis de la méthode. « Alors oui parce qu’il m’a dit : « Ben maintenant je propose le stage. » Je lui ai dit : « Ah bon… eh ben ok d’accord, mais pourquoi là d’un seul coup maintenant le stage ?

» Il me dit : « Parce que… vous avez raison ce n’est pas une finalité, c’est juste un moyen !

» |…|» (p. 83, lignes 939-941) Effectivement lors de notre entretien, celui-ci mentionne qu’ayant épuisé toutes les autres possibilités pour retrouver un emploi, il s’est ouvert au stage.

 Assumer son image : ce fut le cas de Joe qui, en cours de formation, a progressivement

 Assumer son image : ce fut le cas de Joe qui, en cours de formation, a progressivement