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La France, de la valorisation esthétique de la nature à la prise en compte de la dimension économique et socioculturelle des territoires protégés

PREMIERE PARTIE

Carte 2. Parcs nationaux du Québec

3.2. La France, de la valorisation esthétique de la nature à la prise en compte de la dimension économique et socioculturelle des territoires protégés

À la différence des pays nord-américains, la construction française d’une éthique ou d’une posture de protection de la « nature » demeure tardive. Elle se caractérise par le fait d’avoir été instaurée d’emblée sur une séparation entre nature, société et technique, rupture qui explique l’éloignement historique des politiques françaises dans la prise en compte de l’environnement et de la nature comme parties intégrantes de la société (Kalaora 2013). Cette séparation homme/nature tire principalement ses racines du cartésianisme français35 : ses principes de rationalité et de stabilité sont supposés organiser la vie collective et sociopolitique française et montrent que « […] le registre des affects nés de la nature a été largement mis à l’écart du

champ collectif tout comme la dimension expressive qui y est liée. Seul le politique a constitué un domaine où la passion bénéficiait d’une légitimité avérée » (Legendre, 1974 in Charles et

Kalaora 2008, 4). De ce point de vue, la conception française de la nature demeura long temps « […] plus réductrice ne retenant de la relation à la nature qu’une composante, à savoir, le

rapport esthétique et distancié où prédominent le regard et l’expression littéraire par rapport à d’autres sens […] La nature est ainsi toujours posée comme réalité externe [à comprendre et

à dominer] et donc échappant à toute appréhension subjective et expérience de

l’intériorité » (Charles et Kalaora 2007, 23). Ce cheminement historique axé sur la rationalité

de la nature amène vers la construction d’une nature comprise dans son sens patrimonial, esthétique et paysager. Dans la sphère politique, cette construction sera perçue comme un

univers administré (Charles et Kalaora 2008, 11), et donc, comme un objet de « nature » technocratique (K. Ender, 2000 36). En France, la construction de l’administration de la nature repose sur un nombre important d’institutions chargées de sa gestion rigoureuse. Celles-ci participent en conséquence d’un phénomène d’institutionnalisation de la nature, et donc de « saturation » et de superposition des compétences de gestion. Le cas guyanais que nous étudions dans cette contribution est un exemple parlant de cette saturation institutionnelle.

La transition du regard cartésien vers un autre plus romantique, similaire à celui de la

Wilderness américaine, passe par l’art. La perspective esthétique et patrimoniale de

conservation « à la française » (Larrère R. et al., 2009) s’avéra fortement influencée par les

35 À la différence de la Wilderness américaine, où la relation de domination homme-nature est fondée sur l’affectif, en France elle est fondée davantage sur la raison.

36 Voir : EDER K., « L’environnement et le discours écologique : le cas de l’Allemagne », in M. Abélès et al. (dir.)

L’environnement en perspective. Contextes et représentations de l’environnement, L’Harmattan, Paris, 2000, p.

créations littéraires et picturales du mouvement romantique français. Un premier mouvement en faveur de la préservation des « monuments historiques » voit le jour en 1832. Victor Hugo, Prosper Mérimée et Charles Forbes réclament une loi pour sauvegarder le patrimoine architectural de la France. L’Abbé Grégoire37 avait déjà en 1794 dénoncé les destructions des monuments patrimoniaux pendant la période révolutionnaire. Ce mouvement de conservation s’élargira plus tard avec l’idée de protection des « monuments naturels » tels les paysages38

exceptionnels. Dès 1853 les artistes de l’école de Barbizon plaident auprès de Napoléon III la protection de certains secteurs de la forêt de Fontainebleau en raison de leurs qualités esthétiques et paysagères. Cette initiative sera réalisée en 1861 par la conservation des 1097 hectares de forêt, classés « série artistique », puis consolidés par la création du Comité de protection artistique de la forêt de Fontainebleau en 1873. La « série artistique » devient ainsi le premier outil juridique de protection de l’espace naturel en France (Parcs nationaux de France 2010). Cet outil sera ensuite utilisé pour la protection de la forêt de Malmaison en 1873, la forêt de Rambouillet en 1892, et enfin la forêt de Gérardmer en 1901. Cette même année, on assiste à la création de la Société pour la protection des paysages de France. Dans cette même dynamique de conservation, dès 1892, des forestiers, tel Ernest Guinier, demandent la création des parcs nationaux forestiers « pour motif d’intérêt artistique ou esthétique » (ibid.). Dans le prolongement du premier classement officiel des monuments historiques en 1887, l’action des associations fait aboutir la loi de protection des paysages – loi Beauquier – votée en 1906, puis la loi sur les sites39 en 1930.

Les associations jouent aussi un rôle principal dans la mise en valeur et la protection des patrimoines naturels et culturels. Le Touring club de France (TCF) et le Club alpin français (CAF) sont les pionniers40 de cette valorisation patrimoniale par le tourisme : « […] développer

le tourisme sous toutes ces formes […] en conservant tout ce qui constitue l’intérêt pittoresque ou artistique des voyages » (Selmi 2009, p. 46). Reprenant un langage « romantique », le

discours de ces associations cherche à mettre en valeur la description esthétique des paysages au travers des notions telles que le « sublime » et le « pittoresque ». Cette représentation

37 Henri Jean-Baptiste Grégoire (1750-1831), a été l’une des principales figures emblématiques de la révolution française.

38 « Le paysage, c’est la somme des éléments que l’homme peut percevoir de son environnement et qu’il replace

dans un contexte. Ces éléments, ce sont les montagnes et les mers, les lacs et les rivières, la faune et la flore, les constructions et les terres cultivées, les villes et les villages, les sentiers et les routes […] d’éléments visibles et invisibles présents dans notre imaginaire […] le paysage n’est pas seulement nature mais un livre d’histoire écrit au fil des millénaires auquel s’ajoutent toujours des pages nouvelles […] » (Küster et Marwinski, 2013).

39 « Monuments naturels à caractère artistique, historique, légendaire ou pittoresque » (Parcs nationaux de France, 2010).

romantique de la montagne et du paysage montagnard rehausse la valeur donnée à « l’expérience de la pratique de la montagne41 » et, de ce fait, exalte le sentiment

d’appartenance aux lieux à partir de mouvements tels que le pyrénéisme42 et l’alpinisme (Arnauld De Sartre 2011). Le TCF organisa le premier congrès forestier international de Paris en 1913. À cette occasion, il réussit à convaincre le corps forestier français (réticent vis-à-vis des revendications de classement de forêts au titre des séries « artistiques ») du besoin de réglementation touristique, d’administration des ressources et de protection des paysages exceptionnels. Ce ralliement entre les associations touristiques et le corps forestier français provoqua un vote favorable à la création et à l’extension des parcs nationaux. Cette motion permit au TCF et au CAF de fonder l’Association des parcs nationaux de France et des

colonies. En collaboration avec la direction des Eaux et des Forêts, la première action de

l’association fut l’essai de création d’une réserve, celle de la Bérarde43, en Isère, le 31 décembre

1913. Réserve naturelle, elle deviendra plus tard (1973) le parc national des « Écrins ». Or, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les forestiers considèrent le projet de la Bérarde comme un échec total à cause des difficultés de gestion et de contrôle territorial qu’ils éprouvaient à l’époque : un manque des moyens financiers et humains qui empêcha de garantir la gestion et le gardiennage du territoire contre le braconnage. La protection de la faune et des paysages fut également sacrifiée au profit de l’aménagement touristique où la dimension économique passa avant l’intérêt de conservation. Cet échec marquera la prudence du corps forestier vis-à-vis de projets des parcs nationaux formulés dans les années 1950 (Selmi 2009; Parcs nationaux de France 2010). La création d’un parc national en forêt de Fontainebleau fut de même proposée en 1914 ; mais cette initiative prit fin rapidement avec le déclenchement de la première guerre mondiale.

D’un autre côté, les sociétés savantes et les associations de protection de l’environnement optèrent pour la promotion de réserves naturelles intégrales (RNI) - à l’image du modèle américain de protection de la Wilderness - destinées à protéger les espèces menacées par l’activité humaine. La ligue française de protection des oiseaux (LPO) et la société nationale

41 Expression qui nous renvoie à l’expérience de la wilderness nord-américaine.

42 Résultat de cette appropriation, les pratiquants de la montagne deviennent à leur tour les défenseurs de la protection des sites exceptionnels, s’investissant même dans la démarche de labellisation internationale. L’exemple de l’inscription du Cirque de Gavarnie — inclus dans le parc national des Pyrénées — au Patrimoine mondial de l’UNESCO par un groupe local de pyrénéistes (Association Mont perdu patrimoine mondial – MPPM) est en cela très significatif (Sierra Jiménez. 2008; Arnauld De Sartre, Sierra Jiménez, et Cottereau 2014). Cette labellisation internationale grâce à l’initiative locale est encore plus intéressante si l’on tient compte de l’histoire conflictuelle de la mise en place du PN des Pyrénées auprès des populations locales (Bobbé 2009).

43 La réserve prendra plus tard le nom de « parc national de l’Oisans », puis de « parc national du Pelvoux » et finalement de « parc national des Ecrins ». (PNF, 2010).

d’acclimatation devinrent les garants des premières réserves naturelles métropolitaines44. Le contexte national de l’époque limitant la création d’espaces naturels protégés45 et l’ouverture d’une politique coloniale en Afrique, ont provoqué la création de réserves de chasse, de réserves intégrales et de réserves forestières sur les territoires coloniaux. Comme le montrent certains géographes français, les colonies ont permis « d’expérimenter des formules nouvelles […] les

espaces sont disponibles et les relations de pouvoir, très dissymétriques, permettent d’y imposer des solutions plus facilement […] les colonies semblent des espaces qui offriraient comparativement [aux vieux pays] moins de résistance ». (Berdoulay et Soubeyran 2000, p.

17). Ces réserves servirent d’outil sélectif et d’exclusion spatiale pour une élite blanche qui « [se] réservait le droit d’accéder aux ressources naturelles en excluant la majorité d’habitants

de la colonie : les populations noires, mais également une large part de la population blanche »

(Rodary 2008, p. 210). Plus particulièrement, le projet de « Nature-coloniale » sur le continent africain sera principalement dirigé par le Corps des eaux et des forêts à l’aide de certains naturalistes et associations touristiques (dont le TCF). Treize parcs nationaux ont ainsi été créés en Algérie, le premier en 192146. Pour la Tunisie et le Maroc, de fortes oppositions locales à la politique coloniale forestière française (Puyo 2007) retardèrent les initiatives touristiques et forestières dans la mise en place des parcs nationaux.

En Afrique occidentale française (AOF), « la protection de la nature [a été] définie en

fonction des nécessités du système productif forestier » (Calandra 2000). L’AOF comme

l’Afrique équatoriale française (AEF), furent, dans une seconde phase de protection de la nature, vouées à la protection de la grande faune menacée par la sur-chasse coloniale. Tout un dispositif de parcs nationaux pour la grande faune fut donc mis en place. Pour l’île de Madagascar, les autorités coloniales privilégièrent les réserves intégrales afin de garantir la protection de l’endémisme naturel de l’île et l’amélioration de l’état des forêts, considérées comme très menacées par la déforestation (Puyo 2000). Au final il y fut créé 10 réserves intégrales en 1927, puis une dernière et ultime en 1939. Le retour des expatriés, et avec eux, des savoir-faire administratifs acquis pendant cet intervalle d’expérimentation à la fin de la période coloniale française (les années 1960), a permis la mise en place d’un réseau métropolitain des parcs nationaux et des réserves (Selmi 2009). Yves Bétolaud, directeur

44 Réserve naturelle (RN) Albert Chapelier (Sept-îles, Bretagne, 1913), RN de Camargue (1927), RN de Néouvielle (Pyrénées, 1935), RN du Lauzanier (Alpes de Haute Provence, 1936).

45 D’après Selmi (2009 : 51) : « Un pays densément peuplé et approprié, un droit protégeant la propriété individuelle et des habitants qui, citoyens de la République, peuvent être défendus pas leurs élus ».

général des Eaux et Forêts, fut chargé de rédiger la loi de 196047. Le Corps forestier français prôna à partir de ce moment-là une place centrale dans l’administration et la gestion des nouveaux territoires de protection. Cette influence administrative des forestiers marqua significativement l’organisation territoriale et hiérarchique du modèle de protection français (Ibid.). En parallèle, les caractéristiques du contexte métropolitain du moment, tendu par les transformations spatiales et sociétales de l’après-guerre, ont aussi favorisé une hiérarchisation administrative forte dans l’implantation des premiers parcs nationaux, et en conséquence, une longue histoire nationale de conflits et de manque d’acceptation locale de ces espaces (Laslaz 2008 ; Laslaz et al. 2010 ; Laslaz et al. 2014), traditionnellement utilisés pour l’agriculture et le pastoralisme

Le contexte d’après-guerre en France se caractérisera par des mutations rapides de l’espace rural et un développement économique accéléré résultant d’un fort mouvement d’industrialisation. La période dite des « trente glorieuses » déclencha des transformations sociétales sur la perception de la nature par « l’écologisation de la pensée » (Kalaora 2001). Elle témoigne cette transformation du paysage agricole, avec deux aspects principaux influençant la politique des parcs. Par le biais du développement de la Politique Agricole Commune européenne (PAC), on assiste au passage d’une agriculture traditionnelle à une agriculture intensive (avec des spécialisations régionales fortes dans l’élevage hors-sol, l’horticulture, la viticulture, etc.). L’exode rural, commencé dès les années 1860, s’intensifia, alimentant de ce fait un phénomène de réappropriation des espaces ruraux par le tourisme (à l’exemple des stations de ski) et le développement du logement périurbain (Larrère R., 2009). Dans ce nouveau contexte économique et social, la conciliation de la protection de la nature et des activités humaines apparut impossible48(Rodary 2003). Ce contexte de transformation du « paysage traditionnel » dans le monde rural, fit naître un nouvel intérêt de sauvegarde des spécificités culturelles de la vie traditionnelle des villages. À ce sujet, Gilbert André49 proposa en 1955 la création de « parcs nationaux culturels » (Mauz 2009), capables de conserver les « paysages habités » de montagne et leur patrimoine bio-culturel (Héritier et Guichard-Anguis

47 Loi n°60-708 du 22 juillet 1960 relative à la création de parcs nationaux.

48 « L’administration forestière est alors plus préoccupée du cubage de bois produit et de l’approvisionnement

des industries papetières, que d’équilibres écologiques. Les chasseurs forment un puissant groupe de pression

[…] les protecteurs de la nature sont très hostiles à la chasse et plus proches de la conception américaine de la

préservation […] » (Larrère R., 2009, p, 28).

49 Gilbert André « est à l'origine de la fondation, en 1957, de l'association des parcs de France. Grâce à ses nombreuses relations politiques […] le 6 novembre 1957 est réunie l'assemblée générale constitutive des parcs de France qui cautionne la préparation d'un projet de loi pour des parcs nationaux ». ( http://www.vanoise-parcnational.fr/).

2009), mais aussi de répondre aux besoins socio-économiques des populations locales. Néanmoins, la loi de 1960 ne prit pas en compte cette proposition. Il fallut attendre la réforme de 2006 pour que la dimension culturelle au sein des espaces naturels protégés français soit réaffirmée. Le parc national des Cévennes (1970) est néanmoins une exception. Le contexte conflictuel extrême entre les populations locales et les gestionnaires a finalement favorisé un zonage plus souple pour certaines pratiques et activités locales. Il est le seul parc national habité de métropole avant la réforme de la loi de 1960 (Basset 2009, 2010). Cette particularité favorisa la mise en place de politiques de cogestion du territoire auprès de populations d’habitants (Roué 2009), avec par exemple, des activités de chasses tolérées, mais aussi de l’animation culturelle et rurale vivante.

Finalement, compte tenu des impasses de conciliation entre les divers acteurs territoriaux, la loi du 22 juillet 1960 créant les parcs nationaux français, prit place dans un contexte de modernité agricole visant à « […] construire la ferme France, tout en protégeant quelques

portions du territoire » (Parcs nationaux de France 2010). Conséquence des rapports historiques

français particuliers (cartésiens et anthropocentriques), l’idée de protection de la nature développée se focalisa plutôt sur la valeur « utilitaire » (économique, hygiéniste, scientifique) des patrimoines, que sur leur valeur symbolique (esthétique, paysagère) ou subjective (Degrémont et Puyo 2007), d’où l’importance donnée par la suite aux opérations relevant de la grande politique dite de l’aménagement du territoire. De ce fait, la spécificité des « parcs nationaux à la française » serait d’envisager la conservation de l’environnement tout en préservant les patrimoines culturels et leur développement économique. Le zonage proposé dans la loi de 1960 tentait de répondre à cette initiative. Or, le décret d’application de cette loi50, critiqué pour son caractère restrictif et répressif, ne correspondait pas aux promesses faites auparavant aux montagnards et montrait bien la complexité de ce modèle. Les premiers parcs nationaux alpins français témoignent de cette conflictualité : les restrictions imposées sur l’espace protégé et les conflits de légitimité qui en découlèrent expliquent la « culture du refus » (Laslaz 2004) et le polémogenèse51 propre aux parcs nationaux de montagne en France (Laslaz

2005). Depuis cette loi, sept parcs nationaux ont néanmoins vu le jour, dont le premier, le parc

50 Décret n°61-1195 du 31 octobre 1961 portant règlement d'administration publique pour l'application de la loi n° 60-708 du 22 juillet 1960 relative à la création de parcs nationaux.

51 Processus de création et de croissance d’un conflit environnemental (Héritier et Laslaz 2008a; Laslaz et al. 2014).

national de la Vanoise, le 6 juillet 1963. Puis, il y a aussi les parcs nationaux créés après la loi de 2006 que nous expliquerons plus tard (Carte 3)

Source : http://www.parcsnationaux.fr

3.2.1. Parcs nationaux à la française : un zonage qui tient compte de la protection de la nature et du développement économique local

Le zonage à la française se caractérise par sa conception spatiale de type concentrique et hiérarchique, composée d’une zone centrale52 (le territoire du parc proprement dit) et d’une zone périphérique associée53. La zone centrale, de protection maximale, peut être composée par des réserves intégrales qui répondent aux intérêts naturalistes des scientifiques. La zone cœur cherche principalement à protéger les espèces menacées par l’action humaine, mais aussi, à conserver l’aspect « naturel » du paysage (intérêt esthétique, scientifique, national). Or, comme nous l’explique Raphaël Larrère (2009 : 29), « Rien d’étonnant que l’on ait été contraint de

situer les zones centrales là où elles dérangeaient le moins de monde, et de les concevoir de telle sorte que les conflits y soient maîtrisables ». Les zones périphériques, équivalant à une zone tampon entre les campagnes ordinaires et le parc, sont donc généralement habitées. Elles

visent la préservation de la vie rurale des communautés locales, ainsi que de leurs paysages culturels respectifs. La zone périphérique est vouée au développement du tourisme et de toute activité économique, sociale et culturelle rentrant dans le cadre d’un développement qualifié

52 Les terrains qui composent la zone cœur répondent à un système de « servitude d’utilité publique », ce qui veut dire qu’ils ne sont pas achetés par l’État, et donc, expropriés (PNF, 2010).

53 À partir de la loi 2006 ces zones prennent le nom de « zone cœur » et de « zone de libre adhésion » ou « aire d’adhésion ».

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