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Chapitre 7 Discussion générale

7.3 Forces et limites de l’étude

Une forte majorité des limites et des forces de la présente étude ayant déjà été exposées dans les chapitres 4, 5 et 6, nous ne reprenons que quelques forces et faiblesses principales de la thèse. La présente recherche possède plusieurs forces. D’abord, comme mentionné précédemment, notre étude est l’une des rares à décrire empiriquement les antécédents de la réponse empathique, et ce, particulièrement dans un contexte de lutte contre la discrimination et les stéréotypes négatifs. Ainsi, les recherches ayant comme objet d’étude l’empathie dans le contexte des initiatives anti- discrimination, telle la présente étude, sont pertinentes et contribuent à l’enrichissement des données existantes sur les relations intergroupes.

Une seconde force de l’étude est qu’elle aborde qualitativement le concept d’empathie, ce qui n’a que très rarement été fait et, à notre connaissance, n’a jamais été fait en contexte de réception des publicités anti-discrimination. Grâce à l’attention qu’il faut accorder aux détails, l’analyse qualitative nous a permis de spécifier les finesses qui caractérisent les antécédents dans le contexte de réception des publicités sociales anti-discrimination. Encore une fois, les données qualitatives ont permis de développer une compréhension approfondie de l’empathie en contexte intergroupe et de comprendre

pourquoi les participants répondent de manière empathique ou non au contenu médiatique anti- discrimination. Un vaste courant de la littérature sur les relations intergroupes s’est intéressé au rôle de l’empathie dans l’atténuation des préjugés et de la discrimination; la quantité d’écrits tant empiriques que théoriques en démontre la pertinence. Toutefois, en ce qui a trait plus spécifiquement à une combinaison de facteurs individuels et situationnels pouvant mener à une réponse empathique en contexte intergroupe, une forte majorité d’écrits semblent se concentrer sur l’une ou l’autre particularité. Or, cette thèse se base sur des données colligées permettant de considérer tant les caractéristiques individuelles que les facteurs situationnels dans le déclenchement de la réponse empathique envers l’exogroupe. À cette fin, elle s’appuie sur une méthodologie de recherche mixte, ce qui accentue davantage l’aspect novateur de la recherche, étant donné qu’à notre connaissance, aucune étude mixte n’a été menée pour explorer les antécédents de la réponse empathique.

Des forces additionnelles s’ajoutent en ce qui concerne le volet qualitatif. Ainsi, notre démarche méthodologique a su répondre aux critères de scientificité propres aux méthodes qualitatives. Le premier critère de scientificité auquel satisfait la présente étude est celui de validité interne ou de crédibilité (Drapeau, 2004; Laperrière, 1997). Ce critère renvoie à l’idée de « vérifier si les observations sont effectivement représentatives de la réalité ou crédibles, c’est-à-dire d’évaluer si ce que le chercheur observe est vraiment ce qu’il croit observer » (Drapeau, 2004, p. 81). Une des manières pour y répondre est d’effectuer une vérification auprès des participants (Blais et Martineau, 2006). À cet effet, à la fin de chaque entretien de groupe, nous avons résumé les idées principales ressorties au cours de la discussion et nous avons demandé aux participants de confirmer ou de souligner les erreurs d’interprétation, le cas échéant. Au surplus, Guba (1981) est d’avis qu’il peut s’avérer pertinent d’avoir recours à la triangulation des méthodes (Guba, 1981, dans Drapeau, 2004). Rappelons que, du fait que notre recherche s’est appuyée sur une méthodologie de recherche qui combine les méthodes quantitatives et qualitatives, certains de nos résultats ont été confirmés par l’évaluation continue en plus d’être reconfirmés au moyen des entretiens de groupe.

Le deuxième critère est celui de validité externe ou de transférabilité qui, pour sa part, réfère à la possibilité de généraliser les résultats à d’autres sujets de recherche, à d’autres populations ou à d’autres contextes (Laperrière, 1997) et implique d’atteindre la saturation théorique (c.-à-d. arriver au point où la chercheuse juge que les nouveaux entretiens n’apportent plus de nouvelles informations (Pires, 1997). Guidée par cet objectif, au fil de notre analyse, nous avons déterminé que les informations fournies par 61 participants répartis en 12 entretiens de groupe étaient amplement suffisantes pour atteindre la saturation, car vers la fin de notre collecte des données, les réponses de nos participants devenaient redondantes avec ce qui était déjà colligé.

La fidélité ou la fiabilité constitue le troisième critère et renvoie à la cohérence interne, c’est-à-dire à la reproductibilité de la démarche scientifique adoptée par la chercheuse. Dans le but de respecter le critère de fiabilité, nous avons procédé à une transcription mot à mot des entretiens et nous avons documenté toutes les traces de notre procédure d’analyse. Qui plus est, comme exposé à la section 3.3.2.2, nous avons tenu un journal de bord dans lequel étaient documentées toute logique sous- jacente au codage ainsi que nos réflexions sur la démarche. Le journal de bord permet d’assurer la fidélité de la recherche et, selon Lejeune (2014), est « indissociable de la scientificité de la démarche qualitative » (p. 33). Le fait de documenter méticuleusement sa démarche contribue significativement à la reproductibilité de la recherche (Laperrière, 1997).

Le quatrième et dernier critère est celui d’objectivité ou de confirmabilité. Bien qu’il puisse sembler paradoxal de parler d’objectivité en analyse qualitative, qui est, dans son essence, empreinte de subjectivité, en recherche qualitative, la notion d’objectivité fait référence à la transparence de la chercheuse en ce qui a trait à sa position de chercheuse et à son contexte (Proulx, 2019). Comme un des moyens pour répondre à ce critère est de tenir compte de la présence de la chercheuse lors de la collecte des données, nous avons considéré l’effet de notre présence sur les réponses des participants et avons documenté nos impressions dans notre journal de bord. Mentionnons ici que la réflexivité, c’est-à-dire le processus de réflexion continue sur la démarche scientifique par la chercheuse, contribue à assurer la crédibilité des résultats (Dodgson, 2019).

En ce qui concerne les limites de cette thèse, le volet quantitatif de notre recherche comporte une limite assez apparente – le nombre insuffisant de participants pour répondre à des critères de représentativité statistique et, par conséquent, la généralisabilité des résultats (validité externe) (Ried, 2005). Cette limite nous invite à suggérer, du moins en ce qui concerne le volet quantitatif de la recherche, que ce type d’étude mériterait d’être reconduit auprès d’un échantillon représentatif de la population à l’étude. Qui plus est, un échantillon plus large permettrait d’avoir accès aux trois niveaux d’empathie dispositionnelle (c.-à-d. faible, moyen et élevé) afin de vérifier si le niveau d’empathie dispositionnelle a un effet sur les réponses empathiques dans le contexte de réception des publicités sociales anti- discrimination.

Une deuxième limite réside dans le choix des stimuli publicitaires. Comme mentionné précédemment, étant donné le nombre limité de publicités anti-discrimination existantes, nous avons choisi celles qui, après l’évaluation par les pairs, avaient le plus grand potentiel d’empathie. Néanmoins, il est possible que, en dépit des efforts déployés, ces publicités n’aient pas eu le potentiel affectif espéré. Aussi en lien avec le corpus publicitaire, la majorité des publicités sélectionnées étaient produites dans une langue autre que le français. À cet effet, nous avons ajouté des sous-titres, ce qui a pu nuire à l’intelligibilité de la publicité ainsi qu’à l’expérience de visionnement en requérant qu’une attention particulière soit portée à la traduction plutôt qu’au contenu de la publicité.

Une troisième faiblesse renvoie aux instructions données aux participants pour évaluer le potentiel de prise de perspective (c.-à-d. dimension cognitive de l’empathie) et le partage émotionnel (c.-à-d. dimension affective de l’empathie) au moyen de l’évaluation continue. Il est possible que, et ce, malgré les réajustements effectués à la suite du prétest dans le but d’optimiser la compréhension, les

participants n’aient rapporté que leurs réactions affectives pour les deux. En effet, bien que nous ayons réitéré l’importance de se concentrer soit uniquement sur l’inférence mentale inhérente à la prise de perspective ou sur l’appréciation émotionnelle liée à l’empathie affective, nous sommes consciente que cette instruction peut facilement être interprétée uniquement dans le sens affectif.

Sur un autre plan, il importe de reconnaître que notre recherche ne s’est pas prononcée sur les éléments propres au contexte sociopolitique actuel qui, pourtant, peuvent avoir un effet majeur sur la réception et l’interprétation des publicités anti-discrimination et, par conséquent, sur l’empathie intergroupe.

Enfin, il est important de prendre en considération que le fait que nous ayons agi à titre d’intervieweuse dans le cadre des entretiens de groupe a pu avoir une incidence sur les réponses des participants. Le simple fait que la chercheuse soit présente lors de la collecte des données peut induire le biais de désirabilité sociale. Au surplus, et ce, bien que nous ne fassions pas partie d’un groupe ethnique clairement identifiable, il est possible que les participants aient déduit que nous étions issue de l’immigration ou que nous avions des origines étrangères (en raison, entre autres, de notre nom), ce qui a certainement pu avoir une incidence sur la nature de leurs réponses.

Malgré ces limites, il nous apparaît que cette étude apporte une contribution importante à l’évolution des connaissances dans le domaine des interventions visant à lutter contre les discriminations par l’empathie et, plus particulièrement, dans le domaine de la publicité sociale.

Conclusion générale

Ayant été témoin de la discrimination que subissent certains groupes de personnes, nous avons entrepris cette recherche doctorale dans le but de contribuer au développement d’outils et de stratégies pouvant être mis en place pour lutter contre les attitudes et les comportements discriminatoires. L’exploration des écrits scientifiques a permis de mettre en exergue que les interventions qui visent à susciter de l’empathie envers les groupes discriminés non seulement produisent des effets escomptés sur l’atténuation de la discrimination, mais qu’elles ont des effets durables sur les relations intergroupes. Il existe en effet dans la littérature une multitude d’études qui ont mis en relief les bénéfices de l’empathie intergroupe. La forte majorité de ces études s’appuie sur les instructions données aux participants de se mettre dans la peau d’autrui ou d’imaginer son ressenti afin de susciter de l’empathie à l’égard des membres de l’exogroupe. Cependant, mis à part les instructions de se mettre dans la peau de la personne discriminée, très peu était connu sur les antécédents menant à l’empathie.

Dans la perspective d’en apprendre davantage sur les facteurs favorisant l’empathie intergroupe, l’objectif principal de la présente thèse par articles était d’explorer les antécédents de la réponse empathique dans le contexte de réception des publicités sociales anti-discrimination. De cet objectif général découlaient deux objectifs spécifiques qui consistaient à 1) explorer les antécédents propres à l’individu (le trait d’empathie et le sexe) et les réponses empathiques suscitées par les 16 publicités sociales anti-discrimination et 2) identifier les éléments publicitaires pouvant avoir une incidence sur l’émergence de l’empathie dans le contexte de réception publicitaire.

Au regard de ce qui précède, notre premier article (chapitre 4) visait à examiner le lien entre les caractéristiques individuelles – le trait d’empathie et le sexe – et les réponses empathiques. Il ressort de nos analyses que le niveau d’empathie affective diffère significativement entre les sexes – les femmes ayant obtenu des scores plus élevés que les hommes. De plus, il y existe également une corrélation significative entre le sexe féminin et les réponses empathiques affectives. En ce qui concerne le trait d’empathie, nous avons observé une relation positive entre le niveau d’empathie cognitive et les réponses empathiques cognitives. Cependant, aucun lien n’a pu être établi entre l’empathie affective et les réponses empathiques affectives.

Dans la visée d’identifier les éléments publicitaires susceptibles de jouer un rôle sur le déclenchement de l’empathie, le second article s’est penché sur le cadrage des émotions – c’est-à-dire le ton publicitaire – et le format médiatique des publicités anti-discrimination sélectionnées. Les résultats démontrent que le cadrage négatif génère des réponses empathiques d’une intensité nettement plus forte que le cadrage positif. Nos résultats révèlent également que les publicités audiovisuelles ont un potentiel plus fort pour susciter des réponses empathiques plus intenses que les affiches.

Ce même objectif a fait l’objet du troisième article (chapitre 6). Néanmoins, cette fois-ci, nous avons tâché d’y répondre de manière qualitative au moyen des entretiens de groupe. Nos résultats mettent en relief l’importance des expressions faciales, de deux types de similarité perçue, de la vulnérabilité des personnes discriminées et de l’humanité commune entre l’endo et l’exogroupe pour favoriser l’empathie à l’égard des membres de l’exogroupe.

Comme le démontre la présente recherche, mais aussi de nombreuses études ayant guidé notre réflexion, l’empathie est plus qu’une habileté personnelle, elle est une valeur sociale. Ainsi, nous espérons que cette thèse saura contribuer à éveiller la conscience collective au sujet des discriminations et des injustices que subissent certains groupes, mais surtout au sujet de l’importance de cultiver son empathie dans le regard qu’on pose sur l’autre.

Retombées pour la pratique

Les retombées de cette recherche permettent une compréhension plus approfondie des antécédents de la réponse empathique en contexte intergroupe en précisant l’effet du ton publicitaire et le format médiatique sur l’intensité des réponses empathiques. Ces nouvelles connaissances scientifiques peuvent accroître le bien-être individuel et collectif en permettant aux praticiens de mettre en place des interventions axées sur l’empathie. De cette manière, notre étude entraîne des retombées intéressantes pour les intervenants sociaux, les chercheurs ou d’autres professionnels qui œuvrent en contexte de relations intergroupes et, plus spécifiquement, en contexte de lutte contre les discriminations. Elle permet d’abord de mieux circonscrire les antécédents associés à l’empathie dans le contexte de réception des publicités à visée anti-discriminatoire. Ainsi, une meilleure connaissance de ces éléments favorise la conception d’interventions mieux adaptées pour susciter de l’empathie envers l’exogroupe tout en évitant de produire des effets non désirés.

Plusieurs observations clés de la thèse devraient être prises en compte dans les interventions futures visant à induire de l’empathie envers l’exogroupe. Premièrement, cette étude souligne la pertinence de miser sur les similarités entre les groupes afin de favoriser l’émergence de l’empathie envers les personnes discriminées. Contrairement à d’autres courants de recherche ayant insisté sur les différences, notamment dans la visée de promouvoir la diversité culturelle (Levy et al., 2005; Wright et Taylor, 2007a), les résultats de cette étude révèlent que les similarités (similarité de sexe et similarité d’expérience) entre l’endo et l’exogroupe permettent d’optimiser la similarité perçue et la pertinence personnelle – deux antécédents importants de la réponse empathique dans le contexte de réception des contenus médiatisés anti-discrimination. Ce constat rejoint les propos véhiculés par d’autres chercheurs, qui suggèrent que tout effort de valoriser les différences doit être accompagné par un effort équivalent de mettre en valeur les ressemblances intergroupes (Vrij et al., 2003; West et al., 2014). Deuxièmement, il ressort clairement de la thèse que les contenus audiovisuels ont un plus grand potentiel empathique que les contenus imprimés (c.-à-d. les affiches). En fait, en raison des expressions faciales qui se font comprendre mieux lorsqu’elles sont en mouvement et des effets sonores (musique) qui les accompagnent, les publicités audiovisuelles offrent une meilleure compréhension du scénario médiatisé et génèrent des réponses empathiques nettement plus fortes. À ce sujet, il importe de préciser que les interventions médiatiques cherchant à induire de l’empathie envers l’exogroupe devraient miser sur les expressions faciales de tristesse ou d’autres émotions associées au repli sur soi (p. ex. : chagrin, souffrance). Devant ce constat, il serait donc pertinent, lorsque possible, d’avoir recours aux publicités télévisuelles pour lutter contre la discrimination. À la lumière des résultats de la présente étude, ces suggestions semblent pertinentes pour s’assurer de miser sur les facteurs tant individuels que contextuels afin de susciter de l’empathie envers les cibles de la discrimination.

Pistes de recherche

Bien que les résultats de notre étude constituent un premier pas et apportent un éclairage pertinent quant aux antécédents de la réponse empathique dans le contexte précis de la réception publicitaire, d’autres recherches sont nécessaires afin de mieux comprendre pourquoi certains individus réagissent empathiquement et d’autres non. Il serait ainsi pertinent de réaliser une étude semblable, mais en examinant en profondeur d’autres caractéristiques individuelles (p. ex. : traits de personnalité, croyances, valeurs, opinions et style de vie) et leur incidence sur les réponses empathiques envers les

membres de l’exogroupe. La connaissance de ces variables permettrait certainement une meilleure segmentation des publics et, par conséquent, pourrait optimiser l’efficacité des interventions mises sur pied.

Certaines hypothèses mériteraient d’être plus finement explorées afin de mieux comprendre pourquoi les émotions positives suscitent moins d’empathie en contexte intergroupe. Bien que nos participants aient fourni quelques explications potentielles à ce sujet, il serait important d’explorer plus en profondeur pourquoi les émotions positives suscitent le détachement plutôt que de l’empathie. À cet effet, il serait intéressant de voir si les publicités audiovisuelles positives génèrent les mêmes résultats que ceux observés dans le cadre de notre étude.

De manière similaire, bien que notre étude fournisse quelques explications pertinentes, il serait également important de mieux comprendre comment mettre en exergue la vulnérabilité des personnes discriminées sans susciter de la pitié plutôt que de l’empathie. Cela est particulièrement pertinent en contexte intergroupe, car la pitié peut contenir un certain degré de condescendance.

À l’heure actuelle, la montée de l’extrême droite et les manifestations de la discrimination ethnique semblent de plus en plus exacerbées. Dans ce contexte, reproduire la présente étude auprès du noyau réfractaire constituerait une avenue féconde à explorer. Une telle étude pourrait apporter des données empiriques complémentaires et explorer les conditions d’optimisation de la réponse empathique auprès des personnes montrant de l’intolérance envers les personnes appartenant aux groupes ethniques différents.

Par ailleurs, à la lumière des limites abordées dans la section 7.3, nous recommandons, lors des recherches futures, que les stimuli utilisés soient dans la langue parlée par les participants afin de limiter les biais potentiels induits par la traduction des messages publicitaires.

Il serait finalement intéressant et important de circonscrire la problématique de discrimination ethnique envers les peuples autochtones et, plus particulièrement, envers les femmes autochtones, car comme souligné par Wylde (2019), celles-ci ne suscitent que très rarement de l’empathie chez les récepteurs. Étant donné que les femmes et les filles autochtones figurent parmi les groupes les plus vulnérables et les plus discriminés au Canada (Pearce, 2013), il s’avérerait plus que pertinent de comprendre comment amener les individus à éprouver de l’empathie à leur égard.

En somme, nous espérons que cette étude saura non seulement souligner l’importance du sujet de recherche, mais inciter également les chercheurs à combler les lacunes existantes dans les connaissances actuelles.

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